Publié par Jean-Patrick Grumberg le 6 avril 2020

Des Américains vont mourir à cause du président Trump. Je suis sérieux.

Si le président Trump avait déclaré que le traitement du professeur Raoult à base de Chloroquine était très mauvais, les médias lui seraient tombés dessus, l’auraient traité de criminel qui refuse au peuple un traitement inoffensif, vieux de 60 ans, et qui n’a aucune contre-indication.

Ils auraient accusé le président de vouloir protéger les intérêts de BigPharma – les géants de l’industrie pharmaceutique – parce que la chloroquine ne coûte pas grand-chose, et rapporte encore moins – c’est un médicament générique.

Oui, quoi que fasse ou dise Trump, les médias disent qu’il a tort, et ils prennent systématiquement le contrepied.

Si Trump avait déconseillé l’utilisation de l’hydroxychloroquine, les journalistes auraient vanté ses immenses bénéfices ; les citoyens contaminés des grandes villes où le virus chinois fait ses ravages, auraient demandé à être traités à l’hydroxychloroquine, et ils auraient été soignés.

Mais les grandes villes ont une majorité écrasante d’habitants Démocrates qui vomissent Trump, lisent les journaux anti-Trump, regardent CNN et MSNBC qui crachent sur le président à longueur de temps. Ils ont fait confiance à leurs médias, et ont refusé le traitement suggéré par le président. Et beaucoup de gens qui auraient pu être sauvés en sont morts.

J’exagère ?

Quoi que fasse le président, il a toujours tort

J’ai cherché un exemple pour vous montrer à quel point les journalistes se sont transformés en activités politiques, et malhonnêtes avec ça. Je n’ai pas eu besoin de chercher loin. Pour moi qui suis journaliste, ça donne des vertiges.

Regardez ça : Il s’agit de deux tweets d’un même journaliste publiés à deux ans d’écart. Pas n’importe quel journaliste, celui de Newsweek, Andrew Feinberg, qui sert de correspondant à la Maison-Blanche pour le magazine.

  • Le tweet de gauche date du 18 juillet 2018. Feinberg écrit :

Surprise, surprise, le programme de demain de la Maison-Blanche est sorti et il n’y a pas de point de presse “quotidien”.

Nous avons eu QUATRE points de presse ce mois-ci.

L’arrogance de cette lâche administration, qui estime ne devoir rendre de comptes à personne (sauf peut-être à Poutine), est stupéfiante.

  • Voici maintenant ce qu’écrit le même journaliste, sur le même sujet, deux ans plus tard, ce dimanche 5 avril :

Trump veut détourner les télévisions de tout le monde avec un autre briefing au lieu de laisser les gens passer une seule journée sans lui sur leurs écrans.

“Je préfère mourir en écoutant les conseils du New York Times que vivre en suivant ceux de Trump”

  • Hier, le New York Times martelait encore son message contre l’utilisation de l’hydroxychloroquine – parce que Trump le recommande, et ce au prix de la vie des gens.

    En gros titre, il est écrit : “Ignorant l’avis des experts, Trump encourage à nouveau l’utilisation de l’hydroxychloroquine.”

Tout dans l’article est mensonger. Peu importe : si ça vient du New York Times, et que ça dénonce le président Trump, c’est fiable et crédible.

Aujourd’hui, des tas de gens contaminés refuseront l’idée de demander à un médecin à être soigné à partir du traitement du professeur Raoult que le président recommande.

Aujourd’hui, des New-Yorkais mourront qui auraient pu être traités avec l’hydroxychloroquine.

Mais il vaut mieux mourir en faisant confiance au New York Times que vivre en suivant Trump.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous