Dans un billet du 16 mars dernier, je notais qu’il aurait été vraiment dommage de gâcher une bonne crise épidémique comme celle qui secoue le monde actuellement, en notant toutes les extraordinaires ouvertures collectivistes que le gouvernement ne manquerait pas d’exploiter avec elle.
C’est donc de façon prévisible qu’on a pu constater une subite évaporation de libertés individuelles dans le pays, évaporation largement arrosée d’un alcool de prunes particulièrement sec puisque plus de 200.000 procès verbaux ont été distribués en 10 jours de temps : alors que d’autres pays ont largement compris l’ultime importance de s’assurer que la population, soignants en premier, sera correctement protégée des miasmes grippaux, la France s’est attelée, elle, à produire des décrets par douzaines, des cerfas et autres attestations auto-signées et, bien évidemment, des taxes, ponctions et autres amendes assorties.
Dans ce qui constitue une alternative étonnante à n’importe quelle solution opérationnelle pragmatique, nous n’aurons certes pas la population la plus protégée mais au moins sera-t-elle la plus prunée du continent, histoire de la punir d’avoir voté pour des andouilles de ce calibre.
Mieux encore : en mobilisant les forces de l’ordre non pas pour pacifier certains quartiers émotifs maintenant complètement hors de contrôle (et y compris sanitairement) mais pour vérifier que le Français lambda a bien son petit papier auto-signé, on garantit que les forces de l’ordre, absolument pas protégées, compteront de nombreuses victimes et serviront ainsi de vecteur efficace pour cette maladie particulièrement infectieuse. Ce serait dommage que tout le monde n’en profite pas, n’est-ce pas.
Cette première phase étant maintenant en place, la seconde phase peut être lancée : elle consistera à faire un bilan de tout ce qui ne marche pas top, et à en proposer une solution passant par l’État, ce dernier étant bien évidemment la solution adaptée à tous les problèmes, le gibolin de tous les mécanismes, la panacée de toutes les maladies sociales et politiques.
C’est dans ce cadre qu’on peut lire la tribune d’une frétillante phalange d’élus et de politiciens de gauche récemment parue dans Libération, l’épave journalistique que ce confinement ne suffira malheureusement pas à mettre une fois pour toute en faillite.
Dans cet épuisant exercice éditorial, notre troupe de clowns gauchistes propose enfin de la bonne grosse mesure musclée : nationaliser enfin un gros bout du système de santé français pour en finir une bonne fois pour toutes avec quelques uns de ses problèmes les plus prégnants.
Pour eux, aucun doute : la multiplication des pénuries (de médicaments, de services, d’établissements, de professionnels), le prix élevé des médicaments, l’absence presque complète de production de ces médicaments et de ces matériels médicaux sur le sol national, tout ça provient à la fois d’une mondialisation effrénée, d’un capitalisme débridé et d’un turbo-libéralisme insupportable.
Dans ce cadre, la solution est à la fois évidente, simple et efficace : il suffit de créer un laboratoire public de production pharmaceutique, grâce à la nationalisation d’un laboratoire déjà existant ! Hop, problème résolu, forcément !
Et c’est vrai que les arguments en béton précontraint proposés dans la tribune laissent songeur : grâce à ce nouvel appendice public de production de pilules, fini les pénuries, fini les prix trop élevés, fini les délocalisation.
Pourquoi s’en priver ? Le secteur de la santé est, en France, si massivement libéralisé, si massivement dépourvu de toute intervention étatique qu’on ne peut qu’observer les dégâts causés par cette totale liberté sans bornes, ni contraintes, ni règlements, ni foi ni loi.
Jugez plutôt : n’importe qui ou quasiment peut ouvrir un établissement de soins privé qui sera géré comme bon lui semblera ! Aucune règle, aucun code, aucune loi, vous dis-je ! De la même façon, il n’y a aucune limite sur le nombre de diplômés du secteur de la santé en France qui sont produits tous les ans par les milliers de formations, toutes plus privées les unes que les autres dans le pays, ce qui fait qu’on croise des personnels soignants à chaque coin de rue.
A contrario des cliniques immenses baignant dans les capitaux privés lâchés sans le moindre contrôle sur tout le territoire français, les rares hôpitaux sont tous à la fois rikikis en taille, en capacité et en personnel, à tel point que les deux médecins et les trois brancardiers qui y travaillent (en moyenne) doivent aussi faire la literie, le ménage, le repassage et la cuisine eux-mêmes, c’est connu.
Il n’est qu’à voir les dotations publiques dans le secteur de la santé pour comprendre que tout ou presque, en France, a été voué aux gémonies du Grand Capital et du Tout Privé :
Pas étonnant, devant cette courbe dangereusement décroissante qui frôle tous les jours un peu plus l’axe des abscisses que les personnels, exténués, réclament des moyens qu’on leur refuse. Pas étonnant que la tribune de cette belle brochette de clowns de gauche entende remettre une bonne grosse louche d’État dans ce secteur totalement déserté, hein !
Du reste, l’idée de nationaliser des pans entiers du secteur de la santé en est une lumineuse : pourquoi douter que l’État va effectivement parvenir à un résultat absolument magique compte tenu de son historique déjà particulièrement rutilant ?
N’est-ce pas grâce à l’État que, justement, nos soignants bénéficient actuellement de la meilleure protection contre les épidémies ? N’est-ce pas grâce à la superbe nationalisation et à la parfaite centralisation étatique des stocks de gel hydroalcoolique, de masques, de matériel médical de réanimation qu’on est en mesure d’affronter la pandémie sans même hausser des épaules, qu’on est déjà sûr et certain que tout glissera comme les critiques sur le gouvernement Philippe ?
Et puis surtout, comment ne pas voir que le secteur privé est aussi gourd que pataud, empoté et à côté de ses pompes lorsqu’il s’agit de relever le moindre défi ? Comment croire une seule seconde que le Grand Capital saurait trouver les ressources pour produire des millions de masque de protection, ou le gel indispensable pour une propreté immaculée ?
Non, décidément, il faut se ranger aux arguments absolument convaincants de ces élus et de cette effervescente poignée de gauchistes : la nationalisation de pans entiers de la santé en France est absolument indispensable car forcément, cela va bien se passer et les résultats seront magnifiques.
Et les lendemains chanteront.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © H16. Publié avec l’aimable autorisation de l’auteur (son site)
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Finalement ce Covid-19 tombe à point nommé pour tous ces gouvernements “mourants” de leur propre maladie auto-immune : l’incompétence la plus absolue du “socialo-communisme sous couvert de démocratie”. Puisque rien ne va assez vite pour eux, voilà arriver la surveillance par reconnaissance faciale (qui n’a rien à voir avec le Covid-19), les paiements en espèces qui commencent à être refusés un peu partout (les banques n’ont qu’a désinfecter aux infra-rouges les billets, et nous nos pièces de monnaie à la Javel), les couvre-feux sauf là où ils sont réellement nécessaires, le deux poids deux mesures pour les citoyens (tous ?) et d’autres actions “rassurantes” n’est-ce pas !!!
A quoi servirait-il de mettre des amendes (en mettant en danger de mort les policiers) puisqu’ils ne paient AUCUNE amende. Half Track pour impressionner car cela n’empêcherait pas les projectiles jetés des balcons mais bon, moindre mal sur des véhicules blindés mais au moins ces jeunes seraient obligés de rester à l’intérieur. Cela ne limitera pas hélas les trafics dans les caves avec son lot de contamination mais ça c’est leur problème. De toute les façons ils ne reconnaissent que la force.
Ça rentre bien dans le plan de l’apparatchik marxiste Olivier Véran, le doooocteur Ministre de la Santé en faillite.
il leur a fallu trois semaine pour obliger les passagers débarquant à la Réunion pour être d’office mis en quatorzaine dans un hotel de st denis
zéro virussé il y a trois semaines, 207 aujourd’hui
perseverare diabolicum, ils n’ont toujours rien compris
les usines qui fabriquaient des masques en France toujours à l’arrêt, ils en commandent des millions en Chine
Le climat de peurs irrationnelles généré par la focalisation obsessionnelle sur le virus et son cortège permettent la mise en place discrète, mais systématique et efficace de mesures de surveillance et de contrôle. Jeu d’échecs vicieux, chaque coup, en apparence urgent et salutaire, permettant de dissimuler, tout en les assurant, l’étranglement et la soumission sans conditions à un système qui prétend ne vouloir que notre bien.
Le modèle du crédit social chinois fait vite des émules et se répand lui aussi de manière virale. À défaut de se faire intuber, les masses ne se laissent que d’autant mieux entuber.
Brillant article ! J’ai fait l’essentielle de ma carrière de médecin en France (= j’ai perdu mon temps) et je pourrais écrire longuement sur les ABERRATIONS du système de santé français. Il y a pourtant beaucoup de professionnels de santé qui aiment leur métier. Mais il est devenu un système soviétoïde, dans un pays marxiste. Complètement absurde. Les Français ont toujours bu les paroles étatiques affirmant que le Monde entier nous envie notre système de santé (comme l’auto-proclamée “plus belle avenue du Monde”). De temps en temps, les Français ont le choix électoral, un bulletin dans la main. Or ils choisissent le socialisme, les 35 heures et autres RTT. Demain, on rase gratis ! Merveilleux, n’est-ce pas ?
H16, votre humour noir retourne le couteau dans nos plaies !..
Saluons cependant votre talent pour avertir le lecteur, actuellement déboussolé, des suites possibles de l’épisode inimaginable supporté par le pays…Et que votre mise en garde soit comprise et suivie d’effet!
Vous sonnez là un appel général à la mobilisation générale pour PATRIE EN DANGER. Merci.
vous avez vu les masques débarqué de l avion ////les colis du non BOLORE ,,,,?????
IL est associé avec ALIBABA en Chine ?????
ET LES MEDOC ,,,???????SUREMENT LA MÊME MAFIA SSSSSSSSS
Retour en FRANCE comme le nucléaire !!!!!!