L’épidémie née à Wuhan, en Chine, est devenue une pandémie au sens où elle touche désormais tous les continents. Des dizaines de milliers de personnes sont contaminées. Les morts s’accumulent.
Des théories de la conspiration ont fait leur apparition et, comme toujours en ce cas, les propos les plus insensés se tiennent. Certains parlent d’une arme bactériologique qui aurait échappé à ses concepteurs, d’autres d’une expérimentation sur l’être humain qui aurait mal tourné. D’autres encore évoquent un “complot sino-americain”. Des discours opportunistes se greffent sur la situation et laissent entendre que tout cela est de la faute de la globalisation économique et disent qu’il faudrait fermer durablement les frontières aux personnes et aux biens, produire localement, pratiquer le protectionnisme.
Ce qui est exact est que l’épidémie devenue pandémie est un cataclysme.
Même s’il y a peu de morts hors de Chine, les coûts se chiffrent d’ores et déjà en centaines de milliards de dollars. L’économie chinoise est à l’arrêt et sera en récession cette année. Elle pourrait même être menacée d’effondrement. Les données disponibles montrent qu’un tiers des entreprises chinoises seront très bientôt en défaut de paiement. Des ruptures d’approvisionnement dans de multiples domaines vont se faire sentir dans tous les pays développés de manière assez rapide. La croissance va fléchir partout, et les pays où la croissance est nulle ou quasiment nulle, tels l’Allemagne et la France vont particulièrement souffrir. Des frontières vont effectivement se fermer pendant quelque temps. Des coûts médicaux et sanitaires importants vont accroître les déficits budgétaires. Tous les secteurs d’activité vont être touchés. L’épidémie devenue pandémie est d’ores et déjà plus grave que la crise du SRAS en 2003.
Ce qui doit être ajouté est que rien ne permet pour l’heure de valider la moindre théorie de la conspiration : la Chine voulait assurer son emprise sur le monde et ne voulait pas le faire par des moyens bactériologiques, mais par une pratique mercantiliste placée au service du communisme. Les plus grands spécialistes américains de la Chine, tels Gordon Chang, l’ont fort bien analysé. J’en ai traité dans plusieurs articles et dans mes livres sur la doctrine Trump. Ce qui se passe est infiniment éloigné de ce que le régime chinois aurait pu souhaiter. Et quiconque connaît les conditions sanitaires qui sont celles de la Chine n’a pas été surpris par le SRAS en 2003 et n’est pas surpris parce qui se passe aujourd’hui.
Ce qui doit être souligné est que la globalisation économique en soi n’est pas coupable.
Des pandémies graves ont eu lieu bien avant la globalisation économique contemporaine (exemple : la grippe “espagnole” de 1918). L’intégration de pays plus pauvres dans le développement économique est en soi une bonne chose, et leur permet de sortir de la pauvreté. Ce qui pose problème est ailleurs : l’intégration de pays au développement économique ne peut se faire aveuglément, sans règles et sans contrôles. Elle ne peut se faire sans prise en compte de normes sanitaires et, surtout, sans ouverture du pays plus pauvre à la possibilité de contrôle. Non seulement la Chine est un pays où les conditions sanitaires laissent fortement à désirer dès qu’on sort des quartiers d’affaires des grandes villes, mais c’est un pays fermé, car régi par une dictature de type totalitaire. Confier une si large part de la production mondiale de biens à un pays fermé, régi par une dictature de type totalitaire était et reste une aberration délétère.
Le Japon, puis la Corée du Sud sont passés au développement économique en quelques décennies. L’Inde s’intègre au développement, le Brésil aussi, le Mexique au sud des Etats-Unis dispose de zones de développement, et le monde ne s’en porte que mieux. Mais aucun de ces pays n’est régi par une dictature de type totalitaire.
Le pari aveugle a été fait, lorsque la Chine a été admise en 2001 au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce, que la Chine s’ouvrirait. La Chine ne s’est ouverte que très superficiellement. Elle est restée une dictature de type totalitaire, et a utilisé son intégration au développement économique mondial pour développer des pratiques prédatrices vis-à-vis d’autres économies Elle est restée fermée dans de multiples domaines.
Cette fermeture fait qu’entre le moment où l’épidémie née à Wuhan est née et a commencé à s’épandre et le moment où les Chinois et le reste du monde en ont été informés, il s’est écoulé, selon toutes les données disponibles, six semaines. Ce délai a fait que l’épidémie s’est disséminée en Chine et dans d’autres pays du monde parce que des gens touchés par le coronavirus, mais l’ignorant, et qui ont séjourné à Wuhan, ont voyagé et propagé la maladie. Ce délai est la cause du cataclysme, des morts, des coûts. Ce délai a été criminel.
Il serait indispensable que de multiples entreprises et gouvernements du monde en tirent des conclusions et posent à la Chine des exigences d’ouverture et de transparence qui, si elles ne sont pas satisfaites, devraient conduire à relocaliser des unités de production dans des pays acceptant ces exigences et s’y pliant.
L’intégration de pays plus pauvres dans le développement économique ne peut se faire sans prise en considération des régimes politiques qui régissent les pays concernés.
La très grave erreur de nombre d’économistes expliquant les bienfaits (très réels) de la globalisation économique est de ne pas prendre en compte les données politiques et géopolitiques. J’ai expliqué dans un livre publié il y a plusieurs années, La septième dimension : le nouveau visage du monde après la crise *, que les économistes du futur ne seraient compétents que s’ils prenaient en compte la politique et la géopolitique.
J’ai dû constater quand j’ai publié le livre que ce que j’expliquais passait nettement au-dessus de la tête de ceux à qui je m’adressais. Je suis consterné d’avoir à constater que mes analyses étaient pertinentes et n’ont servi à rien. Et je suis plus consterné encore de voir que la non-prise en compte des données politiques et géopolitiques ne semble pas conduire les économistes à réfléchir davantage aujourd’hui, ce qui a pour conséquence la dissémination opportuniste de discours économiques ineptes.
La globalisation économique n’implique pas l’ouverture des frontières sans aucun contrôle.
Laisser passer des marchandises (sous contrôle) ne signifie pas qu’il faut laisser les êtres humains eux-mêmes s’installer où ils veulent. Le peuple d’un pays est constitué de gens qui peuvent être définis comme les copropriétaires du pays dont ils sont membres et qui ont le droit de définir leurs règles de vie, d’accueillir parmi eux qui ils décident d’accueillir et d’expulser qui ils décident d’expulser. Le peuple d’un pays peut décider d’opter pour le protectionnisme : le rôle d’économistes compétents est d’expliquer en quoi faire produire ailleurs ce qui peut être produit ailleurs pour un meilleur prix crée un cercle vertueux de développement et incite un pays développé à passer à un stade ultérieur de créativité économique, ce qui se fait sans problème lorsque la pensée économique dans le pays concerné n’est pas stérilisée et quand l’économie du pays n’est pas sclérosée par le socialisme. Le rôle d’économistes compétents impliquerait plus que jamais de prendre en compte la politique et la géopolitique.
Une entreprise peut décider de produire là où elle l’entend, et doit en assumer les conséquences. Les entreprises qui continueront de produire en Chine sans rien exiger devront assumer les conséquences. Le peuple d’un pays démocratique peut, s’il n’opte pas pour le protectionnisme, décider de la politique suivie par son gouvernement en matière d’exigences d’ouverture et de transparence, et de contrôles aux frontières.
Deux pays sur terre ont des dirigeants politiques démocratiquement élus qui comprennent ce que je viens d’écrire et c’est pour cela qu’ils ont toute mon estime : Binyamin Netanyahou et Donald Trump.
Dois-je l’ajouter? Quand bien même je parle de cataclysme, l’épidémie née à Wuhan est et sera bien moins destructrice en vies humaines et en richesse que si elle s’était produite il y a quelques décennies, voire il y a un siècle. La grippe “espagnole” que j’évoque plus haut a fait entre cinquante et cent millions de morts sur la planète. L’épidémie née à Wuhan fera quelques milliers de morts, essentiellement en Chine (le SRAS en 2003 avait fait un peu plus de huit cents morts). La différence essentielle entre l’épidémie d’il y a un siècle et celle d’aujourd’hui tient aux immenses progrès des sciences, des technologies, et de la médecine, progrès qui ne se seraient pas produits si les adeptes de la croissance zéro ou de la décroissance avaient existé il y a un siècle et avaient eu gain de cause.
Un vaccin sera bientôt disponible pour contrer le coronavirus de Wuhan. Il sera né en Israël, le pays qu’il est de bon ton de détester en France. Des traitements sont en cours d’élaboration aux Etats-Unis, autre pays qu’il est de bon ton de détester en France depuis que Donald Trump y a rétabli croissance, prospérité et plein emploi. Israël et les Etats-Unis sont deux pays démocratiques et capitalistes. Seul le capitalisme démocratique permet croissance, prospérité, plein emploi, progrès des sciences, des technologies, et de la médecine.
Je ne doute pas que les anti-Israéliens refuseront de se faire vacciner en utilisant un vaccin israélien et que les anti-américains refuseront tout traitement né aux Etats-Unis. Il faut se comporter en conformité avec ses idées !
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
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Il faut au minimum un an pour élaborer un vaccin .
rakbeisrael.buzz donne des détails. Ils essaient d’accélérer.
Une source à cette affirmation péremptoire ?
https://www.pharmaceutical-technology.com/news/israel-migal-covid-19-vaccine/
Amicalement,
https://www.europe-israel.org/2020/02/coronavirus-des-chercheurs-israeliens-confirment-un-vaccin-sera-pret-dici-quelques-semaines/
Les Israeliens disent que ce vaccin était destiné à un autre virus, et qu’il suffirait de l’adapter
En tout point d’accord avec votre texte, Professeur Millière. Accuser la globalisation économique est comme accuser les Chinois du chômage en Occident. Cela n’a pas beaucoup ce sens. J’attire cependant votre attention sur cette affirmation: “L’intégration de pays plus pauvres dans le développement économique ne peut se faire sans prise en considération des régimes politiques qui régissent les pays concernés”. Exact, mais c’est un peu comme l’histoire de qui vient en premier: la poule ou l’œuf. La libéralisation politique vient-elle avec le développement économique ou le développement économique amène-t-il la libéralisation politique? Il est clair qu’en Chine, on voit les limites de ces deux données pourtant étroitement liées en principe. Et donc la réponse n’est pas si évidente.
Je ne sais plus quel penseur libéral a dit que le libre-échange devrait être limité à des pays semblables politiquement, ou quelque chose d’approchant. Je pense quant à moi qu’entre pays démocratiques, occidentaux prioritairement, il ne devrait pas y avoir de problème ; c’est d’ailleurs plus ou moins ce qui se passe aujourd’hui.
En revanche, échanger, importer, construire des usines dans des pays non démocratiques – il existe des critères à peu près objectifs permettant de définir un pays démocratique – sachant à la fois qu’il peut y avoir du travail forcé, d’adultes et parfois d’enfants, ou une maîtrise disons aléatoire des process de fabrication, ou encore de graves risques en termes d’approvisionnement en cas de crise politique dans ces pays… ceci devrait constituer une limite (de bon sens) au libre-échange.
Il est vrai que certains libéraux continuent de prôner l’ouverture des frontières à tout va, sans discernement, ce qui est à mes yeux profondément irresponsable.
Après, quand on commence à ouvrir ses frontières à des marchandises en provenance d’un autre pays, en général la construction d’usines suit, les investissements financiers, donc le déplacement de dirigeants, de cadres, de salariés… et de fil en aiguille on peut arriver à la libre circulation des personnes, ou au moins à une revendication croissante en faveur de la libre circulation des personnes, les gens s’étant habitués à voyager et finissant par croire que le monde n’est finalement qu’un grand village ; donc que quelque part, les frontières sont obsolètes. (on a très bien vu ça avec l’Europe). C’est ainsi que l’on passe de la mondialisation économique au mondialisme.
Bref, trouver l’équilibre n’est pas facile. “America first”, clame Donald Trump, et il a parfaitement raison. Faire du commerce international c’est bien, ça peut être du gagnant-gagnant ; mais sans jamais oublier de mettre son pays en premier.
@Jacques Ady: pourriez-vous nous définir ce qu’est un “pays démocratique” et également un pays démocratique notamment au sens du commerce et de l’industrie? Quels sont ces critères à peu près objectifs de la “démocratie”? Merci.
Le mot démocratie a des définitions fluctuantes. Friedrich Hayek, dont j’ai traduit deux livres en langue française (dont La constitution de la liberté), énonce les dangers de la démocratie absolue et insiste sur la règle de droit, rule of law, définie par John Locke. La démocratie selon la règle de droit est la liberté de choix de ses dirigeants dans le cadre du droit naturel des êtres humains et des lors dans le cadre du respect des libertes fondamentales, liberté de s’informer et d’être informe, liberté d’accès et de production de la connaissance, liberté d’entreprendre, liberte d’aller et venir dans le pays dont on est membre, respect de la présomption d’innocence (habeas corpus).
Merci Professeur Millière pour ce rappel. Comme quoi, il y a vraiment très peu de pays démocratiques selon la régle de droit que vous reprenez. Très peu car aucun pays dit démocratique ne respecte entièrement/intégralement cette règle de droit.
Avec cette définition , il est acté que la France n’est plus un pays démocratique.
Quelle découverte !😂
Ce que j’explique ici est que la libre circulation des marchandises et les délocalisations d’entreprises peuvent fonctionner avec des pays respectant les règles d’ouverture, de transparence, de respect des droits de propriété et de liberté de l’information. La question de l’incompatibilité entre libre échange et régime totalitaire n’a pas été posée, ou très peu. Je l’aborde comme je le dis ici dans un de mes livres. Il devait faire partie d’un ensemble de trois volumes. Je n’ai écrit que le premier quand j’ai vu a quel point j’avais du mal a faire comprendre ce que je disais. Peut-être serait-il utile que je republie le livre… Quand je l’ai publie, j’étais president d’un think tank a Paris et j’étais en contact avec le ministère de l’économie et des finances. Faire une version anglaise pour le pays ou je vis aujourd’hui, les Etats Unis? Je vais y songer.
Merci pour ces précisions, M. Millière.
Vous expliquez que la perte d’emplois industriels liée aux délocalisations est normalement compensée par “un stade ultérieur de créativité économique”, à condition de ne pas etre enfermé dans un dogmatisme socialiste.
Bon nombre de pays européens, à commencer par le Royaume-Uni, récusent les politiques socialistes. Et pourtant, la perte d’industries s’est tout de même accompagnée d’une paupérisation accrue des classes blanches populaires. Certes, il y a d’autres raisons aussi à ce phénomène…
Tiens-tiens-tiens. Donc Clement Attlee, James Callaghan, Tony Blair et Gordon Brown récusaient les politiques socialistes. Intéressant.
J’ai toujours pensé qu’il importait d’y regarder à “2 fois” avant de signer des accords d’échanges économiques, industriels et commerciaux avec n’importe qui. Dans ce sens, s’il y a 2 pays où il aurait fallu y réfléchir à plus de 2 fois, c’est bien la Chine et… l’Iran !
Avec ces 2 dictatures, on donne vraiment la becquée au diable. Pour des raisons de cupidité, beaucoup se sont précipités à tombeau ouvert — c’est malheureusement le cas de le dire… — dans des implantations technologiques et industrielles insensées uniquement par avidité, pour que ça rapporte gros et très vite… On a même vu il y a peu le Japon dérouler le tapis rouge sous les babouches de Rohani pour des raisons probablement similaires (incompréhensible pour ce pays considéré par ailleurs comme xénophobe) !
“Commercer” avec la Chine et l’Iran, c’est la négation absolue d’une quelconque relation saine. C’est quasiment toujours ainsi avec une dictature, quelle qu’en soit la couleur. Ces gens-là laissent rentrer les affairistes gogos et cupides jusqu’au point où ils ne peuvent plus faire machine arrière, l’extérieur du gâteau trop tentant aidant… Puis en rentrant toujours plus profond au “cœur” du gâteau, là, c’est beaucoup moins “appétissant”, surtout pour les peuples dont les dirigeants s’y sont laissé entraîner : invasion monstrueuse, en retour, de production industrielle cheap et low-cost ou invasion migratoire.
Aujourd’hui, la Main d’En-Haut siffle la fin de la récré ! La fin de cette course à l’abîme qui, de toutes manières, conduisait ce monde à la ruine totale : assèchement et paralysie progressives du génie technologique et industriel occidental d’une part (sauf Israël), et invasion islamiste de l’autre.
Une chose est quasi certaine, après cette terrible épreuve du coronavirus, les pendules mondialistes seront sérieusement remises à l’heure pour, espérons-le, des relations internationales plus saines, du moins pour un temps. Un vœu pieux néanmoins, car la Parole de Dieu nous montre un tout autre aspect de ce qui peut résulter d’un tel cataclysme. On le trouve en Apocalypse 18, texte qui prend un singulier relief aujourd’hui !!!
Merci professeur de remettre les idées en ordre, ça fait du bien surtout lorsqu’on lit les inepties de certains commentaires où la confusion et la méconnaissance de certains sujets poussent les auteurs malgré eux à se prendre pour les égaux des plus grands.
D’accord avec le fait que la globalisation économique ne soit pas coupable, mais la globalisation touristique, avec tous ces moyens de transport rapides, 24/24 et quasiment 7/7, permet la globalisation des infections.
La globalisation des infections n’a pas lieu si les infections n’ont pas le temps de d’épandre. La Chine a cache l’information, parce qu’elle est un pays totalitaire. Deux pandémies ont eu lieu au cours des vingt dernières années, elles venaient toutes les deux de Chine, celle venue du SRAS, et celle venue du coronavirus actuel.
M. MILLIERE , c’est tout à fait juste, mais une fois que l’infection est répandue à cause des gouvernants qui veulent à tout prix cacher la chose, il faut reconnaître que grâce à nos moyens de transports actuels, faisant de la terre une petite “sphère”, l’infection a “mis le turbo” .
‘Am Israel ‘haï !
‘Am Israel ‘haï !
‘Am Israel !
‘Am Israel !
‘Am Israel ‘haï !
Le capitalisme est toujours la cible facile désignée par les commentateurs marxistes. Ignorer l’origine du problème comme l’écrit M. Millière, à savoir que les dirigeants communistes asiatiques cachèrent à leur peuple et au reste du monde pendant 6 semaines la dissémination du virus en chine et dans le reste du monde permet aux anticapitalistes franchouillards de se donner bonne conscience bien que leurs conclusions soient en très grade partie erronées.
Pour ce qui est de la découverte israélienne ou américaine d un vaccin/traitement du Corona virus…ne doutez pas que bon nombre de personnes verront là un complot « americano-sionniste » ourdit par des laboratoires pharmaceutiques sous contrôle dans le seul but de s’enrichir ou à des fins de pouvoir… personne ne pensera a révérer le génie scientifique et les modèles économiques de ces deux pays
Ce qui me surprend c’est qu’on ne parle pas de cette épidémie en Afrique….
Il ne doit pas trop aimer la chaleur, remarquez l’Amérique du Sud est encore moins touchée que l’Afrique, surprenant n’est-ce-pas ?
C’est sans doute parce que ils ne font pas les tests de dépistage …
Ils ont sans doute des gens atteints , mais ne font pas de statistiques et ne donnent pas d’informations …
Comme c’est revigorant de lire un texte comme celui-ci !
C’est en vous lisant M.Millière que j’ai réalisé à quel point dans nos vies, nous n’avions jamais eu accès à votre regard. Dans toutes les écoles, la géopolitique et l’histoire sont enseignés par des gauchistes. Donc comment les économistes peuvent -ils inclure dans leur analyse ce regard essentiel des enjeux et analyses d’une géopolitique critique? J’ai été presque endoctrinée, peut-être par idiotie, en tout cas l’école publique ne m’a pas donné envie d’apprendre l’anti-américanisme ou l’antisémitisme. Ce qui en plus n’est pas un sujet de débat ici. En ayant, grâce à vous, lu Eurabia de Bat Ye’Or, ce qu’elle décrit se calque sur ce que j’ai observé pendant 20 ans: soumission inconditionnelle à l’islam et au communisme en plus, sans avoir jamais croisé quelqu’un qui en était outré. Puis les cours que j’ai eus en science sociale m’ont appris la grandeur et splendeur de l’UE. Avec en plus Michel Foucault en référence. Jamais en 30 ans d’étude j’ai entendu une seule critique de l’islam et du communisme, par toute une génération qui, après la Shoah, a soutenu Staline et son régime. Donc bien entendu votre explication sur le droit est une autre découverte. Puis finalement ceux qui accédent au pouvoir sont ceux qui sont endoctrinés. Ils ont laissé les Chinois acquérir certaines de nos entreprises, ils sont allés apprendre le chinois certains d’entre eux, et veulent même que notre internet soit géré par les Chinois, tout cela à cause d’une haine profonde des Américains (et des Juifs) qui fonde l’économie et la culture de l’Europe et de l’Amérique d’Obama.