Publié par Rosaly le 4 avril 2020

Depuis la propagation rapide et violente du virus, les chefs de gouvernement, des journalistes et des responsables de la santé ont fait de leur mieux pour promouvoir l’ouverture des frontières, malgré les menaces pour les peuples.

Mais pourquoi l’Europe et le reste du monde ont – ils attendu aussi longtemps avant de fermer leurs frontières, notamment aux pays durement touchés par le virus comme la Chine ?

La réponse à cette question pourrait être trouvée dans le florilège de déclarations de nos sommités progressistes sur le sujet reprises ci-après.

La préoccupation croissante des peuples concernant la propagation de Covid-19 a mis à l’épreuve l’un des principes fondamentaux de l’UE : la liberté de circulation. Et cela inquiète les dirigeants de cette utopie en péril.

En effet, un nombre de plus en plus important de pays ferment leurs frontières pour lutter contre la pandémie, dès lors, le système européen d’ouverture des frontières intérieures — pierre angulaire de l’intégration européenne — risque de s’effondrer, au grand désespoir des chantres des frontières ouvertes à tous les vents.

Emmanuel Macron

“fermer les frontières avec l’Italie est une mauvaise décision”

Le 10 mars dernier, le président français E. Macron avait fustigé la décision de la Slovénie et de l’Autriche de restreindre sévèrement les voyages vers l’Italie.

” Je crois sincèrement que ce sont de mauvaises décisions », avait fait remarquer E. Macron après avoir participé aux discussions sur la crise du coronavirus avec d’autres dirigeants de l’UE lors d’une vidéo-conférence.

E. Macron avait déclaré que la France, qui partage également une longue frontière avec l’Italie, n’avait pas encore besoin de mesures de confinement aussi drastiques que celles prises par l’Italie ou la Chine.

« Aujourd’hui, pour la France, il n’est pas nécessaire d’aller plus loin que ce que nous avons déterminé… nous prenons les mesures appropriées. »

Mais, ajouta-t-il : « si demain ou après-demain , il s’avérait nécessaire de prendre des mesures plus drastiques, nous les prendrions. »

Selon E. Macron, prendre des « mesures disproportionnées » alors que la France n’était « qu’au début de la crise » aurait été contre-productif.

  • Le président français Emmanuel Macron avait aussi mis en garde contre la fermeture précipitée des frontières, ce qui équivaudrait à une « retraite nationaliste ».
    Avertissant du danger de « l’isolement nationaliste », il déclara « Ce virus n’a pas de passeport. Nous devons unifier nos forces, coordonner nos réponses et coopérer. La coordination européenne est essentielle et je veillerai à ce qu’elle aille de l’avant. »
  • Le 10 mars, la Slovénie avait fait part de son intention de fermer les 232 km de frontière avec l’Italie, tandis que l’Autriche interdisait les vols et les trains à destination de la péninsule italienne, le pays le plus touché par le virus après la Chine.
  • Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne : les interdictions de voyager sont inefficaces.

« Nous avons vu des interdictions de voyager et des contrôles mis en place dans un certain nombre d’États membres. Certains contrôles peuvent être justifiés, mais les interdictions générales de voyager ne sont pas considérées comme les plus efficaces par l’Organisation mondiale de la santé. De plus, elles ont un fort impact social et économique. Elles perturbent la vie des gens et des affaires au-delà des frontières. »

« Chaque État membre doit comprendre qu’il n’est pas possible d’arrêter le virus, mais nous devons ralentir sa propagation : les écoles et les universités sont fermées, les événements sont annulés. Nous ralentissons la vie publique, afin de donner aux responsables des soins de santé — médecins et infirmières — le temps de faire face l’afflux de nouveaux patients. Pour éviter une mosaïque de politiques nationales qui causent des dommages économiques et sont inefficaces pour protéger la santé publique, toute mesure prise doit être proportionnée et coordonnée avec Bruxelles », a-t-elle déclaré.

Elle fit ces remarques en réponse à la décision prise par la République tchèque le 9 mars dernier d’interdire aux étrangers l’entrée sur son territoire et aux Tchèques de le quitter. En même temps, la Hongrie, l’Autriche et la Slovénie réintroduisaient les contrôles aux frontières. Ces pays mirent fin à la libre circulation dans la zone Schengen et concentrèrent leurs contrôles sur les voyageurs en provenance de l’Italie.

Opposée à la fermeture des frontières, l’UE avait, toutefois, exhorté les États membres à mettre en place un test de dépistage à leurs frontières, afin de stopper la propagation du coronavirus. (Encore faudrait-il que les pays disposent d’un nombre suffisant de tests, ce qui est loin d’être le cas.)

Quelques jours après avoir réprimandé la République tchèque, la Hongrie et l’Autriche pour avoir fermé leurs frontières, via la douce voix d’Ursula von der Leyen, Bruxelles suspendait tous les voyages entre pays non européens et l’UE pendant 30 jours. Au sein de l’Union européenne, l’Espagne, le Portugal, le Danemark, la Pologne, la Slovénie, la République tchèque et l’Allemagne avaient déjà totalement ou en partie fermé leurs frontières.

Le chef de l’OMS exhorte les pays à ne pas fermer leurs frontières aux étrangers en provenance de Chine

Tedros Adhanom, Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS en compagnie de Wang Yi, Conseiller d’Etat et ministre des Affaires étrangères lors d’un meeting à Beijing le 28 janvier dernier.

Le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, déclara début février :

Il n’y a aucune raison de prendre des mesures, qui interfèrent inutilement avec les voyages internationaux et le commerce. Nous appelons tous les pays à appliquer des décisions qui soient fondées sur des éléments probants et cohérents. L’OMS est prête à fournir des conseils à tous les pays, qui envisagent de prendre des mesures.

Par ces mots, Tedros Adhanom Ghebreyesu exprimait sa désapprobation à l’égard de pays comme Singapour, les USA et l’Australie, pour avoir fermé leurs frontières à la Chine.

Selon le groupe de réflexion du Conseil des Relations étrangères, Tedros Adhanom Ghebreyesu était redevable à la Chine, ayant reçu le soutien du gouvernement communiste chinois lors de son élection au poste de directeur général en 2017. Ce qui explique sans doute son empressement à défendre ce pays ami.

Tedros Adhanom Ghebreyesu nia avoir suivi les ordres de Pékin, mais l’OMS fut accusée de traîner les pieds avant de déclarer une urgence sanitaire mondiale. Tedros Adhanom Ghebreyesu avait même félicité la Chine pour sa «transparence » au cours de la crise, malgré les évidences, prouvant que le pays avait dissimulé l’explosion de l’épidémie, sa gravité, et persécuté les médecins, lanceurs d’alerte.

Le chef de l’OMS : la fermeture des frontières accroît « la peur » et » la stigmatisation »

Lors d’une déclaration ultérieure au Conseil exécutif de l’ONU à Genève, qui semblait prôner la rectitude politique avant la santé publique, Tedros Adhanom Ghebreyesu appela à nouveau les gouvernements à maintenir les frontières ouvertes.

Nous réitérons notre appel à tous les pays à ne pas imposer des restrictions, qui interfèrent inutilement avec les voyages internationaux et le commerce. De telles restrictions peuvent contribuer à augmenter la peur et la stigmatisation, ce qui est sans grand intérêt pour la santé publique.

L’OMS a longtemps soutenu que fermer les frontières à un pays lors d’une épidémie accroît la stigmatisation envers ce pays et à l’égard de groupes ethniques entiers.

En dépit de l’opposition des leaders de l’UE et des responsables de l’OMS à la fermeture des frontières, une vaste enquête menée par Reuters a révélé que les citoyens étaient massivement en faveur de ces mesures, les pays asiatiques affichant le plus grand soutien aux fermetures de leurs frontières.

Angela Merkel déclara que l’Allemagne s’opposait à la fermeture des frontières, avant de fermer celles de son pays

Lors de sa première allocution publique sur l’épidémie, Angela Merkel avait averti ses concitoyens que la fermeture des frontières ne suffirait pas à empêcher la propagation du virus.

Nous, en Allemagne, sommes d’avis que les fermetures des frontières ne représentent pas une réponse appropriée à ce défi. Il s’agit d’un test de solidarité, de bon sens et de soutien mutuel et j’espère que nous passerons ce test.

Elle ajouta qu’elle excluait de suivre l’exemple de l’Autriche, dans sa décision d’interdire l’entrée sur le territoire autrichien aux visiteurs italiens.

Le 18 mars, l’Allemagne fermait ses frontières à tous les voyageurs de l’UE afin d’empêcher la propagation du virus dans le pays et réduire le nombre de nouveaux foyers.

Le magazine mensuel culturel américain « The Atlantic »

« La décision du président Donald Trump d’interdire à la plupart des citoyens européens de voyager aux États-Unis, à l’exception de ceux du Royaume-Uni et d’Irlande, semble dénuée de sens et injecte les griefs et les préjugés du passé dans de délicates équations scientifiques et politiques. »

Cette mesure fut annoncée par le Président Trump le 11 mars dernier lors d’une allocution en direct du Bureau ovale, afin d’endiguer la propagation du Coronavirus.

Une semaine plus tard, l’UE interdisait l’entrée sur son territoire à tous les citoyens non européens (à l’exception évidemment des demandeurs d’asile)

Etonnamment, « The Atlantic » n’accusa pas l’UE d’avoir pris une décision insensée fondée sur des griefs du passé ou des « préjugés ».

Un membre du Conseil exécutif de l’OMS, Walter Ricciardi, a déclaré : « fermer les frontières de l’Italie est “excessif” cette décision n’est pas fondée sur une preuve scientifique »

Les experts de l’OMS s’opposent constamment aux pays, qui décident de fermer leurs frontières. L’Italie, durement frappée par le Coronavirus avec plus de 13 000 victimes à ce jour, avait finalement décidé d’interdire tous les vols en provenance de Chine le 31 janvier dernier. Les premiers cas de coronavirus furent officiellement confirmés le 23 janvier par les Autorités sanitaires de Rome : il s’agissait de touristes chinois de Wuhan, qui visitaient le pays à bord d’un bus en compagnie d’une centaine de compatriotes. Malgré la menace, le gouvernement italien attendit encore une semaine avant d’interdire tous les vols en provenance de Chine. Les experts de l’OMS accusèrent l’Italie d’avoir pris une mauvaise décision !

Walter Ricciardi, un membre du Conseil exécutif de l’OMS, qualifia la mesure de précaution excessive et non basée sur une preuve scientifique.

Selon l’un des plus éminents virologues italiens, le Dr Palù, interviewé par CNN, l’Italie avait tergiversé trop longtemps avant d’interdire les vols en provenance de Chine par crainte d’être traitée de “raciste”. Il estima que le gouvernement italien avait accordé la priorité au “politiquement correct” au détriment de la santé du peuple italien, ce qui conduisit à la “désastreuse et dévastatrice situation actuelle.” La proposition d’isoler les personnes originaires de Wuhan — l’épicentre de la pandémie — en vacances en Italie, avait été rejetée, car jugée “raciste”.

La légèreté avec laquelle les médias officiels ont initialement couvert la crise du coronavirus et le lien particulier du pays avec la Chine expliquent sans doute le retard pris par le gouvernement italien dans sa lutte contre le virus. “Le gouvernement italien a été paresseux au début… trop de politique politicienne en Italie” avait ajouté le Dr Palù

Le politiquement correct prime sur la santé des citoyens !

Jeune chinoise en Italie : ”Serrez-moi dans vos bras ! Je ne suis pas un virus.”

Dans une vidéo, devenue virale, en pleine flambée du coronavirus, on voit une jeune fille chinoise, munie d’une pancarte sur laquelle il est écrit « Serrez-moi dans vos bras ! Je ne suis pas un virus » qui se promène dans les rues de Milan.

Cette vidéo, postée sous le hashtag #Je ne suis pas un virus, #je suis humaine » n’était pas la seule à circuler.

Dans une autre vidéo, un Chinois à Florence, portant un masque, appelle les passants à le serrer dans leurs bras.

« Je ne suis pas un virus, je suis un être humain. Eradiquez le préjugé. »

La première vidéo a été publiée sur la chaîne Youtube New China TV, qui est dirigée par l’agence de presse Xinhua, l’agence officielle de presse publique chinoise. La seconde a été publiée par le China Global Television Network, un autre diffuseur public.

Le maire de Florence : « Serrez dans vos bras une personne chinoise »

#AbbracciaUnCinese

Dans le but d’endiguer la haine à l’encontre des Chinois, certains responsables politiques italiens répondirent à l’appel de la Chine, dont le maire de Florence, Dario Nardella, et lancèrent une campagne nationale intitulée » Serrez un Chinois dans vos bras ». Les vidéos de la campagne furent diffusées en Chine par « China’s People Daily » également dirigée par le gouvernement chinois.

Nardella avait activement encouragé les Italiens à embrasser les étrangers pendant l’épidémie. Un acte criminel, mais politiquement correct, désormais fortement découragé par les Autorités sanitaires en Italie et ailleurs. Il avait lancé une initiative « anti-discrimination » pour éliminer la phobie envers les Chinois, qui travaillent et voyagent en Italie.

https://www.facebook.com/PeoplesDaily/videos/italian-mayor-dario-nardella-starts-initiative-to-eliminate-phobia-of-chinese-du/222045178802185/

Il s’agit d’une lutte pour la solidarité et l’unité contre le virus. C’est pourquoi je me lève pour exprimer mon soutien à la Chine et aux Chinois.

[…] Ce qui n’est pas acceptable est le terrorisme psychologique. Il y a des extrémistes, haineux et xénophobes, qui utilisent le prétexte du coronavirus pour exprimer leur haine et l’exclusion. Mais nous, nous sommes proches de la communauté chinoise dans cette lutte commune contre le virus.

« Vous n’avez pas peur » demande le Chinois au Maire. « Non, je n’ai pas peur », répond l’inconscient Maire de Florence, avant de se serrer affectueusement dans les bras l’un de l’autre, le sourire aux lèvres. (Notre grande et naïve bonté causera notre perte.)

Selon Anders Tegnell, le meilleur épidémiologiste suédois : la fermeture des frontières est complètement dénuée de sens

En Suède, restaurants, bars et magasins sont toujours ouverts. Les enfants vont à l’école et les gens peuvent encore se rassembler en groupes jusqu’à 500 personnes. Une grande partie de la stratégie pour lutter contre le coronavirus repose sur les conseils très avisés de Mr Anders Tegnell, le plus grand épidémiologiste suédois auprès de l’Agence de la Santé publique.

D’après cet éminent spécialiste, le pays pourrait renforcer son immunité tout en protégeant les groupes à risque, en d’autres termes, il prône la stratégie de » l’immunité collective ». Stratégie risquée, un brin cynique, pour les structures de soins et la population et peu solidaire vis-à-vis des pays voisins, qui font l’effort économique du confinement. (Comment un gouvernement peut-il être aussi irresponsable et risquer la vie de ses citoyens en se basant sur l’avis d’un seul « expert » ?)

La Grande-Bretagne et les Pays-Bas ont également suivi cette stratégie controversée.

Cependant, suite aux critiques et aux inquiétudes de la population britannique, Boris Johnson, après plusieurs jours d’atermoiements, a annoncé, dans la soirée du mercredi 18 mars un nouveau resserrement des mesures destinées à freiner la pandémie de Covid-19. Les écoles britanniques, déjà largement désertées, seront fermées à partir de vendredi après-midi et les Londoniens pourraient être soumis dans les jours qui viennent à un confinement comparable à celui adopté par plusieurs pays européens.

Les Pays-Bas commencent aussi à douter de leur stratégie. Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, les Pays-Bas ont fait le pari de parvenir rapidement à une immunité collective, quand au moins la moitié de la population aura été infectée et aura produit des anticorps contre le virus. Mais la hausse continue des décès de personnes âgées et de malades met la pression sur le gouvernement. Le confinement général pourrait finalement être décidé, mais au prix de combien de morts ?

Quand le Danemark a décidé de fermer ses frontières, le grand « expert » suédois a critiqué la décision danoise et l’a qualifiée de complètement insensée.

Heureusement, malgré l’avis défavorable de Tegnell, le gouvernement suédois a finalement interdit l’entrée sur son territoire de tous les citoyens non européens, à l’exception, bien entendu, des demandeurs d’asile… (La Suède ne renonce pas à son rêve ambitieux de devenir le champion du monde de l’humanitaire, peu importe les conséquences pour les Suédois de souche. A noter que ce pays dirigé par les socialistes héberge généreusement non seulement des mercenaires de l’EI, mais aussi des musulmans proches des interprétations les plus rigoristes de l’islam. Conséquence néfaste pour les réfugiés chrétiens syriens : ils deviennent à nouveau la cible de ces islamistes, cette engeance du diable et ce dans un pays occidental en paix, du moins momentanément, car importer la peste islamique dans son pays, c’est le mettre en danger de mort.

Tegnell avait déclaré lors d’une interview télévisée le 18 mars : « il n’y a aucun risque à ce que des personnes vivant dans une famille, où l’un des membres est contaminé au coronavirus, continuent à aller travailler ou à l’école… »

Ce commentaire délirant du génie suédois d’une inconscience criminelle a laissé de nombreux Suédois pantois. Il illustre remarquablement bien la promotion folle d’une Société radicalement ouverte, à un moment où de plus en plus de pays luttent contre la propagation du virus.

Bernie Sanders a déclaré qu’il ne fermerait pas les frontières à cause du coronavirus

« N’est-il pas intéressant de constater qu’un président qui fait de la démagogie et diabolise les immigrants pense en premier lieu à la fermeture des frontières ? » a affirmé le sénateur Bernie Sanders, actuellement en lice pour la nomination présidentielle démocrate.

Une porte-parole de l’OMS : la fermeture des frontières donnera l’impression aux personnes atteintes du coronavirus d’être considérées comme des « ennemies » et aux autres, que tout va bien.

Egalement obsédée par le politiquement correct, Margaret Harris, une porte-parole de l’organisation, déclara : « la fermeture des frontières donnera l’impression aux nations que tout va bien. »

« Vous détournez beaucoup de ressources, quand vous vous focalisez sur la fermeture des frontières, au lieu de vous concentrer sur la protection de la santé de vos travailleurs, de préparer vos systèmes de santé et d’améliorer votre surveillance de la maladie », a-t-elle affirmé à « The intercept ».

« Vous pensez erronément : Oh ! nous fermons nos frontières, nous ne risquons rien. Mais donner aux gens, atteints du coronavirus, l’impression qu’ils sont les ennemis, qu’ils sont le problème va les inciter à se cacher, par crainte des conséquences. Ils ne sont pas certains que le fait de s’identifier auprès des Autorités soit bon pour eux, comme nous l’avons vu avec l’Ebola. »

Il est ridicule de supposer qu’un pays qui ferme ses frontières puisse être stupide au point de croire qu’il n’existe plus de menaces et que ses citoyens ne risquent plus rien. La fermeture des frontières est une mesure parmi d’autres prises par les gouvernements pour essayer de ralentir la propagation du virus et veiller à empêcher d’autres flambées du virus.

CNN met en garde contre l’interdiction de voyager : cela pourrait stigmatiser « les nations et les ethnies »

Les médias associent également les interdictions de voyager au racisme. Selon CNN, l’interdiction de voyager décidée par Trump pourrait se retourner contre lui, car elle inciterait à « stigmatiser les nations et les ethnies. »

Fermer les frontières avec l’Europe n’aurait aucun impact sur la propagation du virus aux USA

Lawrence Gostin, un expert en santé publique à l’Université de Georgetown, avait publié un tweet contestant la décision de Donald Trump :

La majeure partie de l’Europe ne présente aucun danger. Cela n’aura aucun impact sur les USA… les virus ne respectent pas les frontières.

Il semblerait que l’UE ait été en désaccord avec Monsieur l’Expert, comme l’a montré sa décision de fermer ses propres frontières une semaine plus tard pour endiguer l’épidémie.

Les ministres européens de la Santé : « la fermeture des frontières serait disproportionnée et inefficace. »

Alors que le nombre de victimes du coronanovirus commençait à grimper, le ministre italien de la Santé, Roberto Speranza, son homologue allemand, Jens Spahn et autres collègues des pays voisins de l’Italie se réunissaient à Rome avec les commissaires européens à la Santé. Ils publièrent une déclaration affirmant que la fermeture des frontières serait « disproportionnée et inefficace », mais préconisèrent des « contrôles systématiques » à toute personne arrivant dans un pays, assurant ainsi une approche coordonnée entre les gardes-frontières et les Autorités nationales, ainsi qu’un échange d’informations en temps réel.

L’Italie et l’Allemagne décidèrent par la suite de fermer leurs frontières.

Le Chancelier de l’Echiquier Rishi Sunak : la Grande-Bretagne demeure engagée à laisser ses frontières ouvertes.

Après la décision du Président Trump d’interdire aux Européens de voyager aux USA, Rishi Sunak déclara que la Grande-Bretagne n’avait pas à copier les USA, ajoutant que les voyages n’avaient aucun effet significatif sur la propagation du virus.

« Concernant l’interdiction des vols, nous prenons toujours nos décisions guidées par la science. Le conseil qui nous est donné à ce sujet est le suivant : il n’existe aucune évidence prouvant que des mesures comme la fermeture des frontières ou l’interdiction de voyager auraient un effet significatif sur la propagation du virus. » (la science omnisciente…)

Sunak à la BBC

Interdire les vols en provenance d’Italie, d’Iran et de Chine n’empêcherait pas le virus de se répandre !

Après la polémique soulevée par la révélation du Sunday Time le 22 mars dernier sur l’arrivée quotidienne à Londres de vols en provenance des pays les plus touchés par le coronavirus (Chine, Italie et Iran) amenant ainsi en Grande-Bretagne environ 7 500 personnes par semaine originaires de ces pays à haut risque, un porte-parole non identifié du gouvernement réitéra la position de ce dernier.

Il n’existe aucune preuve que des mesures comme la fermeture des frontières ou l’interdiction de voyage auraient un impact sur la propagation du virus.

Selon certains experts de l’UE : la fermeture des frontières serait inefficace contre le coronavirus

Des experts de l’UE déclarèrent le 27 février dernier : « refuser l’entrée dans un pays de l’UE à des gens porteurs de symptômes du coronavirus serait contre-productif et inefficace pour éviter la propagation du virus. (EU Observer)

Finalement, l’UE semble avoir été en désaccord avec ses experts, mais il était alors déjà trop tard, car tous ces nouveaux phares de l’information, ces “sachants”, ces experts, imbibés de certitude, ont participé à la propagation de ce virus mortel par leurs déclarations “politiquement correctes” privilégiant les frontières ouvertes à la protection des peuples.

“Gouverner, c’est prévoir et ne rien prévoir, c’est courir à sa perte.”

Emile de Girardin, La Politique universelle 1852

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : https://rmx.news/article/article/20-coronavirus-quotes-showing-how-open-borders-and-political-correctness-came-before-public-health

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