
La récente décision du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies de rendre publique une liste de 112 entreprises qui fournissent des biens et services aux résidents de Cisjordanie (Israéliens et Palestiniens) afin que ces entreprises deviennent un objet de honte et potentiellement de boycott est un évènement sans précédent.
La liste est principalement composée d’entreprises israéliennes (banques et entreprises de distribution, de construction, de fourniture d’eau et d’électricité…), mais aussi des multinationales comme Airbnb, Expedia, TripAdvisor, Motorola, General, Egis Rail etc.
la particularité de cette liste est qu’elle porte atteinte au droit international
La publication de cette liste se situe dans le droit fil d’un discours général qui affirme et répète et encore et encore qu’Israël agit en Cisjordanie/Judée-Samarie, en contravention du droit international : constructions illégitimes, contrôles illégitimes de populations, actions de défense illégitimes….
Mais en réalité, la particularité de cette liste est qu’elle porte atteinte au droit international dans la mesure où l’ONU jette ainsi les bases d’un droit international qui ne s’applique qu’à Israël. Ce droit international conçu par les organisations internationales (et par les pays arabes au sein des organisations internationales, et aussi par l’Union européenne au sein des organisations internationales) a pour but de stigmatiser et de transformer en Etat paria, un petit pays de huit millions d’habitants qui est aussi le seul Etat pour les juifs de la planète.
Comment peut-on construire un «droit international» contre un seul pays seulement ?
Des multinationales ont toujours accompagné et développé des activités économiques dans des territoires dits d’occupation
Comment des sanctions internationales peuvent-elles être édictées sur la base de règles qui visent moins une situation qu’un pays ? Telle est la question que personne ne pose.
- La base de données des entreprises qui produisent et vendent dans les «colonies» israéliennes a pris forme sur le plan juridique le 24 mars 2016.
- Le Conseil des droits de l’homme de l’Assemblée générale des Nations Unies (CDHNU), a adopté la résolution 31/36, qui ordonnait au Haut-Commissaire aux droits de l’homme de préparer une «base de données» des «entreprises commerciales [qui] ont directement et indirectement permis, facilité et profité de la construction et de la croissance des colonies».
- Selon un rapport du haut-commissaire, 206 entreprises avaient été «sélectionnées» à l’origine, mais une centaine seulement, principalement israéliennes, ont été désignées le 12 janvier 2020, à la vindicte publique.
Les Israéliens qui ont vu venir le coup – les organisations internationales travaillent lentement – ont étudié la question des entreprises et du droit dans les territoires en conflit ou sous occupation. Ainsi, une étude du Kohelet Policy Forum, un centre de recherche israélien, a apporté la preuve que non seulement des multinationales ont toujours accompagné et développé des activités économiques dans des territoires dits d’occupation, mais qu’aucune de ces activités économiques liées à un conflit territorial entre deux pays n’a jamais déclenché une quelconque foudre d’une quelconque autorité internationale.
«Who Else Profits ? The Scope of European and Multinational Business in the Occupied Territories» est une étude qui liste les multinationales qui se sont illustrées ou s’illustrent encore dans des territoires qui ont souvent été aussi le lieu de violentes épurations ethniques (Sahara Occidental, Chypre, Nagorny Krabakh….).
- Au Sahara Occidental : Coca-Cola ; Norges Bank ; Priceline Group ; TripAdvisor ; Thyssenkrupp ; Enel Group ; Caterpillar ; Bombardier ; Western Union 35 ; Transavia Airlines… ont travaillé et travaillent peut-être encore.
- Au Nagorno-Karabakh : Caterpillar ; Airbnb ; AraratBank ; Ameriabank ; ArmSwissBank… ont travaillé ou travaillent encore.
- A Chypre-Nord : Priceline Group ; Zurich Insurance ; Danske Bank ; TNT Express ; Ford Motor Company ; BNP Paribas ; Adana Çimento ; RE/MAX ; Telia Company ; Robert Bosch… ont travaillé ou travaillent encore.
Quelle est la conclusion de l’étude ?
Depuis l’origine du monde, la stigmatisation des seuls juifs porte un nom, cela s’appelle de l’antisémitisme
Que «la présence de multinationales dans des zones dites d’occupation n’a jamais donné lieu à des protestations au Conseil des droits de l’homme ni à des discussions de la part de certaines ONG humanitaires. La raison en est simple : la présence de ces multinationales est parfaitement légale et n’est en rien incompatible avec les normes relatives aux droits de l’homme».
L’étude ajoute que les entreprises présentes dans ces zones de droit contestées ont généralement pris le conseil de cabinets d’avocats spécialisés dans le droit international, que les gouvernements des pays d’origine ont également émis un avis positif et que des institutions financières internationales, comme la Banque mondiale, la Société financière internationale et de nombreuses banques nationales et internationales de développement, ont accordé des centaines de millions de dollars de prêts pour financer des projets dans les différents territoires occupés à travers le monde. Le tout sans que personne y trouve jamais à redire.
L’ONU a décidé de faire d’Israël et des entreprises qui travaillent dans les territoires conquis après 1967 un cas d’école. Mais depuis l’origine du monde, la stigmatisation des seuls juifs porte un nom, cela s’appelle de l’antisémitisme.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Yves Mamou pour Dreuz.info.
Rien de nouveau sous le soleil mais c’est bien de l’expliquer.
Dans notre contemporain, en Vénétie, cela était déjà.
Toutes les entreprises israéliennes et internationales devraient se retirer des territoires disputés, nous verrions comment les arabes de ces territoires feraient pour vivre.
Ah !!!!!!!!!! je suis bête, ils auront l’aumône internationale, comme s’ils ne pouvaient pas se procurer de quoi vivre en travaillant.
Mais sans entreprise, pas de salariat, donc pas de travail.
« …..En construction » ??? Vraiment ???
Il semblerait que cela soit depuis qu’ ISRAEL existe en tant qu’ ETAT, que le « droit » contre ce Pays et Son Peuple soit apparu.
En fait, il ne cesse d’être de plus en plus coercitif c’est tout, et cela donne l’impression que c’est quelque chose d’actuel alors que c’est quelque chose qui a bien plus de 70 ans maintenant !
L’ONU est un ramassis de mange merde qui essaie désespérement de ne pas disparaitre malgré son inutile de plus en plus flagrante . Imaginez tous ces fonctionnaires internationaux obligés de payer des impôts au lieu de les faire payer aux autres, obligés de travailler pour justifier de leur utilité . Vous n’y pensez pas!! ce serait troporibbb!!!
Il ne leur reste plus qu’un ennemi imaginaire et une catastrophe mondiale tout aussi imaginaire pour justifier leurs privilèges indus
Ah si Israël n’existait pas, les fonctionnaires de l’ONU, seraient en vacance toute l’année vu qu’ils ne portent aucun intérêt au reste de la planète.
Il faudrait demander à Trump de faire dynamiter le bâtiment de l’ONU qui ne sert qu’à propager l’antisémitisme .
Rien d’exceptionnel,
car il n’y a que contre Israel et/ou les juifs, et ceux qui ne les boycottent pas, que des lois, des règles de droit, des obligations, des exceptions, exceptionnels qui sont exceptionnellement créés.
Pour eux, pour nous, l’exception est la règle, …………… depuis que le judaïsme existe.
Je suis curieux de voir les réactions de ceux qui cherchent à faire appliquer ce droit face à l’installation d’autres grandes entreprises dans ces territoires. La liste s’élargirait ou bien un nouveau vote tous les deux ans devrait mettre la liste à jour ? Une firme non-israélienne de cette liste sera-t-elle aussi mise au tableau noir si elle fait des activités et des bénéfices dans des pays tiers ? Et que se passerait-il si une de ces firmes prévient la Belgique ou le Danemark ou d’autres nations qu’elle n’investira pas dans leur pays qui veut lui enlever son pain de la bouche ? Que feront alors les diplomates de ces pays face à cette réponse active qui remettrait en cause la légalité des décisions de l’ONU ou d’une de ses émanations ? La firme belge qui fabrique des armes et dont le premier client est l’Arabie Saoudite, sera-t-elle félicitée officiellement de vendre des armes non dangereuses en équilibrant un peu la balance commerciale entre les deux pays ? Et quid si Israël vend des armes à l’Arabie ou au Barein ou au Japon ou à la Hongrie en les construisant dans les territoires contestés avec de la main d’oeuvre palestinienne de plus en plus qualifiée ? Nathan le Toaqué
Je ne trouve pas le bouton de fonction qui permet d’envoyer mon message. Comment fait-on ?
Merci, Gérard !
@☻Gérard Pierre
Oui tout à fait, un seul peuple a été choisi, non pas qu’il soit meilleur que les autres mais quand on en choisit un , les autres ne le sont pas!
Mais quel appel douloureux et difficile d’être le seul à passer à travers tant d’épreuves!
Mais quel avenir, promis par les prophètes à ce peuple à qui appartient les promesses les alliances, quel avenir pour ces habitant de Jérusalem quand le Messie y apparaîtra!
Ils seront consolés…
Enfin, Oui tout à fait, surtout si vous sous-entendez que les pieds de la femme juive sont ceux de l’épouse du Messie juif!
« Les nations s’élèveront contre Israël mais Il les détruira! »
Mais l’ONU est complètement biaisée vis-a vis d’Israel puisque la majorité agissante et haineuse est musulmane. Rien à espérer de ces gens qui sont et seront toujours des antisémites.