Publié par Christian Larnet le 27 mars 2020

La Chine est responsable de ce qui arrive au reste du monde, aucun doute n’est permis.

La Chine communiste est responsable d’avoir dissimulé le coronavirus pendant plus d’un mois, ce précieux mois qui aurait permis d’envoyer des experts, prendre des mesures, et empêché la propagation du #coronavirus chinois. Au lieu de cela, elle a laissé des millions de Chinois aller et venir depuis la province infectée de Hubei en général, et de la ville de Wuhan en particulier, et contaminer la planète.

Mais la Chine n’a pas intentionnellement diffusé le virus et tué sa propre économie.

Les derniers événements le prouvent.

Alors que les usines chinoises sont en train de rouvrir, elles découvrent que les commandes qu’elles avaient à livrer sont annulées, qu’aucune nouvelle commande ne leur parvient, bien au contraire : ce qui afflue, ce sont des demandes d’annulation de commandes ou de décalage d’expédition de ses clients européens et américains.

Quand elle ne pouvait plus cacher l’épidémie, la Chine a imposé de sévères restrictions aux déplacements et elle a fermé les usines pour freiner la propagation du coronavirus, réduisant la main-d’œuvre. Les exportateurs faisaient alors des pieds et des mains pour honorer les commandes.

Aujourd’hui, l’inverse se produit : les commandes de l’étranger n’arrivent plus, car la pandémie ravage les économies des clients de la Chine.

“L’arrêt sans précédent de l’activité économique normale en Europe, aux États-Unis et sur un nombre croissant de marchés émergents va certainement provoquer une contraction spectaculaire des exportations chinoises, probablement de l’ordre de 20 à 45 % en glissement annuel au deuxième trimestre”, a déclaré Thomas Gatley, analyste principal du cabinet de recherche Gavekal Dragonomics.

https://www.wsj.com/articles/china-is-open-for-business-but-the-post-coronavirus-reboot-looks-slow-and-rocky-11585232600

Shi Xiaomin, le patron d’une usine chinoise qui a très tôt été autorisée à rouvrir a indiqué que son fournisseur de tissus en Italie a suspendu toutes ses activités, ce qui signifie qu’elle n’a plus de matières premières : son stock de tissu durera jusqu’à la fin du mois d’avril, et qu’elle pourrait bientôt devoir suspendre toute la production si les affaires ne s’améliorent pas.

Il a également dit aux quelque 50 travailleurs qui ne sont pas encore rentrés de la province de Hubei, l’épicentre de l’épidémie en Chine, de trouver du travail ailleurs.

“Nous savons que cette année est mauvaise et que l’année prochaine serait meilleure, mais la question est de savoir combien d’usines pourront tenir jusqu’à l’année prochaine”. dit Shi Xiaomin.

https://ordonews.com/chinese-factories-reopen-but-there-is-no-longer-any-demand/

Un vendeur d’une usine de miroirs à Yiwu, dans la province du Zhejiang, a déclaré que des clients américains avaient annulé des commandes de plus de 500 000 dollars samedi dernier.

“Je pense que l’entreprise va bientôt commencer à licencier”, a-t-il ajouté.

Zhu Hongping, président de Hangzhou Hongli Food, un fournisseur d’aliments précuits, qui exporte vers des restaurants au Japon, en Corée du Sud, en Australie et en Nouvelle-Zélande, a déclaré “les dernières commandes que nous avons reçues à l’étranger sont pour avril”.

Normalement, à cette époque de l’année, son carnet de commandes s’étend jusqu’en juin ou juillet, a-t-il noté, ajoutant qu’il pourrait devoir suspendre la production dans trois mois.

Les exportateurs chinois sont de plus exposés à l’évolution constante des mesures de restriction dans les pays où la pandémie fait rage.

Yi-Cheng Sung, directeur d’une usine qui produit des pinceaux et des accessoires de maquillage à Shenzhen, par exemple, craint de ne pas pouvoir exporter si les frontières sont fermées.

Conséquences à moyen-terme

Dan Wang, analyste à Economist Intelligence Unit (EIU), estime que le taux de chômage pourrait augmenter de cinq points de plus cette année, soit 22 millions de chômeurs de plus, alors que plus de cinq millions de personnes ont déjà perdu leur emploi entre janvier et février.

Selon Dan Wang, quelque 103 millions de travailleurs pourraient également subir une baisse de salaire de 30 à 50 %. (1)

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

  1. https://ordonews.com/chinese-factories-reopen-but-there-is-no-longer-any-demand/

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