Le monde est confronté à une nouvelle maladie qui inspire une très grande crainte. En l’absence de remèdes efficaces, tous se sentent démunis face à la contagion.
Même si en valeur absolue, le chiffre des victimes est nettement inférieur à celui de la grippe saisonnière normale, (en deux mois en France : Covid 19 moins de 400 morts ; grippe saisonnière : 8100 décès) l’absence de lisibilité provoque un mouvement de panique qui conduit les gouvernements à adopter des mesures extrêmes.
La Chine, d’où est parti le virus, a très rapidement réagi par des mesures d’isolement des régions concernées et par le confinement des populations.
France, Italie, Espagne, Israël… ont pris exemple sur le modèle chinois en estimant que la meilleure réponse à la propagation du virus serait le confinement d’abord partiel puis total des populations.
Or, il n’est pas du tout certain qu’une telle mesure ait une réelle efficacité sur le long terme, étant précisé que le totalitarisme chinois n’est pas nécessairement applicable dans les régimes démocratiques.
Qu’en outre, il importe de noter que les Chinois n’ont jamais confiné la totalité de la population.
Les Chinois ont eut l’intelligence de cibler, et de ne confiner que la région concernée par le virus. Pour le reste, la Chine continue à mener une existence quasiment normale. En clair, la Chine a confiné environ 50 millions d’habitants sur une population totale de 1300 000 000 (un milliard trois cents millions), soit 4% de la population globale.
Nous, nous confinons pratiquement 100% de la population.
Est-ce bien nécessaire ?
Est-ce bien raisonnable ?
Est-ce bien utile ?
Dans la mise en œuvre d’une politique de santé publique et de lutte contre l’épidémie, il est important de tenir compte de deux faits majeurs :
- 85% de la population exposée au virus ne risque rien de grave.
- Il est probable que l’épidémie de grippe va s’étaler sur plusieurs années.
Tout plan de lutte doit tenir compte de ces deux éléments fondamentaux.
Le confinement aveugle et total est l’exemple même de la fausse-bonne mesure.
Loin de nous protéger du virus, il a pour effet à moyen et long terme de nous affaiblir et nous expose davantage à la maladie.
Le confinement à 100% va provoquer et provoque déjà des dégâts immenses à l’économie, au moral de la population et à la santé en général.
Nous savons qu’un stress intense fragilise le corps et l’équilibre psychique ce qui a pour effet de diminuer notre système de défense.
La personne en bonne santé, confinée à titre préventif, devient une personne fragile beaucoup plus vulnérable au virus que si elle était libre. Les Allemands par exemple recommandent les ballades à vélo…
Les exemples de la Corée du Sud, de l’Angleterre, de la Hollande, du Portugal… montrent qu’une autre politique est possible. Que des mesures à la fois efficaces pour contrer la propagation du virus et respectueuses de nos libertés, peuvent être adoptées.
Le comble de l’absurde : Vouloir confiner tous les gens du Sud (France, Italie, Espagne, Israël…) est une atteinte à l’intégrité psychique. On ne peut pas enfermer les gens qui ont pour habitude séculaire de passer l’essentiel de leur existence dehors, sans provoquer d’immenses dégâts.
REGLES D’OR :
Le confinement doit être rigoureusement ciblé.
Le confinement doit être limité dans le temps et dans l’espace.
Il ne doit concerner :
-que les régions : (cela peut être un quartier, un immeuble…) touchées par le virus ;
-le confinement doit être le plus bref possible ;
-Le confinement doit avoir un objectif extrêmement précis :
Tester, identifier les malades et les personnes présentant une fragilité particulière ;
Les personnes en bonne santé ne présentant aucun symptôme doivent, moyennant certaines précautions, continuer à mener une existence quasi-normale.
Comme en Corée du Sud, il faut donc privilégier le dépistage systématique afin de très rapidement extraire les malades de leur environnement et les prendre en charge.
Actuellement, en confinant toute la population, nous gaspillons inutilement nos forces et portons atteinte à notre outil de production et d’échanges, c’est-à-dire à notre capacité à faire face à la maladie sur le long terme.
Le confinement total, aveugle, nous affaiblit et à très court terme.
Il faut adopter un plan de lutte contre la maladie non contre les citoyens comme cela est le cas actuellement.
Plan de lutte contre la maladie :
- Poursuivre dans la démarche préventive en alertant, comme cela est fait aujourd’hui, les populations sur les bons gestes à adopter pour empêcher la propagation du virus ; encourager les entreprises à agir dans ce sens, à s’adapter à la conjoncture actuelle ; lancer la production de masques et d’une manière générale de tous les produits et matériels utiles.
- Privilégier le dépistage systématique afin d’identifier les personnes atteintes par le virus et les personnes fragiles. Les extraire le plus rapidement possible de leur environnement et les prendre en charge.
- Les milliards que les gouvernements vont mobiliser ne doivent pas être saupoudrés. Ils doivent être affectés, comme une partie de nos ressources financières, à la prise en charge effective des gens atteints par la maladie : augmenter massivement les capacités d’accueil des hôpitaux et autres établissements de soins, faire appel au personnel de réserve : retraités notamment…
- Il est possible de mobiliser une partie importante des forces de police (et armée si nécessaire) non pour réprimer, mais pour porter aide et assistance aux citoyens concernés par la maladie et ce, à quel que titre que ce soit. Il faudrait réactiver le vieux système de « police-secours ». Imaginez que 50 000 policiers soient affectés à l’aide aux victimes de cette maladie. Que dans chaque quartier concerné, il existe un central téléphonique dédié. Personne ne resterait sur le carreau, ne mourrait faute de soins. Tous les malades et leurs proches bénéficieraient d’une écoute et d’une prise en charge effective.
- La vie doit impérativement reprendre son cours normal; l’économie doit être remise en marche sans délais, moyennant les adaptations nécessaires ; Le scénario de l’extension de la maladie avec une économie anémiée, est le pire scénario possible, car nous ne posséderons plus les moyens pour lutter contre la maladie efficacement. Nous serons comme les pays pauvres dans l’incapacité de faire face non seulement à cette épidémie, mais à toutes les autres maladies.
- Il faut ouvrir les écoles, les cinémas, les commerces… des zones non concernées par le virus
L’Europe et le monde libre ne doivent pas sortir ruinés de cette épreuve, dépendant de la dictature chinoise.
Les dirigeants du monde libre ne doivent prendre aucune décision susceptible de ruiner leurs économies.
Car seuls les peuples qui auront préservé la bonne santé de leur économie, pourront lutter efficacement contre l’épidémie.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.
“L’Europe et le monde libre ne doivent pas sortir ruinés de cette épreuve, dépendant de la dictature chinoise”. Voyons, Me Touati, vous n’y pensez pas. Il faut évidemment ruiner les économies au plus vite afin de continuer une domination sans partage, ni alternance démocratique. En effet, si on vote demain ou en tout cas lors des prochaines élections, bien des pays de l’UE risquent de se retrouver avec une droite dure, parfois libérale, mais surtout sécuritaire pour les vraies priorités, anti-système et eurosceptique à leur tête. C’est évidemment inacceptable. Il y a donc des mesures d’urgence (France) et des pouvoirs spéciaux de gouvernement (Belgique), pour ne citer que ces exemples non-exemplaires, qui aboutiront à un report des élections aux calendes grecques. J’espère me tromper. Mais il est en effet ridicule de confiner tout le monde en même temps. Au train où vont les choses, on en a peut-être pour deux ans ! Ils appliquent pratiquement à la lettre la méthode Chomsky: créer les problèmes, faire semblant d’apporter des “solutions”, infantiliser la population, etc. Aujourd’hui, cette “méthode” a atteint son paroxysme. Nous sommes dans le chaos marxiste. A mon humble avis, ce n’est encore rien à côté des conséquences dramatiques qui arrivent. Bref, une magnifique réussite, une de plus, de ces tarés immatures au pouvoir qui prennent, je l’ai déjà dit, systématiquement les plus mauvaises décisions et opèrent systématiquement les plus mauvais choix depuis les 60 dernières années. On dit que le ridicule ne tue pas. C’est plus si sûr. On le constate aujourd’hui.
Et j’ajouterais que le pouvoir, pour des raisons idéologiques de ne pas “fermer” les frontières, “discriminer” les personnes éventuellement porteuses du virus rentrant en France, que la décision de fermer les frontières devait être européenne -dixit Macron- ; le pouvoir veut montrer qu’il fait quelque chose.
Maintenant, nous le sentons bien ce qu’il fait. Et il ne met pas de vaseline!
M. Touati, lisez ces deux articles :
https://medium.com/tomas-pueyo/coronavirus-agissez-aujourdhui-2bd1dc7838f6 (écrit le 13 mars, apparemment lu plus de 40 millions de fois)
https://medium.com/tomas-pueyo/coronavirus-le-marteau-et-la-danse-bce68d354c0c (écrit le 20 mars)
Ils ont tous les deux de Tomas Pueyo ; longs, techniques, complets certes, mais ils changeront votre façon de voir le problème.
En résumé : la stratégie adoptée par la Corée est la bonne. Mais elle ne marche que si l’épidémie est prise très tôt. L’objectif étant de tellement entraver la propagation du virus par des mesures de confinement ciblées sur les cas positifs, qu’on s’assure que le système de santé (très prosaïquement : le nombre de lits de réanimation disponibles dans le pays) ne sera pas débordé ; car un système de santé débordé est l’assurance d’une catastrophe, à l’instar de ce qui se produit actuellement en Italie : on laisse les malades gravement atteints mourir, faute de lits et de matériel. Et le taux de mortalité du Covid-19 s’envole.
Donc : au point où en sont arrivés les pays n’ayant pas fait comme la Corée (tous les pays occidentaux, peu ou prou), pas d’autre choix que d’appliquer la stratégie du “marteau” (confinement généralisé), pendant quelques semaines, le temps de reprendre la main, et de pouvoir, dans un second temps, appliquer la stratégie de la “danse”, où le confinement est levé, mais où les tests sont faits massivement… en attendant évidemment le vaccin et/ou le traitement ad hoc, qui changeront la donne.
@Bonjour Jacques Ady: “la stratégie adoptée par la Corée est la bonne. Mais elle ne marche que si l’épidémie est prise très tôt”. C’est de ça dont on parle. Pourquoi n’ont-t-ils pas pris les devants alors? Voilà la question à laquelle nos poulets sans tête devront répondre en temps utile.
Ils n’ont pas pris les devants pour plusieurs raisons (on a échangé sur ça avec JPG sous un de mes commentaires) dont la légèreté propre aux politiciens intéressés plus par leur carrière que par les gens qui les ont élus, et le manque d’amour de la liberté qui règne chez nous, comparé à la Corée par exemple.
Je réagissais à l’article de Sydney Touati (dont j’apprécie très souvent les articles et les positions) parce que les articles de Tomas Pueyo donnent des infos supplémentaires qu’il me paraît intéressant, pour ne pas dire essentiel, de connaître.
En bref, l’arrêt du confinement ne pourra se faire que quand on aura assez de tests à notre disposition, et que nous serons organisés comme l’est la Corée pour les appliquer en masse et bien sûr confiner les personnes atteintes, et si possible retracer leurs contacts en amont, etc.
Mais l’urgence des urgences selon Pueyo est de maîtriser (ou de reprendre la maîtrise pour l’Italie) du système de santé, i.e. qu’on ait moins de malades en besoin de réanimation à un instant t que nous avons de lits et équipements disponibles. Une fois cela réalisé, et les tests disponibles, oui il faut stopper immédiatement le confinement de tous, et que la vie reprenne son cours normal.
Comme dit un adage populaire, c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses. Nos dirigeants devront rendre des comptes après coup, c’est évident. Je crains néanmoins, pour la France, que mes concitoyens aient la mémoire courte (en plus d’être mal informés) et que des voix très nombreuses s’élèvent pour mettre plusieurs couches d’étatisme en plus, comme si la Corée ne nous donnait pas l’exemple exactement inverse.
Stratégiquement, la Chine saura tirer son épingle du jeu, ayant racheté à des prix très bas, les actions des entreprises étrangères qui les ont mises en vente.
L’économie européenne peut remonter car elle est soutenue par la BCE, mais il faut que le confinement fonctionne parfaitement, que les employés soient bien équipés et protégés, pour que la vie économique ne s’arrête pas comme en Italie.
Le savoir-faire vient de l’Europe qui l’a transmis aux USA par ses “colons” et à la Chine et tous les autres pays où le travail a été localisé.
La re-localisation de nombreuses entreprises dans les pays d’origine, devrait permettre un redémarrage fulgurant, tellement la demande sera forte au sortir de cette pandémie et de cette crise.
Soyons donc prudents, confiants et innovants.
“Stratégiquement, la Chine saura tirer son épingle du jeu, ayant racheté à des prix très bas, les actions des entreprises étrangères qui les ont mises en vente” Lesquelles ? le pourcentage d’actions ? Par ailleurs ne rêvez pas à la la re-localisation de nombreuses entreprises dans les pays d’origine sauf à ce que les couts de revient des produits fabriqués et des services vendus soient au même niveau qu’en chine. 304,87 USD est le salaire minimum chinois.
Grégory9, pour reprendre un peu votre commentaire, je ne rêve pas concernant la re-localisation, je vous laisse lire si vous le désirez, la tribune sur le JDD en date du 21/03/20 de M. Jean-Michel NAULOT
Jean-Michel Naulot, quarante ans de carrière dans la banque, principalement chez Indosuez, a présidé la commission des marchés au sein de l’AMF (Autorité des marchés financiers) de 2003 à 2013. Il est l’auteur de Crise financière. Pourquoi les gouvernements ne font rien (Seuil, 2013).
Eviter l’effondrement.
“Reconstruire une société qui protège et fixer des limites à la mondialisation Jean-Michel Naulot 21.03.20
Voici sa tribune : “L’Histoire a montré comment une petite partie de l’élite a parfois fait basculer le monde vers le précipice. La première moitié du XXe siècle en comporte de multiples exemples. Avant la Première Guerre mondiale, l’état-major allemand manœuvre pour déclencher les hostilités entre l’Autriche-Hongrie et la Serbie, amorçant ainsi le processus guerrier. Dans l’entre-deux-guerres, quelques fanatiques de l’étalon-or tentent de maintenir un système économique, autrefois excellent, mais rendu inapplicable par l’ampleur des déséquilibres nés de la guerre et de la crise financière de 1929. Tout au long des années 1930, une classe politique dépassée, attachée à la stratégie militaire des fortifications, conduit la France vers la déroute du printemps 1940.
Par contraste avec ces années noires suivront les Trente Glorieuses, une période au cours de laquelle les dirigeants politiques auront la sagesse de ne pas déclencher le feu nucléaire et donneront la priorité au développement économique sous la conduite d’un État-providence protecteur et planificateur. Mais, depuis les années 1980, un coup d’arrêt a été donné à ce bel élan. Le néolibéralisme a fait son apparition. Sous prétexte d’aller plus loin dans le libéralisme, on a, à coups de serpe, détruit l’ordre mondial. À intervalles réguliers, de gigantesques bulles financières se sont ainsi développées. Des événements graves sont venus les faire éclater. Ainsi en est-il de la pandémie actuelle.
“En dépit des alertes, une élite sourde et aveugle a continué à tirer notre société vers le pire. Mise à mal de l’État-providence, argent gratuit, déréglementation et mondialisation débridée ont eu pour effet de fragiliser la sphère financière, de creuser les inégalités sociales à un niveau historique, d’accroître à l’extrême la dépendance entre nations, de délocaliser l’industrie au mépris des salariés et de la planète. Lors de la crise de 2008, tous ces éléments étaient déjà présents. Les dirigeants occidentaux avaient dit : “Plus jamais ça!” Mais, une fois les marchés repartis à la hausse, ils n’ont pas changé de cap.
La crise qui vient d’éclater va peut-être, enfin, nous ouvrir les yeux. Le chef de l’État français redécouvre l’État-providence alors que nos hôpitaux sont au bord de la rupture. Les banques centrales se rendent compte qu’elles sont assez démunies face à la panique financière. Les dirigeants occidentaux critiquent la face noire de la mondialisation, par exemple la fabrication en Chine de 80% des antibiotiques américains et de 90 % de la pénicilline française. Ils nous invitent à “repenser la chaîne de valeur”, une élégante expression pour dire qu’il serait temps de relocaliser notre industrie.
“Lorsque la crise sanitaire sera surmontée, les dirigeants occidentaux devront écouter les peuples
Le libéralisme qui dope la croissance, la mondialisation qui permet de maximiser les profits quel qu’en soit le coût social et environnemental, les banques centrales qui font tourner la planche à billets pour séduire les marchés financiers, les créateurs de start-up qui s’enrichissent et font ruisseler les richesses, les rêveurs qui considèrent que la France est une nation sans frontières, tout cela semble subitement remis en question. Nous revient en mémoire le film sublime de Visconti Mort à Venise, dans lequel on voit un monde de luxe et d’insouciance qui s’en va avec la progression d’une épidémie de choléra venue d’Asie…
Lorsque la crise sanitaire sera surmontée, les dirigeants occidentaux devront écouter les peuples, leur redonner la parole, réformer pour de bon la finance, reconstruire une société qui protège et ne pas craindre de fixer des limites à la mondialisation.
“L’économie européenne peut remonter car elle est soutenue par la BCE”. Ah bon. Donc en cas de crise, il suffit de se faire sa BCE et le tour est joué ? L’intelligence, le savoir-faire et la volonté de la population et les investissements privés, ça compte pour des prunes? Si les entreprises reviennent, et ce n’est pas la seule chose car nous avons besoin de PMEs également afin de ‘reconstituer le tissu économique et social, il faudra de toutes façons une mise au placard de l’état avec un dégraissement conséquent du nombre d’élus, de fonctionnaires et des comités Théodule ainsi qu’une mise à plat de l’orgie fiscale. Sinon, le “boum” économique que vous évoquez ne durera que le temps d’un feu de paille.
Patrick Boulechitey, vous ne reprenez qu’en partie mon commentaire, puisque j’y parle du savoir-faire de nos entreprises.
Cependant, vous précisez en développant et c’est très bien. Pour le reste du commentaire tout à fait d’accord sur les parasites….
Bravo M. TOUATI!
Monsieur Touati, si seulement ce que vous écrivez pouvait être mis en oeuvre!
À vos préconisations, j’ajouterais seulement celle-ci: fabriquons-nous un masque. Un tissu en coton et un élastique. C’est une protection supplémentaire qui n’est certes pas totale mais a une utilité considérable par rapport à l’absence de masque.
Il semblerait que le gouvernement se dirige tout de même vers une solution meilleure, je l’espère.
En France on choisit toujours la solution de la punition collective. A chaque fois qu’un problème survient, même si cela concerne qu’un minimum de personnes, il faut toujours que l’on généralise la solution. Nous sommes pris constamment pour des perpétuels coupables.
Ici on confine tous le monde pour 15 jours, mais comme certains, toujours les mêmes, ne respectent pas le confinement, on repartira pour 15 jours. Et ainsi de suite, pour 2 à 3 mois disent certains, voire plus. Sauf que nous sommes pas en Chine, et si le confinement dure trop longtemps, de moins en moins de personnes le respecteront et je les comprends d’avance. Le confinement n’arrêtera pas le virus. Des centaines de milliers de parisiens sont partis en Province (qu’ils détestent en temps normal) disperser le virus dans toute la France. Des centaines de milliers d’étrangers sont repartis en Afrique où ils vont diffuser également le virus. Plus de 100 000 expatriés français doivent rentrer en France dont certains ont le virus où l’attraperont dans les aéroports. Le virus va faire le tour de la Terre plusieurs fois et reviendra en France plusieurs fois avant peut être de disparaître définitivement. Va t’on devoir rester confiner plusieurs années ?
La France ne se remettra jamais économiquement et moralement d’un long confinement.
Il faut sortir le plus rapidement possible du confinement, faire des tests en nombre et tous porter des masques. Retourner vivre au grand air et non comme des bêtes en cage.
Dire qu’une crise mal gérée profite aux profiteurx est une chose, mais dès qu’elle a été mal gérée elle représente un autre danger que si elle avait été bien gérée… non? De là vient précisément qu’elle a été “mal” gérée.
Donc d’autres mesures dites de précautions s’imposent.
Le confinement actuel fonctionne puisque même la grippe saisonnière est en régression.
Quant aux succès des Chinois contre le virus, je me permet d’en douter depuis que les journalistes occidentaux en ont été expulsés.
La Corée libre menacée en permanence par la Corée chinoise a une population préparée psychologiquement à obéir aveuglément à leur gouvernement. Ce n’est pas du tout l’atmosphère Chianti, sauciflards, fromton et andouillettes à l’européenne.
Si j’apprécie vos article, je crois que vous êtes dangereusement dans le champ avec celui-ci et je craindrais que Dreuz soit accusé d’incitation à la désobéissance civil ou de pousse au crime!
Après une semaine de confinement en famille, je ne peux qu’abonder dans le sens de S. Touati. Non pas que je considère le confinement du pays comme une mauvaise solution en soi, mais parce que je pense qu’elle ne peut être efficace qu’avec des méthodes fortement coercitives, apanage des pays dictatoriaux.
En France, cette solution est la réponse à une situation de pénurie : de lits, de masques, de gels, de tests, de gants, d’appareils respiratoires.
Beaucoup de Français ne respectent pas le confinement. Ceux qui le respectent vont connaître des conséquences de type post traumatique.
En France, on fait les choses à moitié, comme souvent et on obtient donc des résultats en demi teinte. Logique.