Publié par Rosaly le 25 février 2020

Sans surprise, l’élite politique allemande a instrumentalisé les tueries perpétrées à Hanau en lançant des accusations tout azimut à l’encontre de quiconque ne chante pas les louanges de la « Bunten Republik Deutschland » (la république allemande multicolore) devenue une vaste poudrière ethnique.

Tous les opposants à l’utopie d’une société multiculturelle à prédominance musulmane sont désignés comme les vecteurs de haine, responsables de cette tuerie. L’Allemagne multiculturelle « colorée » si chère au Président F. W. Steinmeier, à Angela Merkel und Co est une poudrière, prête à exploser.

Mais Steinmeir, Merkel und Co, ces fanatiques d’une Allemagne multicolore, ne portent-ils pas une grande part de responsabilité dans la création de cette poudrière ethnique ?

Après ce nouveau drame, les questions suivantes se posent :

  • qui a créé cette poudrière ethnique ?
  • qui a allumé la mèche de la poudrière ?
  • qui a transformé l’Allemagne, autrefois paisible et sûre, en un pays où chaque jour des cadavres gisent dans la rue, que ce soit à la Breitscheidplatz (l’attentat du 19 décembre 2016 au camion-bélier au Marché de Noël faisant 12 morts et plus de 50 blessés) ou dans les bars à chicha de Hanau ?

Le drame de Hanau a suscité une grande émotion en Allemagne. Un déséquilibré, un vrai cette fois-ci, a tué neuf personnes dans un accès de folie meurtrière, plongeant leurs familles dans une immense douleur.

Tremblante de compassion, émue aux larmes, l’élite politique s’est toutefois empressée de récupérer ce fait tragique pour jeter l’opprobre sur l’AFD, ce parti haï, qualifié de populiste parce qu’il s’oppose à la folie migratoire du gouvernement Merkel et à l’islamisation du pays et dont la progression auprès des citoyens allemands inquiète les partisans du « Camp du Bien ».

Or les responsables des massacres de Hanau et de la Breitscheidplatz ne sont pas seulement les partisans d’idéologies ultra-extrémistes de droite ou des fanatiques islamistes, mais également tous ces politiques qui, en arrière-plan, ont créé par leurs décisions les conditions « idéales » à l’éclatement de conflits sanglants. Mais ces dirigeants, qui versent des larmes de crocodile après chaque attentat, se lavent ensuite les mains dans le bassin de l’innocence car ils estiment n’être en rien responsables de ce climat de « haine » qu’ils contribuent pourtant à créer par leur politique d’accueil désastreuse au détriment de leur propre population.

A chaque fois qu’un baril de poudre ethnique explose dans ce qui fut autrefois l’Allemagne, ils arrivent sur le lieu du drame, bien protégés dans leur voiture blindée, regardent le sang répandu sur le sol, versent quelques petites larmes devant les caméras , et pointent d’un doigt accusateur soit l’extrême-droite, soit les fous islamistes, ces derniers étant immédiatement considérés comme des êtres psychologiquement perturbés, bien entendu. La tactique demeure toujours la même : rejeter leur propre responsabilité, car jamais, ils ne se considèrent comme les premiers coupables de ces tragédies.

Et pourtant, ils sont bien à l’origine de la propagation de ces barils de poudre ethniques et de leur embrasement. Depuis des années, l’élite politique impose sans la moindre contestation possible sa vision paradisiaque d’une « république allemande colorée », « Bunten Republik Deutschland », et ce aux deux parties concernées.

Des Allemands de souche, l’élite s’attend à ce qu’ils partagent aveuglement sa vision chimérique d’une nouvelle société allemande multiculturelle, qu’ils manifestent un vif enthousiasme envers cette transformation ethnique, religieuse et culturelle en cours sans émettre la moindre critique.

Des Turcs installés depuis longtemps dans le pays et des Arabes, l’élite s’attend à ce qu’ils se sentent immédiatement bien et qu’ils soient prêts à rencontrer avec tolérance et un « esprit d’intégration » les Allemands indigènes totalement étrangers à leur propre culture.

Cette vision merveilleusement utopique de la classe dirigeante sidère toutefois les deux parties concernées. Elle abasourdit les Allemands indigènes confrontés à une transformation radicale ethnique et religieuse de leur pays, pas toujours accueillie avec enthousiasme comme l’exige la classe dirigeante mais le plus souvent avec une certaine perplexité.

Elle brusque les Turcs et les Arabes, qui ne sont pas prêts à subir ce choc culturel et préfèrent se retirer dans leur coquille archaïque.

Tout cela est connu depuis des décennies. La “République multiculturelle colorée” ne fonctionne pas. C’est une illusion, l’élucubration d’une élite détachée de la réalité, promue par des théoriciens fantaisistes à l’abri dans leur tour d’ivoire. Ce fantasme effraye les gens des deux côtés et alimente les brasiers.

Le « Buntismus » (Société multiculturelle colorée) ne créera jamais le paradis, mais se construira sur les cadavres d’innocents.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : « Hanau : Die Mitschuld der Buntisten” C. Jahn (PI.News)

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