Publié par Magali Marc le 21 mars 2020

Déterminés à maintenir leur tentative de délégitimation d’Israël aux yeux du reste du monde, les dirigeants palestiniens continuent leurs efforts afin de poursuivre les Israéliens pour «crimes de guerre», et ont caché à leur propre peuple et à la communauté internationale le fait qu’Israël les aide dans la guerre contre le coronavirus.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Khaled Abu Toameh, paru sur le site du Gatestone Institute, le 20 mars.

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Les dirigeants palestiniens utilisent le coronavirus pour s’en prendre à Israël

Quel rapport y a-t-il entre le plan du président américain Donald Trump, récemment dévoilé, pour la paix au Moyen-Orient et le coronavirus ?

Les dirigeants palestiniens semblent croire qu’il existe un lien entre le plan de paix, également connu sous le nom de «Deal of the Century», et la pandémie de coronavirus. Selon ces dirigeants, Israël profite de la crise sanitaire pour mettre en œuvre le plan de Trump et construire de nouvelles unités de logement pour les Juifs en Cisjordanie. Ils font référence à l’intention d’Israël de construire une nouvelle route entre la zone E1 et Jérusalem, et 3 500 appartements à Ma’aleh Adumim, à l’est de Jérusalem.

Tout d’abord, le programme de construction dans cette zone est à l’ordre du jour depuis plus de 20 ans. Tous les gouvernements israéliens l’ont appuyé depuis le second mandat de Yitzhak Rabin en tant que Premier ministre dans les années 1990.

Deuxièmement, la récente annonce israélienne a été faite au cours de la dernière semaine de février, avant l’apparition du coronavirus en Israël et en Cisjordanie. En fait, l’annonce a été faite à la veille de l’élection du 3 mars et était probablement un engagement de la campagne électorale du Premier ministre Benjamin Netanyahou.

Le 18 mars, le comité exécutif de l’OLP, dont les membres se sont réunis à Ramallah, a déclaré qu’il « rejette l’exploitation du coronavirus par le gouvernement d’occupation israélien pour poursuivre sa politique de construction de colonies et d’expansion coloniale ».

Le comité, composé de vétérans de l’OLP et de loyalistes du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a affirmé que le gouvernement israélien et les colons juifs profitaient de l’épidémie pour « détruire les arbres, attaquer les maisons et les véhicules, et paver de nouvelles routes à l’usage des colons [en Cisjordanie] afin de mettre en œuvre le sinistre Deal of the Century ».

De plus, les dirigeants de l’OLP ont condamné Israël pour avoir soi-disant permis à des « bandes de colons juifs de prendre d’assaut la mosquée Al Aqsa » à Jérusalem. Ils faisaient référence à des visites de routine, paisibles, de Juifs au Mont du Temple. En fait, les Juifs ne «prennent pas d’assaut » l’enceinte. Ils entrent en tant que visiteurs en coordination avec les autorités israéliennes. De plus, contrairement à ce que prétendent les Palestiniens, aucun de ces Juifs n’a jamais mis les pieds à l’intérieur de la mosquée Al Aqsa.

Les responsables palestiniens, cependant, ne sont pas prêts à se s’embêter avec les faits. Ils continuent, au quotidien, à répandre de tels mensonges sur Israël et les Juifs, alors même qu’Israël les aide à combattre le coronavirus.

En arabe, on appelle cela «wakkaha» (de l’audace).

Israël lâche des loups?

Alors que les professionnels de la santé israéliens et palestiniens travaillaient ensemble pour empêcher la propagation du virus, l’agence de presse officielle de l’Autorité palestinienne, Wafa, a sorti une nouvelle accusation de meurtre rituel, contre Israël.

Selon Wafa, Israël lâche maintenant des loups pour attaquer les veaux des fermiers palestiniens dans la vallée du Jourdain.

L’agence a affirmé que trois veaux ont été tués lorsqu’ils ont été attaqués par des loups « libérés par les forces d’occupation israéliennes dans la région de Jabarees, dans le nord de la vallée du Jourdain ».

En fait, il y a toujours eu des loups dans la région, mais l’affirmation selon laquelle ils sont relâchés par Israël est fausse. Il n’y a aucune preuve que les Israéliens – ou qui que ce soit d’autre – aient jamais relâché des loups dans la région.

Une autre fausse accusation répandue par les responsables palestiniens et les médias prétend qu’Israël profite de l’inquiétude mondiale concernant l’épidémie de coronavirus afin d’« imposer des mesures abusives» à l’encontre des Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.

La Société des prisonniers palestiniens (PPS) de l’Autorité palestinienne a publié une déclaration le 17 mars, accusant « l’administration pénitentiaire israélienne d’utiliser le coronavirus comme prétexte pour continuer à imposer des mesures abusives à l’encontre des prisonniers palestiniens ». La PPS a appelé les organisations internationales, en particulier le Comité international de la Croix-Rouge, à « cesser d’exploiter la situation actuelle pour imposer des mesures plus abusives à l’encontre des prisonniers ».

Mahmoud Aloul, vice-président de la faction Fatah d’Abbas au pouvoir, a également contribué à la campagne anti-israélienne en répétant l’affirmation selon laquelle Israël profitait de la préoccupation du monde pour le virus pour mettre en œuvre le plan de paix du Président Trump.
Comme le montrent clairement la déclaration du PPS et les fausses accusations des responsables de l’OLP, ce sont les dirigeants palestiniens, et non Israël, qui exploitent le coronavirus.

Il est clair que les dirigeants palestiniens se servent du virus pour poursuivre leur campagne d’incitation contre Israël et les colons juifs au lieu de concentrer leur énergie sur la prévention de la propagation de la maladie.

Les dirigeants palestiniens semblent également disposer de suffisamment de temps pour continuer leurs efforts en vue de poursuivre les Israéliens pour «crimes de guerre» devant la Cour pénale internationale (CPI). Les dirigeants palestiniens sont manifestement déterminés à maintenir leur tentative de délégitimation d’Israël aux yeux du reste du monde.

Le 16 mars, l’Autorité palestinienne a soumis ses «observations» à la Cour pénale internationale (CPI) concernant la demande du procureur de déterminer l’étendue de la juridiction territoriale de la cour dans les zones contrôlées par l’AP. Ces «observations» ont été soumises à la CPI au moment même où Israël était occupé à distribuer des kits de test de coronavirus aux Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

« Au cours des deux dernières semaines, des centaines de kits de test de coronavirus ont été livrés par Israël aux territoires et aux systèmes de santé palestiniens en réponse à l’apparition du virus dans la région », a déclaré le Major Yotam Shefer du Ministère israélien de la défense.

« Les organismes sanitaires et médicaux israéliens et palestiniens coopèrent dans la formation du personnel médical et dans le partage des connaissances et des équipements. Nous poursuivrons nos efforts communs pour prévenir la propagation de la maladie et maintenir la santé publique dans toute la région ».

Le 18 mars, Israël a livré des centaines de kits de détection du coronavirus à la bande de Gaza dirigée par le Hamas, ainsi que des équipements de protection médicale. C’est cette même bande de Gaza d’où le Hamas et d’autres groupes terroristes palestiniens tirent des milliers de roquettes sur Israël depuis quelques années, et ont lancé des ballons portant des bombes cachées pas plus tard que la semaine dernière. Rien qu’en février, plus de 40 roquettes ont été lancées sur Israël à partir de la bande de Gaza.

Les dirigeants palestiniens, qui continuent leurs efforts pour poursuivre les Israéliens pour “crimes de guerre”, ont caché à leur propre peuple et à la communauté internationale le fait qu’Israël les aide dans la guerre contre le coronavirus.

Au lieu de dire la vérité aux Palestiniens, ces dirigeants continuent d’inciter leur peuple contre Israël. Les «observations» palestiniennes soumises à la CPI sont muettes sur l’aide israélienne aux Palestiniens dans la lutte contre la propagation du virus. Le 16 mars seulement, un porte-parole du gouvernement palestinien a admis que les Palestiniens et Israël ont mis en place un centre de commandement conjoint pour lutter contre le virus.

Les dirigeants palestiniens ont une fois de plus montré qu’ils sont passés maîtres dans l’art de jouer un double jeu.

D’une part, ils demandent l’aide d’Israël dans la lutte contre le coronavirus.

D’autre part, ils ont renforcé leur guerre diplomatique pour tenter de délégitimer Israël au sein de la communauté internationale. Pour les dirigeants palestiniens, il semble que la guerre contre Israël soit plus importante que la lutte contre une pandémie et le sauvetage de la vie de leur propre peuple.

Pourtant, ces dirigeants et leurs familles, s’ils reçoivent un diagnostic de la maladie, seront sans doute les premiers à se précipiter en Israël pour y chercher un traitement médical.

*Khaled Abu Toameh, un journaliste reconnu basé à Jérusalem. Il est membre de l’Institut Gatestone.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source :

https://www.gatestoneinstitute.org/15773/palestinian-leaders-coronavirus-israel

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