Les dirigeants de l’Union européenne ont interrompu un sommet marathon sur le budget sans parvenir à un accord vendredi, et leurs positions étaient encore si éloignées qu’ils ne pouvaient même pas décider quand se réunir à nouveau !
Après 28 heures de discussions, les dirigeants, face à eux-mêmes et habitués à dépenser sans compter, n’ont pas pu trouver de compromis. Une demi-douzaine d’États membres riches ont insisté pour ne pas bloquer davantage de fonds pour le prochain train de dépenses à long terme de l’Union, d’une valeur d’environ un trillion d’euros (1,1 trillion de dollars).
“Les différences étaient tout simplement trop importantes”, a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel.
“Il reste encore beaucoup de travail à faire”.
Ce qui est en jeu, c’est de savoir si les dirigeants sont prêts à joindre le geste à la parole lorsqu’il s’agit d’ambitions politiques européennes. En même temps, dans un contexte de faible croissance économique, ils ne peuvent pas se permettre de donner l’impression à leur public qu’ils dépensent l’argent des contribuables – ce qui est la stricte réalité.
Ce qui est également en jeu, c’est le budget défense. Les ambitions militaires et sécuritaires autoproclamées du bloc finiront-elles par céder aux pressions des dépenses pour le réchauffement climatique.
“Comme ma grand-mère disait : pour réussir, il faut essayer”, a déclaré le président du Conseil de l’UE, Charles Michel. Voilà un homme à qui l’on hésiterait à confier de tondre sa pelouse…
“Le travail va devoir se poursuivre dans les semaines et les mois à venir”, a déclaré le président français Emmanuel Macron.
“Il y a eu quelques améliorations, mais elles ne sont pas suffisantes”.
Au-delà des problèmes de réconciliation entre les États membres riches et pauvres, le départ de la Grande-Bretagne au début du mois, qui contribuait fortement aux caisses de l’UE, a rendu les choses difficiles.
“C’est une négociation très difficile, surtout après Brexit : l’écart est de 60 à 75 milliards d’euros”, a déclaré Michel.
- Pour les “Etats frugaux” et raisonnables (Autriche, Danemark, Pays-Bas, Suède et quelques autres), le budget de l’UE pour 2021-2027, qui est censé gaspiller de l’argent pour financer des politiques ambitieuses et inutiles en matière de changement climatique et d’économie numérique, devrait représenter 1 % du revenu national brut du bloc commercial des 27 nations.
- D’un autre côté, de nombreux États membres plus pauvres, parce qu’ils reçoivent plus d’argent qu’ils n’en donnent, et le Parlement européen, parce qu’il est composé de fonctionnaires honteusement payés qui s’augmentent de façon indécente et régulière, veulent un budget plus important de 1,3 %.
“Je peux comprendre que lorsque vous êtes premier ministre dans un pays qui a des régions et des infrastructures pauvres, je peux comprendre cela … mais quand il s’agit de pourcentage, je reste ferme”, a déclaré le Premier ministre danois Mette Frederiksen aux journalistes à Bruxelles.
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a déclaré : “Il y a un moyen de s’en sortir. Mais pas ce soir”.
La lutte pour le budget sur sept ans est presque une tradition dans l’UE, avec de longues réunions, mais cette fois, les bestiaux doivent faire sans la Grande-Bretagne, c’est à dire une chose qu’ils n’ont pas été mandaté pour faire : dépenser moins.
“Dans le passé, il en a toujours été ainsi. Nous avions besoin de deux ou trois sommets. J’ai bon espoir de faire une nouvelle percée la prochaine fois”, a déclaré le chancelier autrichien Sebastian Kurz.
La question ne peut cependant pas être repoussée indéfiniment.
Contrairement aux budgets nationaux, le plan de dépenses de l’UE ne peut être temporairement reconduit sur la base des termes du précédent terme de sept ans. La base juridique du budget s’évaporerait sans un accord.
Dès l’année prochaine, les fonds destinés à aider les régions européennes les plus pauvres disparaîtraient et cinq pays qui bénéficient actuellement de rabais – un retour sur leurs fonds parce qu’ils contribuent plus qu’ils ne reçoivent – perdraient cet argent, et leurs contributions “monteraient en flèche”, selon les fonctionnaires de l’UE.
Il ne s’agit pas seulement de ce long sommet. L’ensemble du processus budgétaire a été lancé il y a près de deux ans et la commission exécutive de l’UE avait insisté pour qu’il soit achevé l’automne dernier, la période budgétaire actuelle arrivant à échéance en décembre.
De manière générale, les “Quatre frugaux”, soutenus par l’Allemagne, sont alignés contre les “Amis de la cohésion”, un groupe de nations d’Europe centrale et orientale qui souhaitent voir le flux continu des “fonds de cohésion” – de l’argent destiné à aider au développement des régions les plus pauvres.
“Si nous voulons trouver un accord, je pense que tout le monde doit faire preuve de flexibilité. Ce ne peut être la façon dont un pays, ou certains pays, tentent de dicter le résultat”, a déclaré le Premier ministre finlandais Sanna Marin.
La Grande-Bretagne étant sortie de leurs rangs, les dirigeants veulent prouver que l’Europe peut encore aller de l’avant vers des horizons plus brillants, mais Brexit leur a laissé un trou budgétaire considérable – environ 75 milliards d’euros (81 milliards de dollars) sur sept ans.
Même si un trillion d’euros semble beaucoup, il représente en fait environ 1 % du revenu national brut des 27 nations réunies. Cependant, les économies européennes fonctionnent toutes sur un assistanat très coûteux qui les oblige à beaucoup taxer, ce qui plombe les économies, et assèche les caisses. Autrement dit, l’Europe va mal, mais personne n’en parle.
Le budget se compose également des recettes douanières et du produit des amendes infligées par la Commission. Ces dernières années, l’exécutif de l’Union européenne a recueilli une grande partie de ces recettes dans le cadre d’affaires antitrust impliquant des entreprises technologiques américaines et autres, et l’administration Trump est en train d’y mettre fin, considérant qu’il s’agisse d’une taxation déguisée.
Ainsi, alors qu’aucun pays ne verse le 1 % de son propre revenu national brut, le débat porte sur le 0,3% de plus.
Et il ne s’agit pas seulement de convaincre les pays membres réticents de débloquer des fonds. Le Parlement européen doit également ratifier tout accord budgétaire définitif et, pour l’instant, les législateurs européens sont loin d’être satisfaits.
“Pour l’instant, nous restons à 230 milliards d’euros (248 milliards de dollars) d’écart”, a déclaré cette semaine le président du Parlement européen, David Sassoli.
Des coupes douloureuses
Avec la réduction de l’aide militaire financière américaine, la commission a fait des coupes claires dans les domaines militaires que tous les Etats considèrent comme désirables mais pas les plus importants :
- Budget espace : moins 1 milliard d’euros
- Activité militaires et de maintien de la paix : moins 3,5 milliards
- Circulation des forces armées en temps de crise : moins 1,5 milliard
Dans ce domaine militaire, trois groupes, là encore, s’opposent :
- Les Etats d’Europe de l’Est qui craignent une agression russe si celle-ci voit que les armées européennes deviennent trop faibles.
- La France, qui veut un soutien de l’Europe contre l’islam radical au Sahel.
- Les Pays-Bas, qui mènent la charge pour maintenant le budget destiné à améliorer la mobilité militaire destiné à contrer rapidement une menace d’invasion de la Russie ou d’autres Etats hostiles (Turquie ?)
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.
bravo Boris car ainsi ti financera des activités en Angleterre et non une bande de bureaucrate déconnecté des véritables enjeux
Et si la solution pour financer le budget de l’UE, en l’absence de la contribution des britanniques, était de réduire drastiquement les salaires/frais/indemnités versés à cette multitude “d’ouvriers” européistes… Mais je me leurre, faut pas toucher au grisbi. De l’argent on peut en trouver, mais c’est si facile de taper dans la poche du mouton, pardon, contribuable européen. Les élites, pendant ce temps, continuent de se gaver grassement sur le dos des petites gens…a quand un frexit, un portuxit, un espaxit etc… L’Europe est morte mais elle ne le sait même pas, l’avis de décès ne veut pas être signé par leurs dirigeants.
Sébastien
L’UE est un nid de profiteurs qui ont des avantages pécuniaire en nul autre pareil pour des OPPORTUNISTES supposés (es) ÉLITES qui ne peuvent faire autres choses que d’ouvrir leur grande gueule sur tout et n’importe quoi. c’est comme pour L’ONUL le machin. Enlevez ces deux entités et ils seraient tous obligés de bosser comme les gilets jaune.
“L’Europe est morte mais elle ne le sait même pas, l’avis de décès ne veut pas être signé par leurs dirigeants.
Les repas et la sieste dans les fauteuils moelleux sont sont tellement bons.
Quand je pense que les “Cassandre” nous avaient prédit que les grands Bretons allaient se suicider… mais, une fois de plus, ils ne voyaient pas leurs seules fesses.
Comme l’Empire Romain, l’agonie sera longue, lente et douloureuse mais libératrice pour les peuples souverains, intégrés de force lors de cette union forcée et illicite.
Je parie que la planche à billets va virer incandescente.
Les chefs vont “débloquer des crédits”…
Très bonne illustration : les deux tours de Babel…!
L’Europe a perdu son âme en persistant, après l’épisode épouvantable et ignoble de la Shoah, à soutenir et encourager tous les terroristes assassins de juifs (Hamas, Hezbollah, Iran, etc…) contre le minuscule état démocratique d’Israël.
Elle crache son venin haineux contre le président des Etats Unis, Donald Trump.
Elle a tenté d’empêcher la libération du Royaume Uni.
Les aparatchiks s’y servent sans vergogne!
Tout ça est crapuleux et finira par coûter bien cher!
Un continent égaré!
Merci Mme Mogherini!
Autrement dit, gaspillage d’argent public pour maintenir une Europe sous flux islamique constant au détriment de notre avenir : défense, natalité, territoires, patrimoine, infrastructures. L’Europe ou comment sortir de l’Histoire.
Finalité la sortie du Royaume Unis montre bien que cette europe est une fumisterie .
Le Royaume unis retrouve sa souveraineté . Quoi qu’il en soit le commerce se fera avec le Royaume unis . ………..Il ne reste plus que le ” Frexit” pour mettre l’europe à genou …
Je suis persuadé que nous n’avons pas besoin de l’europe pour subsister ……..
Tout ces parasites qui s’engraissent sur l’argent publique est une honte .
Au lieu de donner des milliards à cette europe , qu’on le donne aux agriculteurs , aux chefs d’entreprises , à ceux qui désirent investir en FRANCE ………..Et que l’on stop cette immigration mortifère .Que l’on s’occupe de notre FRANCE avant tout .
Charles Michel fut le fossoyeur la Belgique en faisant tomber un gouvernement pour signer le pacte de Marrakech……qui n’a toujours pas de gouvernement depuis….. Gageons qu’ils soit également le fossoyeur de l’Europe.
La France (hors microcosme bureaucratique) comme l’Espagne aurait un intérêt de sortir de l’Europe afin de retrouver le chemin de la croissance et des perspectives.
L’Espagne est sous le joug de plusieurs pressions et taxations pour certains secteurs comme l’agriculture et, aussi pour ses relations avec ses anciennes colonies. Alors qu’indépendante, l’Espagne pourrait conclure des accords plus avantageux avec ses anciennes colonies, avec les U.S. et avec les pays européens. Elle pourrait aussi assurer la sous-traitance européenne qui est disséminée pour partie au maghreb. L’Espagne, prochaine sortie de l’Europe.
Pincez moi, vous êtes sérieux?
3 trillions?
vraiment?
Un trillion c’est un milliard de milliards!!!!!!!
3 milliards de milliards d’euros?
Est ce que vous pouvez confirmez svp.
Une piste ?
Quand Lee Iacocca repris les rennes de Chrysler en 1972… la première mesure qu’il pris ……fut de réduire son salaire à 1 $ !!!
La solution : montrer l’exemple !
Baisse générale des salaires des fonctionnaire européens, baisse générale des pensions …. suivi de coupes sombres dans les dépenses inutiles … ET…..fini les aides aux terroristes genre pays sous développés et /ou racistes ….
Ce sera un bon début !
Les technocrates ont goutté aux sous de la GB, ils ne peuvent plus s’en passer.
Le Brexit, rien était prévu, rien est prévu et y’a pas pire que des bureaucrates pour s’adapter aux changements…
Quand ils imposent des normes aux industries automobiles ou énergétiques qui réduisent leurs marchés, ils ne s’occupent pas des conséquences.
C’est assez comique de les voir découvrir ce qu’ils imposent aux autres….
Le “Brexit” n’est qu’un début, pour ceux et celles qui lisent la Bible, tout cela est annoncé depuis longtemps:
Apoc 18. 10 à 19:
10Se tenant éloignés, dans la crainte de son tourment, ils diront: Malheur! malheur! La grande ville, Babylone, la ville puissante! En une seule heure est venu ton jugement! 11Et LES MARCHANDS DE LA TERRE pleurent et sont dans le deuil à cause d’elle, PARCE QUE PERSONNE N’ACHETE PLUS LEUR CARGAISON, 12cargaison d’or, d’argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d’écarlate, de toute espèce de bois de senteur, de toute espèce d’objets d’ivoire, de toute espèce d’objets en bois très précieux, en airain, en fer et en marbre, 13de cinnamome, d’aromates, de parfums, de myrrhe, d’encens, de vin, d’huile, de fine farine, de blé, de boeufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d’âmes d’hommes. 14Les fruits que désirait ton âme sont allés loin de toi; et toutes les choses délicates et magnifiques sont perdues pour toi, et tu ne les retrouveras plus. 15LES MARCHANDS DE CES CHOSES, QUI SE SONT ENRICHIS PAR ELLES, SE TIENDRONS ELOIGNES, dans la crainte de son tourment; ils pleureront et seront dans le deuil, 16et diront: Malheur! malheur! La grande ville, qui était vêtue de fin lin, de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles! En une seule heure tant de richesses ont été détruites! 17Et tous les pilotes, tous ceux qui naviguent vers ce lieu, les marins, et tous ceux qui exploitent la mer, se tenaient éloignés, 18et ils s’écriaient, en voyant la fumée de son embrasement: Quelle ville était semblable à la grande ville? 19Et ils jetaient de la poussière sur leurs têtes, ils pleuraient et ils étaient dans le deuil, ils criaient et disaient: Malheur! malheur! La grande ville, où se sont enrichis par son opulence tous ceux qui ont des navires sur la mer, en une seule heure elle a été détruite!
Segond, L. (1996). La Sainte Bible
“14Les fruits que désirait ton âme sont allés loin de toi; et toutes les choses délicates et magnifiques sont perdues pour toi, et tu ne les retrouveras plus.”
Autrement dit tu ne pourras plus acheter quoi que ce soit.
Les “marchands de la terre” dont il est question dans ce texte, sont aujourd’hui les grands trusts internationaux,
LES MARCHANDS DE CES CHOSES, QUI SE SONT ENRICHIS PAR ELLES, SE TIENDRONS ELOIGNES, dans la crainte de son tourment;
Autrement dit, leurs fortunes seront mises à l’abri, et pour eux seuls.
“les marins, et tous ceux qui exploitent la mer, se tenaient éloignés,”
Lire conflits entre pêcheurs ( tien on a déjà entendu cela aux informations) entre les pêcheurs Anglais et Français, ce qui à déjà pour conséquence le manque de poissons sur les étales (se tenaient éloignés ).
La seconde tour de babel ne résistera pas mieux que la première, car Dieu veille sur sa création.
Excellent rappel, Chti ! C’est fou comme les prophéties bibliques datant de plus de 2.000 ans prennent un singulier relief aujourd’hui. Que ce soit dans les Livres du Deutéronome, d’Ezechiel, de Daniel, les derniers chapitres concernant la fin des temps dans les 4 évangiles et l’Apocalypse, la Parole de Dieu surgit désormais de ces pages en… 3D !
Chti : Car dieu veille sur sa création ; Tient donc !
Si il y à dieu , il aura déjà “foutu” un beau bordel sur terre ………….
Alors les textes “bibliques” écrits de la main de l’homme !!!!!!!!!!!!!!!!!
ils ne savent pas faire des économies! les économistes européistes!!
qu’ils commencent par arrêter de subventionner les palestiniens et autres parasites, les associations de tout poil etc.
On commence à comprendre pourquoi ils étaient si opposés au Brexit …
La Belgique a “essayé” Charles Michel mais il fallait plutôt s’abstenir car il laisse le pays avec un fameuse facture suite à sa gestion. Pour rappel il est à l’origine de la chute du gouvernement pour avoir couru signer le pacte de Marrakech “coûte que coûte” comme il a dit sur antenne. Pour ce qui est de coûter, effectivement, les Belges comptent les points !