Publié par Abbé Alain René Arbez le 18 février 2020

La jeunesse n’est pas une période de la vie.

C’est un état d’esprit, le résultat d’un choix,

une créativité de l’imagination, une intensité d’émotions,

une priorité du courage sur l’indécision,

une victoire du goût de l’aventure sur le laisser-aller.

On ne devient pas vieux simplement pour avoir vécu un certain nombre d’années. On devient vieux si l’on a déserté son idéal de vie.

Les années rident la peau, l’abandon de son idéal ride l’âme !

Les préoccupations, les mises en doute, les appréhensions et les désespoirs sont nos ennemis, car ils nous font peu à peu pencher vers la terre et devenir poussière avant même d’être morts !

Jeune est celui (ou celle) qui s’étonne, qui s’émerveille,

et qui demande encore, comme l’enfant insatiable, quelle sera la suite.

Celui-là (ou celle-là) défie l’enchaînement des événements et trouve en cela de la joie.

Vous êtes aussi jeune que votre foi,

aussi vieux que votre doute.

Aussi jeune que votre espérance,

aussi vieux que votre découragement.

Vous resterez jeune tant que vous resterez accueillant(e).

Accueillant(e) à ce qui est beau, bon, et grand.

Accueillant(e) aux messages de la nature, de l’humain et de l’infini.

Si un jour votre cœur était mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de cette âme vieillissante…

Samuel Ullman, poète juif (19ème siècle)

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.

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