Avec plus de 1 000 morts, l’Etat de New-York, et plus particulièrement New-York City, est le plus durement touché par le coronavirus.
Contexte : Le maire communiste de New-York, Bill de Blasio, pour des raisons idéologiques, a refusé jusqu’à la mi-mars de fermer les écoles et a encouragé les gens à “continuer à vivre comme si de rien n’était”. Son explication a été que modifier le mode de vie des gens “affecterait le sentiment de normalité de la ville et l’impact que la quarantaine aurait sur les New-Yorkais les plus vulnérables.”
Il n’a finalement accepté, mais trop tard, de proposer aux habitants le confinement et de fermer les écoles que sous la menace de démission de ses conseillers médicaux et sociaux, et des annonces des syndicats enseignants que leurs membres ne se rendraient pas dans les écoles. Trop tard : il y a plus de 1 000 morts, soit la moitié de la totalité des Etats-Unis.
En réponse aux recommandations, De Blasio affichait à sa façon son refus de tenir compte du coronavirus : lundi dernier, il s’est rendu en métro à sa salle de gym, s’attirant la foudre des New-Yorkais, à tel point que même le New-York Times, quotidien très à gauche, l’a violemment critiqué (1).
Trump prend les choses en main
Voyant la situation, le président Trump s’est entretenu longuement avec le gouverneur de l’Etat, Andrew Cuomo, pour le convaincre de prendre la situation en main pour contenir l’explosion de cas avant qu’une catastrophe se produise.
Le groupe de travail constitué par la Maison-Blanche a fait des recommandations, que Cuomo a fini par accepter (c’est un Démocrate farouchement anti-Trump), et a suggéré, vu la situation, de tester un traitement expérimental.
Andrew Cuomo a déclaré hier :
“La FDA [Food and Drug Administration, un des départements du ministère de la Santé] a autorisé une procédure expérimentale selon laquelle notre Département de la santé prélève du plasma sur des personnes infectées qui ont les anticorps, et nous essayons de mettre ce plasma dans le corps d’une personne qui lutte encore contre la maladie, en espérant que les anticorps fassent la différence.”
Un traitement vieux de plus de 100 ans
Ce dont le gouverneur Andrew Cuomo parle est un traitement qui remonte à plus de cent ans. Il a été utilisé lors de la pandémie de fièvre espagnole de 1918, et de nombreux experts sont optimistes que le plasma d’un survivant de covid-19 puisse traiter un patient actuellement infecté.
L’État de New-York est donc le premier à l’essayer. New-York est au moment d’écrire ces lignes, en train de recruter des patients guéris pour démarrer le test.
Le secrétaire au Logement et au Développement urbain, chirurgien de renom international, et membre du groupe de travail de la Maison-Blanche sur le coronavirus, le Dr Ben Carson a ainsi expliqué le traitement :
“Cela a fonctionné dans le passé, il y a plus de cent ans, pendant l’épidémie de grippe de 1918 qui sévissait ici.
Ca a été utilisé avec succès plus récemment, en 2002, lors de l’épidémie de SRAS. Ca a permis de réduire la gravité et la durée des symptômes. C’est donc prometteur.
Le concept est en fait très logique : si vous avez eu le coronavirus et que vous l’avez surmonté, il est évident que votre système immunitaire s’est mis en route et que vous avez des anticorps importants contre l’antigène viral. Et ceux-ci ont tendance à durer beaucoup plus longtemps que l’antigène.
Et donc, si nous pouvons transférer ces anticorps – cela va bien-sûr nécessiter une coordination importante avec les banques de sang, parce qu’elles doivent typer le plasma et divers autres aspects – nous devrions pouvoir obtenir des résultats très rapidement.
Cela vient d’être approuvé hier. La FDA a fait un travail de titan.
Et il y a plus d’une centaine de thérapies différentes qui sont actuellement à l’étude.
Croisons les doigts, et espérons que le monde pourra bientôt croquer de la “big apple” (surnom de New-York).
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
- https://www.nytimes.com/2020/03/16/nyregion/coronavirus-bill-de-blasio.html
Heureusement que des médecins pensent aux malades…
Merci
Pour Naw York. Ils viennent d’adopter l’avortement jusqu’à neuf mois (comme en Chine, mais là depuis des décennies). Un lien spirituel ?
En tout cas, il y a plus de trois mois, j’avais dit à plusieurs que cette loi abominable allait attirer un jugement divin. Et le monde entier s’est mis à l’avortement, et en Europe, certains organismes officiels préconisent l’avortement jusqu’à neuf mois !
On ne se moque pas de Dieu !
Et en France on communique sur le fait qu’il est toujours possible d’avorter pendant l’épidémie de coronavirus…
Bizarre qu’aucun infectiologue ne se penche sur la corrélation entre une épidémie virale et la législation sur l’avortement.
Peut-être une piste sérieuse pas encore explorée qui s’ouvre.
Je l’ai ouverte et je crois que cela va être un bombe ! Mon livre sort le 7 avril. On a enfin pu trouver un imprimeur !
Mais ce traitement mettra des mois à être disponible, et soit on utilise les AC (anticorps) d’un donneur donc il faut X donneurs pour Y receveur, et j’ai bien peur que X=Y dans un premier temps. N’oublions pas non plus que le sida est passé par là et que tous les “produits sanguins” doivent être hautement contrôles.
Pour le tétanos par exemple, on utilise les AC uniquement chez les malades donc ceux qui :
1 n’ont pas été vaccinés
2 se sont contaminés par une piqure, une plaie souillée… ce qui donne peu de cas en pratique.
Donc c’est un traitement qui marche mais à “petite échelle” à moins d’être capable de les synthétiser!
et pourquoi pas si ça marche!
Toutes les solutions sont bonnes pour tenter de sauver des vies.
Ce qui a été efficace à un moment donné sur une épidémie, peut effectivement l’être sur cette pandémie….
Il n’y a rien a perdre, a essayer ce traitement et s’il fonctionne, tout à gagner.
J’aime beaucoup Dreuz mais je voudrais dire que le chiffre de décès concernant New York n’est pas correct. A l’heure où j’écris (Pacific Time) à NY il y a 385 et aux States 1070.
Que Dieu bénisse votre travail d’information
j’ai oublié de préciser l’heure, il fallait lire 11:08 AM Pacific Time, veuillez m’excuser
Ce n’est pas nouveau, les chinois l’ont testé en février dernier, et l’administration de Trump essaye tous les moyens qui semblent marcher pour tenter de sauver le peuple américain, ce qui n’est pas le cas en France.
“Lundi 17 février, les autorités sanitaires chinoises ont demandé aux personnes guéries du virus de donner leur sang, afin d’en extraire le plasma pour aider à la guérison des personnes infectées se trouvant dans un état grave.
Onze patients hospitalisés à Wuhan, l’épicentre de l’épidémie de Covid-19, ont reçu des transfusions de plasma la semaine dernière, a précisé Sun Yanrong. “L’un d’entre eux est déjà rentré chez lui, un autre a été capable de se lever et de marcher et les autres sont en voie de guérison”, a-t-elle ajouté.
Le China National Biotec Group a assuré dans un post sur le réseau WeChat que des malades qui avaient reçu des transfusions de plasma avaient vu leur état “s’améliorer dans les 24 heures”. “Des essais cliniques ont montré que les transfusions de plasma (de malades guéris) sont sans danger et efficaces”, a ajouté Sun Yanrong.
Les donneurs seront testés pour vérifier qu’ils ne peuvent transmettre le virus, a précisé Wang Guiqiang, chef de service au Peking University First Hospital. “Seul le plasma sera prélevé”, a-t-il ajouté. “Les autres composants du sang, dont les globules rouges et les plaquettes, seront restitués aux donneurs”.
source: FranceInfo
Sans doute, mais le problème est qu’on ne peut pas croire toutes les informations qui viennent des communistes, donc de Chine.
Je l’ai vu aujourd’hui s’en prendre à Trump, ce super génie de Di Blasio qui a démoli ses hôpitaux et a gaspillé l’argent de sa ville…
Il ferait mieux d’imiter son gouverneur qui est un poil moins malhonnête que lui !
” démoli ses hôpitaux et à gaspillé l’argent..”
Donc un vrai socialiste, ce Di Blasio.
Pas médecin moi même, permettez moi tout de même de douter.
Pourquoi ?
Simplement parce que une bonne partie des infectés n’a pas de fièvre.
Ce qui veut dire que leur organisme ne lutte pas;
Ce qui implique l’absence d’anticorps;
Ce qui implique une vaccination de masse plus que hypothétique.
Si j’ajoute que le virus est très mutant, vous aurez compris pourquoi il n’y a toujours pas de vaccin contre le SARS de 1ere génération après 14 ans de recherches et qu’il y a peu de chance qu’il en soit différemment pour le SARS-CoV-2.
Quand au plasma….tiens donc ca me remet en mémoire un autre scandale auquel les responsables-mais-pas-coupables ont échappé de justesse.
Je rappelle que j’ai lu des études qui rapportent une présence importante de virus au niveau du cœur, des reins, des testicules et du cerveau;
Si ce n’est pas le sang qui véhicule les virions…. c’est quoi ?
Aussi, ce que j’ai encore entendu ce matin a la TV me semble dangereux: “On vous assure que les moustiques ne transmettent pas le CoViD-19” !!! Si Si, il faut les croire que je vous dis !!!!
Et si ça marche on fait comment ?? On va dans les hôpitaux dans les pharmacies parce que vous croyez qu’en France ils vont déployer des banques de sang ?? Alors qu’ils ne sont même pas foutus d’avoir des masques ! C’est vraiment le moment de faire une grande introspection et de lever les yeux aux ciel croyez moi