Publié par Dreuz Info le 5 avril 2020

Chers amis,

A situation exceptionnelle, il n’est pas inutile de s’asseoir et réfléchir. Et ce sont dans ces circonstances que la foi peut nous être d’un précieux secours.

La foi, comme n’importe quelle discipline suppose un apprentissage. Il est impossible de s’improviser médecin ou pilote d’avion. Il en va de même dans le domaine de la foi. Et, lorsque les « bombes tombent » tout le monde prie. Sauf que, chez ceux qui ne s’y sont pas exercé, la prière n’est qu’un élément qui ne fait que contribuer à alimenter la peur au lieu de procurer la paix car on s’en veut d’avoir négligé celle-ci pendant tant d’années et, à la peur, s’ajoute la culpabilité. Celle d’avoir oublié ou négligé notre créateur.

Avant de poursuivre, voici un aperçu des conséquences possibles de la peur sur notre santé :

https://www.huffingtonpost.fr/2014/06/01/sante-anxiete-graves-consequences_n_5405785.html

L’homme est un être physique, psychique et spirituel et, lorsqu’il néglige l’une ou l’autre de ces trois dimensions qui le constituent, il affecte nécessairement les deux autres.

N’étant ni médecin, ni psychologue, je me contenterai ici d’apporter quelques conseils spirituels fondés sur mon expérience d’aumônier. Et, si vous êtes de ceux qui ont négligé ou oublié votre Créateur, j’ai une bonne nouvelle, Lui ne vous a pas oubliés et ne désire que votre plus grand bien :

« J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, 20 pour aimer l’Eternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui: car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours … ». Deutéronome 30 : 19

Dans une situation aussi difficile, telle celle que nous traversons aujourd’hui, quel réconfort, pour celui qui place sa confiance en Dieu, de savoir qu’il veille, non seulement sur nous, mais également sur notre postérité (nos enfants et petits enfants) pour autant que nous choisissions la vie. Et quelle vie ! Pas seulement celle sur laquelle se fonde nos espoirs mais celle sur laquelle se fonde notre espérance. L’espoir se limite au temps qui nous est imparti ici-bas, tandis que l’espérance nous transporte et nous arrime telle une ancre dans l’éternité promise que nous avons commencé à vivre par la foi :

« Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » Hébreux 11 : 1

« Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme … » Hébreux 6 : 19

Et la Parole nous réserve encore de solides provisions pour ceux qui choisissent la route de la foi :

« C’est dans le calme et la confiance que sera votre force » Esaïe 30 : 15

Le calme et la confiance, pas la peur, l’excitation, le trouble et le doute. Quel contraste entre une vie fondée sur un espoir incertain et celle fondée sur l’espérance et la confiance en celui qui peut tout :

« 38 Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir,

39 ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur. » Romains 8 : 38-39

Mais, me direz-vous, tout cela n’est pas immédiatement rassurant. Comme je vous comprends !

Alors voici encore un texte susceptible d’apporter un réconfort immédiat à celui qui en éprouve le besoin. Remarquez qu’il ne s’agit pas ici d’un simple conseil mais d’un impératif, d’un ordre adressé aux croyants. Ordre suivi d’une merveilleuse promesse :

« 6 Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.

Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus Christ. » Philippiens 4 : 6-7

Je vous écris ces choses du milieux de la tempête depuis l’Italie du sud en espérant qu’elles puissent vous apporter quelque réconfort dans l’épreuve collective que nous traversons. Et pour finir sur une note résolument spirituelle qui élève l’âme, voici quelques versets du Psaumes 42 :

Comme une biche soupire après des courants d’eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu !

Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ?

Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, Pendant qu’on me dit sans cesse : Où est ton Dieu ?

Je me rappelle avec effusion de coeur Quand je marchais entouré de la foule, Et que je m’avançais à sa tête vers la maison de Dieu, Au milieu des cris de joie et des actions de grâces D’une multitude en fête.

Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gianni Inglese. Publié avec l’aimable autorisation de l’auteur

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