Publié par Guy Millière le 30 mars 2020

Chaque mort est une tragédie, et je déplore la mort de tous ceux qui sont touchés par le coronavirus chinois. Mais je suis indigné par la propagande qui vient, une fois de plus, remplacer l’information.

Miraculeusement, la Chine est censée être un pays où il n’y a plus aucun nouveau cas, plus aucune contamination, ou infiniment peu : 45 au compteur le 28 mars (tous les chiffres que je cite sont du 28 mars), pour un pays de plus d’un milliard quatre-cent millions d’habitants. Le nombre de morts chinois est officiellement presque stationnaire : 3300. Je ne pense pas que les morts chinois se chiffrent en dizaines de millions, comme je le lis ici ou là. Mais croire les chiffres chinois devrait être laissé à ceux qui admireraient encore les prouesses économiques soviétiques, et qui écrivaient, quelques mois avant la chute du mur de Berlin, que l’Union soviétique deviendrait la première puissance du monde et aurait bientôt un niveau de vie supérieur à l’ensemble des pays occidentaux. La Chine est un pays totalitaire communiste. Faut-il répéter ce que cela signifie ?

En parallèle, on dit maintenant que les Etats-Unis sont “le pays le plus affecté du monde”, et, bien sûr, on regarde les chiffres bruts officiels, sans les rapporter au nombre d’habitants. C’est une bonne occasion de s’en prendre à Donald Trump, comme toujours…

Le nombre de cas américain est désormais légèrement supérieur au nombre officiel de cas chinois, mais aux Etats-Unis, ce sont les vrais chiffres, et le nombre va sans doute augmenter encore, car les Etats-Unis sont un pays où on entend faire ce qui s’est fait dans des pays d’Asie: généraliser le recours aux tests, pour agir conformément à ce que le professeur Raoult a recommandé en France (et à ce qui s’est fait en Corée du Sud), mais que les incompétents criminels qui gouvernent la France ne sont pas fichus de faire. Le but est de tester la majeure part de la population si possible, et, au moins, toutes les personnes à risque.

Le nombre de morts augmente aux Etats-Unis parce que la pandémie frappe, et c’est un nombre exact, parce que, à la différence de la Chine, et à la différence aussi de plusieurs pays d’Europe, aux Etats Unis, on compte tous les morts.

Si l’on regarde le nombre de cas par million d’habitants, les Etats-Unis ne sont pas, vraiment pas du tout, “le pays le plus affecté du monde”. Il y a, à ce jour, 7 cas pour un million d’habitants, le chiffre pour l’Italie est 166. Pour l’Espagne, il est 128, pour l’Iran il est 30 (mais en réalité il est sans doute supérieur). Pour la France, il est 35. Pour la Suisse, il est 31. Pour les Pays-Bas, il est 37. Pour la Belgique, il est 30. Pour le Luxembourg, il est 29. Pour le Royaume-Uni, il est 15. Pour l’Allemagne il est 5 et pour la Corée du Sud, il est 3. Le chiffre américain est donc assez proche de celui de l’Allemagne et de la Corée du Sud.

Il y a aux Etats-Unis 2227 morts (28 mars), il y en a 10.023 en Italie, 5982 en Espagne, 2314 en France. Si en proportion, il y avait autant de morts aux Etats-Unis en proportion de la population qu’en France, il y en aurait 9200, le même calcul pour l’Espagne donnerait 28.000, et pour l’Italie 48.000. (tous ces chiffres auront, hélas, monté quand vous lirez ces lignes). On en est loin.

J’ajouterai, pour que le tableau soit complet, qu’il n’y a pas aux Etats-Unis pénurie de masques pour le personnel soignant, pas d’engorgement des hôpitaux, pas même à New York où le gouverneur en demande toujours plus parce qu’il est Démocrate et donc hostile à Trump.

Et j’ajouterai que dans une semaine à dix jours, le but fixé, tester la majeure part de la population si possible, et, au moins, toutes les personnes à risque sera atteint, sans que quiconque ait eu à débourser un centime pour cela.

Ce qui permettra de faire là encore ce que le professeur Raoult a recommandé en France (et ce qui s’est fait en Corée du Sud) : confiner les malades et les personnes à risque et personne d’autre, et rétablir peu à peu une vie normale pour les autres, accompagnée de mesures de prudence.

Contrairement à ce qui se dit en France, le traitement proposé par le professeur Raoult est largement utilisé aux Etats-Unis et va l’être de plus en plus, bien qu’il n’ait pas encore été approuvé par le Center for Disease Control. Il n’y a pas eu aux Etats-Unis les combats ignobles de professeurs de médecine vexés ou liés de manière trouble à des laboratoires pharmaceutiques ou au gouvernement pour insulter Raoult ou dire que le traitement ne marche pas. Les médecins américains disent : on a un traitement qui marche, notre métier est de sauver des vies, si d’autres traitements émergent, on les utilisera, mais pour l’heure, on a cela.

Pour rectifier encore ce qui se dit en France : Trump veut que l’économie américaine redémarre non pas parce qu’il place l’économie avant la santé des êtres humains, mais parce qu’il sait qu’une économie qui s’arrête crée du chômage, de la pauvreté, de la douleur, et parce qu’il sait qu’une économie dynamique est nécessaire au bon fonctionnement d’un système de santé efficace.

Donald Trump est un commandant en chef courageux, sans cesse en première ligne, qui s’adresse de manière détaillée à la population chaque jour, et qui ne délègue pas cela à un médecin docile tenant le discours officiel. Les points de presse de Trump sont reçus si positivement par la population que CNN et MSNBC ne les diffusent plus. Des moments de vérité feraient sans doute tache au milieu de ce que déversent sans cesse ces chaines.

Un combat a lieu aux Etats-Unis entre Trump et les Républicains, qui veulent remédier à la pandémie avec autant d’efficacité que possible, et les Démocrates, qui veulent à l’évidence que la pandémie soit aussi grave que possible et que l’économie plonge dans une récession profonde, imaginant que cela renforcera leurs chances en novembre prochain.

L’attitude des Démocrates est immorale et criminelle.

En se plaçant totalement au service des Démocrates et en mentant, CNN, MSNBC, et les journaux sans cesse cités en France, New York Times et Washington Post, trahissent leur mission et se conduisent eux-mêmes de façon immorale et criminelle.

En remplaçant l’information par la propagande, la plupart des journalistes français qui traitent de la pandémie aux Etats-Unis trahissent eux aussi leur mission et se conduisent eux aussi de façon immorale et criminelle.
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Je dois dire que j’en ai assez des mensonges déversés en France sur les Etats-Unis.

Je pense que ces mensonges ont pour but non seulement de tromper, mais d’anesthésier, et de faire penser que si tout va mal en France, tout est pire encore ailleurs.

Tout va mal en France et non, ce n’est pas pire ailleurs, en tout cas pas aux Etats-Unis. Vraiment pas.

Qu’on manque encore de masques en France est une honte. Qu’il y ait si peu de tests est une honte. Que des médecins et des membres du personnel soignant n’aient souvent rien pour se protéger est une honte. Qu’on enferme toute la population dans un confinement généralisé est une honte (quatre Etats américains, gouvernés par des Démocrates, pratiquent le confinement généralisé, pas davantage, et ce ne sont pas du tout les Etats les mieux gérés). Ce qui se passe dans les maisons de retraite en France est une honte.

Qu’il ait fallu en France une forme d’insurrection du corps médical pour que le gouvernement finisse par publier un décret qui fasse semblant d’autoriser le traitement proposé par le professeur Raoult, mais ne l’autorise pas en réalité est une honte encore. C’est un traitement qui marche, et qui permet de sauver des vies.

Des gens meurent en France parce que le pays est gouverné par des gougnafiers qui sèment la mort.

Ce qui se passe en France se retrouve en Italie et en Espagne.

Les pays d’Europe les plus touchés sont des pays où la population doit regarder en face le désastre qui la touche et va la toucher de plus en plus gravement, et en tirer des conclusions.

J’en ai vraiment assez qu’on utilise les Etats-Unis comme bouc émissaire et qu’on voie la paille dans l’œil américain, mais pas la poutre dans l’œil de l’Italie, de l’Espagne et de la France, et qu’on tente d’utiliser la paille pour occulter la poutre.

Cela ne signifie pas que les Etats-Unis sont sortis d’affaire. Mais les Etats-Unis sont loin de la catastrophe qui frappe l’Italie, l’Espagne et la France.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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