Vivant en Amérique, aimant l’Amérique, étant un capitaliste parce que c’est la seule voie d’évolution naturelle, et un défenseur du vrai libéralisme – pas celui de Macron – je pense être le mieux placé pour pointer du doigt ce qui ne va pas chez moi. Certainement plus que les anti-américains primaires.
Jeff Bezos, le patron d’Amazon, vient d’acheter une maison à Los Angeles pour vivre avec sa nouvelle petite amie. Coût : 165 millions de dollars. Ca ne colle pas. L’argent, il ne l’a pas volé, il l’a mérité, le problème n’est pas là.
Le type, commercialement, est le plus grand génie du 21e siècle. Mais personne n’a besoin de vivre dans une maison à 165 millions ! Ca ne colle pas. Un jet privé ; d’accord, des villas un peu partout dans le monde pour le week-end, d’accord. Des yachts dans les ports, OK. Des voitures, des motos, des salles de Home Cinéma chez lui, pas de problème. Pas 165 millions pour une maison.
Amazon paye moins que ça en impôts chaque année. Certains de ses employés vivent dans leur voiture parce qu’ils ne peuvent pas payer un loyer. Ca non plus ça ne colle pas.
Bezos est un homme de gauche, ça ne colle vraiment pas. Il veut que l’Etat prenne les citoyens en charge, les assume, les assure, paye leur retraite, leur éducation, et que sais-je encore. Ca ne colle pas. Imaginez tous ceux qu’il aurait pu aider avec 165 millions de dollars. Il est de gauche avec mon argent. C’est mon argent qu’il veut redistribuer, pas le sien. Le sien, c’est pour acheter une maison à 165 millions. Presque autant que le nombre d’Américains qui votent.
Bloomberg
Mike Bloomberg a fait un débat désastreux – pour une fois, les médias sont unanimes. Ca ne le dérange pas : il ne compte pas sur le peuple pour se faire élire, mais sur l’argent. Il l’a gagné honnêtement son argent. Il l’a mérité, le problème n’est pas là. Le type a inventé un programme de bourse qui est devenu indispensable à Wall Street, et monté un groupe de presse puissant. A partir de rien.
Mais.
- Sur les 2 milliards que Bloomberg veut dépenser pour se faire élire, il a déjà dépensé 500 millions. 500 millions pour se faire scalper par une fausse Indienne !
- Juste après sa performance calamiteuse, il a reçu le soutien de trois membres du Congrès (1), et sa cote n’a baissé que de 3 points (2). Ca ne colle pas.
Bloomberg veut confisquer les armes des Américains. Il est entouré de gardes du corps, et oui, ils sont armés. Vous allez défendre ça ? Il est plus important que les autres ? Ca ne colle pas non plus. Pourtant, 17% des Américains sont prêts à voter pour quelqu’un qui leur dit que sa vie compte plus que la leur.
Quelque chose ne tourne pas rond en Amérique
Tucker Carlson, hier sur Fox News :
Au cours des 40 dernières années, l’Amérique est devenue un pays beaucoup plus riche qu’il ne l’a jamais été.
Mais tout le monde n’en a pas profité. En fait, beaucoup d’Américains ont régressé.
• De 1979 à 2013, les salaires réels des travailleurs peu qualifiés ont chuté de 5 %.
• Pendant ce temps, en une seule année 2016, les voyages en jet privé ont augmenté de plus de 8 %. C’est une tendance inquiétante.Les pays économiquement stratifiés sont des pays instables, mais des signes d’espoir ont récemment été observés.
• Les salaires des travailleurs peu qualifiés viennent d’augmenter au rythme le plus rapide de mémoire d’homme. À l’heure actuelle, c’est près de 5 % par an.
• Pour ceux qui se trouvent tout au bas de l’échelle, ceux qui n’ont pas de diplôme d’études secondaires, c’était 10 % de progression l’année dernière.C’est quelque chose que nous devrions tous célébrer. Cela rend l’Amérique plus forte et moins sujette au type de radicalisme que nous voyons se profiler à l’horizon.
Pourquoi les choses s’améliorent-elles soudainement ? C’est simple : Trump.
Ces employés de base profitent d’un marché du travail tendu. En ce moment, l’immigration dans notre pays est en baisse et l’emploi est en hausse. Cela signifie qu’il y a moins de travailleurs disponibles.
• Les employeurs doivent donc verser des salaires plus élevés à ces travailleurs.
• C’est ce qu’on appelle l’offre et la demande [JPG : autrement appelé libéralisme].
• C’est le principe le plus fondamental en économie.
• C’est aussi la façon la plus saine et la plus efficace de partager les richesses.
• Elle fait ce que le socialisme prétend faire, mais sans faire de mal aux gens.Le resserrement du marché du travail est un sujet sur lequel Donald Trump s’est penché en 2016. Les chiffres montrent qu’il a tenu sa promesse. C’est peut-être sa plus grande réalisation.
Soyez attentifs : ce que dit Carlson est que ce n’est pas le capitalisme qui appauvrit les plus défavorisés, mais l’Etat, lorsqu’il prend des décisions qui vont contre les besoins naturels du marché. Et Trump a renversé cela : il a diminué les impôts, c’est contre nature. Il a fait exploser la boulimie de réglementation administrative qui plombe la créativité et la liberté d’entreprendre, et il a bloqué les frontières, parce qu’ainsi les entreprises maintenaient les salaires au plus bas en fabriquant du chômage.
Mais maintenant, bizarrement, les Démocrates dénoncent tout ça et veulent renverser la tendance. Ils veulent enlever à l’Amérique ses progrès économiques, et des millions de personnes semblent être prêtes à voter pour cela. Ca ne colle vraiment pas.
Carlson aime l’Amérique et dénonce sa dérive
L’histoire du déclin américain est l’histoire d’une classe dirigeante incompétente. La vérité est aussi simple que cela.
Les dirigeants ont hérité d’une superpuissance industrielle dont la domination militaire est incontestée. Et en un peu plus d’une génération, ils ont tout dilapidé.
En échange de profits à court terme, de plus grandes maisons de vacances, d’aides ménagères moins chères, ils ont ratiboisé ce qu’ils n’avaient pas construit :
• Ils ont externalisé des secteurs entiers de notre économie vers la Chine.
• Ils ont importé une troisième classe de citoyens pour faire baisser les salaires, et ils ont paralysé la classe moyenne en le faisant.
• Ils ont augmenté les milliards de dollars de dettes impayées.
• Ils ont transformé les meilleures universités du monde en une farce.
• Ils regardent leurs petites bulles de richesse décadentes alors que la foi des familles dans la décence publique est morte.Et ils rient parce qu’ils s’en moquent.
Comment des gens aussi horribles ont fini par diriger une Nation aussi grande que la nôtre est une question à laquelle les historiens devront répondre, et ils le feront un jour.
Mais à ce stade, il est clair que la population s’est lassée de cette situation.
L’élection de Donald Trump en est un signe évident. L’ascension de Bernie Sanders en est un autre.
La classe dirigeante est en train de perdre son emprise sur le pouvoir et elle le sent.
Ils peuvent le sentir, et cela les terrifie.
Bernie Sanders, c’est Fidel Castro
Trump n’est pas une menace directe pour les familles américaines. Il y a des millions de personnes qui ne l’aiment pas. Beaucoup pensent qu’il est vulgaire, qu’il n’est pas présidentiel, mais il n’est pas une menace. Bernie Sanders, en revanche, est une menace directe.
Si Bernie Sanders était élu président, ce qui n’arrivera pas parce que 40 des 50 Etats ne voteront pas pour un socialiste, toutes nos retraites, nos économies et nos fonds pour les études de nos enfants, tout ce que nous avons épargné, tout ce que les Américains ont travaillé si dur pour accumuler s’évaporerait.
Bernie a déclaré qu’il veut taxer les gens qui ont des actifs à hauteur de 80, voire 90 %. C’est de la confiscation.
Les entreprises américaines ne laisseront jamais leurs profits être confisqués par le gouvernement fédéral. Elles quitteront le pays, arrêteront la recherche et le développement, licencieront des millions de personnes. La bourse s’effondrera, et avec elle, les retraites. Tout ce pour quoi tout le monde a travaillé disparaîtra. Les riches seront les premiers à quitter le pays.
Bernie ne croit pas en la propriété individuelle. Quelle est la différence entre Bernie Sanders et Fidel Castro ? Aucune.
Et les gens disent qu’ils voteront pour n’importe qui pour arrêter Donald Trump ? Et je pense qu’il y a beaucoup qui ont cet état d’esprit.
Bill O’Reilly :
Bill O’Reilly expliquait dans l’émission de radio de Glen Beck que des millions d’Américains ne voient pas cela.
Le seul moment où Bloomberg a été clair l’autre soir pendant le débat, c’est quand il s’est tourné vers Sanders et lui a dit : “Hé, vous êtes le plus grand socialiste du pays, vous avez trois maisons, et vous êtes un millionnaire.”
Bernie Sanders est un millionnaire alors qu’il n’a jamais gagné un centime dans le secteur privé. S’il est millionnaire, c’est parce qu’il donne à sa femme et à sa famille des emplois publics très rémunérateurs.
L’Amérique est tombée dans la malhonnêteté
Bill O’Reilly poursuit :
Sanders est la plus grande menace pour ce pays que j’ai vue de toute ma vie d’adulte.
Qu’est-ce qui arrive aux Américains ? Qu’est-ce qui vous arrive ?
Et vous n’avez pas entendu une seule mention des modérateurs de NBC lors des débats, disant que l’économie est plutôt bonne. Avez-vous entendu une déclaration ? Je pensais que je vivais dans le Dust Bowl de 1932.
Le pays s’est maintenant effondré dans la malhonnêteté, avec ces zombies de journalistes qui se promènent autour de Bernie Sanders.
Laissez-moi juste vous donner ceci :
Bernie Sanders vous dit qu’il va payer chaque facture de santé pour 330 millions d’Américains et 20 millions d’étrangers en situation irrégulière. Et ils seront beaucoup plus nombreux parce qu’il n’empêchera personne de venir ici, il va ouvrir les frontières.
Il va payer chaque facture de soins de santé. Le gouvernement fédéral va payer non seulement cela, mais aussi tous vos soins dentaires, toutes vos lunettes, tous vos appareils auditifs, tous les soins aux personnes âgées, tous les soins aux enfants, tous vos frais d’éducation.
Tout.
Mais il n’y a pas assez d’argent sur la planète, sur la planète qui saigne, pour payer tout cela.
Et le modérateur du débat du Nevada, et les journalistes restent assis là.
Cela m’offense au plus haut point que nous ayons une Warren et un Bernie Sanders qui vendent ce tas d’ordures de propagande, et que des millions d’Américains l’achètent.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
- https://www.theepochtimes.com/bloomberg-picks-up-3-new-congressional-endorsements-after-debate_3244660.html
- https://thehill.com/homenews/campaign/484097-poll-bloomberg-stalls-after-vegas-debate
Vous décrivez un climat apocalyptique. Je pense que cela vient de la déliquescence des valeurs.
La famille , le respect de la vie , on assassine non seulement des fœtus , ce qui est déjà grave , sauf quelques cas précis , viol, mise en danger de la vie de la mère , maladie incurable transmise par la mère mais l’enfant qui vient de naître .
Quand une nation en arrive là , quel espoir ?
Le drame est que ce climat mortifère est importé en France.
Ne craignez pas Sanders , craignez plutôt la fausse indienne ou un transgenre.
Des milliardaires détruisent leur beau pays, partout.
Des idiots utiles crient « vive ma mort « !
Mais il y a des éléments sains dans la population , ils ne se laisseront pas faire.
Les américains ne sont pas des français avachis.
Bonne journée à vous
Je, Tucker Carlson, Bill O’Reilly, décrivons ce que nous voyons. Et nous aimons l’Amérique.
Avec $2,165,000,000 … toute personne intelligente en aurait consacré une grande partie soit à sortir certains Américains de la rue par l’emploi ou l’assistance, s’il fut “de gauche” ; soit développer l’économie des SMB, s’il fut “de droite”.
Le Cubain manque de goût avec ce faux “château”.
L’élégance et le luxe, c’est plutôt cela : http://www.gruppodeangeliscostruzioni.com/fr/schede/scheda.php?idscheda=7&lng=fr
Il faudrait parler de vrais capitalistes comme les entreprises et la famille Rockefeller un peu. Des industriels qui comptèrent et comptent pour l’Amérique.
C’est autre chose que des livreurs et des vendeurs de sacs à main … en rating A1 ou A2 … short-term (en haut du panier médian).
Wouahou ! Vous nous faites rêver .
Bon goût , raffinement , vue magnifique .
Merci
Non, la plupart de ces milliardaires américains n’ont pas mérité leur fortune, mais ils l’ont obtenu d’une manière ou d’une autre grâce à l’Etat et c’est pour cela qu’ils sont socialistes.
Leur principale source d’enrichissement consiste à profiter soit d’un monopole, soit des brevets. Les deux sont antilibéraux et dépendent de l’Etat. Le monopole repose sur l’Etat qui empêche la concurrence, et le brevet est un des outils que l’Etat utilise pour empêcher cette concurrence. Le brevet consiste à ce que l’Etat interdise à d’autres d’avoir la même idée, ce qui permet de facturer la même idée au prix fort des millions de fois, alors que celle-ci ne coûte rien à son auteur, dès lors il est très facile de devenir milliardaire…
Dans un vrai marché libre, une bonne idée permet d’engranger de beaux bénéfices, mais pas au niveau indécent et hypocrite de ces milliardaires, car dès lors que l’idée est connue, la concurrence devrait pouvoir s’en emparer et les bénéfices devraient être partagés entre tous les nouveaux acteurs, au lieu qu’ils n’enrichissent qu’un seul homme…
De ce fait, le XXème siècle a vécu un effondrement du libéralisme dans le monde. Même Reagan et Tatcher n’ont pu éviter une augmentation des dépenses étatiques sous leurs mandats. Trump aussi est encore loin de revenir à un vrai marché libre, ce qui lui vaut d’ailleurs d’être critiqué par les soit-disant libéraux, alors que ceux-ci auraient dû plutôt se réjouir d’avoir enfin un retour à plus de libéralisme, même imparfait.
Oh la, que de confusion, que d’erreurs ! Je reprends…
“Non, la plupart de ces milliardaires américains n’ont pas mérité leur fortune, mais ils l’ont obtenu d’une manière ou d’une autre grâce à l’Etat et c’est pour cela qu’ils sont socialistes.”
Erreur. Les milliardaires américains comme par exemple les propriétaires d’Amazon, Apple, Google, Oracle, Twitter, Microsoft, Dell, Facebook, Home Depot, Guess, Victoria Secret et des centaines d’autres n’ont rien obtenu de l’Etat pour créer leurs entreprises. Et oui, ils ont totalement mérité leur fortune, parce que ce sont des capitalistes.
“Leur principale source d’enrichissement consiste à profiter soit d’un monopole, soit des brevets.”
Non encore. Leur principale source d’enrichissement consiste à avoir eu des idées, d’avoir sur les mettre sur le marché, et d’avoir su développer leurs entreprises.
Certains monopoles ou quasi-monopoles comme Google ou Microsoft se sont créés après leur enrichissement, et non l’inverse. Ils ont commencé dans le garage de leurs parents ou dans le dortoir de leur fac.
“Le monopole repose sur l’Etat qui empêche la concurrence, et le brevet est un des outils que l’Etat utilise pour empêcher cette concurrence. Le brevet consiste à ce que l’Etat interdise à d’autres d’avoir la même idée, ce qui permet de facturer la même idée au prix fort des millions de fois, alors que celle-ci ne coûte rien à son auteur, dès lors il est très facile de devenir milliardaire…”
Non, le monopole ne repose pas sur l’Etat qui empêche la concurrence, mais sur un entreprise qui atteint une telle taille que la concurrence est minime : Google est un exemple. L’Etat ne crée pas le monopole, il le combat, car le monopole nuit à la concurrence et au consommateur.
Le brevet n’est pas un outil que l’Etat utilise. C’est l’entreprise qui utilise le brevet. Et elle le fait pour protéger ses idées, ses inventions, ses investissements pour développer ces inventions, contre la copie illicite.
Non, le brevet ne consiste pas à ce que l’Etat interdise à d’autres d’avoir la même idée. L’Etat ne se mêle pas de faire respecter les brevets : ce sont les possesseurs des brevets qui font respecter leurs droits devant la justice ou par la négociation avec l’usurpateur.
Le brevet ne concerne pas le fait d’avoir la même idée, mais de voler l’idée des autres, protégée par le droit naturel.
Erreur encore : le brevet coûte très cher à son auteur. Le budget recherche et développement des entreprises peut représenter des dizaines de millions de dollars par an. Les département R&D sont le moteur de développement d’une entreprise. Si les inventions n’étaient pas protégées – et cela montre que votre réflexion est très superficielle – il suffirait à une entreprise d’attendre patiemment que son concurrent invente quelque chose de nouveau, le vole et l’utilise sans rien payer. Mais dans ce cas, les entreprises, si leurs brevets n’étaient pas protégés, n’auraient pas d’incitation à découvrir des inventions. Les dirigeants d’entreprises ne sont pas assez stupides pour investir des millions pour quelque chose qui ne leur appartiendrait plus dès l’instant qu’ils l’aurait découvert, s’ils ne pouvaient pas protéger leurs inventions par des brevets.
Ridicule de dire qu’il “est facile d’être millionnaire” si on peut protéger ses brevets. Regarder les gagnants des concours Lepine si vous avez un doute !
“Dans un vrai marché libre, une bonne idée permet d’engranger de beaux bénéfices, mais pas au niveau indécent et hypocrite de ces milliardaires, car dès lors que l’idée est connue, la concurrence devrait pouvoir s’en emparer et les bénéfices devraient être partagés entre tous les nouveaux acteurs, au lieu qu’ils n’enrichissent qu’un seul homme…”
Faux, faux et faux !
1 – si un marché permet de s’emparer des idées des autres, ce n’est pas un marché libre, mais la jungle.
2- dans un vrai marché libre, personne n’a l’autorité de décider à quel niveau les bénéfices sont indécents et hypocrites. De plus, un vrai marché libre ne connaît pas ces jugements de valeur stupide d’hypocrisie et d’indécence. Rien n’est indécent et hypocrite, si le marché est libre, car un marché libre est un marché ou le consommateur, moi, suis libre d’acheter ce que je veux, et si des centaines de millions de personnes dans le monde considèrent que l’iPhone est sublime, Apple va s’enrichir de manière fabuleuse.
3 – Vous dites que dans un marché libre, les bénéfices devraient être partagés entre tous les nouveaux acteurs, ce qui montre que vous ne savez pas ce qu’est un marché libre. En effet, pour “partager” les bénéfices, il faut une autorité qui impose de partager. Donc ce n’est plus un marché libre. Il faut que l’autorité décide comment partager, dans quelle proportion, entre combien d’acteurs, et en tenant compte de la taille de chaque entreprise, de ses résultats financiers, de ses investissements, de sa masse salariale, de ses bénéfices, de ses ventes à l’export etc… c’est à dire une machine administrative et bureaucratique qui ressemble à tout sauf à un marché libre. Et je passe sur le fait que certaines de ces entreprises qui auraient le droit à une part du gâteau seraient forcément étrangères, avec une fiscalité et des réglementations différentes. Un casse-tête pour imbécile de l’ENA votre truc.
“De ce fait, le XXème siècle a vécu un effondrement du libéralisme dans le monde”.
Visiblement, puisque vous ne comprenez pas l’entreprise, que vous ne savez pas ce qu’est un marché libre, que vous ne comprenez pas le coût d’une invention, que vous vous prenez les pieds dans le tapis concernant le rôle et le pouvoir de l’Etat, et que vous perdez de vue le premier droit naturel sans lequel le capitalisme et le libéralisme n’existent pas, à savoir le droit de propriété et sa protection, cela veut dire que vous ne savez pas non plus ce qu’est le libéralisme. Quand vous parlez de son effondrement, vous parlez à tort et à travers.
Jean-Patrick vous simplifiez les faits et les rendez un peu idéaliste.
Quelques accointances au sein de l’Etat aide … un peu, par exemple :
https://www.wired.com/2009/06/tesla-loan/
Un petit de coup de pouces dans l’entreprise, cela aide …mais, alors pourquoi pas pour toutes les entreprises ?
IBM est né d’une conjugaison d’idées et d’inventions, puis d’une fusion de sociétés, mais son véritable essor a été pris avec les contrats gouvernementaux dans les années 1935-1950. Cela n’est pas un mal puisque cela génère des emplois, donc de l’économie pour le pays.
“Ils ont commencé dans le garage de leurs parents” … un contrat IBM pour démarrer, cela aide.
“le brevet coûte très cher à son auteur.” C’est faux. L’UPSTO est très accessible.
La R&D est une étape et coute car c’est du temps et des moyens pouvant être perdus, mais il ne s’agit pas du brevet mais de l’invention. C’est du temps passé à inventer, à découvrir et à tester.
Le brevet est une autre étape, une étape simple et relevant purement du droit de propriété.
L’Etat intervient dans les brevets, dans le sens où le brevet est inspecté, voire suspendu, selon les intérêts d’Etat et l’intérêt de grandes entreprises ou des secteurs. D’autre part, la procédure de brevet laisse ouverte la description de l’invention à des tiers durant l’instruction …
Le “marché libre” existe puisque tous les pays ne sont pas adhérents ou n’appliquent pas de la même façon le droit de la propriété industrielle et intellectuelle. La seule force, partielle, d’une entreprise aux U.S. est de bénéficier d’un environnement avec des instances judiciaires pouvant rendre des décisions supra-nationales.
Les lois Sherman, FTC ou Clayton n’ont pas empêché les concentrations économiques. Elles les ont réduites, au plus. Les Trusts ont été scindés en entités mais les actionnariats, par des jeux de fiducie et des extra-territorialités, sont demeurés.
Il n’y a que les contrats gouvernementaux qui permettent l’expansion d’une entreprise. Ce n’est aucunement un mal si l’accès à ce marché laisse une concurrence. En Europe, tout le monde sait que les appels d’offres sont délivrés selon des caractéristiques et des critères (financiers, administratifs, etc) qui expulsent d’office une part de la concurrence. C’est une spoliation déguisée au droit d’accès aux marchés économiques.
L’autre spoliation économique est l’altération d’accès au marché de capitaux pour les entreprises. L’iniquité est un frein à l’accès aux marchés économiques.
Beaucoup de personnes pauvres ont des brevets (elles sont toutes aussi compétentes que les autres et peuvent créer une team de polytechniciens ou centraliens pour les questions de finance, production, technique, etc), mais faute d’obtenir des prêts en rapport avec les brevets et un support administratif (une jeune entreprise qui est accompagnée d’un président dans un pays pour rencontrer son homologue et discuter d’octrois bilatéraux, ouvre des portes à des marchés inconnus pour la grande partie des entreprises).
Les critères subjectifs et les amicalités sont des clés à l’expansion de tout projet d’entreprises ou de toute entreprise.
Relevez l’exemple de cas ou des entreprises existantes, depuis, certaines des générations, sont fermées faute de trésorerie ou de support administratif, et d’autres totalement nouvelles reçoivent, sans garantie, des sommes hallucinantes.
La plupart des sociétés “nouvelles technologies” et plein d’autres ne sont pas comptablement rentables ; néanmoins, la spéculation sur les titres génèrent des profits.
Nous sommes arrivés dans un contexte ou l’entreprise n’est plus un acteur économique au sens réel du terme, mais un simple “asset-backing”, un prétexte, un motif, plus ou moins cohérent, d’un placement spéculatif réagissant à la communication, à la prévision et à l’engouement …
Nous avons créé des entreprises “virtuelles” dans un terrifiante chaine de Ponzi et, nous avons déstructuré l’économie d’entreprises réelles, utiles et nécessaires. Le développement du socialisme capitalistique est née, il y a quelques décennies.
Les repos ne sont que le rachat de cette spéculation furieuse et foireuse, qui, dans un système capitalistique réel, donnerait une cascade de faillites et de nouvelles opportunités de droit d’accès (ou de développement) aux marchés économiques pour d’autres et certains. Sans l’Etat, les Etats (c’est-à-dire l’épargne et les revenus des citoyens ainsi que les réserves et les ressources), en caution, en garant d’applications de mesures futures spoliatrices et conservatoires, ce socialisme capitalistique ne pourrait exister dans une économie réelle.
@ Jean-Patrick Grumberg
Merci pour cette longue réponse, je ne vais reprendre que les points que je trouve les plus importants:
“Les milliardaires américains comme par exemple les propriétaires d’Amazon, Apple, Google, Oracle, Twitter, Microsoft, Dell, Facebook, Home Depot, Guess, Victoria Secret et des centaines d’autres n’ont rien obtenu de l’Etat pour créer leurs entreprises.”
Si, le business de la plupart d’entre elles reposent sur le droit d’auteur. Si l’Etat ne protégeait pas légalement le droit d’auteur, ces entreprises seraient bien plus modestes.
“Le brevet ne concerne pas le fait d’avoir la même idée, mais de voler l’idée des autres, protégée par le droit naturel.”
On ne peut pas “voler” une idée. Cela est physiquement impossible. Le principe du vol consiste à déposséder quelqu’un de quelque chose, or vous ne pouvez pas dépossédez quelqu’un d’une idée, vous ne pouvez que copier son idée.
“il suffirait à une entreprise d’attendre patiemment que son concurrent invente quelque chose de nouveau, le vole et l’utilise sans rien payer. Mais dans ce cas, les entreprises, si leurs brevets n’étaient pas protégés, n’auraient pas d’incitation à découvrir des inventions.”
C’est l’argument bidon qu’ont trouvé ces génies du marketing pour faire cette chose affreuse, qui consiste à breveter les idées. Et c’est évidemment faux. Le premier acteur sur un marché a largement le temps de rentabiliser son investissement, avant que la concurrence n’arrive à s’aligner, même sans brevets. Les investisseurs n’ont besoin que de faire du bénéfice, mais évidemment, s’ils arrivent à obtenir un monopole grâce au droit d’auteur, ils ne vont pas s’en priver…
“1-si un marché permet de s’emparer des idées des autres, ce n’est pas un marché libre, mais la jungle.”
On ne peut pas s’emparer d’une idée, seulement la copier. D’ailleurs ces lois sur les brevets n’ont pas empêché ces grandes entreprises de copier des idées d’autres, et de gagner les procès grâce à leur puissance financière. C’est actuellement bien plus la jungle, que si les brevets n’existaient pas.
“2- dans un vrai marché libre, personne n’a l’autorité de décider à quel niveau les bénéfices sont indécents et hypocrites.”
Ce n’est pas une question de décision, mais de logique: sans les brevets, la concurrence peut réagir beaucoup plus rapidement et les bénéfices seraient alors bien mieux répartis. Ceux qui ont les bonnes idées continueraient de faire fortune, mais pas au niveau actuel.
“En effet, pour « partager » les bénéfices, il faut une autorité qui impose de partager.”
Ou alors, comme je le sous-entendais, il faut simplement que la clientèle se partage d’elle-même, librement, vers les différents acteurs… Actuellement, une bonne partie de la clientèle se sent captive de ces entreprises, car il n’y a pas de concurrents. Cela n’est pas le libéralisme.
“cela veut dire que vous ne savez pas non plus ce qu’est le libéralisme.”
Hé si, et c’est même quelque chose que j’ai beaucoup creusé. Le droit de propriété s’applique à des objets, pas à des idées. Ces entreprises ne se basent d’ailleurs pas sur le droit de propriété, qui lui est effectivement un droit naturel, et qui est effectivement aussi le fondement du libéralisme, mais sur le droit d’auteur et sur les licences, qui ne sont absolument pas des droits naturels.
Le droit d’auteur serait un droit naturel, si par exemple, il fallait payer à Dieu une licence pour recopier ce qu’il a instauré dans sa création. Or, cela n’existe pas! Au contraire, factuellement, la nature offre gratuitement toutes ses idées à tout le monde, le droit naturel qui en découle s’oppose donc clairement au droit d’auteur.
Effectivement, en lisant votre post, je me dis que la France est vraiment foutue.
Et Dieu créa le fruit pourri qu’est le socialisme: vous êtes vraiment hopeless! Allez, on vous laisse dans vos confusions à profusion. Vous êtes français. Et alors? Et alors, vous devriez vous taire car votre ignorance crasse en matière d’économie is a disgrace. Pénible, vraiment. LA FEEEEERME !
L’expérimentation est intéressante pour la suite. C’est symptomatique et je vous en remercie.
“LA FEEEEERME !”
C’est votre contre-argumentation. Elle est limitée et très souvent imitée …
Dieu créa le jokari, pas le ping pong: contre-argumenter quoi? Il n’y a pas qu’aux Etats-Unis que quelque chose ne tourne pas rond. En fait, vous me rappelez un certain Jaurès qui sévissait sur un autre site. Et donc je laisse tomber car l’auteur vous a répondu. Mais non, il faut que vous surenchérissiez avec encore plus de bêtises. C’est bien simple, chacune des phrases de votre “argumentaire” (interdiction de rire) contient au moins une contre-vérité. Je n’ai pas la patience, ni le temps de m’attarder sur vous. D’ailleurs, vous êtes français et donc PAR DEFINITION vous ne connaissez rien à l’économie (comme l’immense majorité de vos compatriotes). Sinon, ça se saurait. Remettez d’abord votre cerveau à l’endroit et puis après on causera. En attendant, faites silence sur un sujet que vous ne connaissez pas du tout et apprenez.
Vous avez pourtant eu le temps pour deux laïus familiers …
Je n’ai point stigmatisé l’Amérique (L’Etat et les Etats, c’est un sens global) que je connais. La France a participé aux fondations de l’Amérique me semble-t-il ? Le marquis de La Fayette a tenu un rôle prépondérant ainsi que beaucoup d’autres.
Vos définitions sont fausses et vous vous égarez en erreurs. Jamais je n’aurais usé du pseudo “Jaurès”. Je n’écris qu’ici. Veuillez adjoindre un -e- à la fin de français.
Vous avez la vision partisane, étriquée, formatée et le contre-argument oisif. Vous êtes de ceux qui ont assimilés que l’économie était une science … à coup de théories et de noms de “pairs”. Une partie des “inventeurs et théoriciens” de l’économie étaient français.
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Pour les brevets, G. Tardes au XIX a produit des travaux très intéressants. Aussi, un topo ici https://ladoc.ffii.fr/246-SLA.pdf
Je suis un simple femme … alors le “cerveau”, c’est un concept éloigné. Mes domaines de prédilection sont le nettoyage et la mode.
https://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRKBN20F2GJ
Désolé, Jean-Patrick, mais ÇA, C’EST FAUX:
« Le brevet ne concerne pas le fait d’avoir la même idée, mais de voler l’idée des autres, protégée par le droit naturel. »
Le droit du brevet est ainsi fait que la date de dépôt est le seul critère. Si une entreprise ou un autre individu (B) développe le même concept brevetable que l’entreprise (A) de manière complètement indépendante, c’est à dire SANS copier, et qu’il dépose sa demande de brevet un jour plus tard que l’entreprise (A), le déposant (B) n’aura AUCUN droit, malgré le coût et l’originalité de ses propres recherches. Même pas le droit d’exploiter l’invention pour son propre compte (indépendant du droit de la revendre).
En France, le système de l’enveloppe Soleau compense cela, mais imparfaitement: une enveloppe Soleau déposée avant qu’une demande de brevet concurrente soit publiée protègera son déposant partiellement, en lui permettant l’exploitation de son invention, mais pour son propre compte seulement.
Sauf qu’un tel système n’existe pas aux États-Unis. Un jour plus tard que l’autre, et votre investissement part à la poubelle, il sera exploité par quelqu’un d’autre
@Sylvie Danas : Vraiment ? Je ne comprends pas pourquoi autant de personnes se focalisent sur un point si accessoire de mon billet, les brevets. Peut-être parce que les pays francophones n’arrivent plus à innover ? Parce qu’aucune entreprise de renommée internationale est née en France depuis les années 80 ?
Que voulez-vous démontrer avec votre exemple Sylvie Danas ? Que rien n’est parfait ? Qu’il existe des anomalies dans les lois et réglementations ? Qu’elles sont quelques fois porteuses d’inégalités ? Qu’à la marge, il y a des aberrations ?
Vous venez sans doute d’arriver sur Terre : nous autres Terriens, savons depuis des siècles que la société des hommes n’est pas parfaite, qu’elle compte des injustices et des anomalies – certaines réparées, d’autres maintenues – et c’est une des choses qui distinguent un bon gouvernement d’un médiocre.
Votre exemple extrême – deux personnes qui inventent la même chose en même temps, où le moins rapide des deux est victime – est non seulement tellement marginal, rare, qu’il ne remet pas en cause le concept. Surtout, votre exemple est faux.
Ce n’est pas à cause de l’existence de la protection des brevets, que le retardataire est pénalisé, mais du hasard, du manque de chance, appelez-ça comme vous voulez : c’est la vie, il y a des perdants et des gagnants, et c’est très bien ainsi.
Ensuite, déposer un brevet n’est qu’un des aspects relativement secondaire de l’entreprise. Le plus important est ce qu’on en fait, la capacité commerciale, marketing, publicitaire, industrielle, et la gestion.
Je décide, dans votre exemple théorique, que le retardataire à déposer le même brevet aurait été incapable de développer une entreprise internationale, faire fortune, créer de la richesse pour son pays, générer des emplois, et que l’autre, qui a déposé quelques heures avant, a construit une flamboyante entreprise multinationale. J’ai le droit de décider cela : nous sommes dans les hypothèses. Vous vous êtes concentrée sur un détail, le brevet, et dans ce détail, sur une anomalie marginale.
Je ne répondrai plus sur le sujet des brevets :
1 ça me barbe,
2 c’est hors sujet,
3 heureusement que les brevets existent. J’ai assez d’amis ingénieurs pour m’avoir rapporté leurs récits (je pense là tout de suite à mon ami Josh Lieberman qui a inventé dans la société où il travaillait, un système de tétine pour que le lait ne tombe pas quand le bébé tient son biberon à l’envers, et à un autre qui a découvert une solution carrément innovante pour la sécurité des sièges des BMW).
4 Israël, qui dépose le plus grand nombre de brevets par habitant au monde, est la deuxième plus grande puissance mondiale en très haute technologie. Sans brevet pour les protéger, les Chinois, les sud-Coréens et les Américains leur voleraient tout ce qu’ils inventent au moment où ils l’inventent, et les Israéliens seraient encore à vendre des oranges marquées au fer rouge de la honte par l’UE, dans des supermarchés où les antisémites de BDS empêcheraient les clients d’acheter.
Je dois dire que l’argumentation d’aloygah sur les brevets est plutôt convaincante.
Cette question des brevets pose quand même problème : imaginez si un brevet avait existé pour la roue, quand elle fut inventée : or n’importe quel constructeur automobile (ou d’autres types d’engins à roues) utilise le procédé.
Pareil pour le moteur à explosion ; pareil pour des tas de choses, si vous regardez bien.
Même dans le domaine de l’art, musique ou littérature par exemple : il n’existe pas un artiste qui n’ait été influencé, parfois fortement, par d’autres artistes. Au point qu’il y a régulièrement des accusations de plagiat. Or il est parfois très difficile de faire la différence entre le plagiat et l’inspiration ! Gainsbourg, quand il a écrit sa chanson “aux armes, etc.”, s’est-il seulement inspiré de la Marseillaise, ou s’agit-il d’une forme de plagiat ? Et même s’il s’agit d’un plagiat (heureusement, la Marseillaise n’a pas été brevetée), bien des gens estiment qu’il apporte une plus-value à l’œuvre d’origine et achètent le disque de Gainsbourg.
C’est le même principe pour des tas et des tas de choses, dans la vraie vie, et cela vient du fait, effectivement, que les idées ne sont pas des objets (protégés par le droit de propriété, droit fondamental, pilier du libéralisme) : deux personnes, ou trois, ou des milliers, peuvent avoir la même idée. Un génie résoudra un problème, une équation complexe en quelques heures ; un autre, moins doué (et pas au courant que le génie a déjà résolu le problème), mettra des années pour trouver la solution. Pourtant les deux auront trouvé la solution. Pourquoi empêcher le second de développer sa solution ?
Cette question des brevets est très intéressante. On la retrouve au niveau des semences, en agriculture. Le brevetage des semences par les obtenteurs est un sujet très sensible, explosif même ; même si quelque peu différent, puisque cela va au-delà de la simple idée.
L’ignorance quant au droit du brevet qui transparaît sur ce site est phénoménale. Un brevet protège une invention PENDANT UN TEMPS LIMITÉ. 17 ans dans le cas général, un peu plus pour les produits pharmaceutiques pour lesquels la recherche est plus longue.
Il y a une contrepartie majeure à cette protection TEMPORAIRE: le brevet doit décrire l’invention avec suffisamment de clarté et de précision pour qu’un homme de l’art raisonnablement expérimenté, mais pas particulièrement brillant, puisse la reproduire facilement une fois la protection temporaire échue. Le défaut d’une description suffisante pour permettre la reproduction d’une invention est une cause de nullité du brevet, qui peut être attaqué sur ce fondement.
Autrement dit, le fait de déposer un brevet revient à faire DON À L’HUMANITÉ de la technologie brevetée, à échéance de 17 ans. Les avantages économiques de l’exclusivité temporaire qui est accordée à l’inventeur sont une contrepartie de ce don.
On peut discuter à la rigueur de la pertinence d’une protection tout court, ou bien du délai de 17 ans, mais on ne peut pas dire que le brevet aurait empêché la généralisation de la roue, sans frais, pour tout le monde. Je tiens quant à moi que la protection de 17 ans est utile, sans quoi les entreprises n’investiraient pas des centaines milliards (globalement) dans la recherche pour être aussitôt copiées, et la technologie aujourd’hui proposée au grand public n’existerait pas. Je suis juste gênée qu’à deux inventeurs quasi-simultanés et indépendants, il ne soit pas accordé de partager les droits
Mais dire qu’on n’aurait pas la roue… un peu de sérieux, SVP
@ Sylvie Danas
J’ajouterai que le droit d’auteur a des durées variables suivant les domaines d’activités et même suivant les pays.
Après, pour moi, il y a deux points qui sont deux évidences, et un troisième, que vous soulevez, et qui serait intéressant à débattre:
La première évidence est que le droit d’auteur est contraire au libéralisme, puisqu’il s’oppose au droit naturel, je pense l’avoir démontré.
La deuxième évidence est de constater que l’enrichissement exagéré de ces milliardaires est dû au biais d’un marché faussé par l’Etat. Le droit d’auteur a permis à ces milliardaires d’être dans une situation de monopole et donc de vendre au prix fort un produit qui ne leur coûtait pas grand chose à produire. Pas étonnant qu’ils engrangent alors des bénéfices de dingues, dont seuls les cadres de l’entreprise profitent réellement. Et ces milliardaires ne sont pas idiots et savent pertinemment qu’ils doivent leur fortune à l’Etat, c’est pour cela qu’ils sont tous devenus socialistes dans l’âme. Si je prends la peine de repréciser cette évidence, c’est parce qu’elle répond pleinement à la problématique de l’article: c’est notamment cela qui ne tourne pas rond aux USA et qui a transformé la silicon valley et hollywood en des bastions socialistes.
Le troisième point est de savoir si la suppression du droit d’auteur empêcherait la recherche. Là, on peut débattre:
Tout d’abord, en tant que libéral, j’aimerais dire que le libéralisme est avant tout une philosophie morale. Le droit d’auteur bafoue le droit naturel, il est donc immoral, et pour moi, cela me suffit à militer pour sa suppression, quelqu’en soit le prix à payer, car contrairement aux utilitaristes, je mets la morale avant le gain économique.
Ensuite, le fait d’être le premier à proposer un produit innovant permet de le vendre au prix fort, et ce, jusqu’à ce que la concurrence arrive à s’aligner. Ainsi, même sans brevet, une entreprise peut très vite espérer dégager du bénéfice, et cela lui suffira pour être motivée à investir, il n’est pas nécessaire que ce bénéfice se chiffre en milliards.
Enfin, les investisseurs ne visent pas seulement l’appât du gain, beaucoup aiment prendre le risque d’investir simplement dans quelque chose de prometteur qui pourrait améliorer la condition humaine. Dans un système sans brevet, les bénéfices étant mieux répartis, les investisseurs seront aussi plus nombreux et avec plus de moyens, cela permettrait une plus grande diversité dans l’innovation.
A noter que les innovations les plus grandes ont eu lieu dans la pleine liberté: Bach a posé les bases de la musique tonale qui sont encore utilisées aujourd’hui, sans toucher le moindre droit d’auteur, les bases de l’informatique ont été posées, avant qu’Apple et Microsoft ne ferment le marché avec les licences, la Suisse est devenue leader dans le secteur pharmaceutique, parce que la législation suisse était bien moins contraignante qu’ailleurs, etc, etc.
@ Sylvie Danas : je reconnais que l’exemple de la roue est extrême, cela dit il y aurait des tonnes d’autres exemples : le moteur à explosion, le frigo, l’électricité, etc etc etc.
Aloygah cite d’autres exemples : la vie en est pleine.
Un cuisinier qui invente une nouvelle recette s’arrangera pour la tenir secrète, tout simplement. Voir Nutella, dont personne ne connaît la recette et dont aucun concurrent n’a réussi à égaler le goût spécifique.
Certes, pour tout ce qui touche à la chimie (et la cuisine, c’est un peu de la chimie), c’est plus facile : on garde la recette secrète.
Pour d’autres types d’invention, c’est plus compliqué de garder le secret, mais la concurrence aura en général toujours une longueur de retard.
Les Brevets, qu’on le veuille ou non, c’est une rente de situation accordée par l’État. Et comme tout ce que touche l’État – hormis le régalien – a une furieuse tendance à fausser la donne, en favorisant les uns par rapport aux autres, ils sont critiquables.
La question de la recherche qui serait freinée si les brevets n’existaient pas peut se poser, mais répondre péremptoirement que ce serait le cas me paraît présomptueux – d’accord avec Aloygah sur ce point, le passé, encore une fois, ayant plutôt démontré l’inverse.
“Je suis juste gênée qu’à deux inventeurs quasi-simultanés et indépendants, il ne soit pas accordé de partager les droits”
C’est bien là le problème, l’absence de liberté pour les créateurs, quasi-simultanés ou non, d’ailleurs.
PS : en plus, je trouve le délai de 17 ans énorme : quelle rente de situation !
pommes pas fruits, vous voulez montrer que vous êtes encore un esprit supérieur, quand vous écrivez, ésotérique : ” en rating A1 ou A2 … short-term (en haut du panier médian)”
juste après avoir écrit “des livreurs et des vendeurs de sacs à main”. On dirait du Winsor McCay.
Vous êtes à des psychotropes on dirait…
Il semblait qu’il s’agissait d’un échange de discussions ce blog journalistique (?).
Pourquoi devrais-je montrer ? Parce que j’exprime une opinion fondée sur des expériences professionnelles. Je suis navrée, si moi-même ou les autres personnes, ici, rédacteurs ou commentateurs, écrivons des mots de plus de trois syllabes perçues comme ésotériques pour vous.
Lorsque j’ignore un mot ; ma curiosité m’induit à compulser des outils, des bibliothèques, des dictionnaires ou à demander à des personnes-ressources, voire des experts ayant un historique large sur des sujets pointus.
Sous psychotropes ? Jamais ! L’esprit doit rester constamment en mode actif, avec ses facultés, de jour comme de nuit, éreinté ou en pleine forme.
Je vous remercie pour McCay. Je ne connaissais pas.
En échange, je vous suggère :
https://raexpert.eu/corporate/
https://www.fitchlearning.com/corporate-rating-methodology
https://www.moodys.com/credit-ratings/LVMH-Moet-Hennessy-Louis-Vuitton-SE-credit-rating-507350
https://www.wikirating.org/wiki/List_of_credit_rating_agencies
https://en.wikipedia.org/wiki/Credit_rating_agency
Les agences de rating sous aussi l’équivalent de sociétés anonymes.
https://www.youtube.com/watch?v=kvgarpIsBcs&feature=emb_logo
“Quand tu enseignes à ton fils, tu enseignes au fils de ton fils.”
En ce sens, c’est pour cela qu’il faut que le premier maillon, à son initiative, soit un peu plus érudit que Baloo 😉
Sanders a beaucoup d’ennemis dans l’intelligentsia. C’est au point qu’il se sent mieux traité par les animateurs de Fox News (lesquels le traitent avec ménagement car ils savent que s’il remporte la nomination démocrate, il va perdre contre Trump)
Chris Matthews (animateur de MSNBC qui est pro-démocrate) a fait récemment une crise de nerf concernant Sanders: https://www.washingtonexaminer.com/news/bernie-youre-full-of-it-chris-matthews-rips-sanders-as-possible-democratic-nominee
Il a notamment reproché aux autres candidats d’être complaisants envers lui et son socialisme et pense (comme Fox News) que Sanders va mener les Démocrates à la catastrophe en novembre 2020. C’est très drôle à voir. On peut dire qu’il a mis du temps à se réveiller, mais il semble que les animateurs et journalistes à la solde des Dems ne veulent pas que Sanders emporte la nomination. Ils pensent réellement que Bloomberg peut battre Trump.
Chère Magali, avez-vous entendu Bill Maher s’énerver contre les progressistes, et dire que le progressisme est un cancer ! On parle pas de Sean Hannity là, mais de Maher !!!
JPGa parfaitement raison.
J’aime l’Amerique et je lui suis reconnaissante avec ma famille de nous
avoir permis, il y a plus de 50 ans, de refaire notre vie dans un pays
magnifique.
Mais petit a petit, ce bien etre disparait, et je dirais meme que par
la politique socialiste qui s’installe partout, ils arrivent a detruire la bonne
volonte, l’amour de leur travail, de leur pays .
Sanders c’est le Barry Goldwater de 1964 vs Gauche. Un tremblement. Donc si c’est lui qui sort du chapeau on connait les résultats.
Si c’est Bloomberg, il va diviser les Dems et une partie restera chez elle. Les ultras ne seront pas convaincus pour les armes et autres promesses. Trump a un électorat fidélisé et plus cohérent. Il n’y aura pas de fuite des républicains vers Bloom.
Elle est vraiment moche la nana de Bezos, on dirait qu’elle s’est fait greffer un cul de vache sur la bouche, de plus elle a de l’œdème sur les jambes. Il est bizarre ce mec pour aimer ça.
C’est exactement ce que je pense ….. une “fille griffue” … à sa place je m’en méfierait comme de la peste !
Petit rappel : la première chose que l’on regarde chez un homme ?
Réponse : sa femme !
Un constat …. pauvre type !
Il est impératif que je m’arrête là … sinon je vais devenir franchement désagréable !
Un “pauvre type” qui, en une seule vie, a empilé presque 100 milliards de dollars dans son compte bancaire se moque de ce qu’on peut penser de lui et de sa nana.
Bonjour M. Grumberg!
Non j’ai manqué ça. Je ne connais pas vraiment Bill Maher.
Les Dems sont vraiment montés contre Sanders. Ils vont encore s’arranger pour lui faire perdre la nomination et ses partisans refuseront d’appuyer Bloomberg. Résultats: les «progressistes» resteront chez eux le 3 novembre prochain!
Maher est très intéressant. Intelligent, il pense par lui-même. C’est mon journaliste de gauche préféré.
Je vois qu’il a un show sur HBO, Real Time With Bill Maher. Mais je n’ai pas HBO. Je peux le voir en ligne ou surveiller ses apparitions sur Fox News.
Il semble en effet un gauchiste raisonnable et pro-Israël.
Êtes-vous vraiment sûr que Bloomberg n’a pas plus de chance que Sanders face à Trump ?
Vu de très loin (France), il m’inquiète un peu le Bloomberg. Je serais plus serein s’il perd la primaire.
Au passage, très bon article.
Je vous invite à jeter un œil à l’article de Charles Gave de lundi dernier qui parle des bienfaits du libéralisme par rapport l’égalitarisme et de la loi de Pareto. C’est très bon.
https://institutdeslibertes.org/la-loi-de-pareto-ou-lessentiel-outil-rappele-a-nos-lecteurs-avises/
La première raison derrière tous ces problèmes, c’est l’infiltration des écoles et des universités par des militants d’ultra gauche qui répandent leurs idées dans la jeunesse et la formatent à penser comme eux.
Les écoles et les universités forgent les adultes de demain. L’oublier, c’est se condamner à en souffrir.
Et ce phénomène d’où tout est parti est loin d’être typiquement américain.
@amicus : à égalité avec l’immigration hispanique, qui vote Démocrate et change la couleur politique des Etats.
On peut ajouter, pour aller dans un autre sens que “Pezos aux as”, non Bezos a créé un fond de 10 Mds $ pour la planète. après on peut discuter sur la destination des fonds …
Ce qui m’étonne, dans cet article, Jean Patrick, c’est l’évident
mauvais goût que montre ce parvenu: d’un côté, il a le mérite
d’avoir réussi, grâce à son inventivité et à son travail; de l’autre,
il a sous-payé ses employés pour accumuler, indûment, des
richesses. ( Certains de ses “employés dorment dans une
voiture, ne pouvant se loger”: c’est choquant).
Vos illustrations montrent que J. Bezos n’est pas amateur de
beau, mais des attributs de la richesse: grande — et coûteuse
maison—, jet privé, etc… plus une femme qui, apparemment
là-bas, passe pour belle.
Eh bien je vous dirai que je n’envie pas le milliardaire Bezos,
pas plus que le milliardaire Bloomberg qui n’ont même pas
le courage de se dire de droite, et affirment de fausses valeurs
(Sanders, par exemple, généreux avec vos impôts: ici, on connaît.)
Parfois, il m’arrive de penser qu’à mon travail, si j’avais
montré plus de “souplesse”, j’aurais obtenu un salaire qui
m’aurait permis de ne pas me voir passer sous le nez une
superbe “idole aux yeux”, chez Tajan ou Boisgirard.
Mais l’honneur était la première valeur de mes parents.
Et , amateurs de beau, ils m’ont transmis ce goût. Avec la
rêverie qu’inspirent les antiquités.
Des objets de fouilles: beaux, rares, m’ont fait m’endetter
pour des mois. Le beau, le rare, l’ancien valent bien qqs
sacrifices. De même que les livres rares.
“Milliardaire de gauche”: quelle curieuse espèce !
le gros problème selon moi est que les riches refuse d’accepter que Trump veut donner la chance a tout les Américains de devenir riche car la petite classe dirigeante veut garder le contrôle sur tout les décision …. c’est la raison pour le quelle bezos , bloomberg , le clan clinton et les autres sont anti-Trump car ils sont menacer par la classe moyenne
Michel, ce que vous voulez dire, c’est que Trump, finalement,
par sa politique favorable à l’emploi, donnerait à chacun sa
chance de réussir ? Autrement dit, c’est lui qui mènerait une
vraie politique sociale ?
Comparé à Obama, cela aurait un sens, en effet.
Est-ce qu”au Canada, devenir “riche” est un but en soi,
comme il semble que ce soit le cas en Amérique ?
oui Saskia Trump donne la chance de réussir …. et au Québec la mentalité avec l’argent est totalement pas accepter comme si faire de l’argent est honteux et concernant obama tout ses arguments sont facilement contester par le succès économique de Trump
Michel, si vous avez des enfants ou petits-enfants d’une
douzaine d’années, faites-leur lire le charmant conte
écrit par Oscar Wilde :” Le millionnaire modèle”.
Cela se trouve dans le livre:” Le fantôme de Canterville”
et autres contes.
Il y a une “chute”. Mystère…
Les démocrates ont promis que les riches paieront pour les pauvres !!
Ils vont plumer ce richissime Bezos non ???
Si avec 165 000 000 $ on donne 1000 $ à 165 000 habitants (une seule fois, forcément), c.-à-d. à moins qu’un tiers de la population de Wyoming, on a aidé qui ?
Le problème du capitalisme, à juste titre dénoncé depuis le début de son existence, c’est la disproportion flagrante et souvent abyssale entre les possibilités financières personnelles de l’entrepreneur et celles des personnes employés nécessaires pour que celui-ci puisse les avoir.
Il ne faut pas être un grand “socialiste” pour le comprendre et en être quand même un brin indigné…
La fortune d’une telle Rawling n’est pas basée sur ce qu’on appelle assez clairement “exploitation”. Celle de Bezos, il en va tout autrement.
On oublie – volontairement – trop souvent que si les conclusions et les réponses du marxisme sont plus que douteuses, son apparition ne s’était faite ni sans bonnes raisons ni ex nihilo.
….”En échange de profits à court terme, de plus grandes maisons de vacances, d’aides ménagères moins chères, ils ont ratiboisé ce qu’ils n’avaient pas construit :
• Ils ont externalisé des secteurs entiers de notre économie vers la Chine.
• Ils ont importé une troisième classe de citoyens pour faire baisser les salaires, et ils ont paralysé la classe moyenne en le faisant.
• Ils ont augmenté les milliards de dollars de dettes impayées.
• Ils ont transformé les meilleures universités du monde en une farce.
• Ils regardent leurs petites bulles de richesse décadentes alors que la foi des familles dans la décence publique est morte.
Et ils rient parce qu’ils s’en moquent. “……Applicable aussi à la France !!! ce qui veut dire que quelque chose ne tourne pas rond dans le monde en fait !
@ niou, nous en sommes d’accord. Un constat est un constat.
Si nous parlons fortunes injustifiées , basées sur la rapine et la spéculation exclusivement, nous avons un exemple vivant (encore ) : Soros
Il commence à amasser en Hongrie à 14 ans. Il suit et aide son protecteur , un pasteur, dans le vol des terres agricoles de juifs qui sont expédiés dans les camps et gazés.
Juste avant l’arrivée de l’Armée rouge, ses parents réussissent à l’exfiltrer à Londres où il retrouve son protecteur, le communiste Popper.
Un globaliste , comme tout communiste est censé l’être (le PCF a fait exception , très nationaliste du temps de Marchais).
On ne sait pas trop ce qu’il fait, juste qu’il est appointé par la banque Rothschild. Bilan : il spécule, encore et encore (cf la £ qu’il a dézinguée) et c’est un milliardaire qui a étendu ses tentacules sur le monde.
Je ne connais pas une seule entreprise qu’il ait créée, pas une seule invention technologique ou scientifique , pas une œuvre.
Il crée le chaos et s’en nourrit en retro-coms.
” (…) où il retrouve son protecteur, le communiste Popper.” Karl R. Popper était un épistémologue, et un libéral, au même titre que Friedrich Hayek. Par ailleurs il critiquait à juste titre l’Etat-Providence, les totalitarismes et il est réputé être l’un des plus importants critiques du marxisme…. Je vous invite à lire “Le mystère humain” co-écrit avec Sir John . Eccles, prix Nobel de physiologie et de médecine en 1963, lui. Bref, Popper était un Libéral, l’opposé d’un communiste, mais vous n’êtes pas à une confusion près, l’adepte de Lucifer !
Grégory9 a fort bien répondu à vos âneries sur Karl Popper…mais je calomnie les ânes…
Je voit bien que Bezos a mauvais gout, sa nouvelle flamme est d’une vulgarité très poussée mais ses milliards il ne les a pas volé . Il était the right man, at the right place in the right moment et ce depuis 20 ans . Quant au prix de sa villa , c’ est le tarif du marché , et il l’ achète a David Geffen , le producteur de musique . Il ne l’a pas arraché à un expulsé ou a un bankrupt . Donc ou est le vrai probléme ? Il y a déjà 20 ans que la sociétè a basculé dans la chasse aux intermédiaires , internet oblige . Plus besoin d’agences de voyages . Plus besoin de libraires , plus besoin d’èpiciers . Amazon Whole foods te livre ton caddie .
Les travailleurs d’Amazon sont sous-payés en general . Ce n’ est pas une surprise . Chez Monoprix c’ est guére mieux .
Les consommateurs d’ amazon se gavent de produits souvent inutiles , tant pis pour eux
Amazon dètruit la petite et moyenne distribution, et menace la grande distribution ( Walmart – etc…).
Il y a eu la loi Royer 1969 du ministre du commerce de Pompidou qui a limité la taille et l’implantation des hypermarchés . Il fallait limiter l’implantation des grandes surfaces , puis la loi Raffarin a renforcé la loi Royer mais en 2008 la loi LME ( modernisatiion de l’economie ) a laissé la porte ouverte aux tres grandes surfaces . il y a 1100 hypermarchés en France d’ou des phénomènes de cartels des prix ( anti-concurrentiel ) et d’ écrasement des petites marques chassées hors des rayonnages par les grands groupes alimentaires – cosmetiques .
Pot de fer contre pot de terre …same old story .
Les gens comme Bezos ne sont-ils pas en réalité plus proches des libertariens que des Démocrates ?
L’un des leaders libertariens américains a déclaré il y a quelques années que son mouvement était plus à droite (plus libéral est le terme qu’il a employé, il me semble) que le GOP sur l’économie, et plus “libéral” (à gauche, pour le coup) que le parti Démocrate sur les questions sociétales.
Il faudrait parfois définir les termes, qui ne veulent pas forcément dire la même chose selon la personne qui les emploie ; plus encore quand on passe d’un côté de l’Atlantique à l’autre…
Monsieur Grumberg, j’aime tous vos articles sur Dreuz, et celui-ci ne pouvait mieux tomber : grande admiratrice de Clint Eastwood, malgré quelques films que je juge peu intéressants, je viens de voir ce qui fait le buz sur internet et évidemment la une des me(r)dias de gauche : l’acteur-réalisateur de 89 ans a déclaré qu’il soutenait Michael Bloomberg pour les prochaines élections (???). Qu’il ne soutienne pas le Président Trump, c’est une chose, mais qu’il fasse un tel revirement vers la gauche me paraît… incroyable ! Alors, Fake news, phrase sortie de son contexte ou démence due à son grand âge ? Je sais, je ne mâche pas mes mots, mais les fans commencent à s’exprimer et pas toujours de façon délicate. Alors je me demande ce que vous en pensez. Vous voyez combien votre opinion m’importe, et je ne suis pas la seule ici.
Chère Wynonna, vous me faites trop d’honneur : je ne suis qu’un humble commentateur politique.
Concernant Eastwood. Vous avez raison de rappeler que l’information est peut-être fausse, ou sortie d’un contexte qui lui donne un sens différent. Attendons.
Bloomberg n’est pas un Démocrate, c’est un Républicain. Mais son obsession pour le climat et son désir de voir supprimer les armes n’entre pas dans la case GOP, alors il s’est inscrit chez le Démocrates (De la même manière, Trump n’était pas un vrai Républicain lorsqu’il a concouru sous leurs couleurs).
Donc Eastwood ne fait pas un “revirement” vers la gauche. D’ailleurs il me semble bien que c’est un libertaire conservateur, et non un Républicain.
Dernier point, après vous avoir dit que Wynonna est un joli prénom, je tente la plupart du temps de séparer l’artiste de ses opinions, et de ne pas laisser les opinions ou les déclarations idiotes de certains artistes empiéter défavorablement sur mon jugement de leur talent
Cher Monsieur Grumberg, merci pour votre réponse si rapide et votre précision sur les tendances politiques de Bloomberg (j’apprends beaucoup de choses grâce à Dreuz et ses commentateurs politiques 🙂).
En effet, Clint Eastwood s’est souvent défini comme libertaire, ses prises de position montreraient plutôt une façon de dire “ne me dites pas ce que je dois faire ni comment je dois le faire.”
Comme vous, j’essaye de séparer l’artiste de ses opinions, sinon je raterais beaucoup de belles œuvres, surtout cinématographiques.
Donc, oui, attendons, et pas de panique.
Je vous souhaite a bright and peaceful Sunday.
PS : Wynonna est mon pseudo, mais c’est comme mon deuxième prénom 🙃
Les échanges exprimés ci dessus entre commentateurs ou destinés à l’auteur de l’article qui les a motivés, sont tout à l’honneur de Dreuz. Le Forum des lecteurs témoigne d’une réelle appétence en direction des sujets politiques et économiques qui constituent la trame de notre petit univers quotidien.Mais le moule socialo-gauchiste imposé par la dé-formation universitaire à la mode depuis des décennies rend IMPOSSIBLE UNE SINCERE ADHESION aux principes fondamentaux du libéralisme. C’est pourquoi JPG mérite d’être félicité pour le démenti méthodique apporté par sa réponse aux critiques formulées quant au bien fondé des “brevets”…
De plus il semble évident qu’un flou général subsiste dans l’interprétation du terme “libéral” selon, comme l’a très justement souligné Jacques ADY, que l’on utilise les codes qui se sont illustrés de part et d’autre de l’Atlantique…(n’oublions pas qu’en France, le “libéral” était…un pur et dur socialiste dans les cercles politiques nourris de l’idéal traditionnel romantique…)
En l’an 2020 les confrontations doctrinales sont exacerbées par le multiculturalisme qui prétend modifier la toute puissante et permanente jungle de la société humaine
Plus on fait des études et plus on est à gauche. Plus on gagne de l’argent et plus on est à gauche. C’est franchement incompréhensible. Il vaut mieux rester un primate fauché et conserver son bon sens finalement. 😁
Fleur de Lys, vous avez tout compris
Je crois que les nations ont des ADN culturels; le vrai grand problème de l’ Amérique est qu’ elle n’ est plus ce qu’ elle doit être pour vivre : une nation protestante calviniste
avec des minorités luthériennes,catholiques, juives et mormones ; n’ oublions pas que la constitution américaine n’ a jamais marché avec des populations hispaniques et sa vie politique tend à ressembler à la vie politique sud-americaine : une droite autoritaire et une gauche révolutionnaire. A ma connaissance, il n’ y a plus un seul protestant à la cour suprême dans un pays fruit indirect de la théologie de Jean Calvin.
Et merci à Mr Grumberg pour ses articles plein d’ intelligences et de nuances.