Suite à mon article, « L’eau est source de toute vie », la première réflexion qui s’impose serait : « Le dessalement de la mer suffira ».
Soit, les techniques existent et nombreux sont les industriels de plusieurs nations qui entreprennent des recherches pour s’approprier une partie de ce marché colossal, estimé à environ 500 milliards sur une décennie.
Près de vingt mille entreprises industrielles de dessalement sont déjà opérationnelles sur notre planète, et peuvent répondre aux besoins d’un milliard de personnes, à raison de 300 litres quotidiennement par habitant.
Et ces futurs enjeux peuvent faire rêver car, en effet, quatre milliards d’individus vivent à proximité immédiate des mers du globe, qui constituent 98% des réserves d’eau, contre 2% d’eau douce, et dessaler cette eau serait aussi alchimique que de produire de l’or avec du plomb, ou avec du vent.
Le très grave problème qui se pose est que dessaler l’eau de mer consomme une énergie considérable et seuls des pays très riches, tels ceux du Moyen-Orient, où déjà sont concentrées les 2/3 des sites de dessalement, pourraient envisager de poursuivre une politique aussi dispendieuse.
Nous n’allons pas entrer dans les procédés employés pour ce dessalement de l’eau de mer, ce serait trop technique. Disons qu’il existe deux moyens classiques : la distillation (l’eau chauffée s’évapore et se sépare du sel), ou par « membranes » (l’eau est projetée par des pompes sur des filtres).
Et une nouvelle technique, mais déjà employée : le nucléaire.
La distillation a un coût prohibitif car « chauffer l’eau » revient très cher.
Les « membranes » ont un inconvénient majeur : elles ont tendances à laisser passer des moisissures, champignons, algues, etc. qui se développent allègrement.
Et dans ces deux cas, l’eau douce produite est si pure qu’il est nécessaire de lui ajouter, en fin de cycle, des sels minéraux (magnésium, calcium, etc.).
Des réacteurs nucléaires de 600 mégawatts sont déjà en activité et susceptibles de fournir l’eau nécessaire à des pays comme le Maroc ou la Tunisie par exemple. Au Japon ce procédé est utilisé avec succès depuis plusieurs années.
Des firmes japonaises, américaines, allemandes, canadiennes et même française, convoitent cette « prochaine mine de milliards », un marché qui progresse de 10% annuellement, selon « Veolia », qui a déjà plus de 1000 sites qui fonctionnent dans le monde, moitié par distillation, moitié par membranes.
La Chine, soucieuse de son indépendance, entreprend de « détourner » l’eau du fleuve Yangzi Jiang pour le diriger, à l’aide de trois canaux de 1300 kilomètres chacun, vers le Nord et l’Ouest du pays, où 500 millions d’habitants souffrent déjà de la pénurie d’eau douce. Les bâtisseurs de « La grande muraille » mèneront certainement ce projet à son terme.
Ex PDG de Veolia, Henri Proglio l’avait déjà prédit il y a plusieurs années : « Le traitement des eaux usées doit devenir une priorité. Si nous parvenons à améliorer ce projet nous parviendrons à ce qu’une grosse majorité d’humains ait accès à de l’eau potable. »
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
Ce sont les écolos qui vont être “verts de rage” !
Génial
Israël encore… et encore a innové dans ce domaine!
Donc avec le pastis on aura toujours du liquide a ajouter
!
On oublie tout ce qui sort “de la poule aux oeufs d’or” comme par exemple la récupération d’eau de pluie pour les usages domestiques non-alimentaires.
D’autres solutions existent.
De la part d’israël:
https://www.watergen.com/product/genny/
ce pourrait être un bon point de départ.
Également: https://www.youtube.com/watch?v=EmE32H94TVI (Alain Gachet)
D’autre options existent et il faut savoir en profiter.
Oui, mais si la population mondiale continue à augmenter comme elle l’a fait jusqu’ici, tout cela ne servira pas à grand chose. Il faut bien se rentrer dans la tête que la vie de notre planète est liée à sa population. La Terre est limitée, la population doit l’être aussi. Pensez que si, aujourd’hui, nous étions 1,5 milliard d’humains, il n’y aurait aucun problème de pollution et le Covid 19 n’existerait pas. Et si Malthus avait eu trop tôt raison ?…
Et pourtant des solutions existent depuis fort longtemps pour recycler l’eau de surface afin de la rendre potable à la consommation.La société http://www.nvterra.com en CH a développé dans ses unités, la production in situ des réactifs nécessaires aux traitements en utilisant l’électro-chimie. Avec uniquement du sel du fer et de l’électricité elle peut traiter n’importe quelle eau polluée où presque.
Cet article est parfaitement juste et l’avenir confirmera cette vision de recycler l’eau afin de régler les problèmes d’approvisionnement, mais l’évolution des mentalités va moins vite que les scientifiques et les entrepreneurs , c’est le principal blocage avec les règlements, les lobby etc.. à l’innovation, dommage !
Il serait appréciable, monsieur, que vous précisiez que vous êtes vous même un employé de la société NV Terra, non pas que j’ai des doutes sur la qualité de votre produit, mais parce que cela relève de l’honnêteté la plus basique.