Publié par Dreuz Info le 28 février 2020

Depuis toujours, il y a des puissants et des misérables et, depuis toujours aussi, certains rêvent d’égalité. Le socialisme-communisme tente d’instaurer cette égalité. Il est vrai que pouvoir offrir les mêmes  chances à tous est absolument merveilleux…

Ces mêmes chances, on peut les offrir depuis le  20e siècle ! En Occident, tous les enfants vont à l’école, gratuitement et obligatoirement, tous les enfants peuvent s’organiser pour devenir des  « puissants».

Tous les enfants n’ont pas les mêmes dons. « Mêmes chances » n’est pas synonyme de « mêmes résultats ». Nous voyons malheureusement bien des déboires et, dans la réalité scolaire, trop d’enfants « dégringolent » en cours de route malgré des aides réelles, adaptées… souvent malgré une intelligence évidente. Par ailleurs, trop d’enfants « reçoivent des points », trop d’adultes diplômés se montrent incompétents au travail…

Non, nous ne sommes pas tous égaux ! Et Margaret Thatcher observait que  la chance ne veut rien dire sauf si elle inclut le droit d’être inégaux et la liberté d’être différents. Une des raisons pour lesquelles nous valorisons les individus, c’est non parce qu’ils sont identiques, mais parce qu’ils sont tous différents . Et j’ai pensé à la Suisse où la différence est valorisée, où tous les enfants ont les mêmes chances, sont également respectés pour les moyens qu’ils développent,  pour le sens des responsabilités, le sens du devoir, que manifestent ceux qui n’attendent pas « tout » de l’État.

Chacun se rend utile à sa manière.

En Belgique, comme en France,  cette idée fait son chemin. Les écoles privées sont de plus en plus nombreuses et je connais L’Ecole du Dialogue de John Rizzo à Bruxelles, école où l’émulation est encouragée, l’effort récompensé. Là, les enseignants s’adaptent en toute liberté à leurs élèves, des élèves qui ont compris la leçon enseignent à d’autres élèves…

Dans une école officielle, un enseignant ami a été interrogé par son directeur qui voulait savoir comment il donnait cours, lui qui a beaucoup de succès auprès des élèves. Enthousiaste devant  cet intérêt, mon ami explique, montre qu’il travaille dans sa classe comme Rizzo dans son école.  »Alors, c’est donc le résultat que vous cherchez ? » a été le commentaire du directeur. Cela  a semblé un peu court à mon ami et  il a voulu des précisions. Il a appris que ce n’est pas le résultat qui compte mais…. le respect des règles imposées !  Ces règles sont les mêmes pour tous et tous doivent s’y plier, les élèves doivent vivre l’égalité… aucune jalousie, aucune contestation ne doit être possible. Mon ami est assez vieux pour pouvoir continuer avec son enthousiasme habituel mais je connais trop de jeunes collègues déprimés devant cette exigence peu valorisante… trop d’élèves qui se demandent ce qu’ils viennent faire à l’école….

Et je pense à mon élève russe qui ne comprend pas le manque de fierté, d’émulation, en Belgique. Elle m’a dit que, dans son école, les noms des meilleurs étaient affichés, qu’on pouvait être « le meilleur » dans beaucoup de domaines, que ces domaines étaient précisés, concernaient aussi bien la serviabilité, la gentillesse, que les mathématiques… Non, cela n’est pas très socialiste-communiste, c’est simplement efficace, valorisant, encourageant… utile à l’avenir du pays, respectueux de la psychologie humaine!

En Belgique comme en France, la recherche est à la traîne, l’industrie manque de personnes compétentes, trop de gens estiment – oui, je l’ai entendu plusieurs fois ! – que le chômage est plus rentable que le travail… Et je me demande quelle catastrophe attendent nos responsables politiques pour, comme Margaret Thatcher dans une Angleterre tombée bien bas, prôner  la responsabilité morale individuelle . Cette responsabilité peut aller de pair avec l’égalité des chances. Cette responsabilité valorise les talents de chacun en enrichissant le pays !

Mia Vossen

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