Publié par Sidney Touati le 8 avril 2020

Pour comprendre la crise à laquelle nous sommes confrontés, il faut partir d’un fait incontestable: jusqu’en 2020, les maladies, les épidémies, quels que soient leur gravité et le nombre de victimes, relevaient de la catégorie des faits divers ou au mieux, des faits de société. A partir de janvier 2020, l’épidémie de grippe devient un fait politique majeur qui provoque une gigantesque panne de l’économie mondiale.

Comment et pourquoi cette révolution s’est-elle produite?

Les ruses de la mondialisation.

Même si tout à coup le pouvoir politique s’est replié sur les frontières étatiques pour lutter contre la contagion, nous sentons intuitivement que cet événement est le préalable à un nouveau stade de la mise en place de la « gouvernance mondiale ». Jusque là cantonnée aux secteurs financiers et économiques, la mondialisation aspire à devenir absolue, comme on disait jadis de la monarchie qu’elle est devenue absolue sous le règne de Louis XIV.

Le repli inattendu sur les limites nationales n’est pas la négation de la mondialisation. Elle en est au contraire l’expression, et  constitue un moment essentiel vers le règne de l’absolutisme mondial.  L’outil de cette importante révolution est le numérique. Son objet est la santé et son traitement politique à l’échelle planétaire. En actionnant ce levier, le cercle restreint des dirigeants de la planète s’empare de la vie de chaque individu en particulier. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un groupe informel, quasiment anonyme, une bureaucratie hautement technologisée, commande directement à trois milliards d’êtres humains qui se soumettent volontairement. Sans tirer un seul coup de feu, sans donner un seul coup de matraque, sans faire usage des moyens habituels de coercition, la nouvelle nomenklatura qui gravite autours de l’OMS, obtient que les populations de tous les pays démocratiques, à l’exception d’un seul (la SUEDE) renoncent à ce qu’hier encore était considéré comme le bien le plus précieux, le fondement de leur système : les libertés.     

L’instauration du rêve mondialiste: la gouvernance mondiale.

La partition qui se joue fait intervenir l’un des grands organismes supranationaux qui prétendent régenter la planète : l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

L’OMS a été créée en 1948 par l’ONU. Son but était de permettre à chaque habitant du globe de bénéficier du droit à la santé. Objectif utopique mais généreux, louable auquel on ne peut que souscrire.

En 1980, l’OMS est secouée par un terrible scandale de corruption qui débouche sur une transformation radicale de sa finalité. Financée essentiellement par des fonds privés, l’OMS n’appréhende plus la Santé comme élément clé de l’épanouissement individuel, mais comme l’un des paramètres (peut-être même le paramètre majeur)  de l’optimisation économique. Autrement dit, plus une population est saine, plus son économie est performante.
Dans la compétition féroce internationale, les peuples « sanitairement corrects » sont les mieux placés pour l’emporter. Sur ce plan, l’Afrique, le monde arabe sont sinistrés. La Chine marque le pas et se heurte au mur de l’hygiénisme qu’elle peine à intégrer. Les épidémies de grippe récentes viennent toutes de chez elle. Elle doit se mettre à l’heure de l’OMS si elle veut l’emporter et se maintenir dans le peloton de tête. La Chine est prête à jouer le jeu, peut être en apparence. La grippe Covid-19 lui offre l’occasion de mettre en scène son propre pouvoir, sa maîtrise des populations,  en confinant près de 60 millions de Chinois. L’opération de propagande et de mensonges a parfaitement bien réussi. Le spectacle grandiose et sinistre porte ses fruits.

La Chine est tout à coup, hissée au rang de modèle. L’OMS applaudit à tout rompre le meilleur élève de la classe même si elle se permet de le gronder de temps à autre.

Pour faire court, à partir des années 1980,  l’OMS passe sous la coupe du FMI via les grands laboratoires pharmaceutiques.

La santé devient un paramètre majeur à côté du pétrole, de l’acier, des communications…,  dans la gestion de l’économie mondiale.

Qui dit gestion, dit planification, prévision, calcul.

Les grands objectifs humanistes sont terminés. L’OMS est chargée de faire le business-plan de la Santé mondiale. L’heure est à l’efficacité. L’OMS doit donc cibler. Elle établit un premier tri entre les pays aux économies développées (hyper-rentables) et les pays pauvres (à charges). Donc la question « que faire en cas de maladie, d’épidémie… » recevra une réponse adaptée. La pub mondiale dépend du PIB. En principe l’OMS cible en priorité les « riches ». Ceux qui ont les moyens de payer et qui considèrent leur santé comme le bien le plus précieux. Les autres auront droit à quelques miettes de ce festin planétaire. L’aide aux « pauvres » devient l’alibi humanitaire de cette immense mécanique de domination qui se met en place.

En Occident,  les grandes maladies ayant été vaincues (pestes, tuberculose, choléra etc…), la dernière grande crise sanitaire qui menace de manière récurrente les pays riches, est la grippe. L’OMS mise à fond sur cette maladie. Elle est devenue son idée fixe. Son obsession. L’objet de toutes ses attentions. Environ 70 millions d’êtres humains meurent chaque année, principalement de maladies que l’on sait parfaitement soigner.  L’OMS n’accorde qu’une attention convenue à ces millions de misérables victimes de maladies moyenâgeuses.  Les bureaucrates de la santé concentrent  les énormes moyens dont ils disposent,  principalement sur les milliers  de victimes concernées par le virus de la grippe.

Les grands procédés de marketing sanitaire que l’OMS va savamment orchestrer,  tournent autour de ce fléau qui a tout de même tué l’an dernier la bagatelle de 650 000 personnes dont environ 10 000 en France.

On comprend l’OMS. Les épidémies de grippe saisonnière coutent chers aux économies des pays développés. Ce point de vue l’emporte sur toute autre considération, notamment humanitaires. L’OMS est articulée au FMI. Les mêmes réseaux de pouvoir régentent ces deux bureaucraties. La santé publique des grands pays développés est devenue un enjeu économique majeur, directement par les profits que son traitement génère, indirectement parce qu’une population saine est plus rentable qu’une population plus ou moins malade !

L’objectif est donc l’optimisation constante de  la force de travail par la prise de contrôle de celui qui en est le propriétaire : le salarié, le cadre. La domination ne porte plus seulement sur l’usage que l’on fait de cette force de travail dans l’entreprise, mais sur la manière dont son « propriétaire » l’entretient dans les transports, au bureau et surtout lorsqu’il quitte le bureau. Le pouvoir le suit chez lui, entre dans sa cuisine, dans son réfrigérateur, dans sa chambre à coucher. (il légifère sur les relations intimes…). Bientôt il aspire à entrer dans ses pensées, ses sensations, vise à contrôler ses émotions, ses idées (le politiquement correct), ses loisirs.  

Autrefois on se battait pour améliorer les conditions de vie. On fonctionnait dans une approche globale permettant à chacun de faire des choix individuels. On parlait d’épanouissement personnel. Maintenant, le discours politique parle d’hygiène rigoureuse, de programme alimentaire spécifique, de gestion de la vie. La vie est devenue un capital qu’il faut exploiter de la meilleure façon possible. L’homme n’est plus le propriétaire de sa vie. Il en est le gestionnaire par délégation de l’Etat, c’est-à-dire  d’une cohorte de bureaucraties. Vue comme une machine dans laquelle l’Etat a investi, la vie individuelle doit durer  le plus longtemps possible pour être exploitée le plus longtemps possible. Obligation est faite par le pouvoir politique d’entretenir ce « capital » de la meilleure façon possible (limitation du droit de fumer par exemple…). Le pouvoir politique s’empare de toutes les phases des existences, faisant de la « santé », de la « maladie », des « médicaments », des « vaccins » l’objet de toutes ses attentions. On bascule de la démocratie à la biocratie.

Le modèle qui nourrit sans cesse cette vision, est l’élevage industriel. La production  est parvenue à mettre à plat toutes les composantes du vivant, à les contrôler « scientifiquement » pour obtenir les rendements les plus élevés possibles, le meilleur lait, la meilleure viande, les meilleurs blés…au coût les plus bas possibles.

On constate qu’il y a un parallèle constant entre les maladies qui frappent les élevages industriels et celles qui frappent les humains. La maladie dite de la « vache folle » en témoigne. Elle n’est pas la seule. Traités de plus en plus comme un troupeau d’animaux, les humains développent les mêmes maladies qu’eux. La frontière qui semblait séparer ces deux mondes, s’effrite, devient poreuse.  A intervalles réguliers, les virus ont pris la fâcheuse habitude de passer d’un règne à l’autre.

Les industriels ont oublié une chose : mécaniser le vivant revient à le perturber gravement, voire à le tuer.

Les virus qui tuent les humains, tuent les animaux. Qu’ils mutent dans le règne végétal, qu’ils mutent vers le blé, vers les céréales qui sont à la base de l’alimentation animale et humaine, et la planète connaitra des famines gigantesques tuant des centaines de millions de personnes. 

Les géants de l’agro-alimentaire et de la pharmacie ont remplacé le complexe militaro-industriel qui hier  provoquait les guerres, soumettant les pouvoirs publics à leur logique meurtrière.

Mais le pouvoir de ces grands groupes avait pour limite les Etats-nations que les « empires » nazi ou stalinien voulaient dépasser.
Le complexe alimentaro-santé a pour domaine le globe, la nature vivante et pour frontière le règne minéral. Va-t-il nous y réduire ?  

La menace que ses appétits illimités fait peser sur le monde est totale. De même qu’à chaque crise,  le complexe militaro-industriel infligeait au monde des destructions considérables, de même nous pouvons le constater aujourd’hui avec la crise dite du Coronavirus Covid-19, le complexe alimentaro-santé dans sa folle croisade, peut aller jusqu’à la destruction de  l’économie de la planète et entrainer le monde dans un indescriptible chaos.

Nous le voyons en France. Le pouvoir inféodé interdit de soigner les malades avec un traitement qui a fait ses preuves. Le confinement des populations qu’il préconise en attendant un hypothétique médicament miracle, favorise la propagation de l’épidémie en enfermant des malades avec des gens sains. Hier Anatole France disait « on croit mourir pour la patrie, alors qu’on meurt pour des marchands de canons ». Mutatis Mutandis, en France on peut dire « on croit mourir pour la défense de la santé alors qu’on meurt pour les marchands de l’OMS ».

La présente crise n’est que la petite secousse qui annonce l’irruption future du volcan.
Elle n’est qu’une alerte. Si nous laissons le pouvoir aux mains de ce clan ou de ce gang s’exercer sans contrôle démocratique, si nous le laissons devenir hégémonique, imposer ses diktats, il conduira le monde à la catastrophe comme l’ont fait tous les pouvoirs dictatoriaux avant lui.

L’OMS doit sans délai être réformée. L’Union européenne qui lui sert de relais, doit l’être également. Il en est de même de l’ONU et de l’UNESCO. Tous ces organismes supranationaux doivent être soumis au contrôle des peuples. La démocratie doit reprendre ses droits. Il faut mettre un terme au règne de cette nomenklatura planétaire aujourd’hui massivement pro-chinoise.

Le pouvoir médical doit revenir aux chercheurs libres, aux  médecins libres.  L’OMS et ses sbires, veulent faire de ces derniers de simples prescripteurs médicaux et de nous un troupeau d’animaux dociles.  L’enjeu  du combat planétaire auquel nous assistons, est la médecine libre. Le pouvoir politique a commencé à squatter le cabinet médical par la mise en œuvre d’une règlementation de plus en plus tatillonne. Il faut absolument empêcher le pouvoir de s’emparer de nos existences par le biais d’une médecine planifiée, bureaucratisée, mondialisée. 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

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