Source : Lematin
Le bataillon d’hôpital 5 va être déployé lundi en Suisse pour faire face au coronavirus, a annoncé le chef de l’armée, Thomas Süssli.
Dans le cadre de la pandémie provoquée par le coronavirus, l’armée suisse sera déployée pour la première fois lundi. C’est ce qu’a annoncé le chef de l’armée, Thomas Süssli, sur Twitter dans la nuit de vendredi à samedi.
Le bataillon d’hôpital 5 va être déployé lundi pour faire face au coronavirus, a écrit en substance Thomas Süssli. Il s’agit d’un «service spécial pour notre sécurité et notre protection à tous». Le chef de l’armée n’a pas précisé de quel service il s’agissait exactement. L’information est parue en premier sur le site internet du «Blick».
Le bataillon hôpital 5 est l’un des quatre bataillons hôpital de l’armée suisse, peut-on lire sur le site internet du département de la Défense. Parmi ses tâches figure notamment le soutien «des hôpitaux civils en personnel et en matériel en cas de situations extraordinaires».
Installation improvisée
Le bataillon d’hôpital peut également prendre en charge «l’extension de la capacité de soins infirmiers et des soins de base», «que ce soit sous terre ou en surface, dans un hôpital civil appartenant au Service sanitaire coordonné». Jusqu’à 200 patients peuvent y être accueillis.
Toujours selon les informations de l’armée, le bataillon peut aussi contribuer «à l’exploitation d’une installation improvisée, qu’il s’agisse d’un établissement de soins, d’une station d’isolement ou d’un centre de vaccination» et «à l’exploitation d’un hôpital militaire entièrement protégé pouvant accueillir jusqu’à 200 patients dans le domaine des soins de base».
Rien d’étonnant, il y a 2/3 ans, la Suisse a prévu l’armée aux postes-frontières avec la France en cas de guerre civile chez nous.
La Suisse n’accueillera pas les français poursuivis par alaouaquebarre et qui fuient l’égorgement.
Il est évident que le moment se rapproche, le Covid 19 est un catalyseur, ça commencera par le pillage des magasins et sera suivi de massacres dans les rues puis d’invasion des résidences privées avec le corollaire spécifique habituel.
La police et l’armée du régime laisseront faire.
Ce que nous voyons aujourd’hui n’est que la partie émergée de l’iceberg.
Effectivement, c’est le protocole prévu.
Les Suisses l’ont bien anticipé.
Il existe environ 900 zones de non-droit en France. Dans ces zones prolifèrent les armes de guerres et autres moyens de destructions. Il est bien évident que si demain des nationalistes souverainistes étaient élus démocratiquement à la tête de la France, toute la racaille va foutre le bordel. La police n’a pas les armes pour intervenir ni pour se protéger. La gendarmerie ne pourra pas protéger les populations. Il reste l’armée. Seulement. Pour maitriser les malfaisants (comme dirait Audiard”) il faut un certain temps pour mobiliser quelques divisions de parachutistes (par exemple) pour nettoyer le terrain. En attentant, il existe des “associations” de patriotes qui n’attentent que vous!
L’armée ? Elle fait mercenaire au Mali. Ses généraux sont FM et les corps d’armée infiltrés par les adeptes de la religion de paix et d’amour.
Merci Chirac.
Les F.M sont dans l’artillerie, pas dans la marine , pas dans les paras ni dans la Légion Etrangère, ou alors on est vraiment dans la merde!!!
En France, je ne sais même pas si un tel bataillon, ou ne serait-ce qu’une ébauche, existe pour soutenir l’effort sanitaire des hôpitaux publics et cliniques privées.
les jeunes Français ne sont même pas fichu de tenir correctement un fusil dans les mains…. sans autre commentaire !…
boutnache, résultat désastreux de la fin du service militaire obligatoire :
Le 22 février 1996 , le président de la République française Jacques Chirac, annonce « sa décision » de professionnaliser les armées.
Il laisse sous-entendre que la seule solution est de supprimer définitivement la conscription obligatoire, et qu’elle devra être remplacée par un volontariat.
Aujourd’hui il est remplacé par le Service National Universel :
Après le service national obligatoire
À partir de 2002, une journée défense et citoyenne (JDC) est instaurée. Elle s’adresse aux garçons et filles, âgés entre 16 et 25 ans qui, après leur recensement citoyen, reçoivent une information sur le fonctionnement de l’armée et participent à un examen de lecture.
Si le service national dans sa forme ancienne est aboli, d’autres dispositifs d’engagement civique existent, sous l’égide du ministère des armées, avec des finalités souvent plus sociales que militaires :
le service militaire adapté (SMA), dispositif militaire d’insertion au profit des jeunes de 18 à 25 ans éloignés de l’emploi et résidant outre-mer (6 000 volontaires) ;
le service militaire volontaire (SMV), dispositif d’insertion professionnelle encadré par des formateurs issus de l’armée sur une durée de 11 mois avec un volet militaire de 6 semaines ;
l’Établissement public pour l’insertion dans l’emploi (EPIDE), rattaché au ministère des armées, qui a pour mission d’accompagner les jeunes vers l’emploi ou vers une formation qualifiante ;
les cadets de la Défense créés par le ministère des armées qui proposent des activités éducatives, culturelles et sportives en faveur de jeunes de 14 à 16 ans ;
les cadets de la République qui forment des adjoints de sécurité et qui préparent au concours de gardien de la paix ;
la garde nationale, créée en octobre 2016, regroupe les volontaires de l’armée, de la police et de la gendarmerie avec l’objectif d’appuyer les forces de l’ordre dans la lutte contre le terrorisme. Elle compte près de 72 000 réservistes ;
inscrit dans le code du service national, le service civique(nouvelle fenêtre) a été institué par la loi du 10 mars 2010. En 2018, 140 200 jeunes ont effectué une mission d’intérêt général.
Le SNU, un retour au devoir civique obligatoire
Promesse du candidat Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle de 2017, le projet de rétablissement d’un service national obligatoire est soumis à étude et fait l’objet d’un rapport remis le 26 avril 2018(nouvelle fenêtre). Soulignant “des difficultés non négligeables” et un coût de “quelques milliards d’euros”, le rapport plaide pour un déploiement sur sept ans. En février 2018, un rapport émanant de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale(nouvelle fenêtre) se montre davantage favorable à la montée en puissance des dispositifs d’engagement volontaires existants.
En juin 2018, le gouvernement décide que le service national universel (SNU) prendra une forme mixte, entre service civique et militaire. Quatre objectifs sont énoncés :
développer une “culture de l’engagement” pour “accroître la cohésion et la résilience de la nation” ;
garantir un brassage social et territorial de l’ensemble d’une classe d’âge ;
accompagner l’insertion sociale et professionnelle et lutter contre le décrochage ;
valoriser les territoires, leur dynamique et leur patrimoine culturel.
Le SNU se déroule en deux temps :
une première période obligatoire d’un mois qui s’adresse aux jeunes à la sortie du parcours scolaire, garçons et filles, âgés de 16 à 18 ans ;
une seconde période facultative sous la forme d’un engagement pour une durée qui peut aller de trois mois à un an pour les jeunes de 16 à 25 ans dans le prolongement de la partie obligatoire.
La période obligatoire est elle-même constituée de deux phases :
une phase dite “de cohésion” d’une durée de deux semaines dans une structure collective (école, caserne, centre de vacances, etc.), hors du département d’origine, avec un encadrement mixte civil et militaire ;
une seconde phase sous la forme d’une mission d’intérêt général de deux semaines auprès d’une association ou structure sociale, d’une collectivité locale, d’une institution publique ou d’un corps en uniforme.
La remise d’un certificat individuel, au cours d’une cérémonie en préfecture, vient sanctionner cette période d’obligation civique.
La deuxième partie du SNU, facultative, d’une durée de trois mois à un an, doit s’effectuer dans un cadre en lien avec la défense et la sécurité (armées, police, gendarmerie, pompiers, sécurité civile), l’accompagnement des personnes, la préservation du patrimoine ou l’environnement. Elle peut également être accomplie dans le cadre de l’actuel service civique. Durant cette période, les participants peuvent bénéficier d’un accès facilité au permis de conduire, de crédits universitaires, voire d’une indemnisation.
Les inscriptions pour la session 2020 sont ouvertes depuis le 1er février sur le site snu.gouv.fr(nouvelle fenêtre).
Le bilan de la première phase d’expérimentation du SNU
En juin 2019, une première phase d’expérimentation visant à créer un “SNU au carrefour de l’armée, de l’éducation populaire et de l’éducation nationale” a été lancée. Elle a regroupé 1 978 jeunes volontaires, âgés de 15 à 16 ans, de milieux sociaux différents, lycéens, décrocheurs scolaires, apprentis et élèves en CAP. Cette phase d’expérimentation s’est déroulée dans 13 départements pilotes, dont la Guyane.
Le séjour de cohésion est un séjour en internat dans des centres SNU (internats de lycée, centres de vacances ou de formation, etc.), les appelés portent l’uniforme. Tous les matins, les appelés se lèvent à 7 heures et participent à 8 heures à une cérémonie de lever des couleurs, avec salut au drapeau et chant de la Marseillaise. Après une journée consacrée à différents modules, ils bénéficient d’une heure de temps libre en fin de journée où ils peuvent utiliser leur téléphone portable, qui leur est interdit le reste du temps.
À l’issue de cette première expérimentation en conditions réelles du SNU, l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep) a publié les premiers enseignements des séjours de cohésion(nouvelle fenêtre).
Le rapport note que l’émergence d’une “culture SNU” a pu être observée mais les jeunes et les encadrants ont parfois exprimé le sentiment d’une mise en avant de l’aspect militaire. Ce sentiment peut être dû à certains rituels empruntés au monde militaire. En outre, parmi les jeunes volontaires, 31% déclarent que l’un de leurs parents travaille ou a déjà travaillé pour l’armée (contre 1,3% dans la population française).
Le rapport pointe également la question des coûts. Hors coût de transport et d’uniforme, l’estimation du coût de séjour varie de 1300 à 2000 euros par jeune.
Si cette expérimentation a permis de mettre en exergue des problèmes d’ordre pratique ou pédagogique rencontrés lors de ces deux semaines de phase de cohésion, ces premiers enseignements sont cependant limités du fait que les participants, contrairement aux conditions futures du SNU, étaient volontaires. En outre, de par leur nombre réduit, tous les profils sociaux n’étaient pas représentés.
En juin 2018, des organisations de jeunesse avaient publié une tribune dans Le journal du dimanche pour exprimer leur opposition à la mise en place d’un service national obligatoire. Après la première expérimentation, les syndicats étudiants ont notamment dénoncé le coût du SNU. Dans un communiqué du 20 novembre 2019, l’Intersyndicale contre la précarité étudiante a demandé la suppression du SNU et une revalorisation de 20% des bourses étudiantes.
En juin 2020, environ 30 000 nouveaux volontaires (entre 100 et 500 volontaires par département) devraient participer à une seconde “mise en condition réelle” dans tous les départements. Généralisé, le dispositif devrait concerner 800 000 adolescents par an.
Source /www.vie-publique.fr/eclairage/272290-de-la-conscription-au-snu-les-differents-visages-du-service-national
Je trouve bien presomptueux de traiter les USA comme le fait votre
presse,lorsque l’on est dans une situation aussi precaire .
Ou allez-vous trouver de l’aide??que Dieu protege la France.
pepita
Ce sera encore nous Américains, Canadiens et Anglais qui seront en premières lignes
pour aller se faire casser la gueule comme en 44.