Publié par Maurice Saliba le 21 février 2020

Hussein Elgohary, ingénieur électronique égyptien, connait bien l’islam par ses origines familiales et son éducation. Il subit, dès sa naissance l’endoctrinement islamique. Mais ses recherches ultérieures bouleversent totalement la conception initiale qu’il a acquise de l’islam et des valeurs de cette croyance dont il était imprégné. Elles lui prouvent également que cette présumée religion n’est rien d’autre qu’une idéologie néfaste pour l’humanité.

Cet ingénieur électronique égyptien qui a contribué en 1972 à l’élaboration de la lecture du système des codes-barres, s’est intéressé, depuis 2001, à approfondir l’évolution civilisationnelle de l’homme. Ses investigations l’ont amené à constater que cette évolution suit une règle d’or ayant quatre composantes : les outils, la langue, l’ordre social et la vision cosmique. Toutes se complètent, s’interfèrent et s’impactent mutuellement.

L’application méthodique de cette rège à l’islam le bouleverse. Il en sort convaincu que cette croyance dans laquelle il est né, n’est rien d’autre « qu’un culte catastrophique pour l’humanité ». Depuis 2016, il publie régulièrement en arabe ses réflexions (plus de 170 articles) sur Facebook comme sur des sites électroniques, notamment sur son compte dans ahewar.org. Les réflexions suivantes sont tirées de ses articles qui l’ont amené à ce constat angoissant et effrayant, mais plein de discernement. Nous les présentons aux lecteurs francophones pour faciliter leur compréhension de la nature de l’islam, la prise de conscience de ses effets pervers, mais aussi pour en tirer les leçons qui s’imposent.

Hussein Elgohary définit la règle d’or, la projette sur l’islam et explore ses conséquences

Ma règle d’or est un principe facile et simple qui me guide dans mon comportement avec mes semblables. Chaque fois que je me rapproche de l’Autre, j’agis envers lui comme j’aimerais qu’il agisse envers moi, même si nos positions et nos convictions se révèlent différentes ou diamétralement opposées…

Cette règle d’or qui émane de l’amour et du respect d’autrui, est le pilier de la foi chrétienne et de nombreuses autres croyances et conceptions philosophiques… Elle s’impose comme principe directeur devant régir les relations entre les humains et permettre de répondre à leurs besoins croissants…

La pierre angulaire du succès de cette règle d’or réside dans la conviction des individus que leurs décisions et leurs actions sont les seuls qui déterminent leur destin dans la vie.

Notre croyance islamique est aux antipodes de cette règle d’or, puisqu’elle est totalement dépourvue de tout ce qui favorise de près ou de loin ce principe directeur déterminant. La preuve de cette défaillance se manifeste dans les relations de nos peuples les uns avec les autres. Elle est destructrice à tous les niveaux. Les adeptes de cette croyance ont toujours été et le sont encore divisés, perturbés et désemparés à cause de l’orientation verticale de leur allégeance vers une « symbolique de leur foi » au détriment de leur loyauté horizontale les uns envers les autres…

Par conséquent, ils ne peuvent trouver aucun lien susceptible de les réunir ni de leur assurer une coexistence harmonieuse et paisible. Cette désintégration est calamiteuse en soi, d’autant plus que les musulmans eux-mêmes avouent leur fatalité et leur incapacité d’acquérir la maîtrise de leur destin. Celui-ci est préétabli en raison de leur conviction religieuse qui révèle que le destin de tout être humain se trouve à l’avance gravé sur une tablette conservée au septième ciel depuis la nuit des temps…

Quant aux conséquences désastreuses de cette stupide fatalité mentale, elles sont multiples. L’absence totale du concept de cette règle d’or dans l’esprit de l’homo islamicus conduit impérativement à favoriser toutes les relations dévastatrices dans nos sociétés. Ce qui signifie clairement que l’islam constitue en soi la cause directe de la détérioration de nos relations morales et sociales, de notre corruption, de nos incapacités collectives pour répondre aux besoins de nos peuples, de notre paralysie quasi totale dans l’achèvement de toute action collective à long ou à court terme, de notre travail hasardeux, de l’absence de propreté dans nos villes et cités, du vacarme permanent dans notre environnement, etc. Ces carences ne peuvent cesser de s’empirer et de s’aggraver… En bref, nos communautés musulmanes ne sont pas en mesure d’éviter le précipice vers lequel elles s’acheminent. Sans vouloir faire la promotion de la règle d’or que je préconise, j’estime que l’absence de cette règle dans les enseignements de l’islam est destructive pour notre avenir (ahewar.org, 19.12.2016).

La nature psychique de l’homo islamicus et les causes de son drame existentiel

Le musulman ressemble à une brique creuse, sèche, privée d’autocollant ou de tout produit nécessaire à sa cohésion avec les autres briques. Cette sécheresse dans l’ADN du musulman n’est que le produit naturel des cinq piliers de l’islam et leur négligence désastreuse de toute relation de l’être humain avec ses semblables. À cela s’ajoute l’incitation incessante dans les parties complémentaires de ce culte [Hadith, Sira, Sunna, Sharia] au rejet comme à la haine des autres pour différents prétextes. In fine, le musulman se révèle comme une personne inapte à toute réalisation fructueuse. Il n’excelle que dans sa frénésie collective barbare pour s’adonner seul ou en groupe au vol, au pillage, à la délinquance, au viol des femmes et à la destruction des biens publics et privés (ahewar.org, 1.05.2019).

L’islam est un culte et pas une religion

Mes recherches, mes observations et mon vécu me permettent de déduire que l’islam est un culte à caractère sectaire et pas une religion. Il existe uniquement pour servir les intérêts d’un groupe mafieux qui s’approprie ou confisque les structures de sa gestion. Ce groupe est composé de dirigeants politiques liés étroitement par une alliance indéfectible à des juristes [fuqaha’] et des commissaires gardiens de la croyance [imams, oulémas, prédicateurs]…. Ce culte asphyxie l’esprit des gens, égare leur conception de la vie et détruit les relations entre eux. Il faut criminaliser l’islam et l’éradiquer du cerveau des gens… C’est la seule solution pour nos peuples affligés (ahewar.org, 15.09.2019).

Détails de la règle d’or d’Elgohary

En tant que croyance, l’islam est situé aux antipodes de la capacité de développer des outils et de les produire. Toutes les données et les preuves confirment que les sociétés musulmanes, comparées à d’autres sociétés qui produisent des ordinateurs, des téléphones portables, des avions, des missiles, etc., ne semblent pas faire partie de la race humaine mais de celle des singes. En effet, le développement et la production d’outils nécessitent des efforts communs et une accumulation collective de connaissances. Ce phénomène fait défaut en islam, parce que cette idéologie sectaire incarne une croyance destructrice des relations entre les humains. Il lui manque l’esprit de coopération, d’engagement, de créativité, d’exactitude et du sérieux. Cette défaillance mortifère entraîne l’absence de toute accumulation et fructification de connaissances entre ses adeptes de quelque manière que ce soit.

Sur le plan sociétal, l’islam se trouve également aux antipodes du concept de l’égalité entre les êtres humains. Ceci explique pourquoi tous les systèmes de domination politique en islam sont oppressifs, tyranniques et injustes envers les droits naturels de leurs citoyens. La raison se trouve dans les enseignements et les pratiques de l’islam. L’individu musulman ne croit pas qu’il est responsable de lui-même, puisqu’il est certain que c’est la volonté de son dieu Allah qui détient le pouvoir d’ordonner et d’interdire dans tous les domaines de sa vie et que l’islam n’est rien d’autre que la soumission absolue à cette volonté.

En même temps, le musulman n’est en aucune manière autorisé à s’opposer à cette volonté quoi qu’il arrive… Un groupe mixte politico-clérical détient tous les systèmes de domination islamique. Des dirigeants politiques et religieux s’attribuent des pouvoirs absolus qu’ils considèrent comme révélés d’une manière opaque mais réelle et tangible … Donc, ce groupe en profite pour consolider sa position privilégiée et confirmer son pouvoir en manipulant sournoisement la stratégie de « diviser pour bien régner ». Telle pratique impacte l’esprit de l’individu musulman et lui fait croire que « l’autre » [le non-musulman] est méchant ou envieux. Ainsi le musulman lambda se trouve généralement obsédé par la peur de cet « autre » et par la méfiance permanente à son égard.

Quant aux sociétés musulmanes spécifiquement arabophones, leur drame dépasse tout entendement en raison de leur langue qu’est l’arabe. Cette langue, utilisée pour développer et promouvoir la littérature islamique, a déjà acquis un halo de sacralité qui se reflète dans son usage quotidien de façon calamiteuse dans plusieurs domaines. Le recours à cette langue affecte très gravement l’être humain, comme dans les trois cas suivants :

(a) La forme prime sur le fond. En effet, se tromper ou non n’a aucune importance. L’essentiel c’est de faire ce qu’on veut sans que personne ne le sache.

(b) Les textes et même les dits des uns et des autres sont sanctifiés. On se fie à ce que « untel a dit, untel a rapporté ou a raconté ». Cette conception idolâtre produit une aberration absurde dans le comportement individuel et collectif. Ainsi untel dit qu’il fera ceci ou cela, son énoncé lui permet d’apaiser son esprit et de dormir sans souci, comme s’il avait effectivement fait ce qu’il a dit ou promis de faire.

(c) Dès que quelqu’un parvient à parler un arabe littéraire de façon un peu éloquente avec un ton oratoire et à utiliser des expressions ou des versets coraniques bien articulés, il s’octroie aussitôt le droit de s’autoproclamer ‘âlim [savant en sciences islamiques]. Ainsi réussit-il souvent à réunir autour de lui des gens pour l’écouter avec ou sans conviction, abstraction faite du contenu de son discours, fût-il juste ou faux, rationnel ou illogique [C’est le cas de nombreux imams, dont beaucoup autoproclamés, prédicateurs et recteurs de mosquées en France et ailleurs].

Elgohary en tire un constat pathétique et troublant

De ces faits avérés, nous tirons des leçons éminemment incontestables :

1. Il est impératif de mettre un terme à la stupidité et à l’aliénation mentale lorsqu’on compare la situation de l’Europe au Moyen Âge avec nos conditions actuelles dans le monde arabo-musulman, pour justifier notre sous-développement.

2. Les sociétés musulmanes, notamment arabophones, ne connaîtront ni réforme, ni succès, ni prospérité, sans que l’islam, la pensée islamique et ses pratiques soient éradiqués du cerveau de nos parents et de nos peuples… La seule solution de s’en sortir consiste à remplacer la croyance islamique par un ensemble de concepts basés sur la « règle d’or » déjà énoncée (ahewar.org, 03.01.2020).


Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction et annotation de Maurice Saliba pour Dreuz.info.

Maurice Saliba est l’auteur de L’islam mis à nu par les siens. Anthologie d’auteurs arabophones post 2001. Éditions Riposte Laïque, 2019 (Préface d’Henri BOULAD).

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