Selon un scoop du Drudge Report repris par le New York Post, Mike Bloomberg songe sérieusement à choisir Hillary Clinton comme sa colistière, ce qui ferait d’elle sa Vice-Présidente, s’il était élu Président. Il y a loin de la coupe aux lèvres, cependant, et pour l’instant c’est le Socialiste Bernie Sanders qui a le vent dans les voiles pour remporter les primaires démocrates et devenir candidat à la présidentielle en dépit de l’opposition de l’Establishment.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Kevin McCullough*, paru sur le site de Townhall, le 16 février.
******************
Allez M. Bloomberg, faites de Hillary votre colistière, nous vous mettons au défi !
En milieu de matinée, samedi, mon téléphone explosait de textos et de messages vocaux, certains prétendant l’avoir prédit, d’autres étant incrédules face à cette nouvelle.
Certains m’ont simplement transmis la capture d’écran du site de DRUDGE REPORT: « Exclusif : Bloomberg songe à prendre Hillary comme sa colistière ».
Drudge est allé jusqu’à affirmer que des sources proches de l’ancien maire de New York l’ont entendu admettre qu’il était prêt à déménager sa résidence en Floride ou au Colorado pour échapper au dilemme posé par le Collège Électoral qui a pour règle que le Président et la Vice-Présidente ne peuvent pas vivre dans le même État.
Le New York Post, dans une excitation à perdre haleine, a publié un reportage sur cette nouvelle qui a littéralement bloqué l’Internet à cause du nombre de retweets et de réactions de célébrités qu’elle a provoqués.
L’acteur James Woods ( un acteur conservateur et supporter de Trump) a notamment déclaré que l’idée lui plaisait. Il a tweeté un lien vers l’article avec le titre : «Death Wish» (une allusion pas très subtile au fait que les gens meurent mystérieusement autour des Clinton – surtout lorsqu’ils se trouvent entre eux et leur ascension au pouvoir).
Curieusement, au milieu de la soirée – après que cette nouvelle ait fait le tour du Net tout le week-end – des articles sont parus dans Politico, l’Associated Press et ailleurs, prétendant que les reportages de la journée avaient «exagéré» l’affaire. Pourtant aucun n’a réellement contesté les faits.
Ma théorie, c’est qu’il s’agissait d’un ballon d’essai afin de jauger les réactions avant le débat et le caucus du Nevada et d’amorcer la campagne de Bloomberg. Il n’est toujours pas en lice pour deux autres primaires.
Les chances de voir Sanders prendre son élan avant le Super Tuesday, alors que son avance en Californie et maintenant au Texas s’est considérablement accrue, sont également en train d’augmenter.
Pour mémoire: Bernie a remporté le plus grand nombre de voix (près de 10 000), mais il se retrouve toujours privé de ses délégués. En fait, il est derrière Pete Buttigieg, qui n’a pas encore réussi à remporter une victoire incontestable. Cette tendance sera démolie avec les victoires de Sanders dans les trois prochaines élections primaires.
Si Bloomberg continue de commettre des erreurs (comme celle qu’il a faite au Texas cette semaine en reprenant des expressions «texanes» dont personne n’a entendu parler), il est évident qu’il aura besoin de plus que de sa propre personnalité (ou de son manque de personnalité) pour se mettre à niveau.
S’il a les moyens de dépenser littéralement des milliards de dollars, s’il sort du Super Mardi sans avoir gagné, et que Sanders a de bonnes soirées en Californie et au Texas (ainsi qu’une longue liste d’États qu’il a facilement remportés en 2016), Bloomberg est fini.
Lorsque la nouvelle a «éclaté» samedi, le reportage indiquait que la campagne de Bloomberg avait laissé entendre que le «ticket» Bloomberg/Hillary avait obtenu un score extrêmement élevé dans un sondage interne.
Aucun des reportages que j’ai vus n’indiquait les résultats d’un tel sondage et je doute que ce soit le cas.
Mais je mets Bloomberg au défi de donner suite à cette idée fataliste et élitiste.
Pour plusieurs raisons :
- Rien ne révèle le désespoir d’une campagne en échec comme le fait de choisir un colistier bien avant que ce soit nécessaire. Dans mon expérience, aucune des campagnes qui l’ont fait n’a jamais remporté la Maison Blanche.
- Bloomberg affiche sa conviction que les mouvements populaires de Trump et Sanders, bien qu’aux antipodes, ne sont pas de nature véritablement populiste. Une telle sous-estimation a été l’erreur de tous les sondeurs en 2016.
- Il est fort probable que cette nouvelle creuse un fossé entre les gauchistes et aura pour effet de réduire leur participation aux élections générales. Les partisans de Sanders ont clairement fait savoir qu’ils n’accepteraient pas un candidat de la «vieille garde» – surtout s’il apparaît (comme c’est déjà le cas après seulement deux États) que des forces tentent de contrecarrer Sanders par d’autres moyens que par sa défaite effective par les votes populaires. En outre, les gauchistes traditionnels de la voie «modérée» ne pourront pas se boucher le nez et voter pour le Socialiste. Cette division est aggravée par l’apparition de « Hillary comme sauveur ».
- Bien que le soutien de Trump soit plus important qu’il ne l’était à ce stade du cycle de 2016, le plaisir que le président aura à se moquer de l’alliance Bloomberg/Hillary aura pour effet d’augmenter la ferveur de sa base.
Jusqu’à présent, Bloomberg a dépensé plus d’argent seulement pour entrer dans la course présidentielle que Trump ne l’a fait pour l’ensemble du cycle et sa victoire éventuelle en 2020.
Sanders s’est propulsé (en première classe, pas moins) en tête des sondages non seulement pour les trois prochaines dates importantes des primaires, mais aussi pour obtenir une avance «au-delà de la marge d’erreur» dans les sondages nationaux auprès des électeurs démocrates.
Le ballon d’essai Hillary est une idée stupide que les chefs du parti appuient désespérément en raison de la constance du soutien de Sanders, et du fait que la base démocrate a totalement adopté le socialisme, un facteur maintenant impossible à dissimuler.
Si le Parti Démocrate est dans une telle situation, l’Amérique ne l’est pas.
Les Démocrates ne peuvent simplement plus mentir à leurs propres électeurs.
Ce qui signifie que…
Trump va gagner. Et il va gagner gros !
* Kevin McCullough est animateur radio à KMC.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source :
Fantasme !!!!!
” Fantasme ” ? BIDEN a aussi dit qu’il était un “vieux Monsieur” et qu’il avait besoin d’un colistier à ses côtés !!
C’est réel ou c’est un fake news ??
Si c’était réel , Bloomberg risque un accident stupide une fois élu !!!
non il ne risque pas , c’est sur a 100% , la famille Clinton ne recule devant rien surtout Hillary et l’alliance maquiller de Bloomberg/Hillary est fomenter par hillary elle meme ,certainement aider par obama , car lui aussi n’a pas encore réussi a avaler la couleuvre Tremp , vous verrez qu il va se mêler des élections ,
meme les arabes sauf les iraniens sont decus d obama ,et d hillary ,ils ont reussis a eu deux de foutre le parti democrate dans la merde ,le premier avec ces printemps arabe et l’autre avec l’assassina pur et simple de l’ambassadeur de Libye .et le détournement de plusieurs milliards par le biais de son associassions
j’espere que ce bloomberg multi-milliardaire qui c’est soit disant fait sa fortune tout seul comment Dieu seule le sait , si les vrai journaleux commencer a fouiller un peu je suis sur qu’ils trouverai de la chaire avarier dans son entourage , c est sur que ce monsieur ne le ferai pas de ces mains pour ne pas ce salir mais arriver a faire une association avec hillary ne m’étonnerai pas de la façon il est arriver a écarter ses concurrents pour le poste de maire de New York
quel bonne idée ( et une bonne nouvelle pour nous ) pour les démocrates car ils sont pas encore assez divisé donc avec la clinton qui avait jouer dans le dos de sanders en 2016 fera encore plus éclater ce Parti a l’interne et cela sans oublier le livre choc de la clinton lorsqu’elle avait accusé tout le monde de sa défaite bref beaucoup de ses collaborateurs bénévole l’ont placer sur leur liste noir ….. surtout que trump a tellement de cadavre contre la clinton alors je salive déja de voir la défaite démocrate en novembre prochain
Peut-on imaginer que Sanders soit l’élu Démoncrate de la primaire et que Bloomberg veuille se présenter seul…
Est-ce possible ?
Votre question est le cauchemar eveille des Democrates, leur “Conundrum” sans solution.
Les super delegues ont voles la nomination a Bernie Sanders il y a quatre ans, il recommenceront encore cette annee.
Bloomberg se presente seul. A neuf mois des elections, les caisses du parti Democrate sont quasi vides. [1] Les rentrees sont insuffisantes pour une campagne presidentielle de l’ordre du milliard de dollars. Bloomberg a lance une OPA amicale sur le Committe National Democrat (DNC) qui lui a fait savoir qu’il acceptait son offre en modifiant sans aucune equite ni respect pour les autres candidat son reglement interieur afin de pouvoir lui valider son ticket d’admission.
Les choix sont deja faits. La question qui se pose au DNC, est comment proceder a la nomination du candidat de leur choix sans faire exploser le parti avant le scrutin. Ils ont jusqu’au 13 juillet, date de leur prochaine convention, pour resoudre cette equation.
[1] https://www.fec.gov/data/committee/C00010603/?tab=summary
O.
-259
C’est une fake news ou non?
Avec toutes la batterie de casseroles que se traîne Hilary
ROSA
ROSA,
Que Bloomberg ait voulu fait savoir par des membres de son equipe qu’il considerait serieusement HRC comme colistiere, est certainement vrai. Si nous pouvons avancer des explications – et elles sont nombreuses – nous ne savons pas (encore), quelle est sa veritable strategie derriere cette “fuite.”
O.
-259
Il rêve éveillé (enfin, je suppose) car Hillary doit être furieuse. Son ambition est la présidence et rien d’autre !
Aussi elle serait par contre d’accord que Bloomberg, après avoir financé, bien sûr, son come-back sur le devant de la scène politique, devienne, lui, son colistier pour un poste de vice-président…
Eh Mike ! Faut quand même pas poussé crooked bobonne dans les orties !
Hello my friend !
Vous oubliez un element essentiel au cœur des Clinton : GREED. Greed is good !
Cette femme a mis son ministere aux encheres, a vendu sa charge au travers de sa fondation et n’a pas hesite a sacrfier les interets des Etats-Unis (uranium) pour s’enrichir personnellement. Si Bloomberg le veux et sait y mettre le prix, Hillary Clinton acceptera d’etre colistiere. N’en doutez pas un seul instant. Cette femme n’a aucune morale ni aucune carte dans son jeu.
Long time no see, 🙂
O.
-259
Bonjour Osceola!
D’après moi, Bloomberg tente de «sauver» sa candidature très mal en point et mise à mal par les autres candidats et leurs supporters.
Il a parlé d’une alliance avec Hillary pour la flatter et mettre l’Establishment encore plus de son côté.
Sérieusement, je ne crois pas qu’Hillary accepterait de jouer les seconds couteaux après avoir été deux fois candidate à la présidence. Elle est déjà très riche et c’est le prestige qu’elle recherche plus que l’argent.
Aussi sa santé n’est sans doute pas très bonne, car à mon avis, si elle était en forme , elle serait déjà candidate surtout depuis qu’il est évident que la candidature de Biden s’effondre et que son «arch-ennemy» Sanders semble à deux doigt de remporter la nomination!
Hi Magali,
Merci pour votre commentaire.
“Greed” n’etait sans doute pas la meilleure explication et je souscris naturellement a vos analyses et conclusions sur Biden/Sanders, mais pour ce qui concerne le cas d’espece HRC, il y a une autre dimension : Judiciaire. A moins de croire qu’elle soit intouchable, [ce qui est malheureusement tout a fait concevable] dans le context nouveau de l’enquete criminelle diligentee par le procureur Durham, ne pensez-vous pas que la menace reelle que represente cette enquete ne l’amene au moins a considerer l’offre ? Les avantages ne sont pas minces, se retrouver a un poste de pouvoir et d’influence sur les administrations en tant que Vice-Presidente n’est pas negligeable.
Comme vous, je ne pense pas qu’elle accepterait de jouer “les seconds couteaux” mais les circonstances aujourd’hui sont differentes de celles qui prevalaient lors de ses deux precedentes tentatives, ne croyez-vous pas ? Malgre la facade, l’election de Trump l’a propulsee dans un environnement judiciairement precaire, comment le vit-elle ? Le Chardonnay fait-il toujours de l’effet ? Serait-elle prete a echanger un peu d’amour propre (en y mettant les formes) contre la garantie d’enterrer les eventuelles consequences d’une enquete criminelle fort probable a son encontre si elle en avait la possibilite ? J’ai quand-meme tendance a penser que oui, mais ce n’est que mon opinion. Peut-etre avez-vous raison.
Cependant, tout ceci restera “academique,” car je crains que nous n’ayons jamais la reponse, je doute que nous ayons a nous inquieter de nous retrouver a faire face a ce cas de figure un jour. Ce qui est une excellente chose.
Have a great day.
O.
-258
(J’ai aime par quoi vous avez traduit “Beltway” dans votre billet de ce jour.)
Merci Osceola!
Vous avez raison bien sûr!
La dimension judiciaire est sans doute la raison pour laquelle Hillary n’a pas encore complètement renoncé à se présenter.
Je ne doute pas qu’elle attende avec anxiété de voir sir Barr ou Durham vont décider de porter des accusations contre elle. Je crois qu’eux-mêmes sont prudents et attendent de voir si elle décide de se présenter, car ils ne veulent pas se faire accuser de tenter de se débarrasser d’une adversaire politique en pleine campagne électorale!
C’est le jeu du chat qui attend la souris!
À la dernière minute, Hillary pourrait sauter dans l’arène lors de la Convention des Dems à Milwaukee (du 13 au 16 juillet), si elle sent la soupe chaude.
Par contre après la Convention, un candidat aura été choisi et ce sera trop tard pour Hillary, Barr ou Durham pourront porter des accusations contre elle!
Salut Osceola de Tampa Bay !
Cela fait en effet longtemps que nous n’avons pas échangé ! Mais comme les signes annonciateurs du printemps, l’approche des élections présidentielles nous rend plus actifs !
@Osceola et Magali.
Pour ce qui est de mon commentaire, il n’était pas très sérieux ! Sans doute, juste l’occasion de rappeler à notre mémoire crooked Hillary.
Mais il n’était pas non plus innocent, vu que l’approche des élections et le grand écart des démocrates entre leurs militants “liberals” islamo-bolivariens en ébullition et l’establishment du parti en état de sidération avancé, semble susciter des appétits dans tous ce microcosme gauchiste du Camp du Bien.
Et ta réponse est parfaitement exacte. L’avide Hillary sent l’odeur du sang : celui des dollars et du pouvoir.
Mais Magali n’a pas tort de dire dans son commentaire qu’aujourd’hui, l’appétit d’Hillary est aussi conduit par ses frustrations d’avoir échoué par deux fois. Battue par Obama qui fut donc le premier président noir où elle entendait être la première présidente femme devant l’Histoire. Et puis par ce plouc parvenu descendu de sa tour qui est venu lancer sa boule formidable dans le jeu de quille démocrate. Elle croyait avoir gagné d’avance quand le tapis lui a été tiré sous les pieds ! Patatras ! Le KO juste avant le gong !
Ce qui m’amène à penser qu’il y là une conjecture d’intérêts favorables à un deal entre Bloomberg et l’ex Secrétaire d’Etat. Une opportunité qui devrait arrangé pas mal de monde dans le parti exténué de l’âne. D’abord le ticket bien sûr : l’ambitieux milliardaire et l’avide mégère. Le premier trouverait dans le panier de mariage les réseaux d’influence d’Obama, et la seconde qui sait très bien la formidable plate-forme que peut-être la vice-présidence pour de juteuses affaires, sans trop de fatigue ! La preuve par Biden & Co d’ailleurs !
Mais l’avenir ne se passe pas toujours comme on l’espère et je ne désespère pas de voir revenir sur la scène au printemps, à la sortie de l’enquête de John Durham pour le DOJ, les nombreuses casseroles que traîne Dame Clinton, comme d’ailleurs son mentor métis – le né musulman de White House – tapis derrière le rideau de toute cette affaire de tentative de coup d’état avorté contre Donald J. Trump.
Les gauchistes se reconnaissent en cela : pour eux la fin justifie les moyens, et à défaut de pouvoir utiliser la violence, ils ont tenter une révolution – le renversement de la démocratie américaine – par le détournement des institutions fédérales, de la Justice et des lois au mépris de l’esprit de sa formidable Constitution.
Quand je regarde la gravité de cette tentative ignoble de putsch, je ne doute pas un seul instant qu’il est temps pour l’Amérique de s’en protéger à l’avenir. Il sera donc indispensable si Trump remporte l’élection d’en démonter les rouages et d’en démontrer le fonctionnement délétère ! La Justice doit mettre sous les verrous les séditieux et des mesures de prophylaxie doivent être prise pour en prévenir à jamais l’apparition, la propagation ou l’aggravation de pareilles dérives !
Pour l’Amérique, mais pour nous aussi en Europe où ces comportements se généralisent !