Publié par Gaia - Dreuz le 14 février 2020

Source : Valeursactuelles

Une cinquantaine de militants d’extrême-gauche ont jeté des chaises et autres projectiles contre les vitres de la salle qui devait initialement accueillir le maire de Béziers. 

L’impunité des militants d’extrême-gauche est sans limite. Mercredi 12 février au soir, une conférence organisée par le Cercle des Capitouls, intitulée « Courage, faire de la politique autrement », a été ciblée par des antifas à Toulouse, rapporte notamment 20 minutes. La raison ? Elle devait accueillir le maire de Béziers Robert Ménard, ainsi que l’essayiste François Bousquet. 

Intervention tardive de la police

Délocalisée à la dernière minute dans une salle privée, la réunion n’a finalement pas pu compter sur l’édile, en déplacement à Carcassonne pour soutenir le candidat RN Edgar Montagné. Mais son absence n’a pas refroidi les ardeurs d’une cinquantaine de militants antifascistes, qui ont lancé des chaises et autres projectiles, dont des cocktails Molotov, selon le site Boulevard Voltaire, sur les vitres de la salle. Un affrontement d’une dizaine de minutes a alors éclaté entre ces activistes et le service de sécurité, composé de membres de Génération identitaire, selon France 3. Ces derniers ont bloqué l’entrée en usant de gaz lacrymogène.

Finalement, la police est arrivée sur les lieux, provoquant la fuite des militants d’extrême-gauche. « Pourquoi sont-ils [les policiers, NDLR] intervenus si tardivement alors que cette opération était connue ? », s’est interrogé le directeur du Cercle des Capitouls Etienne Lafage, qui s’est aussi demandé quel était « le rôle des forces de l’ordre dans cet épisode »« Une personne a été blessée à la main par pétard envoyé par un manifestant. C’est inacceptable », a-t-il pesté. 

La salle de conférence dénonce une « supercherie » 

Comme le rappelle France 3, ces incidents interviennent dans un contexte électoral tendu à Toulouse, mais aussi dans une période où les antifas toulousains mènent depuis plusieurs mois une guerre contre les militants nationalistes qui font leur retour en force dans les rues de la ville rose. Selon le dirigeant de cette association, la conférence a quand même bien eu lieu, en présence de « 200 personnes ». Malgré son absence, Robert Ménard a condamné ces exactions sur Twitter, dénonçant « les antifas et leurs émules [qui] ont décidé de faire taire tous ceux qui ne pensent pas comme eux ».

Le gestionnaire de la salle où avait lieu la conférence a, lui, dénoncé une « supercherie », estimant que la réunion avait été annoncée comme « une rencontre d’entreprises pour 40 personnes »« Nous condamnons avec force la tenue de cette réunion et nous nous réservons le droit de porter plainte », a indiqué la salle sur sa page Facebook. Le gestionnaire a également tenu à donner la somme de 600 euros versées pour la location à l’association Be Art Toulouse, qui achète et revend des oeuvres d’art au bénéfice des plus démunis et au Refuge, qui vient en aide aux victimes d’homophobie. 

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