Macron au pied du mur
Phase 1
Il ne fallait pas être grand clerc pour comprendre que, la Chine ne passant pas pour très économe de la vie de ses citoyens, le confinement de l’une de ses villes de plusieurs millions d’habitants par les autorités communistes témoignait de facto en faveur de la gravité de cette crise du coronavirus. Je l’ai pour ma part fait savoir sur un plateau de télévision fin janvier. Ce pays, dont il est dit qu’il prélève dans les prisons les condamnés à mort qu’il exécute afin de vendre leurs organes frais au marché noir des transplantations partout sur la planète, n’est pas connu pour son humanisme, son humanité et son souci des hommes concrets. C’est le moins qu’on puisse dire… En prenant ces mesures, il disait à qui réfléchissait un peu qu’il y avait péril en sa demeure, donc en la nôtre. Qui l’a vu ? Qui l’a dit ? Qui a compris cette leçon ? La plupart ont vu et dit ce que les agents de l’État profond disaient qu’il fallait voir et dire.
Mais, comme pour illustrer la vérité de la sentence qui dit que le sage montre la lune et que l’imbécile regarde le doigt, il y eut quantité de prétendus sachants pour gloser sur le doigt et oublier la lune : c’était une gripette, elle ferait moins de morts qu’une vraie grippe, la véritable épidémie, c’était la peur des gens -et les intellectuels et les journalistes du régime libéral en profitaient pour rejouer la scie musicale du peuple débile et de la sagacité des élites…
Pendant que la populace achetait des tonnes de papier toilette, ce qui permettait d’avouer qu’elle avait, disons-le comme ça, le trouillomètre à zéro, les comités de scientifiques invisibles chuchotaient à l’oreille du président ce qu’il convenait de faire entre gestion de l’image présentielle et santé publique, proximité des élections municipales et mesures d’hygiène nationale, situation dans les sondages et décisions prophylaxiques. Un mélange de Sibeth Ndiaye et de docteur Knock fabriquait alors la potion infligée par clystère médiatique au bon peuple de France. Nul besoin de préciser qu’il s’agissait d’une soupe faite avec une poudre de perlimpinpin aussi efficace qu’un médicament commandé sur internet… en Chine !
Quel était cette position magique ? Une grande admonestation libérale, un genre de leçon de chose prétendument antifasciste. Il s’agissait de montrer aux abrutis de souverainistes la grandeur de l’idéologie maastrichienne : plus de frontières, libre circulation des hommes, donc des virus ! Les Chinois étaient contaminés mais ils n’étaient pas contaminants : nous étions immunisés par la beauté du vaccin de Maastricht ! Pendant qu’ils fermaient leurs frontières, nous ouvrions les nôtres plus grand encore -si tant est que cela puisse être encore possible… Nous nous offrions au virus.
Voilà pourquoi, sur ordre du chef de l’État, le gouvernement français s’est empressé d’aller chercher sur place les expatriés français qui travaillaient en Chine. On n’est jamais mieux servi que par soi-même : si l’on devait se trouver contaminés, qu’au moins ce soit en allant nous-mêmes chercher le virus sur place et le ramener en France. Mais pas n’importe où en France, non, pas à Paris, bien sûr, ni au Touquet, mais en province qui est, en régime jacobin, une poubelle ou un dépotoir dont on se souvient toujours dans ces cas-là. Une première livraison s’est faite dans le dos du maire d’une commune du sud de la France, une seconde en Normandie où nous avons l’habitude des débarquements.
La mode à l’époque, nous étions dans le premier acte de cette histoire, consistait à rechercher le client zéro : celui qu’il aurait fallu confiner chez lui pour que rien n’ait lieu, un genre de bouc émissaire à traire. C’était chercher la première goutte du raz-de-marée avec le projet de l’enfermer dans une bouteille afin que la catastrophe n’ait pas lieu.
Il fut dit que, peut-être, ce numéro zéro serait à chercher sur la base militaire d’où étaient partis les soldats français missionnés pour aller taquiner le virus chinois sur place avant de rentrer chez eux. Que croyez-vous qu’il advint à ces militaires ayant été au contact de gens immédiatement mis en quarantaine après leur retour de l’empire du Milieu ? Ils ont été renvoyés chez eux en permission… Pas question de les mettre en quarantaine ! Quelle sotte idée c’eut été ! Qu’on aille donc pas chercher aujourd’hui le client zéro car il se pourrait bien qu’on puisse obtenir des informations qui nous permettraient demander des comptes au ministre de la défense et au chef des armées auquel il a obéi.
Phase 2
L’acte deux a été guignolesque : le tsunami arrivait et on lui avait creusé des voies d’accès sous forme de canaux à gros débits, et ce avec l’aide du génie militaire français. S’y est ajouté le génie du chef de l’État. Le grand homme qui se prenait pour de Gaulle et Gide en même temps, mais aussi pour Stendhal (on est beylien ou on ne l’est pas) nous a délivré la parole jupitérienne : il fallait se laver les mains, éviter la bise et éternuer dans son coude – j’imaginais qu’anatomiquement il était plus juste d’envoyer ses postillons dans le pli de son coude car je me suis luxé l’épaule en essayent d’éternuer “dans” mon coude… Du savon, du gel et un coude : nous étions prêts, comme en 40, le virus n’avait qu’à bien se tenir.
Il a continué à progresser bien sûr. Et le pouvoir a fait semblant d’estimer que le plus urgent était toujours de savoir qui avait postillonné le premier. Il n’y avait pas de foyers d’infection mais des clusters, ce qui changeait tout. Il s’agissait en effet de ne pas donner raison aux benêts qui estiment, comme moi, qu’un peuple n’est pas une somme d’individus séparés, comme les monades de Leibniz, ce qui est l’idéologie libérale, mais une entité qui est elle-même une totalité. Aller chercher le virus en Chine c’était une fois encore estimer que la minorité (d’expatriés) pouvait imposer sa loi à la majorité (du peuple français). Que périsse le peuple français, mais les maastrichtiens n’allaient tout de même pas donner tort à leur idéologie alors que le réel invalidait déjà leurs thèses dans les grandes largeurs !
L’élément de langage maastrichtien fut : le virus ignore les frontières -comme Macron et les siens qui les ignorent tout autant… La plume du chef de l’État lui a même fourbi la formule adéquate : “Le virus n’a pas de passeport”- on dirait un titre de San-Antonio.
Tous les pays qui, comme Taïwan ou Israël (dont on n’a pas parlé, un pays qui, lui, a le sens de son peuple), ont décidé la fermeture des frontières, sont passés pour des populistes, des souverainistes, des illibéraux, des passéistes qui n’avaient rien compris à la grandeur nihiliste du progressisme.
Or, ces faux progressistes vrais nihilistes n’aspirent qu’à une seule chose : le gouvernement planétaire d’un État universel où les techniciens (les fameux scientifiques, comme il y en aurait au GIEC ou dans ce comité invisible qui conseille (!) Macron) gouverneraient le capital en faisant l’économie des peuples.
Le coronavirus leur donne une autre leçon politique : la suppression des frontières c’est la possibilité pour tout ce qui menace contamination de se répandre à la vitesse de la lumière… Le virus n’ignore pas les frontières, mais les frontières savent et peuvent le contenir.
Phase 3
La preuve, le troisième acte décidé par… Emmanuel Macron lui-même. Dans un premier temps, le Président tire une salve pendant un long monologue d’une demi-heure : fermeture des crèches, des écoles, des collèges, des lycées, des universités, réduction des contacts avec autrui, en priorité les personnes âgées. Et puis, bien sûr, le coude et le savon, le gel et la bise, des armes de destruction massive.
Or, qu’est-ce que ce confinement sinon l’invitation à fabriquer autant de frontières qu’il y aura de Français ? La frontière nationale n’est pas bonne, mais la frontière qui sépare de son prochain est présentée comme la solution, la seule solution nous dit-on. Le virus qui ignore les frontières se trouve donc tout de même contenu par les frontières pourvu qu’elles soient érigées par chacun contre son prochain pensé comme un contaminateur potentiel. Ce qui marcherait pour les monades ne marcherait donc pas pour les États ! Étrange paralogisme …
Il faut donc radicalement éviter les contacts et les brassages, il faut donc remettre ses voyages et ses déplacements, il faut donc rester le plus possible chez soi, mais mais mais : le premier tour des élections municipales n’est pas reporté ! Comprenne qui pourra ! On dit que Gérard Larcher, président du Sénat, se serait opposé au report des élections : mais qui est ce monsieur auquel le président de la République mange dans la main ? Quel est son pouvoir ? Des dizaines de millions d’électeurs sont donc invités à se ruer en direction de lieux confinés, les bureaux de vote, dans lesquels, tout le monde en conviendra, on évite les contacts et les brassages et on montre qu’on doit préférer rester chez soi pour éviter les promiscuités.
Le lendemain, quelques heures après la prise de parole présidentielle, le Premier ministre est envoyé au front pour enfoncer le clystère plus profond : fermeture des cafés, des restaurants, des boîtes de nuit, des musées, des bibliothèques, de tous les lieux publics, etc. Mais, toujours : maintien du premier tour des élections municipales. On se lavera les mains avant et après, on respectera une distance d’un mètre avec son voisin, puis on mettra son bulletin dans l’urne. Il faudra bien empoigner le rideau à pleine main pour l’écarter afin d’entrer dans l’isoloir, mais aucun risque – le savon veille… Magique !
Que s’est-il passé le lendemain du jour de la décision de ce presque couvre-feu ? il faisait beau, dans les rues de Paris, des gens ont fait leur footing, d’autres se sont un peu dévêtus pour prendre le soleil près du canal Saint-Martin, certains faisaient du vélo ou du roller, de la trottinette aussi. Ils transgressaient la loi ? Et alors. Pas un seul policier n’a verbalisé qui que ce soit. Tout le monde se moque de l’État qui n’a plus d’autorité et plus aucun moyen de faire respecter l’ordre républicain ! La peur du gendarme est une vieille lune qui a rejoint celle des dragons et du diable ! De la même manière qu’une jeune fille porte un voile musulman en présence de Macron, ce qui est formellement interdit par la loi, et que rien ne se passe, le mépris affiché des décisions du chef de l’État témoignent de la déliquescence dans lequel se trouve le pays et dans quel mépris est tenue la parole de cet homme.
Les libéraux et leurs cervelles soixante-huitardes voulaient des monades et des consommateurs en lieu et place de citoyens et de républicains ? ils les ont… Ils souhaitaient jouir sans entraves ? ils jouissent sans entraves… Ils affirmaient qu’il était interdit d’interdire ? ils se croient résistants en se faisant la bise… Ils croient toujours que CRS=SS ? Ils n’auront pas même vu la queue d’un policier municipal à vélo ou en mobylette, sinon en roller, pour leur rappeler que Jupiter dans son Olympe a décidé qu’il fallait éternuer dans son coude.
Olympien comme le comédien d’un club de théâtre dans un lycée, Emmanuel Macron a dit: “Ce que révèle d’ores et déjà cette pandémie, c’est que la santé gratuite, sans condition de revenus, de parcours ou de profession, notre État-providence, ne sont pas des coûts ou des charges, mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe.” Et puis ceci : “Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché.” Quel talent ! Quel menteur ! Quel bouffon ! Mais quel mauvais comédien…
Cet homme qui a mis sa courte vie au service du Veau d’Or fait semblant aujourd’hui de découvrir que piétiner l’intérêt général, conchier le bien public, compisser la santé dans les hôpitaux quand elle était pilotée par les comptables, ce n’étaient peut-être pas exactement les bons choix ! Qui croira cet hypocrite dont toute la politique depuis qu’il est au pouvoir consiste à détruire le système de santé (et de retraite) français ? C’est la quintessence du projet politique libéral mené sans discontinuer par les présidents de la V° république depuis la mort du général de Gaulle.
Quiconque écoute les personnels de santé depuis des mois (ils sont en grève depuis un an…) sait qu’en temps normal, avec cette politique libérale, ils sont débordés et impuissants tant l’hôpital public est malade sinon mourant. Qui pourra croire que la France est en état de recevoir un afflux massif de malades du coronavirus alors que la congestion était déjà là avant l’épidémie ?
Ce qui est dit par quelques spécialistes de la santé c’est, je vais l’exprimer de façon brutale, que lors du pic à venir, phase 4, nommons-là comme ça, il faudra, faute de places pour tous, trier les arrivants et laisser les vieux à leur sort, donc à la mort… Voilà où mène le libéralisme initié par Pompidou & Giscard, augmenté par Mitterrand en 1983, accéléré par le traité de Maastricht en 1992 et tous ceux qui, droite et gauche confondue, communient dans cette idéologie, puis par Macron qui, depuis son accession à l’Élysée, a voulu activer ce mouvement à marche forcée.
Voici une autre leçon donnée par cette crise, en dehors d’apprendre l’impéritie du chef de l’État: les caisses sont vides quand il s’agit d’augmenter le SMIC ou le salaire des plus modestes ; elles le sont quand ces mêmes personnes doivent être soignées (on ne compte plus ceux qui ont renoncé à s’occuper de leurs dents, de leur ouïe, de leur vue à cause de leur pauvreté ; elles le sont quand il faut se soucier des paysans dont l’un d’entre eux se suicide chaque jour ; elles le sont quand il faut construire des écoles ou des universités, doter les hôpitaux de matériel performant, humaniser les prisons, recruter des fonctionnaires, financer la recherche scientifique dont nous aurions bien besoin aujourd’hui, laisser ouvertes des écoles de campagne, maintenir en vie les lignes de chemins de fer en dehors des grandes villes et des grands axes; elles le sont quand il faudrait se donner les moyens de récupérer la multitude de territoires perdus de la République), elles le sont si souvent quand il faudrait construire une République digne de ce nom.
Mais il y a de l’argent pour faire face à cette crise économique qui s’annonce… Tous ces gens mis au chômage technique par cet état de siège seront payés -par les assurances chômage. C’est bien sûr très bien, mais il y avait donc de l’argent… Plus un café, plus un restaurant, plus un lycée, plus une école, plus un commerce, sauf liste donnée, plus un cinéma, plus une salle de spectacle ne sont ouverts, mais Macron nous assure que “l’État prendra en charge l’indemnisation des salariés contraints de rester chez eux”. Mais alors, bonne nouvelle, l’État existe encore ? Il peut fonctionner ? Il sait faire autre chose que prélever les impôts et recouvrer les amendes ? Il sait faire autre chose qu’envoyer sa police et son armée tabasser les gilets-jaunes ? Il sait faire autre chose que de subventionner des médias publics pour diffuser massivement l’idéologie maastrichtienne ? Il sait faire autre chose que de libérer les élus délinquants renvoyés chez eux ? Vraiment ?
Ce virus fait donc dire des bêtises à Macron: on pourrait donc être solidaires et fraternels en France ? On pourrait estimer que le consommateur hédoniste n’est pas l’horizon indépassable de notre modernité et qu’on peut aussi être un citoyen responsable ? On pourrait trouver de l’argent public pour financer des solidarités nationales au-delà des habituels bénéficiaires ? Il y a là matière à révolution: il est bien certain qu’Emmanuel Macron est le dernier homme pour la réaliser.
Après le virus, il faudra y songer.
En attendant, l’Allemagne ferme ses frontières avec trois pays, dont la France ! Maastricht tousse, crache et menace l’embolie.
Reproduction interdite, publié avec l’aimable autorisation de michelonfray.com
La Berezina, en effet.
Je note au passage cette phrase :
…/… Qui croira cet hypocrite dont toute la politique depuis qu’il est au pouvoir consiste à détruire le système de santé (et de retraite) français ? C’est la quintessence du projet politique libéral mené sans discontinuer par les présidents de la V° république depuis la mort du général de Gaulle.
Outre les restrictions des budgets alloués aux hôpitaux civils pour soigner les patients dans de bonnes conditions, tous les gouvernements PS, UMP et LREM qui se sont succédé à la tête de l’État n’ont cessé de rogner sur les budgets alloués au Service de Santé des Armées.
Les hôpitaux d’Instruction des Armées ferment, tel l’hôpital du Val de Grace, en 2014.
A l’époque j’avais posté plusieurs messages pour dire mon indignation. Nos médecins militaires et le personnel soignant de ces hôpitaux sont, non seulement compétents et dévoués, mais ils sont aussi équipés, formés et aguerris pour affronter des situations hors normes.
Jeune engagé, je fus hospitalisé durant plusieurs semaines dans un grand hôpital d’Instruction des Armées du Sud-Ouest de la France.
Je dois une reconnaissance éternelle aux médecins spécialistes, aux infirmières de cet établissement.
Sont encore gravés dans ma mémoire leurs noms, des gens exceptionnels dans tous les services.
Durant mon hospitalisation j’ai pu croiser des jeunes gens brisés de partout.
Le sergent F…, victime d’un terrible accident de la route fut admis quasi mourant.
Après plus de deux ans de soins intensifs, d’opérations chirurgicales, de rééducation fonctionnelle, de volonté, de souffrance et de courage, il est reparti debout.
Que tous les anti-militaristes, les anti forces de l’ordre, les crétins qui ne connaissent rien de la vraie vie, les affairistes à tous crins qui se douchent, qui mangent et qui dorment avec leurs calculettes aillent au diable.
Dans un pays comme l’Espagne, moins riche que la France, aucun gouvernement ne prône la fermeture des hôpitaux militaires et des services associés. telle l’UME, voir le lien ci-dessous.
Mais en France, nos vaillants “progressistes” n’ont qu’une idée : tout casser, car ça coûte trop cher.
Ces mêmes progressistes qui subventionnent à coups de milliards un tas d’associations et d’amis mondialistes qui crachent sur notre pays.
http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-l-hopital-du-val-de-grace-se-cherche-toujours-un-avenir-10-09-2018-7883523.php
UME en Espagne (Coronavirus):
https://www.libertaddigital.com/fotos/fuerzas-armadas-ume-ejercito-corornavirus-estado-alarma-espana-1016951/militares-ume-ejercito-coronavirus-calles-espana-2.jpeg.html
L’hôpital militaire Dominique Larrey également fermé à Versailles.
Magnifique papier.
Merci
Moi, c’était à Sainte-Anne, du temps du 4ème Rima, des personnels épatants, à tous les niveaux.
Mais l’attrition des moyens des armées françaises est un must pour la gauche.
“du régime libéral”
On se demande combien de temps il va falloir à Onfray pour comprendre que le régime qu’il dénonce n’a rien à voir avec le libéralisme, tellement rien à voir qu’on se demande comment quelqu’un ayant sa culture et son intelligence peut encore sortir une connerie pareille sans rougir…
Onfray est de gauche, sa haine (et sa totale incompréhension) du libéralisme est pathologique, idéologique.
Par ailleurs, il peut être assez brillant sur des sujets de société.
Zemmour, c’est exactement pareil…
votre haine de michel onfray et de zemmour…
@Gally: Exactement! De quoi parle-t-il lorsqu’il évoque le libéralisme de Macron et des 68ards? Ca, c’est vraiment de la mauvaise foi.
Mauvaise foi pas vraiment, œillères idéologiques solidement ancrées plutôt.
Pas forcément.
Tout dépend de la profondeur du raisonnement.
Avec son taux de prélèvement obligatoire record, la France n’est évidemment pas un pays libéral !!
MAIS, le capitalisme de connivence y fait florès ! Comme la nomenklatura soviétique ?
Pas tout à fait, et le libéralisme est là. Pour ceux qui se nourrissent, s’enrichissent éhontément de ce capitalisme de connivence, il y a bien libéralisme. A ce niveau là de la kleptocratie. Et c’est ce capitalisme de connivence qui est insupportable et qui prospère sous discours libéral (tous azimuts).
C’est surtout que, biberonné à la propagande marxiste depuis de nombreuses années, Onfray ne comprend tout simplement rien au libéralisme. Le libéralisme est hélas un fossile. Il a rendu possible la révolution industrielle et, en partie, les 30 glorieuses, ce qui a considérablement amélioré le sort des occidentaux. Mais, en 1968, il a pris un coup de bazooka et, en 1974, il a achevé de mourir avec l’arrivée de Giscard.
Depuis, on est confronté au dirigisme social (dit) démocrate au mieux, au massacre organisé de l’économie au pire, par toujours plus d’État, toujours plus de restrictions à la liberté d’entreprendre, toujours plus d’assistanat et de misérabilisme et, bien sûr, à la quasi-confiscation des fruits de l’entreprenariat lorsque celui-ci réussit.
D’accord avec vous.
Je suis toujours stupéfait de voir de grands intellectuels tomber avec autant de facilité dans ce vieux piège idéologique soigneusement entretenu par la gauche.
Tout semblait si parfait et PAF ! c’est l’ultra-libéralisme qui tue … Comme si en France on savait ce que c’est que l’ultralibéralisme.
Je préfèrerais qu’on nous guérisse de l’ultra-gauchisme, de l’ultra-socialisme, de l’ultra-communisme, de l’ultra-écologisme et surtout de l’ultra-islamisme…
Bonjour,
Onfray ne sort pas de “connerie”. La gauche dont il parle, celle qu’il refuse d’admettre qu’elle a presque totalement disparu, relève de souvenirs que son enfance a enjolivés. Lors d’un débat avec Zemmour, ce dernier lui avait répété que sa gauche (celle d’Onfray) est celle qui perd toujours. Il ne l’a pas démenti.
A tout prendre, je le préfère et de loin, à d’autres tels une pourriture intégrale comme Badiou ou un salaud comme BHL.
+ 1 Gally
Cet homme confond libéralisme VS social-démocratie/libéralisme et mondialisme.
Ne voyez-vous donc pas venir un impôt Coronavirus, comme nous avons connu l’impôt sécheresse ? Du fric il y en a pour les soins corporels et esthétiques de dame Brizitte, pour renouveler les moquettes et le mobilier de l’ Élysée, pour des diners somptueux, pour les rois nègres, les émirs arabes. Du fric ils savent où en trouver…
Hollandouille a bien dit: c’est pas cher c’est l’état qui paye en oubliant de dire que l’état se servait dans les poches des contribuables.
Égal à lui-même freluquet 1er prend des demi-mesures qui ne fâchent pas trop, laissant les mesures les plus dures à ses ministre qui supporteront le courroux du peuple, si par aventure le peuple se soulevait. la politique du: c’est pas moi M’sieur, c’est l’autre.
Chaque president des pays europ sera le Consul qui ira chercher ses ordres aupres de
UE (Merckel ) afin de nous l ‘es appliquer et …..Tour a Tour il sera le president de UE
( ça ne vous parle pas ??? )
*** UN Impot Européen pour payer tout les frais des personnels CE et des
autres frais …Entrants …Batiments ….est prevu depuis 2017
Bon, puisqu’on en est là avec notre guignol en chef, je vais vous détailler ce que j’ai prévu et vous en prendrez ce que vous voulez:
Fin décembre nous nous sommes inquiétés et nous avons commencé a nous documenter.
Mi-janvier, nous étions persuadé que c’était très grave et qu’il allait se passer quelques chose de mondial.
Fin janvier, nous nous sommes isolés du monde, j’ai acheté, via Internet, un groupe électrogène pour continuer d’alimenter nos congèls qui sont pleins (nous habitons la campagne a 50Km de Paris) en cas de perte de secteur 220v,. On a également compété quelques denrées alimentaires manquantes.
Mi février nous avons averti toute notre famille et amis et les avons enjoints de rester chez eux; Là, hormis aux yeux d’1 seul ami et notre fille, nous sommes passés pour des hypocondriaques apocalyptiques.
Ce qui fait que depuis 15 jours, nous attendons l’inexorable.
Pendant ce temps:
Je me suis fabriqué un thermomètre numérique précis a 0.05 degrés (inutile si on a la malchance de ne pas lutter contre l’infection)
J’ai vérifié mes réserves d’oxygène (soudage OA) et le bon fonctionnement des détendeurs et robinets
Je me suis documenté sur ce qu’est une intubation, une trachéotomie, une assistance respiratoire…
J’ai vérifié ma pompe a vide, son détendeur, les flexibles et autres tuyaux
Bref, on s’apprête a rencontrer une totale saturation des hopitaux et a devoir faire soi-même l’impensable il y a deux mois de cela.
Portez vous bien et WATCH OUT
OUI, AntiqueOran, ne dit-on pas que gouverner c’est prévoir ??? et prévenir c’est guerrir ????? Je suis entièrement d’accord avec vous sans pour autant être pessimiste au maximum. J’ai connu un déracinement et n’arrive pas à m’en remettre !!!!
Les survivalistes ont parfois raison, aussi vrai qu’une horloge cassée donne l’heure juste 2 fois par jour.
De là à en faire des modèles à suivre…
“aussi vrai qu’une horloge cassée donne l’heure juste 2 fois par jour.”
Cette affirmation m’a toujours laissé dubitatif.
Pour qu’une horloge cassée donne l’heure exacte 2 fois par jour vous devez savoir à quel moment l’heure est exacte (sinon c’est pas une horloge et une boite de petit pois fait aussi bien l’affaire) et j’aimerai savoir comment vous pouvez savoir le moment exacte ou l’horloge cassée donne la bonne heure ? sauf a en avoir une qui fonctionne et que vous compariez les deux toute la journée.
Donc, non, une horloge cassée ne donne jamais la bonne heure, elle donne une heure, parfaitement inutile de surcroit, puisque vous ne savez jamais quand c’est la “bonne”.
@Antique Oran – Trop bon votre commentaire. Avec les crétins au gouvernement on aurait du vous nommer Directeur de Projet de la pandémie. J esuis sensible à vos propos parceq ue en tant que président d’un association j’avais déjà fait circuler dans mon Asso le rapport de Tomas Pueyo, pendant que Macron faisait joujou.
Excellent article de M. Onfray, comme toujours!
Oui Monsieur, mais il lui fallait surtout des “yeux pour voir, des oreilles pour entendre et surtout une conscience consciente et élevée de son rôle de président ! Et qu’en est-il en fait ????
Y en a marre !!! de tous ces gens qui montrent leur intelligence, pleins de savoirs. S’ils étaient aussi intelligents, ça se saurait….. Il faut ré industrialiser le pays. Arrêter d’importer de Chine : qu’ils s’occupent déjà de leur milliard d’habitants.
Il faut re-localiser. Nous avons des gens hyper-compétents en France. Ecoutons-les !!!
Pourquoi avons-nous peur de l’Europe, de Maastricht, etc.…
Revenons à ce que nous devons être…..
Mr Onfray, vous m’avez fait rire et pleurer, votre plume est tellement piquante, et votre coude luxé tellement évocateur des distorsions morales de nos gouvernants…..
Macron nous assure que « l’État prendra en charge l’indemnisation des salariés contraints de rester chez eux »
En quoi ça vous surprend ?
C’est la logique du système français depuis longtemps; il n’y a de l’argent que pour ceux qui ne travaillent pas.
Il faut mettre Macron en prison avec tous ses complices, mettre les macronistes à l’index cette pseudo- élite minable rétablir les droits des français
Et écarter toutes le socialopes et lgbt voir les interdire.
Onfray sur Dreuz ? Grande nouvelle qui me donne de l’espoir pour notre populisme.
Mr Onfray a oublié que l’Etat et les médias ont osé nous dire que les masques étaient INUTILES ! (puisqu’ils les avaient envoyé à l’étranger)
Pas de masque pour les gaulois réfractaires, juste des LBD.
“Onfray sur Dreuz ? Grande nouvelle”
https://www.dreuz.info/author/michelonfray/
Non c’est pire que ça. Mariani (RN) a dit à la télé qu’après l’épisode H1N1, le stock stratégique de masque n’avait pas été reconstitué depuis 2011. Comprendre qu’il n’ y aavait pas de masques depuis 2011.
Quelques bourricots des médias disent aussitôt, on va le faire à la Coluche “Ouais , tu vois mon pote mais un stock vieux la date de péremption est dépassé” . On peut répondre à ces ânes qu’un stock STRATEGIQUE de masques a une date de péremption de 10 ans mais que cette date est pour l’élastique. Les qualités du masque elles durent plus longtemps.
Nos élites sont nulles, elles expliquent que les masques ne sont utiles que pour les personnes contaminées… puis elles nous disent qu il y a probablement un grand nombre de porteurs sains qui ignorent etre contaminés , et sont incapables d’en conclure que tout le monde devrait mettre un masque,.. c est sans doute parce que nos stocks de masques ont ete vendus a la Chine….
La conclusion est : “cette crise ne serait-elle pas la crise finale de l’euro”. Les gens intelligents nous avertissent depuis longtemps que le mariage de la carpe et du lapin était soit impossible et stérile soit donnait des monstres. Nous y sommes arrivés mais personne en Europe ne voudra reconnaître qu’ils se sont trompés et à quel point nos politiques nous ont trompés. Au fond, peut-être que cette crise nous ramènera à une situation normale et calme, celle que nous avions en 1974 quand les financiers comme Giscard ont pris la direction du pays, et ont élargi nos frontières jusqu’au monde entier avec les conséquences que nous subissons aujourd’hui. Mais comme nous sommes dans un monde de fous, il s’agira d’abord de les neutraliser en les enfermant dans des hospices.
comme tout le monde Michel ONFRAY parle de Bérézina en faisant un contresens historique mais je lui pardonne . toutefois , à l’attention des lecteurs de dreuz il faut savoir que la Bérézina est une victoire tactique de Napoléon sur les armées russes qui n’ont pas réussi à capturer ce qui restait de la grande armée , ses soldats , ses maréchaux et l’empereur lui même grâce aux pontonniers du général Eblé qui construisirent deux ponts dans la nuit pendant que le maréchal Victor bloquait Wittgenstein. Au final , s’il est vrai que les Russes firent des prisonniers et que les pontonniers se sacrifièrent dans l’eau glacée ce n’est pas une victoire pour les Russes au point que le Tsar limogea un des trois généraux ( Tchitchagov ) de son armée après la bataille.
Certes, mais le passage de la Bérézina sanctionne quand même une des campagnes militaires les plus désastreuses de l’Histoire : environ 770.000 hommes au départ (la fameuse Grande Armée), et combien à l’arrivée ? 30.000 ?
Comme le dit un récapitulatif de cette bataille
“Huit à dix mille traînards, éclopés ou invalides, qui, ainsi qu’ils l’avaient fait la veille, ont refusé de profiter de l’obscurité pour s’échapper, se trouvent encore sur la rive gauche de la Bérézina au milieu d’un indescriptible enchevêtrement de chevaux, de calèches, de caissons, de canons, de fourgons éventrés, d’où s’échappent les objets les plus divers, fourrures, chasubles brodées, coffrets remplis de bijoux et de pierres précieuses, gravures, livres, vaisselle d’or et d’argent et même de la porcelaine. Quelques-uns de ces malheureux se jettent à 1’eau mais sont rapidement emportés par le courant. Les autres tombent aux mains des Russes. Ceux qui peuvent encore marcher seront faits prisonniers, les autres, purement et simplement massacrés.”
Cette description est finalement assez symbolique de la campagne de Russie, et l’expression “c’est la Bérézina” renvoie, me semble-t-il, à cela : une campagne militaire désastreuse, une fuite éperdue, Napoléon qui s’échappe par un trou de souris…
Comme beaucoup de mes concitoyens, j’ai peur de cette pandémie et des mensonges gouvernementaux. Mais je suis “terrorisé” m.Onfray que vous-même, et d’autres comme Finkielkraut, Zemmour ou Bock-côté ne puissiez plus vous exprimer dans les médias français. Si cela devait se produire, ce serait un signal très fort pour engager une révolte puissante contre les imposteurs qui nous malmènent.
Quand Monsieur Onfray comprendra-t-il que les gens qui veulent instituer une gouvernance mondiale ne sont en rien des libéraux ? Quand se donnera-t-il la peine de définir le mot “libéral” tel qu’il l’entend ? Proche des idées des démocrates américains ou de celles d’un Frédéric Bastiat ? Et qu’oppose-t-il à ce qu’il nomme le “libéralisme” qui soit si vertueux ? L’étatisme, le socialisme, le “communalisme” (ce mot est de lui, pour ne pas dire “vrai communisme”, parce que le précédent était accidentellement raté) … Belle plume, M. Onfray, mais une case est manquante dans votre culture : le libéralisme, dans son acception française …
Oui, ce sont bien des oeillères idéologiques qui lui font confondre libéralisme et capitalisme de connivence avec le clientèlisme d’un Etat pléthorique tentaculaire qui va avec et qui déprave la démocratie.
Seul un Etat svelte, réactif, non intrusif mais vigilant avec des règles fortes et claires permet avec le libéralisme à une Démocratie de respirer dans sa libre entreprise.
Le secteur privé ne doit pas être discrédité pour justifier le racket afin de nourrir le ventre malade et insatiable d’un état hypertrophié.
Où va donc ce “pognon de dingue” puisque les secteurs régaliens de la Santé, de l’Instruction nationale, de l’Armée, de la Police, de la Justice sont devenus les Enfants pauvres d’une république française qui se dé-laïcise avec le clientèlisme étatiK.
Sans tomber dans le Nostradamus ou autres prévisions bibliques (je précise d’interprétation fantaisistes) , il faut remarquer que Macron nous apporte la peste.
MACRON C’est “M LE MAUDIT”, en plus il porte 3M (EMManuel Macron):
M comme Gilets jaunes, M comme Retraites, M comme Coronavirus.
Et il s’appelle Emmanuel , ce qui signifie pour les hébreux “Dieu parmi nous” et pour Isaïe “Le messie promis au peuple juif “. Dans l’évangile selon Matthieu, qui reprend Isaïe, il est mentionné la dimension messianique de Jésus.
Alors pour les Juifs c’est une mauvaise nouvelle et pour les chrétiens en réalité Macron serait il l’Antéchrist ? Première observation Macron est dans un Occident déchristianisé. “L’Antéchrist est compris de diverses façons, soit comme un groupe ou une organisation, soit comme un système de gouvernement fondamentalement mauvais” ou si c’est un homme comme un imposteur maléfique”.
L’Antéchrist est aussi annonciateur de la fin des temps.
Peut être dira t -on alors plus modestement de la fin d’un temps des Imposteurs, des Mondialistes, des Gauchistes et des Ecologistes.
40% de BON, 60% de nullité
Merci Monsieur Onfray.
Après avoir incarné Jupiter, Napoléon, marché sur les pas du Général de Gaulle, de Chirac, tout personnage célèbre qu’il n’est pas, sans être jamais lui même, il ne manquait plus que BFMTV, qui après l’allocution d’hier soir, donnait la parole à Alain Duhamel, admiratif, émerveillé par le “chef de guerre”, qui a comparé le président à Roosevelt (rien de moins).
Président automate et conditionné qui a répété comme un mantra ou comme un laveur de cerveaux que nous “étions en guerre” des fois que nous n’aurions pas compris que l’heure était grave à cause de son incurie, que nous devions rester chez nous et lire … peuple de gaulois réfractaires, inculte, mais moins que lui sans doute.
Quelle mascarade ! Ils feraient mieux de chercher des comparaisons du côté de Trudeau, le clone de notre président, qui entre parenthèse a quitté le navire semble-t’il, mais sans oublier de faire entrer 250 chinois récemment, sans aucun contrôle, sur le sol canadien.
Le Nouvel ordre mondial a trouvé le champion du monde des sprinters pour mettre en pratique son programme mortifère.
Très bon texte, j’ai particulièrement apprécié le pointage du regard des “élites” à l’égard des autres : petit peuple, “provinciaux” et autres bouseux insignifiants que nous sommes à leurs yeux et qui peut en poussant plus donner un bel angle d’analyse de cette situation dite de crise.
J’espère que M. Onfray aura le temps de l’actualiser en temps réel car ça bouge tout le temps. Ne serait-ce que l’aveu de Buzyn qui avait informé le Président de la gravité à venir dès janvier. Qu’elle cherche à se dédouaner ou qu’elle ait d’autres raisons n’est pas la question. Si l’Etat connaissait le potentiel danger ça ouvre toutes les hypothèses. De l’incompétence crasse jusqu’aux plus fumeuses théories conspirationnistes.
Michel Onfray fustige avec raison ce néolibéralisme criminel qui optimise la mondialisation de la manière suivante:
Les ateliers bagnes sont en Chine.
Les centres de recherche sont en occident.
Les bénéfices sont planqués dans les paradis fiscaux.
Le respect des cadeaux du ciel et de la terre n’existe pas, puisque toute cette bienveillante gratuité est transformée en marchandises.
Ce monde, parasite nuisible de la grâce du Dieu créateur est une merde.
IL va tirer la chasse : façon de parler car ce ne sera plus par les eaux.
Une chose est sure , il y aura des comptes a rendre le p’tit manu , après le “Corona virus”………Des têtes vont tomber , la sienne la première !
Une chose également est a retenir ; comment il a géré cette pandémie ?
Comme un véritable charlot , entouré de charlots !
Je reviens sur ce sujet car la Bérézina n’est même pas encore en vue que les troupes ont déjà faim….
S’il en va de même chez les vieux des villes comme chez les vieux des champs, ca ne va pas aller fort pour vos anciens dans les semaines a venir;
Nous habitons la campagne, nous ne crevons pas encore de faim car nous avons des congèls et sommes prévoyants, mais notre frigo est vide de chez vide !
Notre dernier Drive remonte au 5.
Plus de beurre, plus de laitages, plus de légumes frais habituels…Nous pouvons faire sans, mais en ville, comme les vieux font ils ?
Personne ne parle a la TV du fait que même en proche province les magasins sont absolument vides; Que les Drives ne servent plus avant 10 jours d’attente alors qu’ils ne disposent que de 10% de votre liste (on renonce donc car ca nous ferait prendre des risques pour pas grand choses…)
Le gouvernement devrait prendre en compte ce qui va arriver inexorablement et remettre en route les chaines de restauration collective et fournir aux confinés le minimum vital pour se nourrir.
Il n’y a plus rien dans les magasins et ca va chauffer fort dans les banlieues, croyez moi !