L’avocat et chroniqueur déplore les violations du confinement et l’aveuglement des élites face à la pandémie. Il appelle toutefois à suspendre tout procès et à faire preuve de fraternité le temps d’affronter ensemble cette crise historique.
Je reconnais que l’exercice est ardu, qu’il faut prendre sur soi.
S’employer à la méditation transcendantale avec la respiration lente et profonde appropriée.
On aurait envie de hurler. Ce n’était pas faute de l’avoir répété sous les lazzis et les quolibets.
D’abord et avant tout les frontières barrières, que j’ai évoquées jusqu’à la nausée de manière hebdomadaire.
Et les mêmes qui étaient dans la moquerie sont aujourd’hui frappés d’amnésie.
C’est ainsi qu’entre mille, Le Monde qui n’était pas le dernier à railler le vain et stupide repli identitaire il y a encore une quinzaine, publiait il y a quatre jours un article éloquemment intitulé: «Au Moyen-Orient, la crainte du foyer iranien. Dans les pétromonarchies, qui se sont très tôt fermées, le bilan reste peu élevé.» Je cite en toutes lettres les quatre journalistes: «Ces chiffres moins élevés qu’on aurait pu le craindre s’expliquent par le fait que ces États se sont très tôt barricadés.»
On croit rêver ou cauchemarder. Les mêmes, il y a quinze jours, morigénaient «les populistes» qui en France exigeaient la barricade salvatrice.
La prestation burlesque de Sibeth Ndiaye expliquant sérieusement qu’elle ne savait pas mettre un masque exige beaucoup de flegme pour ne pas désespérer.
Mais à quoi bon ruminer à présent qu’il est trop tard?
Même chose pour le manque cruel de masques. Au-delà de l’imprévoyance dont on ne sait vraiment s’il faut l’imputer à ce gouvernement ou bien au précédent, la prestation burlesque de sa porte-parole Sibeth Ndiaye expliquant sérieusement qu’elle ne savait pas mettre un masque, d’où leur évidente inutilité, exige beaucoup de flegme pour ne pas désespérer.
Idem pour la mascarade morale de Madame Buzyn, victime d’une brûlure narcissique au deuxième degré. Mais on ne tire pas sur le corbillard politique qui passe.
Il y a aussi le comportement particulier de ceux qui refusent particulièrement le confinement.
Au-delà de certains comportements à imputer nationalement, on sait que le département de la Seine-Saint-Denis s’illustre spécialement pour sa réticence et que celle-ci fleure non encore la partition redoutée mais certainement l’exception confirmée. Les médias d’État demeurent aussi discrets qu’un gouvernement qui doit penser sans doute et peut-être, si l’on ose dire, à bon droit que l’appareil répressif ordinairement indulgent n’est pas en mesure de réprimer, en cette période particulière, convenablement.
L’appareil répressif ordinairement indulgent n’est pas en mesure de réprimer, en cette période particulière, convenablement.
Pour montrer l’esprit civique de certains, on citera pour l’exemple cet élu de la municipalité d’extrême gauche de Saint-Denis, Madjid Messaoudene, promoteur de la mémorable Marche contre l’islamophobie, qui concernant les «consignes de la préfecture de police quant au signalement du non-respect du confinement», écrivait sur Twitter: «Mesdames et Messieurs: le retour de la délation.» C’était d’ailleurs ce moraliste qui blaguait après les massacres de Mohammed Merah.
Parmi toutes les explications possibles, celle apportée par la merveilleuse résistante algérienne Djemila Benhabib interrogée par Alexandre Devecchio dans Le Figaro Magazine de cette semaine: «Saint-Denis est plus communautarisée qu’Oran. Elle est au cœur du dispositif indigéniste et au centre de la stratégie de l’international islamiste». C’est au moins partie de la réponse.
Et tandis que j’écris ces phrases sans trembler ni retrancher une virgule, je n’oublie certes pas l’apport de beaucoup d’immigrés musulmans en situation légale, parfaitement intégrés, et nécessaires à l’économie et à la concorde nationales. Et je sais que nombre d’entre eux pensent comme moi.
Dans un esprit voisin qui inciterait encore, n’étaient nos bonnes résolutions, à la colère: la situation des migrants qui errent désormais dans Paris et ses confins en violation flagrante du confinement. La lecture du Nice-Matin du 20 mars nous apprenait également que le centre de rétention administrative de Nice avait été vidé de ses pensionnaires en attente d’expulsion.
Partout en France, des étrangers en situation irrégulière sont remis dans la dangereuse nature, ce qui pose naturellement des problèmes sanitaires mais encore sécuritaires.
Partout en France, des étrangers en situation irrégulière sont remis dans la dangereuse nature, ce qui pose naturellement des problèmes sanitaires mais encore sécuritaires. À ce stade, est-il vraiment nécessaire de préciser qu’on n’en veut beaucoup moins à ces pauvres hères condamnés à l’errance qu’aux faux gentils qui par fausse bienveillance sont coupables d’imprévoyance?
Ayant vidé ma bile, je veux à présent écrire pourquoi j’entends plaider l’extinction provisoire des feux et la nécessaire unité nationale. Car l’heure n’est pas au procès, judiciaire ou d’intentions, mais à la concorde provisoire.
D’abord un mot, sur la responsabilité des politiques. On excusera ce lieu commun: on a le personnel politique qu’on mérite. Et la période ordinaire n’est pas propice aux hommes d’exception.
Le phénomène ne date pas d’aujourd’hui, j’ai cité dans mes Névroses Médiatiques (Plon, 2018) l’explication par Gustave Le Bon de la perte d’autorité de l’homme politique: «Jadis, et ce jadis n’est pas fort loin, l’action des gouvernements, l’influence de quelques écrivains et un petit nombre de journaux constituaient les vrais régulateurs de l’opinion. Aujourd’hui les écrivains ont perdu toute influence et les journaux ne font plus que refléter l’opinion. Quant aux hommes d’État, loin de la diriger, il ne cherche qu’à la suivre. Leur crainte de l’opinion va parfois jusqu’à la terreur et ôte toute fixité à la conduite.»
Il n’est pas nécessaire d’insister sur le fait que l’hystérie électronique de la foule médiatique déchaînée n’a fait que multiplier exponentiellement ce phénomène. Sans parler du négativisme systématique convenu d’une partie du monde journalistique.
Un seul exemple. On reproche aujourd’hui à ce gouvernement son imprévoyance coupable. Mais dois-je rappeler les critiques essuyées par Roselyne Bachelot jugée médiatiquement coupable d’avoir pris trop de précautions pour protéger les Français de la grippe A/H1N1 en 2009 ?
L’heure est à la demi-mesure timorée et souvent inefficace.
Je n’ai pas oublié l’interview inquisitoriale d’Élise Lucet, sur une chaîne d’état, agissant à la manière de l’accusateur public. Ce comportement médiatique aura placé un personnel politique déjà très dévalué dans une alternative diabolique: je n’en fais pas assez et je perds ou j’en fais trop et je perds encore.
Dès lors, l’heure est à la demi-mesure timorée et souvent inefficace.
Cette plaidoirie modérée n’enlève certainement pas la rancœur rentrée mais impose la suspension du nécessaire procès.
Car l’heure guerrière n’est pas à la rancune. Elle est à la fraternité dans l’adversité.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié dans Figaro Vox.
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Pensez vous que la concorde soit également d’actualité sur les territoires des colonies?
PAS D’ACCORD!!! LA CONCORDE C’EST LA COMPLICITÉ AVEC UNE BANDE DE CRIMINELS (ils viennent d’interdire la chloroquine, sauf pour les cas graves donc déjà foutus). L’HEURE EST À LA RÉBELLION COMME CELLE DE CES MEDECINS DIGNES DE CE NOM ET QUI CRACHENT SUR LES DIRECTIVES DE CE GOUVERNEMENT D’ASSASSINS ET SOIGNENT LEURS PATIENTS À LA CHLOROQUINE!!!
AMEN
Exact ! AMEN !
bravo et merci ! IL Y EN A MARRE DE SUPPORTER CELA !!!!!
Il faudrait parler de concorde aux “habitants des cités” qui ne respectent pas le confinement ! quelle concorde peut-il y avoir avec de telles “têtes de pioche”, qui n’ont ni la volonté ni le désir de respecter la Loi ? Qui se moquent même de leurs propres “compatriotes” car le risque d’auto-infection est très grand pour eux-mêmes !
La concorde demande une grande intelligence, une finesse du Coeur, une empathie sincère : en sont-ils capables ???
” Qui se moquent même de leurs propres « compatriotes » car le risque d’auto-infection est très grand pour eux-mêmes !” Eh bien mon Cher, s’ils pouvaient tous se refiler cette daube et en profiter pour tous en crever, à ne me ferait pas lever un sourcil !
Hagdik, même pas la moitié d’un sourcil ? ….
Aucune concorde avec des assassins cyniques !
C’est exact! Certains sont dans la nature et c’est loin d’être la crème!
Le 9 janvier 2019, Paris a encore ouvert un centre dans le 18ième, avec tous les risques sanitaires que cela comporte et en toute connaissance de cause.
Covid 19, agressions verbales violentes en plein jour, vitres de voitures brisées, mouchoirs et crachats sur les trottoirs, le confinement n’est pas le même pour tous.
Dans mon quartier les trottoirs sont tapissés de bouteilles cassées.
Il semblerait que l’assignation à domicile de la population soit devenue une aubaine pour ces individus malfaisants. Aiment-ils la France ? Non!
Des gens avec des masques, toujours les mêmes, et sûrement pas ceux, à qui ils devraient être distribués en priorité. Hallucinant!
Pendant ce temps, des femmes et des hommes se battent pour sauver des vies, d’autres le font aussi pour nous ravitailler, etc.
Agressée verbalement tout à l’heure dans la rue par l’une de ces “chances pour la France”, je vois rouge. On ne dit rien, on encaisse, et demain ?
Non mon cher Maître, l’heure n’est pas à la concorde; il y a d’ailleurs fort longtemps qu’elle ne l’est plus. L’heure est au combat, non pas seulement contre un virus qui nous terrasse, mais contre ceux qui le laisse se propager en pratiquant l’enfermement contraint, et donc le mélange, entre les porteurs du virus et les asymptomatiques sous couvert de politique sanitaire, laquelle masque de plus en plus mal l’état de sous développement de nos infrastructures hospitalières, à laquelle nos adveraires ont largement contribué et dont ils tout à la fois responsables et… coupables pour paraphraser mais en l’inversant la formule d’une ancienne ministre de la santé. Il n’est que trop temps d’en finir avec cette oligarchie devenue populophobe et qui l’affiche avec cynisme. Oui, il est temps de choisir son camp. On ne saurait cultiver plus longtemps l’empathie contre les assassins, toute cause politique confondue, qui exploitent sans vergogne notre faiblesse, notre lâcheté et, finalement, notre obéissance. Il est temps de mettre un terme à l’émotionnel; le monde des bougies et des nounours commémoratifs est révolu. Passons à l’action !!….
Trop tard Gilles, beaucoup trop tard. Au moins toi, tu peux aller en Israël tandis que nous…
Je vous invite à aller voir sur ce site : ,Actucourses.blogs.com le nouveau journal de Jackturf. Le pacte secret de Macron / Comte .
Ayant que le 27 février (idepuis le 11 janvier il était au courant par lettre de Buzin que la pandémie arrivait ) il s’envolait pour Rome pour un dialogue avec Comte ( la Lombardie était atteinte .je ne comprenais pas pourquoi alors que tout les 2 pouvaient dialoguer par téléphone ( parler en tête à tête :
= éviter les fuites) leurs buts sanitaires ??? .Pas beaucoup d’écho sur cette visite dans ce moment médiatique alors que tout ses déplacements sont étalés dans la presse.Si on la lit avec du recul la réflection de Naviguer : ( 7,5 milliards d’hommes sur la terre 15 000 morts au total !!! )Nous pouvons nous poser d’autres questions autres que sur le plan sanitaire En France sur 100 morts ; 65% de plus de 60 ans .Tout les ans ,nous avons pendant les périodes hivernales avec les grippes plusieurs milliers de morts ( chercher les chiffres ) .A chacun d’en tirer la conclusion .
Ce jour ,il va visiter l’hôpital militaire à Mulhouse( la ministre des armées a préparé le terrain avec de la pub ce matin) : quel objectif ?? Est encore une inauguration de chrisanthèmes????
Réflexion de Jacktuf et non pas naviguer.desolée