Après avoir été le soleil de la France et de l’Europe, Paris est devenue Sodome et Gomorrhe. Elle est à l’image des boborats qui quittent le navire amiral infecté par le coronavirus qu’ils ont propagé par leur utopie d’un monde sans frontière.
Un rappel de la grandeur passée de Paris
Sainte Geneviève naquît à Nanterre en l’an 420. Issue d’une riche famille de l’aristocratie gallo-romaine, elle se voua à Dieu. Elle fut remarquée pour sa piété par Saint Germain d’Auxerre lors de son passage à Nanterre en 430 alors qu’elle n’avait que dix ans. A la mort de ses parents en 440, elle vint s’installer dans l’Île de la Cité chez sa marraine Procula.
Lors du siège des Huns en 451, la panique gagna les Parisiens qui voulaient abandonner le navire en perdition comme le font toujours les rats. Il est vrai que la réputation des Huns n’incitait guère à la résistance. Toute ville qui n’ouvrait pas ses portes à Attila était passée au fil de l’épée.
Mais Geneviève encouragea les Parisiens à résister à l’invasion par cette parole historique : «Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous, les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’il entendra nos paroles.»
Sans aucun doute, Geneviève avait lu l’Ancien Testament où le peuple hébreu demanda, à maintes reprises, l’aide de l’Eternel pour faire face à des envahisseurs. Quand les Hébreux respectaient l’Alliance avec Dieu, ce dernier venait à leur rescousse. Mais quand ils se détournaient de lui et qu’ils adoraient des idoles à sa place, Dieu les laissait choir, et leur armée était immanquablement battue par l’envahisseur.
Attila renonça au siège de Lutèce pour une probable autre raison. Il aurait été averti qu’une épidémie de choléra eût sévi en Île de France.
En 465, Geneviève démontra encore son talent et son courage à résister à un autre envahisseur. Childéric I, un roi franc, entreprît le blocus de Paris pour affamer la population et l’inviter à se rendre. Elle réussit à forcer le blocus en ravitaillant la population affamée par du blé en provenance de la Brie et de la Champagne. Par son courage et sa piété, Geneviève devint la patronne de Paris. Mais à l’instar du peuple hébreu, les Parisiens se détournèrent de Dieu.
La fracture irréparable de 1791 avec l’échec d’une monarchie constitutionnelle sur le modèle britannique
Alors qu’une magnifique église était bâtie sur la montagne de Sainte Geneviève en l’honneur de la Sainte, les révolutionnaires qui exécraient Dieu et les curés lui donnèrent une autre affectation. Renommée Panthéon, elle devint un temple dédié à la franc-maçonnerie. Cette dernière n’affiche jamais la couleur. Pour asseoir leur légitimité sur le peuple français, les révolutionnaires sanglants s’empressèrent de déterrer des hommes fidèles à leur idéal des cimetières afin de remplir leur temple, à commencer par le comte de Mirabeau en 1791. Bien évidemment, ils ne demandèrent jamais l’autorisation des familles des défunts.
Le siège héroïque de Paris en 1870-1871
Après la défaite de notre armée impériale à Sedan le 1er septembre 1870, l’armée prussienne encercla la capitale dès le 17 septembre. Le siège de Paris fut terrible non seulement à cause des bombardements mais aussi à cause du général hiver. Lors de la contre-offensive du général Ducrot à la deuxième bataille du Bourget lors du solstice d’hiver, la température tomba à -14°C.
Affamés par l’impossibilité d’ouvrir une brèche, les Parisiens furent réduits à manger tous les animaux qui leur tombaient sous la main, à commencer par ceux du zoo du Jardin des Plantes, puis les animaux domestiques, et enfin les rats. Alphonse Daudet narra le siège dans les Contes du Lundi.
Pour entretenir les communications avec le reste du pays, on fit appel aux pigeons voyageurs et aux ballons dirigeables après que les deux câbles télégraphiques installés avant le siège furent mis hors de service. A cause d’une indiscrétion d’un riverain, les Prussiens draguèrent la Seine et trouvèrent un câble aux alentours de Bougival qu’ils s’empressèrent de sectionner. L’autre câble fut coupé accidentellement à cause d’un pont que les artificiers français avaient fait sauter.
Grâce à la résistance acharnée des Parisiens et des troupes françaises qui tenaient les seize forts de la ceinture parisienne, un cessez-le-feu intervint le 26 janvier 1871. Le chancelier Bismark n’obtint qu’une occupation symbolique des Champs Elysées du 1er au 3 mars.
Le miracle de la Marne du 8 septembre 1914
Si l’on s’en tient à l’histoire enseignée par les hussards de la République de ma jeunesse, ce miracle serait imputable à la réquisition des taxis parisiens par le gouverneur militaire de Paris, le général Gallieni. Quelques milliers de soldats acheminés, à grand frais, pour contenir une percée de notre ligne de défense par les Huns (surnom donné à l’époque aux soldats de l’armée impériale allemande) ne pesèrent pas lourd dans la balance.
Le miracle était d’un ordre divin dont ne voulait pas entendre parler la république maçonnique ! Quand la première armée allemande approcha de la capitale, toutes les églises sonnèrent le tocsin. Des milliers de Parisiens affluèrent dans les églises pour prier et demander un miracle au Seigneur. Dieu écouta leur supplique. La Sainte Vierge Marie apparut, à trois reprises, à la première et à la deuxième armée allemande qui voulaient casser les reins de la défense du territoire par un ample mouvement de faux par l’Est parisien.
Des témoignages de blessés allemands, soignés par des sœurs dans des lazarets, relatèrent son apparition sur le champ de bataille. (1) Elle les repoussa si fortement avec ses bras qu’ils durent battre en retraite.
Bien entendu, ce n’était pas l’intérêt de l’État-major allemand d’ébruiter ce miracle qui aurait démoralisé ses troupes. La peine de mort était la sanction pour tout soldat allemand divulguant ce providentiel miracle en faveur de l’ennemi.
Du côté français, ce miracle fut soigneusement occulté car la fragile III république maçonnique craignait pour sa survie. La France comptait encore beaucoup de royalistes et de catholiques malgré l’épuration systématique des cadres dans l’armée.
La débandade de mai 1940
Pendant la drôle de guerre entre l’annonce de la déclaration de guerre du 3 septembre 1939 et le 10 mai 1940, rien ne se passa en dehors d’une escarmouche dans les Ardennes. Julien Gracq relata l’immobilisme de l’armée française dans son livre Un Balcon en Forêt.
Dans la capitale, l’humeur était à la fête du printemps avec les terrasses des cafés qui étaient bondées. Quand la ligne Maginot fut habilement contournée par les Panzers du général Guderian lors de la percée des Ardennes, lesquelles étaient jugées infranchissables par des blindés selon nos fins stratèges de l’Etat-Major, un vent de panique gagna les Parisiens.
Les routes de France furent asphyxiées par le flot ininterrompu de Parisiens fuyant les Boches (nouveau surnom donné aux Allemands). Contrairement à leurs glorieux ancêtres du terrible siège de 1870, les Parisiens firent leurs valises et prirent la fuite devant l’ennemi. Les soldats de la Wehrmacht défilèrent dans leur uniforme impeccable sur l’avenue des Champs Elysées qui était vide. Irène Nemirovsky, une juive russe installée à Paris, relata cette pitoyable débandade des Parisiens dans Suite Française.
bis repetita, la débandade de mars 2020
Contrairement aux sièges antérieurs, les Parisiens ne sont plus en présence d’une armée puissante mais d’un virus invisible. Les bobos parisiens sont à l’image de leur président de la république : bravaches et méprisables. Leur président porte l’écrasante responsabilité de la propagation de la pandémie en refusant la fermeture des frontières au nom d’une idéologie utopique d’un monde sans frontières. Dans une déclaration télévisée grotesque, il a martelé six fois la guerre que nous devrions mener contre cet ennemi invisible. La grandiloquence des mots qu’il utilise à tort et à travers alimente grandement la suspicion sur ce personnage élu à la suite d’un coup d’Etat juridico-médiatique à l’encontre du favori de l’élection.
Ce président franc-maçon pur jus nous invite à lire mais pas à prier le Seigneur pendant la quarantaine qu’il nous impose en guise de remerciement. Si les candidats de la république en marche avaient fait un meilleur score au premier tour, il aurait donné son feu vert à un second tour. Mais comme les Français ont mal voté, l’élection est annulée et reportée aux calendes grecques.
Les bobos parisiens ont montré leur courage face au coronavirus en occupant massivement les pelouses et les quais de Seine. Puis après cette pantalonnade, les boborats quittent, en catimini, le navire amiral pour aller se planquer dans nos campagnes.
Eux qui nous sommaient d’accueillir, sans compter, la misère du monde ! Eux qui nous faisaient sans cesse la morale et nous traitaient de tous les noms parce que nous voulions conserver notre France ancestrale ! Eux ne pensent plus à présent qu’à sauver leur vie licencieuse en se mettant au vert dans nos campagnes !
Les rats des campagnes ne veulent plus être gouvernés par les rats des villes. En parodiant la fable de la Cigale et la Fourmi de Jean de la Fontaine, cela donnerait :
Vous vouliez jouir sans entrave, j’en suis fort aise.
Eh bien, crevez sans entrave maintenant !
Oui, la France est profondément divisée aujourd’hui. Mais à qui la faute ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante :
© Bernard Martoia pour Dreuz.info.
source : (1) http://www.contre-info.com/il-y-a-100-ans-le-miracle-de-la-marne
Connards de bobos vous allez tout pourrir par vos deplacements ,dimanche on prend le soleil sur les pelouses lundi on fuit comme des rats …… !
après avoir tous voté pour hidalgo, bobo progressiste
tandis que les gaulois réfractaires désertaient les urnes!
allez comprendre le suicide français
Bernard Martoia, votre texte est magnifique. Que le courage de Sainte Geneviève nous inspire. Que son esprit nous protège!
Signé: un Rat des Champs.
Il est préférable d’invoquer le Nom de Jésus Christ, car LUI SEUL est notre intercesseur au près de Dieu.
1 Jean 2.1:
Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste.
Rom 8. 34:
33Qui accusera les élus de Dieu? C’est Dieu qui justifie! 34Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous!
Ce ne sont pas les seuls textes.
La Bible nous dit aussi que les morts n’ont plus part sur la terre des vivants.
Invoquer les morts, c’est donc se mettre sous la coupe du malin.
Lire Deut 18 en entier.
Apikoros
Les Saintes Écritures gématriées sont très mal vues et peux respectés par les religieux qui préfèrent leur dogme à Yhwh qui est le chemin, la vérité, la vie, surtout dans les copies sources tel la Septante en corrélation avec les manuscrits de la mer morte,
la déjudaïsisation des textes hébreux qui furent christianisés, est une œuvre obscure, peut aujourd’hui savent que la Bible est une boussole qui indique toujours la même Voie, Yeshoua qui est vivant et non une religion qui est lettre morte.
Je savais, pour le miracle de la Marne, mais j’ignorais que la Sainte Vierge était apparue trois fois !
Pour la guerre de 1870, c’est l’apparition mariale de Pontmain qui a arrêté les Prussiens. Ils n’ont ensuite plus progressé. Cette apparition était silencieuse. De mémoire, il y avait l’apparition vue par les enfants du village, avec une banderole sous ses pieds : “Mais priez mes enfants. Mon Fils se laisse toucher”. Il y a maintenant une basilique sur place.
En 1947, c’est celle de l’Ile Bouchard qui a arrêté un coup d’état communiste, d’après les dires d’un membre du gouvernement venu sur place. Là encore Elle avait demandé avec insistance des prières.
@Julie
oui Julie, la Sainte Vierge est apparue trois fois, mais je ne me rappelle plus les deux apparitions en dehors de celle du 8 septembre marquant son anniversaire. Elle avait beaucoup de boulot car les Allemands revinrent deux fois à la charge à la baïonnette contre la ligne de défense française. La panique gagna les rangs des fantassins quand elle les repoussa magiquement sans les toucher ou les blesser. Ce fut certainement une expérience extraordinaire pour les intéressés.
Quel dommage de mélanger magie et intervention Divine.
expérience extraordinaire de l’action de Dieu, OUI, mais pas d’accord avec vous pour qu’il se soit servit de Marie, c’est à l’opposé de ce que dit la bibleK
Magnifique témoignage très émouvant.
Marie vous a donné plus de 50 ans de bonheur.
C’est très beau.
Oui, très beau message, bien à vous !
Bonjour,
je parie qu’envers et contre tout, malgré tout bon sens, Hidalgo sera réélue. Si tel sera le cas (et j’espère me tromper), ce sera pour moi la preuve indéniable d’un déclin irréversible.
c’est fort probable car les socialistes achètent les voix par le clientélisme des appartements sociaux.
Bernard Ils font ça partout mais… à droite aussi!
Elle bénéficie des voix LGBT+++, des écolos…
Il me semble invraisemblable que cette pécore puisse être réélue.
C’est pourtant bien parti !
Fox, elle achète les voix.
Via les logements sociaux à vie à ses chers obligés,
via les assoss. sous perf. d’argent de nos impôts
servant tjrs les mêmes bénéficiaires d’allocs & de subventions…
C’est un système mafieux qui ne pourra s”écrouler que par une
entreprise genre” Mani pulite”.
Le plan de Hidalgo est réalisé il faut l’annoncer partout:
-dans Paris plus ou presque plus de voiture
-presque plus de pietons
-l’air se purifie
Question pourquoi les écologiste et les gens qui l’entourent ont quitté Paris pour se mettre au vert????
Merci Monsieur !
Bonsoir Monsieur Martoia. Merci pour votre texte. Je partage vos vues et vos opinions philosophiques et politiques. Voici une vidéo sur la cohérence des jeunes qui “manifestent pour le climat”. Cette vidéo vient d’une émission humoristique pas toujours très fine de la RTBF. Il s’agit du “Grand Cactus”. Le reporter est Freddy Tougaux qui fait ses micro-trottoirs/micro-comptoirs dans différentes villes de Walbanie qui portent des noms bizarres. C’est un peu un Jean-Yves Lafesse belge. Ici, il est à Bruxelles à la manif’pour le climat: https://www.youtube.com/watch?v=VGg0J343wqc
Voilà donc ce que nos jeunes ont dans la tête.
En français de Belgique, “brosser les cours” signifie “sécher les cours” en français de France. Ceci est à la fois un constat drôle et terrible. Freddy parle avec l’accent du Hainaut belge. Et Jérôme et Adrien sont les présentateurs de l’émission. Ils sont en studio pendant que Freddy sert d’envoyer (fort) spécial.
Merci pour cet agréable récréation!
Et merci qui ? eh bien tous ceux et celles qui ont voté Mme Hidalgo.
Paris ne pourra redevenir Paris, qu’en changeant profondément toute la clique qui a fait d’elle une capitale ressemblant plus à une capitale de….là-bas que de la France !
A vouloir tout niveler par le bas, les gaucho-collabos ont fait que Paris soit tombée bien bas aussi….mais Paris va se relever, défendue par son Peuple qui l’aime lui !!!
Encore une ineptie sur la Révolution: 1791, échec de la monarchie constitutionnelle?
Vous appelez ça un régime quand le chef de l’État est prisonnier dans son palais? Qu’il a perdu toute liberté d’action? Qu’à peine un an après, au prix d’un massacre, il est arrêté et tué après un procès inique? Qu’on lui a inventé tout un tas de chefs d’accusations sans le moindre fondement? Franchement, j’attends moins de négligence sur l’histoire d’un rédacteur de Dreuz.
Bien sûr, l’histoire que l’on apprend à l’école est écrite par les communistes. C’est une circonstance atténuante pour l’auteur de cet article.
Et il pourra se racheter en lisant “Réflexions sur la Révolution de France” d’Edmund Burke.
Je pense toujours que si les gens savent les vrais événements et conduisent une bonne analyse, leur avis peut être différend de ces lieux communs.
Yorel allias Henri Le Roy
Ne vous fatiguez donc pas cher Monsieur, vous perdez votre temps. Essayer de réduire en poussière la muraille d’endoctrinement en béton armé élevée depuis plus de deux siècles afin de disconnecter complètement les Français de leur passé millénaire, de les abrutir et de détruire complètement leurs racines, c’est une tâche qui aurait fait renâcler Hercule lui-même.
Vous leur citez un texte, des faits, des dates qui contredisent absolument l’un des mythes qu’ils ont pris au sérieux depuis leur toute première scolarisation, et ils vous répondent que merci bien – mais ça ne les intéresse pas, ils s’en tiennent au mensonge que vous venez de déboulonner sous leurs yeux.
Depuis une quinzaine d’années je m’y suis essayée de temps en temps sur des sites francophones, devant des énormités proférées par certains commentateurs. Maintenant j’ai renoncé. Je préfère consacrer mon temps à en apprendre plus sur ce sujet passionnant qu’est l’Histoire de France et de notre civilisation occidentale.
Je ne parle pas de la totalité des Français, il en reste tout de même quelques-uns, âgés pour la plupart, qui ont gardé (ou remis) les pieds sur terre. Mais pour la grande majorité, ce n’est même plus de l’ignorance, c’est de l’indifférence faite de paresse intellectuelle et d’incapacité à remettre en question ce que leur ont rabâché l’école et la télévision. Ils ne veulent pas être dérangés, ils barbotent à l’aise dans les phantasmes et tant pis s’ils en meurent.
@ Atikva
Meeci Atikva pour votre témoignage. Je ressens la même chose depuis longtemps. C’est très frustrant. On est tenté de désespérer. Personnellement je n’attend plus qu’un miracle.
Pourquoi la grande majorité des Français — et des autres Européens de l’Ouest — préfèrent-ils toujours” Le mensonge qui rassure à la vérité qui dérange” ?
Beaucoup de jugement de paroles malveillantes monsieur l évangélique vous devriez savoir ce qui suis tu ne jugera point et ne calomnies point c est le monde entier qui est dans l épreuve et pas seulement la France et dans ces cas là on a besoin de bonnes paroles et de solidarité
Ouah!
Je n’ai jamais lu un texte aussi bien écrit et aussi juste sur le sujet. En plus, dans un français impeccable.
Mille mercis et mille félicitations, votre déclaration vaut de l’or.
@yorel,
Mon but n’est pas de réécrire la révolution car il me faudrait une décade mais de simplement mentionner l’échec du projet d’une monarchie constitutionnelle portée par La Fayette dans mon article qui couvre deux millénaires.
Jusqu’à la fuite de la famille royale à Varennes, il y avait encore un petit espoir que ce projet se concrétise. Après Varennes, la révolution devient incontrôlable et sombre dans la dictature.
@ Bernard Martoïa
J’ai toujours admiré vos écrits, cher monsieur. Mais en ce qui concerne la révolution française, ne vous en déplaise, l’idée d’une monarchie constitutionnelle à l’image de celle de Grande Bretagne comme moyen d’éviter la catastrophe ne tient pas debout. Et la Fayette, révéré à juste titre par mes compatriotes américains, n’a jamais fait que des bêtises en France.
Y avait-il une autre option que la monarchie constitutionnelle dans le contexte politique de l’époque ? Louis XVI n’avait pas l’étoffe pour régner et les gens compétents de son entourage se comptaient sur les doigts de la main.
Il aurait dû abdiquer et laisser la charge à l’un des membres de sa famille. Le cours de l’histoire aurait été différent avec un autre roi que lui.
Il ne faut pas non plus oublier le contexte économique avec la faillite de l’Etat surendetté. Ni la noblesse ni le clergé acceptèrent la moindre réforme pour sauver l’Etat.
C’est toujours la même chose aujourd’hui avec la faillite de la retraite par répartition et l’incapacité de toute la classe politique à envisager une réforme par capitalisation qui est la seule viable. Le système par points de Macron est une anarque.
On aurait pu dire exactement la même chose pour Nicolas II de Russie. Il a abdiqué, lui, mais il était déjà beaucoup trop tard. Les gens était passé à autre chose, même si ce qui s’ensuivit fut catastrophique. Mais imaginez que le régime tsariste soit devenu une monarchie constitutionnelle. Il n’y aurait pas eu de communisme en Russie et sans doute pas de Deuxième Guerre mondiale et donc pas d’Holocauste non plus. Probablement pas de décolonisation prématurée. Les conséquences de la Révolution russe sur le 20ème siècle sont incommensurables. Mais comme en France en 1789, un changement fondamental devait s’opérer inexorablement. La monarchie constitutionnelle était pour le deux pays une issue qui aurait été très favorable aux deux nations. “Too little too late” a fait que les deux régimes devenus ridicules car se proclamant de droit divin ont été balayés irréversiblement. Les deux nations sont devenues régicides.
Quant à votre dernier paragraphe, excellent ! Mais comment faire comprendre que la capitalisation est effectivement la seule voie possible ?
D’après Edmund Burke, et je pense que son analyse est juste tellement il était très documenté sur les événements, tout était fini après les “journées d’Octobre (1789)”, où le Roi fut emmené de force aux Tuileries, avec interdiction de retrouver sa liberté.
Un chef d’État qui n’est pas libre de ses mouvements…
Là où il y avait une chance d’en finir, c’était le 17 juillet 1789: exiler les États Généraux et reprendre les choses en main.
Mais Louis Auguste n’avait pas le tempérament de Louis Dieudonné.
Mais par ailleurs, j’ai beaucoup apprécié et j’approuve tout le reste de l’analyse que vous développez dans votre article.
“la révolution, comme Saturne, dévore ses propres enfants.”
Georg Büchner, jeune auteur allemand décédé à 23 ans, est moins connu que l’Irlandais Edmond Burke, considéré comme le meilleur observateur étranger de la révolution française.
Côté français, René de Chateaubriand participa à la guerre civile du côté des contre-révolutionnaires. Il relata fort bien les événements dans le tome I de ses Mémoires d’Outre Tombe.
Comme dans les grandes catastrophes naturelles résultant d’une inédite conjonction de facteurs favorables, la révolution française fut l’exemple parfait d’un engrenage fatal qui allait broyer tous les révolutionnaires, en commençant par les plus modérés et en terminant son oeuvre par les ultras.
La révolution russe fut une réplique comparable.
Vous oubliez Yorel qu’avant d’être prisonnier dans son palais Louis XVI s’en était enfui pour Varennes. Il n’a jamais été capable de comprendre ce qui se passait. Pourtant, en acceptant loyalement la monarchie constitutionnelle il aurait pu se maintenir au pouvoir, cependant il n’a jamais accepté d’abandonner les droits divins des rois de France (qui étaient une farce pour tenir les peuples avec l’aide du clergé) car il ne voulait pas que son fils hérite d’une monarchie amputée. Peut-être que s’il avait accepté (ce que Louis XVIII acceptera) nous aurions encore un roi en France car la Révolution n’avait plus de raison d’être. Vous noterez aussi que le parti Républicain s’est constitué pendant la fuite à Varennes et n’a fait qu’amplifier jusqu’au 10 août 1792 car il avait donné aux extrémistes (peu nombreux avant cette date) les moyens de le renverser. Dans toute cette période Louis XVI s’est conduit comme un … Macron. CDLT
Cher ami, vous tombez vous aussi dans la falsification de l’histoire dont vous êtes imprégné.
Louis XVI réagissait trop lentement. Il avait prenait trop de temps pour réfléchir.
Il était prisonnier depuis les “journées” d’octobre 1789. Il était “déposé” selon Edmund Burke.
Comment un chef d’État peut-il accepter d’être amené de force de son palais à un autre endroit pour y rester définitivement? Comment peut-il ainsi exercer sa fonction?
Imaginez les Gilets Jaunes qui prennent Macron pour le transporter à la mairie de La Courneuve et lui y assignent résidence!
Il savait très bien ce qu’il se passait à chaque instant. Mais prendre une décision rapide lui était impossible. C’est là son grand défaut. Quelqu’un du caractère de Louis XIV n’aurait fait qu’une bouchée des États Généraux quand ils ont pris tous les pouvoirs, sans contre-pouvoir aucun, lors du Serment du Jeu de Paume. Il fallait les exiler immédiatement et c’en état fini. En effet, cette assemblée n’était pas compétente pour changer le régime mais seulement pour définir qui devait “cracher au bassinet” pour renflouer les caisses de l’État.
Les Rois de France n’avaient pas de “droits divins” comme vous le dites. La définition de Monarchie de Droit Divin précise que le Roi doit diriger le pays selon le droit divin, c’est à dire selon les principes édictés par les Évangiles. C’était la ligne directrice du pouvoir, l’Évangile (et la Bible). Mais les falsificateurs de l’histoire ont détourné le sens des mots.
Tout comme “Absolue” qui ne veut pas dire totalitaire mais libérée (latin absolvere ; rendre libre). La Monarchie est indépendante des puissants du royaume, des lobbys pour utiliser un terme anachronique.
La fuite de Varennes intervient bien trop tard! Il fallait fuir le 14 juillet 1789 et exiler les États Généraux. C’est ce que Louis XVI a reconnu par la suite.
Non, Louis XVI n’est pas Macron. Louis XVI avait le souci de ces peuples. Louis XVI n’était pas un franc-maçon. Louis XVI n’était pas idiot. Il calculait les logarithmes décimaux et népériens à l’âge de 13 ans, il parlait au moins six ou sept langues: latin, grec, anglais, espagnol, italien etc… Il était passionné des sciences nouvelles, la biologie, la mécanique, les découvertes du globe.
Pour bien comprendre le personnage, la biographie de Jean-Christian Petitfils, assez froide et impartiale, m’a éclairé sur beaucoup de choses.
Je trouve réjouissant cet appel à la vérité historique sur le droit divin. Car le Collège de France fut créé par le roi – François 1er en 1530 – à l’origine dans le seul but d’étudier la Bible, avec deux postes de lecteurs, l’un pour le grec et l’autre pour l’hébreu, qui rapidement devinrent six : deux en grec : Pierre Danes et Jacques Toussain, deux puis trois en hébreu : François Vatable, Agacio Guidacerio, et Paul Paradis. Tous pour n’étudier que la Bible !
C’est à ces conditions que nous, conservateurs chrétiens, aspirons vivement à ce que la fonction présidentielle fut de droit divin, basé sur la Bible. Et il semblerait que Dieu n’ait pas dit son dernier mot pour la France…
Du roi passons au sujet. Au moyen-âge, à l’époque des pèlerinages, le premier qui apercevait la flèche de Saint Jacques de Compostelle était surnommé “le Roi”, qu’il conservait de retour au village, à une époque où le nom de famille n’existait pas.
Cher Monsieur Yorel, je ne suis pas « imprégné dans la falsification de l’histoire » comme vous le dites où alors les quelques 200 livres que j’ai dans ma bibliothèque qui traitent de la Révolution sont tous « imprégnés » par de mauvais historiens…. Vous ne comprenez pas le sens de l’Histoire qui est toujours en perpétuelle évolution. La Révolution française, qui est avant tout un révolution bourgeoise, fait partie de cette évolution des esprits « du Siècle des Lumières », de la Révolution américaine, de liberté etc. et pour Louis XVI ne pas être capable de « prendre une décision rapide » à une époque où tout s’enchaîne rapidement était plus qu’un « grand défaut »… c’était une incapacité à gouverner et je suis de l’avis de Bernard Martoïa quand il dit que Louis XVI n’était pas fait pour régner, certainement son frère, le duc de Provence (le futur Louis XVIII), aurait était plus à la hauteur de la situation que lui et il n’est nul besoin de dire ce qu’aurait fait Louis XIV qui était mort en 1715. Vous citez Edmund Burke que je connais bien car j’ai ses écrits, il faut seulement savoir que c’est un anglais et qu’il a été dès le début un opposant (comme son peuple) à la Révolution et qu’il faut donc se méfier de ces écrits. Pour les États Généraux, la longueur du discours et surtout les « oublis » du roi des doléances du Tiers-état a beaucoup déçu et ce roi jeune, dont le peuple attendait beaucoup, a commencé à perdre de son prestige. C’est vrai que Louis XVI a été contraint par la force pour rejoindre les Tuileries, mais les français d’alors trouvaient que le roi (à Versailles) était trop éloigné de Paris pour comprendre leurs problèmes et je suis d’accord avec vous pour reconnaître que cela ne s’est pas fait dans la dentelle, mais les mœurs de l’époque étaient aussi largement plus dures que ceux d’aujourd’hui. Pour le reste, le droit divin dont je parle, signifiait, pour le peuple que le roi était nommé par Dieu, ou était le représentant de Dieu sur terre. (Toutes les monarchies européennes s’en empareront au cour des siècles pour affermir leur emprise sur leur peuple.) Je n’ai jamais dit que Louis XVI était idiot ou Franc-Maçon et suis d’accord avec vous sur l’érudition de ce roi qui était énorme et évidemment l’éloigne d’un Macron avec lequel je le comparais (uniquement du point de vu politique.) mais l’érudition ne donne pas forcement la compréhension des évènements politiques qui se présentent à vous, surtout à une époque de transition où la bourgeoisies éclairées et une partie de la noblesse imprégnés par « les idées des Lumières » avaient largement évolué, ne toléraient plus l’absolutisme royal ainsi que ces droits divins qui en étaient le pivot et réclamaient une constitution qui les auraient protégés (comme par le passé) de l’arbitraire du pouvoir. Quand je vois à quoi a tenu le déclenchement de la Révolution, je me dis qu’un roi, élevé dans les idées nouvelles comme Louis XVI, en acceptant la monarchie constitutionnelle, dès le début (1790) aurait évité bien des malheurs à la France et les excès que nous déplorons tous encore aujourd’hui. Mais comme vous le dites justement, le roi était trop lent pour décider (et trop faible aussi) à une période où il fallait « marcher vite » comme aurait dit Bonaparte. Je vous remercie pour votre conseil mais je possède beaucoup de biographies de Louis XVI et j’ai peut-être celle que vous me citez. Je peux vous conseiller à mon tour la lecture « Des grandes heures de la Révolution Française » (6 volumes) d’André Castelot et de Gosselin Lenotre, (qui ne passaient pas pour de dangereux révolutionnaires et des falsificateurs de l’Histoire), mais donnent, jour après jour, une bonne idée générale des évènements de la Révolution en marche. Cordialement.
Aetius
C’est bien l’aboulie de Louis XVI dans un monde changeant rapidement qui a entraîné une catastrophe qui aurait pu être évitée en prenant d’emblée des mesures draconiennes après que la populace se soit emparée des armes à l’arsenal des Invalides dans la matinée du 14 juillet 1789. Mais il était à la chasse ce jour là au lieu de vaquer aux affaires du Royaume.
Yorel
vous avez raison de dire que tout s’est joué en 1989 avec le retour forcé de la famille royale au palais des Tuileries à Paris le 6 octobre. Il avait une armée aux portes de Paris qui n’attendait que ses ordres qui ne vinrent jamais. Les révolutionnaires avaient placé habilement en tête du cortège les femmes réclamant du pain. Louis XVI est aussi responsable du massacre des gardes suisses au palais des Tuileries lors de la terrible journée du 10 août 1792.
Pour conclure, Louis XVI tenait un carnet quotidien. A la journée du 14 juillet 1789, il écrivit “rien.” Il faisait allusion à sa journée de chasse dans la forêt.
Il est intéressant de comparer notre révolution avec celle de 1848 en Autriche.
La situation de cet empire était bien plus fragile que celle de notre Monarchie.
Mais à la Cour, il y avait une femme, l’Archiduchesse Sophie, qui a su prendre les choses en main. Faire abdiquer Ferdinand, faire renoncer François-Charles à la couronne, mettre son fils sur le trône et surtout se débarrasser du vieux Metternich pour s’entourer des excellents Schwartzenberg (Félix) ou Windish-Graetz et d’autres.
Comme quoi une révolution n’est pas nécessaire, n’est pas dans le sens de l’histoire qui n’existe pas.
C’est tout de même curieux que vous ne parliez que des éléments qui convergent vers l’éclosion de la Révolution. On appelle cela la téléologie.
Vous ne faite pas référence aux problèmes des Parlements. Renseignez-vous.
Vous ne pensez pas au courant janséniste, du moins à leurs prétendus adeptes de l’époque.
Savez-vous que Louis XVI n’a pas été élevé dans les idées nouvelles, mais au contraire par le maréchal de Villeroy, un dindon farci, qui voulait lui inculquer de faibles principes les plus conservateurs. Incompétent dans son rôle de former un prince. Et que devenu Roi, Louis s’en est débarrassé vitement.
S’il y avait bien des “Lumières”, il y avait aussi un courant anti-Lumières.
Du peu que je connaisse l’histoire, j’ai remarqué de les derniers souverains de monarchies effondrées n’ont pas reçu de bonne formation de prince. Le futur Guillaume II a été totalement négligé pendant sa jeunesse. (Je ne connais pas l’histoire de Nicolas II).
Et beaucoup de livres d’histoire racontent, et pour cause, beaucoup de mensonges sur les termes “monarchie absolue”, “droit divin”. Le mot “absolutisme”, anachronique, a bien été inventé pour discréditer.
Et les rois de France n’ont jamais été, ni prétendu être, les représentants de Dieu sur terre! Mais où avez vous lu cette plaisanterie??? Michelet peut-être?
Le Roi, l’État, avaient beaucoup moins d’emprise sur les peuples (à l’époque, on n’était pas marxiste, on disait “les” peuples) : la grande majorité des gens n’avait jamais affaire à l’État!
Enfin, André Castelot était un passionnant conteur. Mais rien que le titre “Les grandes heures…” annonce un ouvrage partial, propre à nous faire adorer notre république des libertés et des droits de l’homme qui donne des leçons à l’univers.
Aujourd’hui, pour ne pas “fermer les frontières” ni faire de discrimination, on fait entrer les porteurs de coronavirus pour ensuite, sans discrimination, enfermer tout le monde dans son appartement! C’est la République.
Merci monsieur Martoïa.
Une belle image ce matin:
Un coq très fier les deux pieds dans le fumier, qui se moque des parisiens et leurs valises qui débarquent en province:
” Alors les parigots, y peut chanter Maurice?”
“Paris la ville de toutes les rebellions de l’histoire de France, triste capitale rebelle” comme l’a qualifiée Jacques BAINVILLE.
Elle bénéficie des voix LGBT+++, des écolos…
Il me semble invraisemblable que cette pécore puisse être réélue.
C’est pourtant bien parti !
Atikva Oui ce que vous dites est également ce que je pense mais de plus moi j’y vois une volonté délibérée de la part de l’Education Nationale socialiste-franc- maçonne-etc… de “casser” l’Histoire de notre Magnifique France. Et actuellement le rythme s’est accéléré, un formatage jusqu’aux “Grandes Ecoles”, une désinformation et un harcèlement contre tout ce qui peut essayer de remettre les choses à leur place. Nos dirigeants les premiers sont totalement incultes (“il n’y a pas de culture française”…) nous l’avons entendu… et le précédent qui confondait la Chine et le Japon “la chine est une île”
que Merkel tirait par la manche lors de célébrations nationales…! Dans quel monde nos enfants vont ils vivre? Comment construire son avenir sans connaître ou rejeter ses ancêtres et s’en sortir “grandi”?
pour faire plaisir aux nouveaux Français, il est demandé que l’épreuve de culture générale soit supprimée au concours d’entrée à l’école nationale d’administration.
Ce mépris pour les faits n’a rien de nouveau. Il est consubstantiel à l’idéologie de gauche. Et il leur est indispensable, car l’idéologie de gauche ne résiste absolument pas à une analyse basée sur les faits.
« Commençons donc par écarter tous les faits, car ils ne touchent point à la question » (Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755)