Dans un article publié le 1er avril, J.P. Grumberg écrit : « Donald Trump sait (…) également que s’il ne terrasse pas le problème (du coronavirus) d’ici septembre, il est fini. » et il estime que c’est Andrew Cuomo et non Joe Biden qui affrontera Trump lors des présidentielles de novembre.
Je pense que ce n’est pas évident. Il faut compter avec la position quasi intouchable dans le Partie Démocrate de Joe Biden et avec la personnalité peu engageante d’Andrew Cuomo dont la popularité était sur une pente descendante dans l’État de New York avant la crise du coronavirus. Aussi il faudrait que le Parti Démocrate parvienne à faire renoncer Joe Biden sans l’humilier.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit des extraits pertinents de plusieurs articles signés par John Nolte (de Breitbart), par Bob McManus (du New York Post), de Michael Goodwin (éditorialiste au New York Post) et de Byron York (de Townhall).
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Concernant Biden
Extrait de «Un sondage montre que Trump est considéré comme plus fiable que Joe Biden pour gérer l’économie et le coronavirus»
(John Nolte, Breitbart, 31 mars)
« 43 % des Américains font confiance à Joe Biden pour gérer la crise du coronavirus, contre 45 % qui disent la même chose du président Trump.
Le sondage du Washington Post/ABC News de cette semaine n’a pas révélé beaucoup de bonnes nouvelles pour Joe Biden. Le candidat démocrate présumé est en tête du classement avec 49% contre 47% pour Trump dans une élection générale, mais considérons la situation actuelle.
Biden est blanc comme neige. Il s’isole dans sa cave. Il demeure caché dans une bulle où il est adulé par des intervieweurs comme Chuck Todd, Jake Tapper et Nicole Wallace.
A ce stade, il est exactement ce que tout le monde veut qu’il soit (…)
Il ne fait face à aucun défi. Les médias ne lui poseront pas de questions difficiles.
Il n’a pas été sommé d’expliquer son opposition à l’interdiction de voyager décrétée par Trump le 31 janvier, qui a empêché des centaines de milliers de voyageurs provenant de zones épidémiques d’entrer dans notre pays. Biden et les médias – lui le 12 mars dernier ! – ont qualifié ces interdictions de xénophobes et de racistes.
Certes, les démonstration que le cerveau de Biden est gelé ont été légion et sont inquiétantes, mais les «fake news» médias sont capables de les couvrir (pour l’instant), même si elles deviennent virales sur les médias sociaux.
Pendant ce temps, des milliards et des milliards de dollars sont dépensés pour anéantir Trump, saper ses efforts afin d’arrêter la pandémie de coronavirus, et faire croire que la pandémie est de sa faute ; et cela permet à China Joe de rester assis dans son manoir du Delaware et de critiquer le gars qui est dans la fosse aux lions, pendant que Chuck Todd lui demande si Trump a du sang sur les mains.
Pour le papa de Hunter, Trump est trop occupé à gérer cette crise économique et médicale pour faire campagne, pour riposter à ses attaques, pour défendre sa cause. Tout ce qu’il peut faire, ce sont ces briefings quotidiens, mais pendant ceux-ci, il est assailli par de faux journalistes qui sont des mandataires pour la campagne de Biden.
Avec tout cela… avec presque tous les médias qui sont de son côté, Joe n’a gagné que deux points.
Tout cela… des milliards de dollars de propagande médiatique, et seulement 43 % font confiance à Joe pour gérer le virus chinois.
Mais il y a pire.
Ce sondage montre également que seulement 42 % des électeurs font confiance à Joe pour gérer l’économie, tandis que 50 % font confiance à Trump. Et actuellement, malgré les conséquences de l’arrêt de notre économie, 57 % des électeurs approuvent toujours la façon dont Le Président Trump gère l’économie.
Une fois la crise du coronavirus terminée, une fois que nous sortirons de la quarantaine, aveuglés par la lumière du soleil, la seule chose qui comptera sera de relancer l’économie, et seulement 42 % des électeurs font confiance à Joe sur ce front.
L’enthousiasme est un autre point faible pour le «renifleur en série des jeunes filles». Seuls 24 % des Démocrates sont enthousiastes à l’égard de Biden, le chiffre le plus bas de l’histoire de ce sondage. En revanche, 53 % des électeurs de Trump sont «très enthousiastes».
Une idée reçue veut que Biden soit désavantagé par la mise en quarantaine dans son sous-sol.
C’est tout à fait faux.
Biden ne pourrait pas être dans un environnement meilleur ou plus contrôlé.
Cet homme de 77 ans peut se reposer, il est capable d’éviter les questions difficiles des électeurs, les situations tendues avec les manifestants, et l’histoire du virus chinois, qui le ronge, le protège contre une allégation crédible d’agression sexuelle.
Biden est particulièrement chanceux (pour l’instant), car Trump est trop occupée pour faire une bouchée de lui en contre-attaquant par l’évocation de son opposition à son interdiction des vols en provenance de Chine, de la mission qui a tué Ben Laden, et de son soutien à la guerre en Irak et à l’ALENA, à la confiscation des armes et à l’ouverture des frontières.
Biden a de la chance de pouvoir se cacher dans sa cave et se faire passer pour un animateur de talk-show. Mais cette chance ne va pas durer éternellement.
Pourtant, même avec cette chance, il perd déjà contre Trump sur les deux seuls points qui comptent. »
Concernant Andrew Cuomo
Extrait de « Pourquoi Joe Biden n’osera pas prendre Andrew Cuomo comme colistier » (Bob McManus, New York Post, 29 mars)
«Le Gouverneur Andrew Cuomo pourrait-il être le Vice-Président de Joe Biden ? Eh bien, on ne doit jamais dire jamais – mais c’est peu probable.
D’accord, le Gouverneur Cuomo remporte cinq étoiles dans les médias pour sa gestion de la crise du coronavirus. Sa présence à la télévision est rayonnante, il projette une compétence calme. Il est clair qu’il a bien compris la poésie de la gouvernance dans un maelström. Reste à voir s’il est maîtrise la prose, mais il semble que oui.
C’est comme ça que naissent les superstars de la politique. Il n’est donc pas surprenant que les gens parlent de lui comme d’un partenaire potentiel du candidat démocrate présumé à la présidence, Joe Biden. Si une candidature a besoin d’une boisson énergisante de type Red Bull, c’est bien celle de Biden.
Mais comme dit la chanson, tous ces mots ne sont que des paroles. (Ça devient bizarre et même rigolo quand il est question que Cuomo prenne la place de Biden).
Examinons d’abord les spéculations concernant la Vice-Présidence du point de vue du Gouverneur Cuomo: son instinct politique est puissant, il sait donc sans doute que dès qu’il sera question de politique, les roues tomberont de son wagon de navigateur-en-temps-de-crise.
(…) Sa bonne étoile pourrait se coucher aussi vite qu’elle s’est levée.
Pourquoi le gouverneur voudrait-il cela ?
Après tout, il n’a que 62 ans, en position solide dans un parti désormais dominé par des apparatchiks vieillissants d’un côté, et des attaquants méritants mais non testés de l’autre. Étant donné que Biden, aujourd’hui âgé de 77 ans, ne serait probablement bon que pour un seul mandat, il faudra que Cuomo ait l’air plutôt en forme en 2024.
L’attente lui donnerait au moins le temps d’atteindre l’objectif que son père, Mario, n’a pas pu atteindre après son quatrième mandat comme Gouverneur de l’État de New York.
Alors, une candidature de Cuomo à la vice-présidence, en tant que colistier, aiderait-elle Biden et le parti à gagner au mois de novembre ?
Probablement pas.
L’obstacle le plus évident est la promesse imprudente et inutile qu’a faite Joe Biden de faire d’une femme sa colistière. (…)
(…) Cuomo s’est magnifiquement comporté jusqu’à présent, mais ceux qui ont suivi son discours au fil des ans – les discours de campagne et les discours officiels teintés de colère et exagérés – connaissent aussi ses limites.
La rhétorique doit rester modérée si on veut qu’elle elle demeure efficace dans le temps, et la modération ce n’est pas son fort.
Biden & Co. doivent le savoir, et ils ont donc une autre bonne raison de tenir le Gouverneur à distance. C’est sans doute ce qu’ils feront.
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Extrait de «Cuomo et de Blasio doivent mettre fin à leur querelle pour le bien de la Ville de New York» ( Michael Goodwin du New York Post, 31 mars)
« En ce qui concerne le pouvoir légal, le gouverneur exerce une influence sur la ville et Cuomo n’a pas hésité à tirer la couverture de son côté. Il a balayé du revers de la main la demande du Maire de New York, Bill de Blasio, d’ordonner une mesure d’ «abri en place» (qui consiste à rester en sécurité là où on habite déjà, plutôt que d’évacuer une zone) , et a ouvertement critiqué l’incapacité du maire à empêcher les foules de se rassembler dans les parcs publics.
Andrew Cuomo reçoit de nombreuses éloges pour son attitude dynamique face à la crise, et je suis de ceux qui pensent qu’il serait un meilleur candidat à la présidence pour son parti que le chancelant Joe Biden.
Mais Cuomo est également connu comme étant quelqu’un qui joue des coudes, comme il l’a souvent démontré. En l’espace de cinq minutes environ, lors d’un récent briefing, il s’est attaqué à la fois aux Républicains et à ses collègues démocrates.
Le sénateur Chuck Schumer a subi ses foudres pour avoir accepté une subvention de remboursement de Medicaid dans le cadre du gigantesque projet de loi de relance que M. Cuomo a rejetée comme étant insuffisante et contre-productive. Il a également reproché à l’Assemblée législative contrôlée par les Démocrates de vouloir prendre l’argent fédéral, rendant caduques les coupes qu’il avait prévues. »
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Extrait de «Le fantasme de Cuomo comme Président» ( Byron York Townhall, 1er avril)
(…) la seule façon pour un Démocrate de réaliser le fantasme que Cuomo devienne son candidat à la présidence serait que lors de la Convention de nomination du parti, les délégués jettent Biden et Sanders aux orties et repartent à zéro.
Cela anéantirait le principe fondamental du processus de sélection des candidats : Le candidat doit être choisi par les électeurs du parti. C’est simple, direct et c’est sacré.
Plus que toute autre chose, la soudaine popularité de Cuomo reflète les doutes qu’ont certains Démocrates influents au sujet de Biden.
Ils ont toujours su qu’à 77 ans, il a perdu pied.
Aujourd’hui, ils le voient lutter afin de projeter une image de leadership dans la crise. Ils savent que la base démocrate a choisi Biden lors des primaires, mais sans enthousiasme.
Dans un nouveau sondage commandé par le Washington Post et la chaîne ABC, 86 % des personnes qui disent avoir l’intention de voter pour le Président Trump se disent enthousiastes à l’idée de le faire. Seuls 74 % des partisans de Biden disent la même chose. Le sondage a également révélé que 15 % des Démocrates qui préfèrent actuellement Sanders voteraient pour Trump, et non pour Biden, lors des élections générales.
Enfin, même si toutes les règles étaient modifiées par magie, c’est de la folie de penser que Andrew Cuomo abandonnerait son poste actuel de gouverneur pendant cette période critique pour se présenter à la présidence.
(…) Le Parti Démocrate est divisé. L’arrivée de Cuomo en tant que «sauveur» serait considérée avec hostilité par ceux qui soutiennent Bernie Sanders.
M.Cuomo, qui a remporté un troisième mandat de gouverneur en 2018, a eu l’occasion de se présenter à la présidence. Il a choisi de ne pas le faire. Il a un style et une personnalité – que la couverture médiatique du virus ne permet pas de percevoir — qui peuvent être difficiles, c’est le moins qu’on puisse dire.
L’an dernier, sa cote d’approbation parmi les New-Yorkais est tombée dans les 30%. Il n’y a aucune garantie, ni même indication, que les électeurs américains lui seraient favorables.
Dans une récente interview accordée au New York Times, M. Cuomo a déclaré qu’il n’était pas intéressé par une candidature à la présidence. « Non. Je connais la politique présidentielle », a-t-il déclaré au journal. « Je suis en paix avec qui je suis et ce que je fais.»
Peut-être que Cuomo, qui a 62 ans, reconsidérera sa décision et choisira de se présenter en 2024.
Mais pour l’instant, tant que Joe Biden peut se présenter, les Démocrates sont sur la voie inaltérable de sa nomination.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Sources :
- https://www.breitbart.com/politics/2020/03/31/nolte-poll-shows-trump-more-trusted-than-joe-biden-to-handle-economy-coronavirus/
- https://nypost.com/2020/03/29/why-joe-biden-doesnt-dare-tap-andrew-cuomo-for-veep/
- https://nypost.com/2020/03/31/cuomo-de-blasio-need-to-end-feud-for-the-sake-of-ny-goodwin/
- https://townhall.com/columnists/byronyork/2020/04/01/the-presidentcuomo-fantasy-n2566091
Au regard des leçons de l’Histoire, Churchill, après avoir gagné la guerre en 1945. a perdu les élections en faveur de la gauche. Je crains fort que Trump ne subisse le même sort. Après une dure épreuve, les peuples aspirent au changement, quel qu’il soit.
Je suis d’accord avec vous, gigobleu. Pourquoi Trump ne sera pas réélu? Il y a le c-19, c’est certain. Mais la population vote toujours pour un bel emballage, peu importe le contenu et les réalisations. Votre connaissez l’adage: “Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse”. Et pour donner cette ivresse, les Démocrates sont très forts, plus forts qu’un programme de Trump ou même du GOP. Biden ne sera pas élu non plus. Par contre, Cuomo a toutes ses chances. Et votre comparaison avec Churchill est très pertinente. Si j’étais Trump, je me retirerais et laisserais couler le bateau. Les gens aiment l’état. A quoi bon empêcher cette belle et véritable histoire d’amour finalement? Roméo et Juliette, c’est de la gnognotte à côté de l’amour-passion entre l’état et les gens. On n’est plus sous Reagan, malheureusement. Les temps ont changé, les majorités également. Et les USA ne sont pas en reste. La gauche a réussi. Soit. Je suis en arrêt de travail vu la crise qui fait réfléchir. Une introspection comme jamais depuis si longtemps. Mais après cette crise, je ne sais même pas si je vais me remettre à travailler. Je ne veux plus travailler, sachant qu’au moins 70% des fruits du travail en général est pour l’état, ce chancre du gaspillage.
Bonjour Patrick,
Ce que vous dites est très juste.
Ce que vous évoquez est dû à la propagande médiatique anti-libérale, comme si ce n’était pas le travail qui produisait la richesse.
Nous avons 45% de prélèvements obligatoires, mais nous continuons à voter pour les mêmes politiques , alors que les Prix Nobel d’Economie sont des libéraux (Friedman, Hayek, Buchanan) . Je vous suggère d’aller faire un tour sur Libres.org, que je consulte régulièremement.
Le libéralisme économique (le vrai, pas les abus faits par des individus, pour s’enrichir illégalement) est ostracisé par la quasi-totalité de la presseet fait de vous un “fasciste”.
“Nous avons 45% de prélèvements obligatoires,”
Dans quel paradis fiscal vivez vous ? En France, c’est 57-58 %
Bonjour Pepere
Je me base peut-être sur des chiffres anciens.
J’ai avec moi une étude sérieuse de 2014 : 49,6% de charges patronales, le salarié français est en théorie un des mieux payés (53467€) mais il est aussi particulièrement fiscalisé (30371€) , autrement dit en disponible net de charges, IR et TVA ca fait 23276€.
Je vous renvoie à l’excellent livre de Serge Schweitzer et Loïc Floury : “Théorie de la révolte fiscale , enjeux et interprétation ou pourquoi la révolte fiscale n’aura pas lieu” ça coute 8€
Okay pas les mêmes données. Je parle du rapport entre les prélèvements obligatoires et le PIB.
Sur cette échelle, 45% nous placerait parmi les pays les moins gourmands. Le chiffre de 57 % revient à dire qu’on travaille pour l’état jusqu’au 27 juillet. (Chiffre de 2018)
@ Patrick Boulechitey. Si vous avez la possibilité d’arrêter de travailler, pourquoi pas? Cela libère du temps pour faire profiter aux autres de votre expérience sur des sites tels que Dreuz ou autres. J’ai eu cette possibilité depuis un peu plus de trois ans et je ne m’ennuie pas une minute.
” Si j’étais Trump, je me retirerais et laisserais couler le bateau.”
Quel mépris pour les Américains, quel mépris des USA, quel mépris pour Trump !
Ne prenez pas les électeurs américains pour des imbéciles.
Vous croyez que gouverner et faire de la politique c’est joué un jeu sur une console et un écran ?
Ce n’est tout simplement pas un jeu mais la vraie vie. C’est pour un vrai dirigeant un engagement et un devoir. Et Trump, a sa manière parfois un peu brouillonne et une communication parfois précipitée, a fait deux choses que les électeurs américains perçoivent !
1 – Il tient parole et il fait ce qu’il a dit qu’il ferait durant sa campagne de 2016. C’est rarissime !
2 – Il place l’Amérique et les Américains devant. America First ! Et ça se sent, ça se voit !
Et ce qui est indispensable : il réussit ! Il gagne !
Mais c’est ici que tout est remis en question avec le virus PCC (parti communiste chinois), il se doit de réussir encore si il ne veut pas perdre tout le bénéfice de son formidable parcours et de devenir sur cette crise impérvue “un loser”.
Il a donc l’obligation de réussite comme l’adit Jean-patrick Grumberg si il veut être réélu.
Et encore une fois ce n’est pas un jeu. Mais du leadership, des actions et du management.
Mais il n’y a aucune raison de penser que cela ne se produira pas d’ici juin.
Si le Donald parvient à franchir cette crise, ce qui est hautement probable, il gagnera. Que ce soit Cuomo ou Biden qu’il affronte pour la présidence..
Avec Biden, ce serait (selon moi) un désastre pour les Démocrates. Entre ses casseroles à la queue d’apparatchik de l’establishment et ses incontinences neuronales de vieillard, il explosera en vol dans la confrontation avec l’éléphant en chef.
@barakat: je jette l’éponge. Sachez que je ne prends personne pour des imbéciles et ne méprise personne. Vous savez quoi? Je m’en fous car mort d’ennui et de lassitude. C’est tout.
@barakat: https://www.washingtontimes.com/news/2020/apr/2/trump-says-russia-and-saudi-arabia-will-cut-oil-pr/
Pouvez-nous expliquer à quoi joue Trump?
Bonjour Patrick!
Les Américains ne sont pas naïfs! Ils se méfient des médias comme de la peste. Dans le Midwest qui a voté pour Trump en 2016, on se fiche pas mal de Cuomo!
Depuis 3 ans que les Démocrates critiquent Trump sur tout et sur rien et essaient de le faire chuter, Trump n’a fait que peu d’erreurs et sa popularité a grimpé!
La crise du Virus Chinois va s’amenuiser et Trump demeurera le candidat le plus crédible. En tant que Président sortant, il lui suffit que l’économie reprenne de la vigueur. Les Démocrates veulent présenter Biden ou Cuomo parce qu’ils savent que ce sont des candidatures suicides et qu’ils auront de meilleures chances en 2024 (surtout Cumo, s’il peut apprendre à fermer sa grande gueule).
Bonjour Magali: tant mieux ! Mais moi non plus je ne suis pas naïf et donc je me méfie de plus en plus de commentaires et de textes, aussi justifiés soient-ils, genre: “Trump va gagner dans un fauteuil”, “Trump est déjà réélu”, “Les Démocrates sont des nuls”, etc. Voilà tout. Qui sait ce que les adversaires certes imbéciles mais tenaces et très coriaces de Trump vont encore trouver pour déstabiliser non pas Trump mais les électeurs. Comme l’avait déclaré Guy Millière chez Frédéric Taddeï il y a quelques années dans “Ce Soir ou Jamais” et je le cite en substance: “En France, dès qu’il y a un problème, on discute de la couleur des flammes au lieu de chercher une solution”. Ceci a pour effet de faire oublier l’essentiel. Idem lorsqu’un quidam ose dénoncer les manigances de la classe politique, on ne demande pas si ce qu’il dit est vrai mais on demande qui l’a dit alors que ce dernier tenant n’a pas finalement qu’une importance secondaire pour ne pas dire aucune importance. Il faudra donc décrédibiliser cette personne aux yeux de l’opinion. C’est une technique très efficace afin de faire l’impasse sur l’essentiel. Je pense que la France n’est pas la seule dans ce cas, la gauche faisant tout ce qu’elle peut afin de détourner l’attention des vrais problèmes (qu’elle a créés ou contrubué à créer) et surtout des bonnes solutions, des bonnes décisions et des bons choix qui remettrait en question son omnipotence. Et donc, c’était un commentaire reflétant quelque peu mon énervement face à des certitudes un peu trop certaines. Rien de personnel. J’aime toujours vous lire et apprécie vos réflexions. Cordialement.
Bonjour Patrick!
Merci de votre appréciation!
Vous avez raison: on ne doit rien prendre pour acquis!
Je ne dis pas que Trump va «gagner dans un fauteuil» car je crois qu’il va devoir se battre.
Les Démocrates ne sont pas nuls. Ils cherchent à utiliser la pandémie du coronavirus et ses effets sur l’économie pour abattre Trump!
Mais je pense que si les Dems pensaient vraiment pouvoir gagner en 2020, ils chercheraient à nommer un leader plus crédible que Biden ou Cuomo. En cas d’échec de Trump d’activer la reprise de l’économie américaine, ils auront beau jeu de le critiquer et ce n’est pas dans leur intérêt d’hériter d’une récession.
Pour l’instant, ils n’ont qu’à faire preuve de patience, taper sur Trump et laisser Biden (et/ou Cuomo) se pendre en 2020, et aiguiser leurs couteaux pour 2024!
La crise du coronavirus et l’isolement social aux USA sont pénibles à vivre aux USA (en fait au Canada aussi!) mais personne ne pense que c’est la faute à Trump (pour ce qui est de Trudeau, je disais qu’il est incompétent bien avant la crise!).
Après 8 ans de Trump, ils pourront revenir avec un slogan du genre «The Time for Change has come» (slogan d’Obama en 2008). C’est cela que je crains plus qu’une défaite (improbable) de Trump face à Biden ou Cuomo en novembre.
Exactement . Et ;les NewYorkais ( dont je suis ) connaissent les ficelles politiques de leur gouverneur. Il fait du bon travail, maintenant, mais ceci ne signifie pas qu’il va éclipser Trump.
Votre article est excellehnt a tous points de vue. Merci – et merci Dreuz, une fois de plus 🙂
Ben Salman a cru bon de déstabiliser le marché en ouvrant les vannes de la production saoudienne d’hydrocarbure. Il l’a fait principalement pour mettre la pression sur les Russes en raison de leur soutient à l’Iran et de la présence militaire du régime islamique persan en Irak, Syrie, Liban, Yémen. N’oubliez pas que Téhéran a il y a peu porter un coup terrible aux raffineries principales du Royaume arabique. Mais ce faisant c’est tout le commerce du secteur qui s’en trouve déstabilisé lors que le monde n’a pas besoin de ça en ce moment.
Pour les Russes l’effondrement des cours est une très mauvaise nouvelle vu que c’est le secteur qui leur garantit l’essentiel de leur “rentrées” d’argent ! Un secteur économiquement et politiquement stratégique pour la Russie de Poutine.
Mais aussi pour les Américains qui en pâtissent grandement ! Les USA sont le premier pays producteur d’hydrocarbure, mais ils le doivent pour beaucoup à l’exploitation des schistes, et c’est une filière coûteuse. Avec la baisse des prix, les USA ne rentrent plus dans leur frais correctement vu le coût de revient de l’extraction des gaz de schistes.
Trump en bon président défend donc dans sa médiation entre Russe et Saoudien les intérêts économiques des USA.
Mais pas que !
Car le Donald a d’autres objectifs politiques stratégiques.
Rappeler d’abord à Ben Salman qui est le patron ! Mais aussi de réactiver intelligemment les relations avec Poutine. D’abord pour travailler avec les Russes sur la situation en Syrie qui – n’en doutez pas – passe par des concertations très poussées entre Poutine-Trump et Netanyahu.
Mais il y deux dossiers importantissimes qui nécessitent pour Trump de trouver des terrains d’entente avec Poutine d’une part et Ben Salman d’autre part.
Et c’est le plan de paix américain pour la Palestine. Maintenant que Netanyahu est sorti gagnant de son bras de fer interminable avec Bleu-Blanc, les grandes manœuvres vont pouvoir commencées.
Un autre dossier – stratégiquement au moins aussi important – est l’endiguement de la Chine et de son régime communiste. Et pour cela Trump a besoin d’arrimer la Russie à l’Ouest et d’éviter que celle-ci ne soit tentée par la constitution d’un axe Pékin-Moscou ! Car n’en doutez pas, on ne pourra pas faire l’économie d’une nouvelle guerre froide avec le régime communiste chinois, aussi, sinon plus, dangereux encore que celui des Soviets. Le talon d’Achille des soviets, leur économie collectivisée. La Chine par son capitalisme captif – une forme extrême de crony capitalism – se donne là les moyens de ses ambitions hégémoniques. Mais la nature du Parti unique ne diffère guère de celui des soviétiques.
Ce qui est extravaguant – et déplorable – est que pour le moment, il n’y a que Trump parmi les nations de l’Ouest pour avoir pris la mesure du danger chinois.
D’un autre côté, si M. Poutine veut la grandeur de son pays sans être très regardant sur la méthode et les moyens, il peut profiter de la situation et être le maitre du jeu : soutenir la Chine en douce dans sa déstabilisation de l’ouest et des USA, puis tirer les marrons du feu lorsque les USA seront affaiblis, surtout s’ils sont nécessaires pour la résolution d’autres crises (celles que vous mentionnez).
L’URSS a semblé nécessaire pour vaincre Hitler, on a vu ce que cela a donné ensuite…
S’il est exact que M Poutine ait dit que la chute de l’URSS est la plus grande catastrophe géopolitique du 20e siècle, on a du souci à se faire…
Je trouve votre developpement tres interessant. Puisse Trump reussir a se rapprocher de la Russie… Il avait semble vouloir le faire au debut de son mandat mais les Democrates lui etaient tombe dessus.
Aujourd’hui, avec notre splendide diplomatie europeenne, nous reussissons a nous coucher devant la Turquie et bientot a faire entrer la macedoine du Nord et l’Albanie!
https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/quand-lunion-europeenne-selargit-en-plein-coronavirus-entre-deconnexion-mepris-du-peuple-et-aveuglement-ideologique-117610
En realite, nous aurions bien mieux a faire en nous rapprochant aussi de la Russie, a mon avis!
Je comprends Patrick. Moi aussi cette réclusion commence à me taper sur le système. Je crois savoir que vous êtes en Belgique, car je vous lis souvent et vous apprécie… sauf pour vôtre dernier commentaire :-))
Bien à vous.
God bless America. God bless Trump (PS cela n’a rien à voir avec la religion, je suis chrétien mais pas croyant !)
Biden a été choisi par Obama pour être son vice pdt, car il ne souhaitait pas que qqun lui fasse de l’ombre.
Cela ne signifie pas qu’un idiot ne puisse parvenir au fauteuil suprême, puisqu’il sera aidé par les médias 100% anti Trump.
Bien que les USA ne soient pas la France, rappelons nous l’impact qu’ont eues les “révélations” des diamants de Bokassa dans l’élection de Mitterrand. Oubliés l’affaire de l’Observatoire, son amitié scandaleuse avec Bousquet, sa décoration pétainiste, les exécutions de fellaghas en Algérie, etc…
Et plus récemment l’assassinat politique de Fillon par le canard enchaîné et médiapart.
Bonjour Madame,
je me permets de vous reposer une question à laquelle vous n’avez pas eu le temps de répondre: “Que se passerait-il si Sleepy Joe reste candidat et que le nombre de délégués ne change pas ou très peu vu qu’aucun ou très peu de causus pourraient être organisés?” On en aura encore pour quelques mois avant que des réunions publiques puissent se tenir.
Je crois personnellement que Sleepy Joe (n’oublions pas aussi Crazy Bernie) va rester jusqu’au bout. La majorité des personnes atteintes de sénilité refusent d’admettre que leurs facultés mentales sont irréversiblement atteintes. De plus il refusera de voir s’évanouir son rêve. Se démettre serait pourtant ce qu’il peut faire de mieux pour son pays. Mais pour cela il faudrait être un authentique homme d’état. Ce qui n’est pas le cas de Sleepy Joe.
Cordialement
Bonjour Cestmoi!
Quelque soit la stratégie qu’ils adopteront pour nommer un candidat, les Démocrates savent qu’ils ont peu de chance de battre un président sortant populaire (même en ce moment) , alors ils font feu de tout bois et vont bien sûr politiser la crise du Virus Chinois et s’en servir contre Trump autant que possible.
Sauf que ça va se retourner contre eux, car ce sont eux qui ont minimisé le danger du virus et les Américains le savent!
Je ne prends rien pour acquis, mais les Démocrates se sont attachés à Biden (pour ne pas avoir Sanders) car ils ne s’attendent pas à reprendre le pouvoir avant 2024. Ils vont passer encore 4 ans à traîner Trump dans la boue, c’est plus facile que d’essayer de dissimuler les gaffes du sénile Biden, une fois rendu dans le Bureau Ovale ou de dompter Cuomo qui n’a pas la langue dans sa poche.
joe biden ne sera jamais président. Dieu veille. les américains sont pas si cons que cela. Ils savent tout ce qu’a accompli Donald durant son mandat. C’est pas de la faute de Trump qu’il y ait le coronavirus. Lui au contraire, se démène pour son peuple et trouve des solutions. C ‘est le seul capable de redresser le pays après cette crise énorme comme le coronavirus. Il faut un Trump plus que jamais pour sauver les USA. On disait bien que Netanyahu c’était fini, et Dieu en a décidé autrement. Comme quoi il ne faut jamais trop émettre des conclusions trop vite… Dieu bénisse l’Amérique et maudisse les ennemis de son plan parfait.
C’est bien ce qu’ils veulent… empêcher que la crise se règle pour ENCORE, nuire à Trump. Par contre, ça ne fonctionnera pas, il sera réelu! 2020, TRUMP!
Personnellement, je laisse les Américains décider de ce qui est bon ou mauvais pour eux.
60% des Américains approuvent le président Trump avec le COVID-19.
https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-03-24/trump-s-handling-of-coronavirus-approved-by-60-in-gallup-poll-k86e29ot
Personne aujourd’hui ne peut spéculer sur l’après épidémie. La crise économique va secouer les USA comme les autres pays. Là, dans ces circonstances D. Trump va montrer tout son talent de manager.Ce que les autres ne savent pas faire. En cela la gestion de la crise économique qu’il aura, lui permettra de gagner ou pas l’élection. Je pense qu’il va réussir.
Donald Trump est le seul homme CAPABLE de faire face a tout ce que les USA sont confronté aujourd’hui. La chine communiste a lancé son attaque bactériologique a un moment charnière. La durée de cette catastrophe durera assez longtemps pour devoir embrigader toute la gauche aux USA qui veulent la défaite du Président actuel et y voir une LAVETTE semblable aux CLINTON, BUSH ET OBAMA.
La bataille sera dure et même cruelle pour certains. Il ne s’y fera pas de quartier dans cette lutte pour le pouvoir. Espérons que le PRÉSIDENT TRUMP triomphera .
L’état profond a qques soucis à se faire . Trump doit gagner c’est impératif . Le N.O.M doit disparaître. Il doit nettoyer le marécage si nous voulons nous débarrasser de toute cette racaille et vivre avec de nouvelles valeurs.
C’est impératif pour le monde libre que Trump gagne .
Et le marécage il faut l’assécher car il pue et c’est un danger pour les USA .
Les démocrates et les médias sont à vomir .
Je n’ose imaginer si biden était….