Publié par Jean-Patrick Grumberg le 19 mars 2020
Vice Premer ministre Sun Chunlan

Dans quelques jours, il sera trop tard.

Le 16 mars, la Chine, qui ne veut pas de transparence, a retiré l’accréditation des journalistes des trois plus grands médias américains : le New-York Times, le Washington Post et le Wall Street Journal, et ils ont reçu un ordre d’expulsion de Chine sans autorisation de passer par Hong Kong. Pourquoi ? Parce que la Chine est en pleine campagne de propagande, et elle veut un contrôle total sur les informations qui sont diffusées. Ce que cela veut dire ? Que les informations sur l’absence de nouveaux cas, sur la parfaite gestion de l’épidémie, sur le nombre important de guérisons, sont probablement toutes fausses, et qu’au contraire, la catastrophe est peut-être en train de gagner le reste du pays.

Tant qu’il est encore temps, il nous faut graver dans nos mémoires que tout ce qui arrive au monde aujourd’hui a eu un point de départ. Avant les multiples erreurs des différents gouvernements, qui ne sont pas exonérés pour autant.

Il y a une faute première, un premier coupable, un coupable principal unique, le régime communiste totalitaire chinois qui a caché la vérité au monde, emprisonné les premiers lanceurs d’alerte, et empoisonné le monde par mépris pour la vie humaine.

Le point de départ, c’est l’idéologie totalitaire et criminelle communiste. Qui n’existe que dans un écosystème de mensonge et de terreur.

Le 26 janvier dernier, Dreuz publiait le cri d’alerte d’un Chinois de Wuhan. Il fut emprisonné parce qu’il tentait d’avertir le monde quand le régime cachait la gravité du virus.

Cela vaut de le réécouter. C’était le 26 janvier. Tout était encore possible.

Remerciements à Dreuz

Ce message s’adresse à la direction de Dreuz.info : merci de son soutien. Plusieurs lecteurs furieux parce que j’ai osé toucher à la vache chinoise sacrée, ont envoyé des messages incendiaires à la rédaction et annulé leur contribution financière à Dreuz. En réponse, Dreuz m’a assuré de son soutien indéfectible, quel que soit le prix à payer.

Défendre la Chine, et puis quoi encore ?

Message à ceux qui se payent le culot de défendre les communistes au moment où ils tuent.

J’ai la faiblesse de croire que ceux qui, ici sur Dreuz, défendent radicalement la Chine dont j’attends quelle fasse des aveux et verse des indemnités, seraient les premiers à applaudir si je demandais que le président Macron paye pour les morts et les dégâts dûs à sa mauvaise gestion du coronavirus. J’ai faux ? Je ne pense pas.

Imaginez qu’une société internationale ait causé la mort de 6 000 personnes dans le monde, obligé des centaines de millions de familles à vivre en quarantaine, contraint les écoles du monde à fermer, créé une angoisse existentielle permanente, mis des centaines de millions de personnes au chômage, provoqué la faillite des compagnies aériennes et celle de centaines de millions de petits commerces, avant de remédier au problème qu’elle a causé.

Disons, simple analogie, que cette société internationale s’appellerait Monsanto, pour prendre un exemple souvent montré du doigt.

Parleriez-vous de son noble geste pour avoir aidé l’Italie, le pays le plus mortellement touché par sa faute ? Insisteriez-vous sur la rapidité avec laquelle elle a réagi pour endiguer le problème ? Ou seriez-vous exclusivement intéressé à dénoncer les morts qu’elle a causés ?

Lui offririez-vous des circonstances atténuantes, lui trouveriez-vous des excuses comme vous le faites pour la Chine ?

Ma question est rhétorique : je connais la réponse. Vous aussi. Et pour une raison aussi mystérieuse que mystique, certains entourent la Chine de leurs prévenances et de toutes les protections – Mélenchon sortez de leur corps.

Le communisme, régime criminel non repenti

Il existe – et encore heureux – un consensus assez large pour reconnaître que le communisme a tué près de cent millions d’êtres humains. Moins nombreux rappellent qu’ils ont conduit leurs peuples à la mort sans même un froncement un sourcil, sans un regret. Jusqu’à aujourd’hui, pas de regret.

Moins nombreux encore, sont ceux qui notent que les communistes n’ont jamais présenté d’excuses au monde, comme l’a fait l’Allemagne. Ni offert de compensations aux victimes, comme le font aujourd’hui les petits enfants des nazis, qui versent chaque mois avec leurs impôts des pensions à mes oncles et mes tantes, aux oncles et tantes de nombreux juifs, pour l’enfer que leurs grands-parents ont fait subir aux miens quand ils étaient enfants.

Et encore moins nombreux sont ceux qui remarquent que cette idéologie de mort a pignon sur rue, réinstallée avec les honneurs sur le podium politique par le général de Gaulle, embrassée par le monde académique, soutenue par la presse, reconnue par les institutions, et saluée par les élus socialistes.

La Chine, Etat criminel

Pourquoi notre économie est-elle en chute libre ? Pourquoi les compagnies aériennes sont-elles en faillite ? Pourquoi vivons-nous tous confinés chez nous, et n’envoyons-nous pas nos enfants à l’école ? Pourquoi les actions boursières, avec nos économies, s’effondrent-elles ?

C’est parce que la Chine est une dictature communiste totalitaire qui a menti à son peuple et au monde entier.

Si la Chine avait été plus intéressée par la suppression du virus que par la suppression de la vérité, nous ne serions pas en train de trembler devant une pandémie mondiale.

Ils ont menti à leur propre peuple, ils ont menti au monde entier, et c’est pourquoi nous avons une pandémie mondiale. À cause du parti communiste chinois. Ce désastre est un crime contre l’humanité commis par les communistes chinois. Il leur appartient et ils doivent être tenus pour responsables. Toute tentative d’excuser le régime est une faute morale absolue.

Chronologie d’un crime contre l’humanité

➡︎ Le peuple chinois n’est évidemment pas sur le banc des accusés : personne n’accuse les citoyens chinois, ni les Chinois expatriés, de quelque faute que ce soit. Ils furent les premières victimes, les premiers trompés, ils ne sont responsables de rien.

Les dirigeants chinois, c’est une autre affaire.

Ils savaient à la mi-décembre qu’il s’agissait d’une transmission interhumaine, car les travailleurs médicaux tombaient malades. Pourtant, un mois plus tard, le chef du centre de prévention des maladies chinois déclarait que le risque de transmission humaine était très faible.

Habitants autour d’une table pleine de plats faits maison le 9 février 2018 à Wuhan. Les banquets de masse dans le quartier de Baibuting de la ville sont désormais le symbole de la mauvaise gestion par la Chine de l’épidémie virale

Ils ont tout de même laissé organiser des banquets pour le Nouvel An chinois où des centaines de milliers de familles ont partagé des bols de nourriture et des baguettes, et se sont transmis le coronavirus. Puis des millions de personnes ont été autorisées à partir de Wuhan et de Yiwu, ce qui a répandu la maladie dans le monde entier.

Ce n’est qu’après cela qu’ils ont finalement été mis en quarantaine.

Retenez bien ces dates

  • 17 novembre, premier cas de coronavirus mentionné par les autorités chinoises (1).
  • À partir de là et jusqu’au 20 décembre, un à cinq nouveaux cas sont signalés chaque jour.
  • Le 15 décembre, le nombre total d’infections s’élève à 27.
  • La première augmentation quotidienne à deux chiffres commence le 17 décembre.
  • Le 20 décembre, le nombre total de cas confirmés atteint 60 (2).
  • Fin décembre, il y avait 266 personnes contaminées (3).
  • Le 30 décembre, le premier rapport de séquençage génétique de l’agent pathogène indique la découverte du coronavirus (4).
  • Après avoir reçu le résultat du test, plusieurs médecins de Wuhan ont partagé l’information via internet, dont le Dr. Li Wenliang, ophtalmologue à l’hôpital central de Wuhan, considéré comme le premier lanceur d’alerte mondial.

Le moment où tout a basculé

Une culture bureaucratique qui privilégie la stabilité politique par-dessus tout, a probablement permis au nouveau coronavirus de se propager plus loin et plus rapidement

https://www.washingtonpost.com/world/2020/02/04/chinese-doctor-has-coronavirus/

Le 4 février, le Washington Post écrit (7) :

La situation du Dr. Li a conduit à une rare reconnaissance des mensonges des officiels de Chine, où une culture bureaucratique qui privilégie la stabilité politique par-dessus tout, a probablement permis au nouveau coronavirus de se propager plus loin et plus rapidement.

Dr. Li Wenliang de l’hôpital central de Wuhan, premier lanceur d’alerte

Apprenant que le Dr Li avait alerté le monde entier, le gouvernement chinois dissimula immédiatement l’épidémie par la répression et la désinformation.

1

Désinformation

  • Le 31 décembre 2019, un “avis urgent sur le traitement de la pneumonie de cause inconnue” est émis à l’intention du centre de santé municipal de Wuhan.
  • Le 1er janvier 2020, selon le journal chinois Xinhua News, le marché des fruits de mer de Wuhan a été fermé pour cause de “réglementation” (9).
  • Le 4 janvier, les responsables de la ville déclaraient “qu’aucune transmission interhumaine évidente n’a été constatée et aucun membre du personnel médical n’a été infecté” (11).
  • Le 4 janvier, l’OMS déclarait qu’elle était au courant des rapports venant de Wuhan, qu’elle surveillait la situation, et qu’elle était en contact avec le gouvernement chinois à ce sujet. Le même jour, elle activait son système de gestion des incidents au niveau national, régional et mondial, et contactait les autorités de Wuhan pour obtenir des clarifications.
    L’Institut de virologie de Wuhan ne donna pas suite à la demande de commentaires par email sur la source infectieuse (11).
  • Le 7 janvier, alors que les médias sociaux commencent à bouillir au sujet de la mystérieuse épidémie de Wuhan, les autorités chinoises censurent le hashtag #WuhanSARS et enquêtent sur toute personne qui diffuse des “informations trompeuses” sur l’épidémie sur les médias sociaux (12).
  • Le 9 janvier, des scientifiques chinois déclarent sur la chaîne de télévision publique CCTV qu’ils ont trouvé un nouveau “coronavirus chez 15 des 57 patients atteints. Les scientifiques déclarent que l’actuel “virus de Wuhan”, un coronavirus, ne semble pas aussi mortel que le SRAS (13). Ils ajoutent que la nouvelle épidémie virale a été détectée pour la première fois dans la ville de Wuhan le 12 décembre 2019 (alors que la date est le 17 novembre).
  • Le 11 janvier, deux personnes atteintes du virus sont détectées à Shenzhen et Guangdong : le virus a commencé à se répandre dans toute la Chine. Cependant, les cas n’ont pas été rendus publics, car le gouvernement chinois exige que le premier cas dans chaque ville soit soumis au CDC (Centre de prévention et de contrôle) provincial, puis vérifié par le CDC national.
  • Le 21 janvier, après 600 cas confirmés et 6 morts, les médias d’État chinois ordonnent aux responsables de niveau inférieur de ne pas dissimuler la propagation du nouveau coronavirus (14).
  • Le 23 janvier, Zhou Xianwang, le maire de Wuhan, déclarait à la télévision publique chinoise que “les habitants du quartier Baibuting ont assisté dimanche à un énorme banquet réunissant plus de 40 000 familles” pour célébrer le Nouvel An Chinois.
    “La raison pour laquelle la communauté de Baibuting a continué d’accueillir le banquet cette année est basée sur le jugement selon lequel la propagation de l’épidémie entre les humains était limitée, donc il n’y a pas eu d’avertissement”, a-t-il déclaré. Ceci, bien que 62 cas de maladie aient déjà été confirmés dans la ville.
  • Le 1er février, le gouvernement chinois annonçait fièrement dans un communiqué qu’il terminait la construction de deux hôpitaux pouvant contenir plus de 2 600 lits (15).
    La construction, qui a commencé il y a une semaine, dit le communiqué, sera terminée en moins de deux semaines.
    Les médias du monde entier firent des grands Oh! et des Ah!
    Le public, mouton de Panurge, qui par ailleurs déclare qu’il n’a plus confiance dans les médias, fit en cœur des grands Oh! et des Ah!
    La machine de propagande communiste tournait à plein régime, comme à la belle époque.
  • Le 6 février, le gouvernement chinois cachait encore la découverte du nouveau coronavirus (5). A ce moment, 59 personnes étaient atteintes. Wuhan venait de fêter le 20e anniversaire de son “banquet de masse annuel”, préparé par 40 000 familles.
  • C’est à partir de ce moment là, quand la Chine a eu l’opportunité de collaborer avec la communauté internationale pour lutter contre le virus, que tout a basculé, car la Chine préféra lutter contre la divulgation de l’information plutôt que contre le virus.

2

Répression

“Nous vous avertissons solennellement : Si vous continuez à être têtu, avec une telle impertinence, et que vous poursuivez cette activité illégale, vous serez traduit en justice – est-ce bien compris ?”
  1. Le 30 décembre, une capture d’écran de son message est divulguée, et le Dr Li est convoqué par l’unité d’inspection de l’hôpital pour un “entretien” (6).
  2. Plus tard dans la soirée, la Commission nationale chinoise de la Santé annonce que huit médecins participant à la conversation WeChat ont été arrêtés par la police de Wuhan et accusés d’ “actes illégaux de fabrication, de diffusion de rumeurs et de perturbation de l’ordre social” (7)
  3. Le 3 janvier, le Dr Li est convoqué et réprimandé par la police locale pour avoir “répandu des rumeurs en ligne et perturbé l’ordre social” (6).
    La police lui demande de signer une confession officielle et une lettre d’admonestation promettant de cesser de répandre de fausses “rumeurs” concernant le coronavirus.
    Dans la lettre, il est accusé d’avoir fait de “faux commentaires” qui avaient “gravement perturbé l’ordre social”.
    La lettre dit : “Nous vous avertissons solennellement : Si vous continuez à être têtu, avec une telle impertinence, et que vous poursuivez cette activité illégale, vous serez traduit en justice – est-ce bien compris ?”
    Le Dr. Li signe la lettre d’aveux et écrit à la main : “Oui, je comprends” (10). Si quelqu’un doute encore que la Chine est un régime totalitaire, je ne peux plus rien pour lui.
  4. Les autorités médicales de Wuhan interdisent alors aux médecins de faire des annonces publiques et leur ordonnent de signaler les cas de coronavirus exclusivement en interne (8).

La Cour suprême reconnaît la responsabilité des autorités chinoises

À la fin du mois de janvier, le 28, la plus haute cour de Chine critiquait la police de Wuhan pour avoir réprimandé et détenu les huit médecins.

Le commentaire publié sur le compte des médias sociaux de la Cour suprême du peuple chinois dit qu’avec le recul, les huit médecins de Wuhan n’auraient pas dû être punis, car ce qu’ils ont dit n’était pas entièrement faux.

“Il aurait été heureux que le public ait cru aux “rumeurs” et ait commencé à porter des masques et à prendre des mesures d’assainissement, et à éviter le marché des animaux sauvages”, dit le commentaire.

Si la société civile avait cru à l’époque à ces “rumeurs”, porté des masques, utilisé des désinfectants et évité d’aller au marché des animaux sauvages comme s’il y avait eu une épidémie de SRAS, peut-être que cela aurait permis de mieux contrôler le coronavirus aujourd’hui”, a déclaré le tribunal.

“Les rumeurs s’arrêtent quand il y a de l’ouverture” conclut-il.

https://www.straitstimes.com/asia/east-asia/chinese-whistle-blower-li-wenliang-there-should-be-more-than-one-voice-in-a-healthy

Le 30 janvier, le Dr Li déclarait, lors d’une interview, qu’il avait eu peur que l’hôpital le punisse pour avoir “répandu des rumeurs”, mais qu’il s’est senti soulagé après que le tribunal ait publiquement critiqué la police.

Le 6 février, il décédait du coronavirus qu’il avait tenté de signaler au reste du monde.

Voici pour rappel, la liste des fausses déclarations, désinformations et contre-vérités produites par le régime communiste.

  • Les autorités de Wuhan ont commencé à déclarer que le virus se propageait sous forme de “pneumonie de cause non identifiée” dès le début du mois de décembre, alors que les témoignages des médecins disaient déjà le contraire.
  • Puis ils ont affirmé de manière répétée que la transmission interhumaine du virus était limitée.
  • Zhou Xianwang, le maire de la ville, continuait de citer cette explication dans une interview à la télévision d’État le 21 janvier, alors que le nombre de cas était passé à 312.
  • Pourtant, les autorités de Wuhan avaient été informées quelques semaines plus tôt que le virus pouvait se propager entre humains.
  • Dans une interview accordée à Huxijie, un site web médical, Zhao Jianping, pneumologue à l’hôpital Tongji de Wuhan, avait d’ailleurs déclaré qu’il avait diagnostiqué des patients suspectés de coronavirus dès le 27 décembre.
  • En outre, la Commission municipale de la santé de Wuhan, un organisme qui relève directement du maire, a déclaré dès le 16 janvier que le virus pouvait avoir été transmis par contact humain – deux jours avant la tenue des banquets, et six jours avant que la ville ne soit finalement mise en quarantaine.
  • Autre incohérence flagrante, le récit des autorités de Wuhan sur la raison pour laquelle le nombre officiel de patients identifiés comme ayant la maladie n’a pas augmenté entre le 2 et le 16 janvier – une période cruciale de deux semaines où des millions d’habitants de Wuhan commençaient à rentrer chez eux pour le Nouvel An chinois, et ont répandu le virus dans toute la Chine.
    Cette période coïncidait avec les dates clés du calendrier de la ville.
    Entre le 6 et le 11 janvier, toute la province du Hubei se réunissait à Wuhan pour la session annuelle du Congrès du peuple local. À cette occasion également, les autorités de Wuhan ont distribué quelque 200 000 billets gratuits ou subventionnés pour des attractions locales.
  • Néanmoins, plusieurs témoignages ont montré que, même si le nombre officiel de cas de coronavirus n’a pas augmenté, le nombre de personnes infectées était en hausse.
  • Un radiologue d’un hôpital public de Wuhan a été cité par Caixin, un site d’information chinois, comme ayant identifié 50 nouveaux cas le 15 janvier. L’agence de presse officielle Xinhua, quant à elle, a publié un article sur un médecin qui est tombé malade du virus le 11 janvier.

Et bien entendu, il y a le cas du premier lanceur d’alerte, le Dr. Li Wenliang, médecin à l’hôpital central de Wuhan, son arrestation, et la déclaration de la cour suprême qui l’innocentait.

Conclusion

En 2003, les autorités chinoises ont dissimulé une épidémie de SARS pendant des semaines avant que le nombre de décès et de rumeurs ne contraigne le gouvernement à révéler l’épidémie, à présenter des excuses et à promettre une transparence totale concernant les futures épidémies.

Ma reconstitution chronologique des événements montre que pendant au moins trois semaines avant le banquet géant de Wuhan, qui a accéléré la diffusion du conornavirus à toute la Chine puis au reste du monde, les autorités de la ville étaient informées de la propagation du virus, mais ont donné l’ordre de censurer l’information.

Je vous ai apporté les éléments de preuve que la Chine a recommencé en 2019 ce qu’elle avait promis en 2003 de ne plus jamais faire pour les prochaines épidémies. Le Financial Times est arrivé aux mêmes conclusions que moi.

Il écrit :

“En fait, les autorités ont mis au point un plan de dissimulation qui a minimisé la gravité de l’épidémie”, affirment les journalistes James Kynge de Hong Kong, Sun Yu de Beijing et Tom Hancock depuis Wuhan, le 6 février dans le Financial Times (8).

https://www.ft.com/content/fa83463a-4737-11ea-aeb3-955839e06441

Cette fois, cependant, l’épidémie est bien plus terrible que le SARS, qui n’infecta “que” 8 000 personnes et fit 775 morts.

Je peux sans difficulté excuser les gens qui se laissent influencer par ce que les médias leur disent de penser. Je ne peux absolument pas excuser ceux qui défendent la corruption morale de la Chine, parce que la Chine est inexcusable, et le désastre est de la dimension de ceux qui n’arrivent qu’une fois par siècle.

Chaque personne libre doit se lever et dénoncer le crime des dirigeants chinois, qui pour protéger la réputation de la Chine, l’image d’un pays avancé, avec des infrastructures modernes, et un système de santé de pointe, a caché au reste du monde l’épidémie jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus supprimer l’information.

Et c’était trop tard, le monde doit se préparer maintenant à l’arrivée de la catastrophe, à défaut de pouvoir y faire face.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  1. https://www.msn.com/en-us/news/world/the-first-covid-19-case-originated-on-november-17-according-to-chinese-officials-searching-for-patient-zero/ar-BB119fWJ
  2. https://www.scmp.com/news/china/society/article/3074991/coronavirus-chinas-first-confirmed-covid-19-case-traced-back
  3. https://www.theguardian.com/world/2020/mar/13/first-covid-19-case-happened-in-november-china-government-records-show-report
  4. http://china.caixin.com/2020-02-26/101520972.html
  5. https://web.archive.org/web/20200207025347/https://www.caixinglobal.com/2020-02-07/chinese-coronavirus-whistleblower-dies-101512456.html
  6. https://www.straitstimes.com/asia/east-asia/chinese-whistle-blower-li-wenliang-there-should-be-more-than-one-voice-in-a-healthy
  7. https://www.washingtonpost.com/world/2020/02/04/chinese-doctor-has-coronavirus/
  8. https://www.ft.com/content/fa83463a-4737-11ea-aeb3-955839e06441
  9. http://www.xinhuanet.com/2020-01/01/c_1125412773.htm
  10. https://www.bbc.com/news/world-asia-china-51364382
  11. https://www.bangkokpost.com/world/1828714/chinese-pneumonia-outbreak-raises-concerns
  12. https://www.livescience.com/china-mystery-pneumonia-is-not-sars.html
  13. https://thethaiger.com/hot-news/tourism/chinese-scientists-identify-the-wuhan-virus-screening-continues-on-thai-bound-flights
  14. https://www.bbc.com/news/world-asia-china-51185836
  15. https://www.msn.com/en-us/news/world/china-is-building-two-hospitals-in-less-than-two-weeks-to-combat-coronavirus-here-are-pictures/ar-BBZy6pw

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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