Publié par Magali Marc le 8 avril 2020

Lundi soir, le Président Trump, lors de sa conférence de presse quotidienne a répondu aux questions des journalistes selon son habitude. Il a cherché à savoir pour qui travaillait une journaliste chinoise qui l’interrogeait. La dame a prétendu travailler pour une chaîne privée de Hong Kong.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Elizabeth Vaughn, du site Red State, paru le 7 avril.

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Les gauchistes ont joué les vierges offensées mais Trump avait raison: la journaliste chinoise est une propagandiste du PCC

Au cours d’un échange avec une journaliste lors du point de presse de la Maison Blanche lundi soir, le président Trump a soupçonné qu’elle pourrait travailler pour le gouvernement chinois. Ce faisant il a soulevé un tollé indigné et ses commentaires ont été jugés «misogynes» par les gauchistes. Or il s’avère qu’il avait raison.

Voici une transcription de l’échange entre Trump et la journaliste chinoise :

Le président Trump : « Nous avons eu les plus gros déficits commerciaux de l’histoire du monde avec la Chine. Aujourd’hui, la Chine a accepté de dépenser 250 milliards de dollars, dont plusieurs milliards de dollars dans notre pays, la plus grande partie allant aux agriculteurs et aux fabricants. Je vous tiendrai donc au courant. Je veux dire, j’espère qu’ils vont honorer l’accord. Nous verrons bien. »

Mme Youyou Wang, de la chaîne de télévision Phoenix de Hong Kong : « C’était la Chine, coopérez-vous avec la Chine ? »

D.Trump: « Pour qui travaillez-vous, la Chine ? »

Mme Wang : « Non pas. Je travaille pour Hong Kong..

D. Trump : « Avec qui êtes-vous ?»

Mme Wang : « avec la Hong Kong Phoenix TV. »

D. Trump : «À qui appartient cela, à la Chine ?»

Mme Wang : « Elle est basée à Hong Kong.»

D. Trump : «Appartient-elle à l’État ?»

Mme Wang : «Non, ce n’est pas le cas. C’est une société privée

D. Trump : « Ok, bien. Ok, euh, écoutez, je vous tiens au courant. Je vous donnerai une réponse dans quelques mois. Je veux voir ce qu’ils font. Parce qu’il est temps pour eux de nous aider, d’accord. Il est temps pour la Chine de nous aider. Et j’espère qu’ils le feront. Et s’ils ne le font pas, c’est bon aussi. Mais nous avons signé un accord. Il a été signé avec beaucoup de bonne volonté et d’esprit et il est temps que nos agriculteurs en profitent, que nos fabricants en profitent et nous verrons si cet accord est toujours valable ou non ».

Indignés par cet échange, les gauchistes ont immédiatement bondi.

Yamiche Alcindor, de PBS, qui se heurte fréquemment au président, a tweeté : « Le président Trump vient de demander à plusieurs reprises à une journaliste de Phoenix TV, qui est basée à Hong Kong, si elle travaille pour la Chine. Elle a répondu qu’elle travaillait pour une société privée à Hong Kong qui n’appartient pas à l’État. Trump a répondu : «OK, bien».

Il a été suivi par d’autres tweets tels que « OMG (O My God), c’est un porc » et « La misogynie est forte chez lui ».

Or il se trouve que Mme Wang n’a pas été honnête avec le Président.

D’après Fox News, le consultant Elliot Schwartz a constaté qu’« en 2018, un ancien directeur du journal télévisé de Phoenix a témoigné, dans le cadre d’un dossier de la FCC, que la chaîne est essentiellement contrôlée par le Département de la propagande communiste chinois, et obéit à une directive enjoignant de ne pas faire de reportage positif sur les États-Unis… Plus précisément, l’ancien directeur, Chung Pong, a fait remarquer : « Je sais par expérience personnelle que le contenu de Phoenix TV est soumis aux diktats de la direction du Département central de la propagande communiste, du Bureau central de la propagande communiste à l’étranger et du ministère des Affaires étrangères qui envoyait souvent directement des instructions à Phoenix Satellite TV. »

Raheem Kassam, le rédacteur en chef du site conservateur The National Pulse, nous a assuré que la réponse de Mme Wang était mensongère.
Il nous a expliqué l’organigramme de l’entreprise :

  • La société Phoenix Media, basée à Hong Kong et aux îles Caïmans, est en fait détenue en grande partie par le Parti communiste chinois (PCC) et par un ancien agent de propagande du PCC.
    En 2018, Phoenix Satellite Holdings était détenue par Liu Changle (37,1 % des parts). Changle est un « ancien responsable de la propagande de l’APL (NdT: «Armée Populaire de Libération» est le nom de l’armée de la Chine communiste), proche des hauts dirigeants du gouvernement chinois ».
    Changle a travaillé auparavant comme agent de propagande pour la Radio nationale chinoise (alors connue sous le nom de Station centrale de diffusion du peuple).
    La société est détenue à 20 % par Extra Step Investments Limited, elle-même détenue par China Mobile Hong Kong, elle-même détenue par China Mobile, une société d’État chinoise.
    Huit pour cent supplémentaires de la société sont détenus par China Wise Investment Ltd, qui appartient à la Banque de Chine.
    Cela signifie qu’au moins 65 % de la société est détenue par le gouvernement chinois.
    L’Association des Correspondants de la Maison Blanche doit sûrement répondre à la question de savoir pourquoi elle permet à un propagandiste du PCC d’occuper un siège dans la salle de presse de la Maison Blanche.

Les gauchistes ne comprendront jamais deux idées fort simples. Le président Trump n’a pas toujours tort et tout n’est pas de sa faute. En fait, ils comprennent probablement très bien les deux, mais il gèlera en enfer avant qu’ils ne l’admettent.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source :

https://www.redstate.com/elizabeth-vaughn/2020/04/07/813300/

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