La Food and Drug Administration (FDA) américaine a délivré une autorisation d’utilisation d’urgence de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine pour traiter les patients hospitalisés avec le coronavirus chinois.
Le Président Trump a dit que ces médicaments – qui sont utilisés pour traiter le paludisme et d’autres maladies – et ont été proposés par le professeur Raoult, “changent la donne”.
Mais jusqu’à présent, il y a peu de preuves scientifiques que la chloroquine, ou son analogue proche, l’hydroxychloroquine, sont efficaces pour traiter le Covid-19.
Que s’est-il passé ?
L’autorisation est arrivée par une lettre datée de samedi, mais le ministère américain de la santé et des services sociaux (HHS) a salué la rapidité de l’action de la FDA dans un communiqué de presse publié dimanche.
La FDA a limité la portée de son autorisation aux médicaments fournis par le stock national stratégique. Puis le ministère a annoncé que deux sociétés pharmaceutiques – Bayer et une division de Novartis – avaient fait don des médicaments.
Les médicaments sont-ils efficaces ?
Dans sa déclaration, le HHS a déclaré :
“Des rapports anecdotiques suggèrent que ces médicaments pourraient offrir un certain avantage dans le traitement des patients hospitalisés pour la COVID-19.
“Le profil de sécurité de ces médicaments n’a été étudié que pour les indications approuvées par la FDA, et non pour la COVID-19”.
Bien que les preuves de l’efficacité de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine soient limitées, la FDA a déclaré que les avantages des médicaments l’emportaient sur leurs risques. Dans sa lettre, la FDA encourage les essais cliniques randomisés qui pourraient évaluer l’efficacité des médicaments.
Elle a également noté que les avantages connus et potentiels l’emportaient sur les risques.
Et le coup de massue : qui peut être traité par ces médicaments ?
L’autorisation est limitée aux patients qui sont actuellement hospitalisés et qui pèsent au moins 50 kg. Dans le cadre de l’autorisation d’utilisation d’urgence, les prestataires de soins de santé doivent contacter leur service de santé local ou d’État pour avoir accès aux médicaments.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.
Vont- ils avoir la sagesse de suivre les recommandations de ce traitement que préconise le Professeur Raoult : le donner aux patients étant atteints légèrement de ce virus et non pas très atteints ( sous respirateurs)et qu’ils n’ont pas trop de grosses pathologies supplémentaires ( maladie du coeur,gros diabètes) .Langage ne rentre pas toujours en ligne de compte .En France,nous avons des cas de personnes atteintes qui s’en sont sortis ( couple de 91-86ans)..Le côté optimisme de ce couple en donne un on exemple.Piur nous , français ,avec le matracage de la part du gouvernement avec des expressions de fin du monde et la grande aide des médias; c’est un grand boulevard pour installer une peur dans la population qui frise la paranoïa,ce qui a pour effet de faire baisser les immunits( sic Pr Raoult) .j’ai 76 ans mon époux 86 ans ,nous prenons depuis le 7 mars des compléments alimentaires de 6 milliards de bactéries et 12 mg de V 6 conseillé par un médecin chinois .nous continuerons encore 1 mois mini . arrivé a un âge avancé,il faut renforcé notre immunité.
Et….. pendant ce temps là …. on entend sur les ondes (les mauvaises ondes ?) les “dangers” de la prise de ces traitements antipaludéens !!!!
Anecdote authentique…. en partance en vacances à la Réunion …. un de mes fils s’était vu conseillé un traitement antipaludéen … à titre préventif ….. “aujourd’hui” …. ce traitement est devenu subitement … très dangereux et nécessitant un contrôle hospitalier stricte ! ( on a compris !)
Une caractéristique du “Monde Américain” : ” lent à s’émouvoir mais très efficace dans l’action” ….. souvenons-nous …. 14-18 et 40-45 !
L’Histoire se répétera-t-elle ?
Un conseil : restez dans le camp des survivants, la suite pourrait être passionnante !
Aussi stupides qu’en France finalement.
Raoult et son équipe disent bien que ce traitement n’est pas efficace sur les patients gravement affectés , et qu’il doit être administré en début d’infection. Dépistage et traitement .
P…. de médecins bureaucrates !
Ils ne sont pas au courant de la seconde étude du Pr RAOULT ???
En attendant, la prescription est possible, c’est déjà un bon point, car en France, il a fallu batailler pour que le traitement soit possible, et par DECRET rien que ça !!!
Certes,le traitement est désormais possible en France suite à un décret,mais très limité par le deuxième décret qui fixe des conditions imbéciles pour l’administration de ce traitement.Prescrit quand tout est foutu équivaut à ne rien faire du tout.La base est d’administrer ce traitement dès le début des symptômes,encore faut-il que les gens soient testés !!!!!
Mitro, absolument d’accord !
Pendant ce temps, les personnes bien portantes vont avoir une santé plus fragile par manque de soleil, d’air frais, d’exercice physique, de lien social etc etc etc. Et ainsi au lieu d’avoir une population robuste, en bonne forme physique et psychologique, résistante, c’est une population affaiblie, palote, amaigrie, “démusclée”, isolée et donc fragilisée qui sortira d’un confinement qui n’aurait pas été nécessaire si dès le départ, les bons gestes, les bonnes décisions avaient été posés !
Un commentateur du Point disait ce matin qu’un essai en Chine a montré que 14 patients sur 16 ont vu leur charge virale baisser suite à l’administration de chloroquine ; et que 15 patients sur 16 n’ayant rien reçu avaient également vu leur charge virale baisser. Évidemment cet essai est minuscule et il faut attendre les résultats d’essais plus importants, réalisés selon le protocole habituel, pour conclure.
Mais : en l’absence d’autre traitement, et vu l’urgence, le bon sens n’est-il pas de faire confiance aux médecins, qui sauront dans quels cas il vaut la peine d’essayer le traitement, et dans quels cas (en gros : les personnes jeunes en bonne santé) ne pas l’utiliser ?
La conclusion du présent article me laisse quand même perplexe : donc la FDA a fait comme le ministère de la santé français, à savoir réserver le traitement aux cas où cela ne sert à rien ? (les patients hospitalisés)
Pour frimer comme ppda on dit “le département de la santé américain” ça classe beaucoup plus que le plouc qui dirait “le ministère de la santé des États Unis”. Parce que pour les cuistres incultes “Department” il faut le traduire par “département”, ça fait “connaisseur” des “states”. Or, banane, il se trouve que “département” c’est une circonscription administrative Française. Et qu’en dehors de cette acception le terme se retrouve essentiellement dans les entreprises. Par contre si on prend la peine de consulter le site officiel du Canada, pays bilingue, on voit que si dans la version anglaise on dit “département” (of finances, par exemple) dans la version Française ce sera “ministère”.
Mais bon, c’est peut être un effort superflu pour un si bon spécialiste des “states”.