Publié par Guy Millière le 14 mars 2020

Je ne supporte pas la haine. Or la haine envers Donald Trump se retrouve plus que jamais dans tous les journaux et tous les commentaires de journalistes français lorsqu’il s’agit du coronavirus.

Trump n’est quasiment jamais appelé Président, le mot qui vient le plus souvent est “milliardaire». Et Trump est qualifié, d’idiot par d’ignorants crétins qui étalent leur débilité crasse à longueur de journée (je ne relève plus leurs erreurs, il y en a au moins une par phrase). 

Je ne supporte pas la xénophobie, et je sens monter un parfum xénophobe anti-américain dans l’atmosphère française. Les Etats-Unis, dit l’un, seraient très mal préparés à la crise. Ils seraient, dit l’autre, au bord du cataclysme absolu. Ils n’auraient pas, ajoute un troisième, les structures sanitaires adéquates. Une ignorante (une certaine Marie Delarue), qui arrive à New Rochelle, l’un des trois épicentres de la crise du coronavirus aux Etats-Unis semble imaginer que l’ensemble des Etats-Unis ressemble à New Rochelle, dans la banlieue Nord de New York, et semble penser que les Etats-Unis ont la taille du Luxembourg. La distance de New York à Los Angeles est de 4500 kilomètres et la distance de Chicago à Miami est de 2300 kilomètres. Par comparaison, la distance de Paris à Moscou est de 2800 kilomètres, et la distance de Berlin à Rome est de 1500 kilomètres. Les Etats-Unis sont un très grand pays, dans tous les sens du terme et en y vivant on acquiert le sens de la grandeur (je vis à 400 kilomètres de Los Angeles, et pour moi, c’est tout près de chez moi). Les Etats-Unis sont un pays bien organisé. Sur quasiment tous les plans, c’est un pays plus moderne que la France, et bien plus riche. C’est insupportable pour certains, je sais. Mais plutôt que dénigrer les Etats-Unis avec une arrogance vaine, il serait plus judicieux que les Français se demandent comment faire de la France un pays plus moderne et plus riche. 

Je ne supporte pas l’hypocrisie de gauche française. Le gouvernement américain serait «raciste» parce qu’il dit que le coronavirus vient de Wuhan en Chine et parce que Donald Trump dit que le coronavirus vient de «l’étranger». Et le gouvernement américain et Donald Trump seraient odieux parce qu’ils disent que les pays d’Europe continentale n’ont pas pris les mesures efficaces pour lutter contre la pandémie. Le coronavirus vient bel et bien de Wuhan, pas de la planète Mars. Et le gouvernement communiste chinois, en ayant attendu deux mois pour dire qu’une épidémie était née à Wuhan, s’est conduit de manière criminelle. Les dirigeants des pays d’Europe continentale ont géré la situation de manière lamentable, et le gouvernement américain et Donald Trump ont raison de dire que les dirigeants des pays d’Europe continentale ont géré la situation de manière lamentable. Donald Trump a raison de penser que l’épicentre mondial de la pandémie est désormais en Europe continentale, car c’est exact, et il a raison d’interdire les vols en provenance d’Europe continentale. 

“Il est étrange que les mêmes gauchistes qui laissent les gens faire caca dans les rues, marcher sur des seringues jetées n’importe où, et demandent que les frontières soient ouvertes, se soucient soudainement des maladies”

 Je ne supporte pas le mensonge. A chaque fois que les Etats-Unis ont un Président républicain, tout ce qu’il dit et tout ce qu’il fait est caricaturé, tronqué, dénigré en France avec une mauvaise foi bilieuse insupportable. Et ce que disent ses adversaires est enjolivé et porté aux nues. Les faits semblent être devenus le cadet des soucis de nombre de journalistes qui ne sont en réalité que d’odieux propagandistes.   

Je dis dès lors ce qui doit l’être : 

  • Oui, le coronavirus est chinois. C’est un fait. Oui, le gouvernement communiste chinois a caché l’information et porte la responsabilité totale de la pandémie, des morts et des conséquences économiques et financières qui découlent. Et ceux qui lui ont fait confiance ont une écrasante responsabilité dans la situation globale actuelle. Il sera indispensable de ne plus produire quoi que ce soit d’immédiatement indispensable en Chine, et de repenser la mondialisation, en en excluant en tout ou partie les régimes totalitaires.
  • Oui, l’Europe continentale est aujourd’hui l’épicentre mondial de la pandémie. La situation en Italie est effroyable. Non seulement le nombre de morts est très élevé, mais le système sanitaire est en situation de faillite, ce qui contraint des médecins à laisser mourir des malades, et tout système de santé étatisé a ce type de conséquences en cas de crise. La France, hélas, risque de connaître dans les jours qui viennent un sort semblable à celui de l’Italie, et je le dis avec tristesse.   Je dis avec une égale tristesse que Macron en refusant de fermer les frontières et en n’ayant pas arrêté les vols venant de Chine quand cela aurait été nécessaire s’est conduit en irresponsable. Les mesures qu’il a annoncées sont des demi-mesures, voire pas des mesures du tout. Et, entre autres, laisser les frontières ouvertes est monstrueux vis-à-vis de la population française. C’est aussi, semble-t-il, très cynique. On parle maintenant en France, comme en Allemagne, d’« immunité de groupe » : ce qui signifie qu’on entend délibérément laisser la maladie toucher les deux tiers de la population pour qu’une possible immunité au virus s’installe. Avec une maladie qui fait un pour cent de morts parmi les personnes atteintes, cela équivaut à accepter délibérément des milliers de morts ! Même si la grippe tue chaque année en France, elle ne tue pas parce qu’on laisse délibérément des gens mourir !
  • Oui, les Etats-Unis ont un Président qui a pris les mesures requises en temps utile : interdiction des vols venant de Chine dès fin janvier et fermeture de la frontière Sud du pays au même moment. Interdiction des vols venant d’Europe continentale maintenant que l’Europe continentale est l’épicentre (le Royaume-Uni est exempté car il est moins touché pour l’heure). Oui, des mesures de prévention ont été prises et le nombre de morts aux Etats-Unis est pour l’heure très faible. Quarante et un au moment où j’écris, et si on retire ceux d’une maison de retraite médicalisée à Seattle et ceux d’un bateau de croisière au large du Japon, le chiffre tombe à dix ou onze (il peut monter, mais pour atteindre les chiffres italiens il faudrait des milliers de morts, ce qui ne sera, je pense, pas le cas). Le système de santé américain est, n’en déplaise à ses contempteurs, le meilleur du monde, et tous les frais de santé occasionnés par le coronavirus seront pris en charge par le gouvernement fédéral.   
  • Oui, Trump a eu raison de ne pas inciter à la panique et de ne pas parler de situation inexorable, et il s’est conduit en homme d’Etat. (comme Binyamin Netanyahou en Israël). Oui, Trump a eu raison de dire que les Etats-Unis sortiraient de l’épreuve plus forts car ce sera le cas. La déclaration de l’état d’urgence ne signifie aucunement que les Etats-Unis sont en situation de catastrophe, mais que Trump peut s’affranchir de milliers de règles bureaucratiques et prendre des décisions rapides et efficaces, par décret. Il a rassemblé quelques-uns des meilleurs médecins du monde et mobilise les plus grandes entreprises de la planète pour agir vite et bien. Il a pris des mesures qui permettront à des millions de salariés de ne pas aller au travail sans perdre un centime, et à des milliers d’entreprises de survivre au risque de pertes financières. La bourse de Wall Street est fortement remontée en moins d’une heure. Cela ne signifie pas que la pandémie est jugulée, mais cela signifie que tout est fait pour qu’elle le soit, et nul dans l’administration Trump n’envisage de délibérément laisser la maladie toucher les deux tiers de la population américaine !
  • Enfin, oui, les Démocrates et les journalistes de gauche américains à leur solde ont été et sont sordides. La Chambre des représentants à majorité démocrate a refusé de voter les mesures d’urgence demandées par Donald Trump et a exigé de pouvoir y glisser des centaines de millions de dollars de dépenses inutiles. Les politiciens démocrates (et les journalistes de gauche à leur solde) s’efforcent de paniquer la population, en espérant beaucoup de morts et un krach économique pour gagner les élections n’importe quel prix. Le pantin atteint d’Alzheimer qui est le dernier candidat qui leur reste a lu un discours indigne exonérant la Chine (Biden et les Démocrates sont vendus à la Chine, c’est donc logique), accusant Donald Trump d’incompétence, et faisant des « propositions » : quiconque lit les « propositions » démocrates découvre aisément que Trump les a toutes mises en œuvre d’ores et déjà depuis plusieurs jours et que celles qui ne sont pas mises en œuvre ont été bloquées par les Démocrates eux-mêmes. On atteint là un degré d’imposture inégalée. 

Rien de tout cela ne sera dit dans les médias français, bien sûr. 

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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