Publié par Magali Marc le 11 février 2020

Kurt Schlichter fait référence avec humour au film de Francis Ford Coppola, Le Parrain, afin d’illustrer l’idée que le Président Trump doit «liquider» ses adversaires et nettoyer complètement l’État profond constitué de bureaucrates et de militaires loyaux envers Obama qui dénoncent ses politiques parce qu’il refuse leur influence.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Kurt Schlichter, paru sur le site de Townhall, le 10 février.

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L’heure est venue pour Trump de faire comme le Parrain

Les Démocrates qui rêvaient d’un coup d’État en douceur, se sont changé en une pathétique épave fumante et le Président Trump n’a plus besoin de jouer les gentilshommes pour plaire aux Conservateurs mous et effarouchés du Capitole. Le Président est enfin libre d’exprimer son côté Michael Corleone. Il est temps de rebaptiser Don Jr. et de profiter de cette occasion pour éliminer les chefs des cinq familles.

Trump a envoyé balader sur son arrière-train l’ambassadeur à la gueule enfarinée, Gordon Sondland. Puis la ruche militaire du réseau Twitter a commencé à bourdonner de joie – enfin, pas celle des faucons démocrates mais celle des vétérans qui ne sont pas des belettes peureuses – en entendant la nouvelle que C’est-lieutenant-colonel-pour-vous (NdT: le lieutenant colonel Alexander Vindman qui a témoigné contre le président devant le Congrès) et son frère ont été chassés de la West Wing avec toutes leurs affaires, emportant probablement des chips Doritos et des barres de chocolat Mounds dans leurs boîtes.

Il était temps – ces imbéciles peuvent tromper les civils de l’Establishment mais pas les vétérans. Nous, les vétérans, avons servi avec leurs semblables, et le fait que ces types soient louangés par notre élite n’est pas sans rapport avec le fait que nos militaires n’ont pas gagné une guerre de manière décisive en 30 ans.

Cette purge tant attendue ne devrait être que le début.

Depuis trois ans, les Démocrates et les Fredocons (Faux-Frères Républicains anti-Trump) ont tout essayé pour empêcher Donald Trump d’exercer pleinement les pouvoirs de la fonction pour laquelle le peuple américain l’a élu.

Les choses que font naturellement les autres présidents – comme demander une enquête sur l’évidente corruption d’un séducteur de strip-teaseuses, amateur de crack – deviennent soudainement un crime anticonstitutionnel.

Sur le plan pratique, le fait de tirer la chasse sur ces fonctionnaires sans appartenance précise pendant les interminables enquêtes bidon aurait été un problème politique, mais cette comédie a pris fin, et Trump est maintenant debout sur le sommet du tas de crânes de ses ennemis. Il doit faire grossir ce tas en y ajoutant les têtes coupées des collabos perfides qui rôdent encore au sein de son administration.

Qu’on les vire tous.

Cela inclut des noms que vous avez déjà entendus, comme Christopher Wray, le malheureux chef du FBI qui pense que la meilleure façon de traiter les crimes de la FISA est de faire appel à des concierges de l’État profond pour masquer le gâchis. Il n’a aucun intérêt à réformer cette organisation en ruine.

Alors, qu’il soit viré et qu’on trouve quelqu’un recommandé par Bill Barr qui mettra des flics aux commandes plutôt que les gratte-papiers politiques.

Il y a aussi d’autres types moins connus, mais de plus haut niveau.
On doit présumer qu’il faut virer tous les ambassadeurs qui ont travaillé pour Obama, en ne gardant que ceux qui ont prouvé qu’ils ne sont pas nuls. Il en va de même pour les procureurs américains et leurs principaux assistants.

Il faut aussi relever de leurs fonctions certains généraux et amiraux qui ne sont pas d’accord avec le programme du président – en commençant par ceux de West Point et d’Annapolis qui ont décidé d’enquêter sur nos jeunes guerriers en rapport avec leur jeu du cercle au lieu de dire aux gauchistes pleurnicheurs d’aller se faire voir.

Mais il s’agit surtout de noms que vous n’avez jamais entendus, de taupes anonymes qui se sont infiltrées dans la bureaucratie et ont fait du tort aux initiatives patriotiques conservatrices avec leur manière passive-agressive (Jim Geraghty a écrit un livre hilarant sur le sujet intitulé The Weed Agency).

Faites place nette. Sans pitié.

Et si vous ne pouvez pas trouver les fauteurs de trouble à cause de nos lois archaïques sur la fonction publique, eh bien, la ville de Nome (en Alaska) a aussi besoin de bureaucrates.

Aucun président ne devrait tolérer la trahison, et maintenant Trump est libre de la sanctionner.

Il y a un autre pouvoir de la présidence que Trump devrait exercer – la grâce présidentielle.

Ce qui est arrivé à des gens comme le lieutenant-général Mike Flynn, Roger Stone, et d’autres, est une honte. Ils doivent être graciés, immédiatement, pour démontrer que nous ne tolérerons pas un système de justice à deux vitesses où les copains de l’élite s’en tirent indemnes tandis que ceux qui se sont rangés du côté des dissidents sont pris au piège. Graciez-les tous, et commutez la sentence contre Manafort en peine déjà purgée.

Maintenant, les insignifiants sans colonne vertébrale tels que Mitt Romney s’y opposeront, car l’usage de méthodes viriles pour vaincre les ennemis plutôt que de ramper devant eux fait honte à ces invertébrés.

Peut-être devrions-nous le formuler en des termes que le postulant peut comprendre en évoquant sa carrière antérieure de consultant envoyant des emplois américains à l’étranger pour alimenter ses comptes bancaires et ceux de ses copains de Bain : « On ne vous vire pas. Nous pratiquons consciencieusement des politiques qui ont un impact pour réaliser le plein potentiel de notre équipe diversifiée de leaders d’opinion tournés vers l’avenir ». Ou, pour faire plus court : « Faites vos valises et fichez le camp. »

En parlant du Sénateur du Grand État (l’Utah) où il pensait pouvoir être élu (en tant que Républicain?- ?), il a probablement remarqué qu’après une semaine son utilité a dépassé sa date de péremption et plus personne ne l’appelle de CNN ou de MSNBC. Il a besoin qu’on s’occupe de lui.

L’idée de tenir un référendum révocatoire n’est pas utile – l’Utah est bel et bien prise avec son erreur trop bien coiffée et ses enfants Tagg, Torrp, Fipp, Sneep, Spume et Nurvis, pour encore quatre ans et nous aussi.

Mais Romney a besoin d’être mis au pas, et pas avec des gestes pervers du genre qu’il apprécie comme quand il a été publiquement humilié par Candy Crowley sur scène devant le peuple américain (NdT: lors du débat contre Obama).

Romney doit être chassé du club – il a déjà été averti de ne pas se présenter à CPAC (la Conservative Political Action Conference ) – et se voir refuser la dignité qu’il désire tant.

Il n’est pas un doyen respecté. Il est la chute d’une blague sur les boiteux de Pulp Fiction.

John Tessio Bolton doit aussi être éliminé, mais s’il vous plaît – ne blâmez pas sa moustache pour les péchés du type qui possède la lèvre sur laquelle elle est posée. La moustache, elle, est toujours fidèle.

Il est temps d’agir. L’Impeachment s’est avéré être une flatulence Swalwellienne ( NdT: le Représentant au Congrès, Eric Swalwell est un démocrate qui aurait pété en direct à la télévision) et c’est fini.

L’élection est loin d’être terminée et il est peu probable que les valets des Démocrates dans les médias parviennent à susciter l’indignation des gens ordinaires en dénonçant ces actions nécessaires et appropriées, car les gens sont trop occupés à prospérer et à ne pas voir leurs enfants se faire tuer dans de nouvelles guerres stupides.

Il est temps de régler le compte de toutes les «familles».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source :

https://townhall.com/columnists/kurtschlichter/2020/02/10/time-for-trump-to-get-his-godfather-on-n2561014

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