Publié par Bernard Martoia le 17 mars 2020

Après avoir été le soleil de la France et de l’Europe, Paris est devenue Sodome et Gomorrhe. Elle est à l’image des boborats qui quittent le navire amiral infecté par le coronavirus qu’ils ont propagé par leur utopie d’un monde sans frontière.

Un rappel de la grandeur passée de Paris

Sainte Geneviève naquît à Nanterre en l’an 420. Issue d’une riche famille de l’aristocratie gallo-romaine, elle se voua à Dieu. Elle fut remarquée pour sa piété par Saint Germain d’Auxerre lors de son passage à Nanterre en 430 alors qu’elle n’avait que dix ans. A la mort de ses parents en 440, elle vint s’installer dans l’Île de la Cité chez sa marraine Procula.

Lors du siège des Huns en 451, la panique gagna les Parisiens qui voulaient abandonner le navire en perdition comme le font toujours les rats. Il est vrai que la réputation des Huns n’incitait guère à la résistance. Toute ville qui n’ouvrait pas ses portes à Attila était passée au fil de l’épée.

Mais Geneviève encouragea les Parisiens à résister à l’invasion par cette parole historique : «Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous, les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’il entendra nos paroles

Sans aucun doute, Geneviève avait lu l’Ancien Testament où le peuple hébreu demanda, à maintes reprises, l’aide de l’Eternel pour faire face à des envahisseurs. Quand les Hébreux respectaient l’Alliance avec Dieu, ce dernier venait à leur rescousse. Mais quand ils se détournaient de lui et qu’ils adoraient des idoles à sa place, Dieu les laissait choir, et leur armée était immanquablement battue par l’envahisseur.

Attila renonça au siège de Lutèce pour une probable autre raison. Il aurait été averti qu’une épidémie de choléra eût sévi en Île de France.

En 465, Geneviève démontra encore son talent et son courage à résister à un autre envahisseur. Childéric I, un roi franc, entreprît le blocus de Paris pour affamer la population et l’inviter à se rendre. Elle réussit à forcer le blocus en ravitaillant la population affamée par du blé en provenance de la Brie et de la Champagne. Par son courage et sa piété, Geneviève devint la patronne de Paris. Mais à l’instar du peuple hébreu, les Parisiens se détournèrent de Dieu.

La fracture irréparable de 1791 avec l’échec d’une monarchie constitutionnelle sur le modèle britannique

Alors qu’une magnifique église était bâtie sur la montagne de Sainte Geneviève en l’honneur de la Sainte, les révolutionnaires qui exécraient Dieu et les curés lui donnèrent une autre affectation. Renommée Panthéon, elle  devint un temple dédié à la franc-maçonnerie. Cette dernière n’affiche jamais la couleur. Pour asseoir leur légitimité sur le peuple français, les révolutionnaires sanglants s’empressèrent de déterrer des hommes fidèles à leur idéal des cimetières afin de remplir leur temple, à commencer par le comte de Mirabeau en 1791. Bien évidemment, ils ne demandèrent jamais l’autorisation des familles des défunts.

Le siège héroïque de Paris en 1870-1871

Après la défaite de notre armée impériale à Sedan le 1er septembre 1870, l’armée prussienne encercla la capitale dès le 17 septembre. Le siège de Paris fut terrible non seulement à cause des bombardements mais aussi à cause du général hiver. Lors de la contre-offensive du général Ducrot à la deuxième bataille du Bourget lors du solstice d’hiver, la température tomba à -14°C.

Affamés par l’impossibilité d’ouvrir une brèche, les Parisiens furent réduits à manger tous les animaux qui leur tombaient sous la main, à commencer par ceux du zoo du Jardin des Plantes, puis les animaux domestiques, et enfin les rats. Alphonse Daudet narra le siège dans les Contes du Lundi.

Pour entretenir les communications avec le reste du pays, on fit appel aux pigeons voyageurs et aux ballons dirigeables après que les deux câbles télégraphiques installés avant le siège furent mis hors de service. A cause d’une indiscrétion d’un riverain, les Prussiens draguèrent la Seine et trouvèrent un câble aux alentours de Bougival qu’ils s’empressèrent de sectionner. L’autre câble fut coupé accidentellement à cause d’un pont que les artificiers français avaient fait sauter.

Grâce à la résistance acharnée des Parisiens et des troupes françaises qui tenaient les seize forts de la ceinture parisienne, un cessez-le-feu intervint le 26 janvier 1871. Le chancelier Bismark n’obtint qu’une occupation symbolique des Champs Elysées du 1er au 3 mars.

Le miracle de la Marne du 8 septembre 1914

Si l’on s’en tient à l’histoire enseignée par les hussards de la République de ma jeunesse, ce miracle serait imputable à la réquisition des taxis parisiens par le gouverneur militaire de Paris, le général Gallieni. Quelques milliers de soldats acheminés, à grand frais, pour contenir une percée de notre ligne de défense par les Huns (surnom donné à l’époque aux soldats de l’armée impériale allemande) ne pesèrent pas lourd dans la balance.

Le miracle était d’un ordre divin dont ne voulait pas entendre parler la république maçonnique ! Quand la première armée allemande approcha de la capitale, toutes les églises sonnèrent le tocsin. Des milliers de Parisiens affluèrent dans les églises pour prier et demander un miracle au Seigneur. Dieu écouta leur supplique. La Sainte Vierge Marie apparut, à trois reprises, à la première et à la deuxième armée allemande qui voulaient casser les reins de la défense du territoire par un ample mouvement de faux par l’Est parisien.

Des témoignages de blessés allemands, soignés par des sœurs dans des lazarets, relatèrent son apparition sur le champ de bataille. (1) Elle les repoussa si fortement avec ses bras qu’ils durent battre en retraite.

Bien entendu, ce n’était pas l’intérêt de l’État-major allemand d’ébruiter ce miracle qui aurait démoralisé ses troupes. La peine de mort était la sanction pour tout soldat allemand divulguant ce providentiel miracle en faveur de l’ennemi.

Du côté français, ce miracle fut soigneusement occulté car la fragile III république maçonnique craignait pour sa survie. La France comptait encore beaucoup de royalistes et de catholiques malgré l’épuration systématique des cadres dans l’armée.

La débandade de mai 1940

Pendant la drôle de guerre entre l’annonce de la déclaration de guerre du 3 septembre 1939 et le 10 mai 1940, rien ne se passa en dehors d’une escarmouche dans les Ardennes. Julien Gracq relata l’immobilisme de l’armée française dans son livre Un Balcon en Forêt.

Dans la capitale, l’humeur était à la fête du printemps avec les terrasses des cafés qui étaient bondées. Quand la ligne Maginot fut habilement contournée par les Panzers du général Guderian lors de la percée des Ardennes, lesquelles étaient jugées infranchissables par des blindés selon nos fins stratèges de l’Etat-Major, un vent de panique gagna les Parisiens.

Les routes de France furent asphyxiées par le flot ininterrompu de Parisiens fuyant les Boches (nouveau surnom donné aux Allemands).  Contrairement à leurs glorieux ancêtres du terrible siège de 1870, les Parisiens firent leurs valises et prirent la fuite devant l’ennemi. Les soldats de la Wehrmacht défilèrent dans leur uniforme impeccable sur l’avenue des Champs Elysées qui était vide. Irène Nemirovsky, une juive russe installée à Paris, relata cette pitoyable débandade des Parisiens dans Suite Française.

bis repetita, la débandade de mars 2020

Contrairement aux sièges antérieurs, les Parisiens ne sont plus en présence d’une armée puissante mais d’un virus invisible. Les bobos parisiens sont à l’image de leur président de la république : bravaches et méprisables. Leur président porte l’écrasante responsabilité de la propagation de la pandémie en refusant la fermeture des frontières au nom d’une idéologie utopique d’un monde sans frontières. Dans une déclaration télévisée grotesque, il a martelé six fois la guerre que nous devrions mener contre cet ennemi invisible. La grandiloquence des mots qu’il utilise à tort et à travers alimente grandement la suspicion sur ce personnage élu à la suite d’un coup d’Etat juridico-médiatique à l’encontre du favori de l’élection.

Ce président franc-maçon pur jus nous invite à lire mais pas à prier le Seigneur pendant la quarantaine qu’il nous impose en guise de remerciement. Si les candidats de la république en marche avaient fait un meilleur score au premier tour, il aurait donné son feu vert à un second tour. Mais comme les Français ont mal voté, l’élection est annulée et reportée aux calendes grecques.

Les bobos parisiens ont montré leur courage face au coronavirus en occupant massivement les pelouses et les quais de Seine. Puis après cette pantalonnade, les boborats quittent, en catimini, le navire amiral pour aller se planquer dans nos campagnes.

Eux qui nous sommaient d’accueillir, sans compter, la misère du monde ! Eux qui nous faisaient sans cesse la morale et  nous traitaient de tous les noms parce que nous voulions conserver notre France ancestrale ! Eux ne pensent plus à présent qu’à sauver leur vie licencieuse en se mettant au vert dans nos campagnes !

Les rats des campagnes ne veulent plus être gouvernés par les rats des villes. En parodiant la fable de la Cigale et la Fourmi de Jean de la Fontaine, cela donnerait :

Vous vouliez jouir sans entrave, j’en suis fort aise.

Eh bien, crevez sans entrave maintenant !

Oui, la France est profondément divisée aujourd’hui. Mais à qui la faute ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante :
© Bernard Martoia pour Dreuz.info.

source : (1) http://www.contre-info.com/il-y-a-100-ans-le-miracle-de-la-marne

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