Publié par Dreuz Info le 17 février 2020

Israël est sans doute le seul pays au monde où des journalistes étrangers hostiles peuvent y mener la plus douce et la plus sereine des existences, tout en exprimant quotidiennement leur aversion pour ce pays, ses combats, ses valeurs et ses habitants majoritaires.

Guillaume Gendron est l’un de ces journalistes qui vit en Israël et qui contribue par son engagement anti-israélien, article après article, tweet après tweet, à alimenter la détestation de l’Etat juif.

Envoyé en mission spéciale pour s’en prendre à Israël par le journal Libération qu’il représente au mieux, on ne compte plus les “bourdes” de ce militant-pro palestinien. Bourdes qui vont bien évidemment toujours dans le même sens. Un exemple parmi tant d’autres, quand le président d’un Conseil régional déclare “the Arabs don’t lack water”, Gendron ne traduit pas par “Les Arabes ne manquent pas d’eau”. Non, cela ne va pas. Il faut faire passer le bonhomme pour un affreux fasciste juif, alors Gendron préfère traduire par “Les Arabes n’ont pas besoin d’eau”. Propos racistes, détestables, mission accomplie.

Heureusement que certains veillent au grain : infoequitable.org/guerre-des-eaux-en-cisjordanie-liberation-reconnait-son-erreur-et-amende-son-article

Bref, Guillaume Gendron et d’autres, comme son amie, également “journaliste”, la très fine Marie Semelin, qui avait poussé il y a quelques temps sur Twitter un coup de gueule parce qu’elle peinait à trouver du pain en Israël pendant les fêtes de Pessah (passons…) profitent plus que pleinement de la démocratie israélienne et de ce petit plus que peut leur offrir ce pays, et dont ils ne pourraient nullement bénéficier chez leurs voisins : la liberté d’expression absolue.

Seulement voilà, il semble qu’à l’heure où j’écris ces lignes, une petite entorse vienne d’être commise dans le petit paradis que s’étaient construit Gendron et ses amis : ils se sont fait recaler du meeting de Benjamin Netanyahu, venu s’exprimer à Jérusalem devant un public francophone. C’est Gendron lui-même qui nous l’apprend sur son compte Twitter, et il n’est pas content ! Comment ? Qu’est-ce que j’apprends ? Et les journalistes d’I24 ont eu le droit d’entrer ?

Gendron ne comprend pas, il s’empresse de crier au scandale en évoquant un “huit-clos” – puis il découvre avec horreur que le meeting est pourtant retransmis sur la page Facebook du Premier ministre israélien. Comme le lui fait remarquer sans doute assez justement un internaute, il n’y a pas lieu de s’étonner. Il n’y a rien à cacher. C’est personnel. C’est contre lui et ses amis qui, pour la première fois dans leur merveilleuse vie de faux journalistes et vrais militants pro-palestiniens en Israël, se sont fait démasquer et sanctionner.

Imaginer Gendron et ses collègues, revenir vers Tel-Aviv sans leurs petits papiers unilatéralement orientés, me provoque les même satisfaction et sentiment de justice que lorsque j’entends que des militants étrangers appartenant à BDS se sont enfin vus interdire l’accès aux portes d’Israël. Il est temps que l’ère du “trop bon trop con” prenne fin.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Benjamin Goldnadel pour Dreuz.info.

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