Publié par Manuel Gomez le 10 avril 2020

Cette « pandémie » qui frappe notre planète nous fait oublier qu’il se passe d’autres « pandémies », aujourd’hui sous silence, mais qui chaque jour tuent sans que l’on annonce le nombre de morts.

C’est le cas en Libye où le « quoronavirus » n’est pas à l’ordre du jour. Ce qui est toujours à l’ordre du jour c’est la vente d’esclaves, elle s’amplifie, elle s’accélère et, comme pour le pétrole, les prix baissent car il y en a ce plus en plus sur le marché.

Les « convois » organisés vers l’Italie et la Grèce sont en dépôt de bilan, les « ONG » ne reçoivent plus de subventions, leurs salariés sont au chômage partiel.

On ne sombre plus en Méditerranée mais en est vendu sur les marchés.

La Libye : Est-ce que c’était pire, sous la dictature de Mouammar Kadhafi ?

Le pays a sombré dans le plus total des chaos.

Depuis 2011 des groupes armés imposent leur force et leurs lois (C’est un rapport de l’ONU, confirmé par le bureau des droits de l’homme de l’ONU ainsi que par la MANUL (Mission Appui des Nations Unies en Libye), qui l’affirme.

Des membres de factions rivales, mais également des journalistes, du personnel médical et des hommes politiques sont incarcérés, quand ils ne sont pas exécutés.

Le haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a dénoncé les abus indicibles, les violations, l’horreur et l’arbitraire, dans lesquels croupissent des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes, plus de 10.000 personnes environ, car aucune statistique n’est disponible, ni aucun contrôle possible, pour établir où se situent les lieux de détention dépendant directement de ces groupes armés, ni le nombre de détenus.

Toutes ces prisons, hors du contrôle de l’Etat, sont « tristement célèbres pour les conditions horribles : cas de tortures, traitements outrageants et autres violations, au cours de détentions prolongées et arbitraires. Les personnes sont frappées avec des barres métalliques sous la plante des pieds. Elles sont électrocutées et brûlées avec des cigarettes, et les femmes ne sont pas épargnées : « obligées de se dévêtir, pour subir des fouilles dans leurs parties intimes, par des gardiens masculins et en présence et sous le regard de spectateurs, fonctionnaires, également masculins. »

Interpellés par l’ONU, l’Etat et les autorités libyennes ne peuvent que constater la véracité des faits mais sont dans l’impossibilité d’agir afin d’y mettre un terme.

Dans ce rapport de l’ONU ne sont pas invoqués les traitements subis par les milliers de « migrants » (plus de 20.000) stationnés en Libye, pays qui était la plaque tournante du départ pour des centaines de milliers d’africains.

Des milliers disparaissent et sont réduits à l’esclavage. Ils sont présentés et vendus sur la place publique par les groupes armés et les passeurs.

Ils sont vendus aux enchères, à l’heure actuelle, en banlieue même de Tripoli, mais également à Sabha, dans le sud libyen, sans que les associations françaises, si promptes à interpeller sur le sujet de l’esclavage noir, organisé par les « Blancs » jusqu’au 18e siècle, restent sans réaction au lieu de se mobiliser.

Il est vrai qu’il s’agit là d’un esclavage organisé par des Arabes et des Africains : de la chair humaine vendue au plus offrant, entre 400 et 1200 dinars libyens (1200 dinars = 800 dollars US). « Des hommes forts pour le travail agricole ».

Une douzaine, de ces migrants, est vendue en moins de dix minutes, entre 200 et 300 dollars US et cela est confirmé par l’OIM (Organisation Internationale pour la Migration).

Des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes « enfermés et empilés » les uns sur les autres dans des hangars, dépouillés de toute dignité, battus tous les jours à l’aide de bâtons électriques, subissant des horreurs inimaginables, travail forcé, tortures, viols, violences sexuelles et autres atrocités.

Est-ce que l’on entend des menaces verbales ? Est-ce qu’on lit des « tweets » menaçants ? Est-ce que l’on assiste à une mobilisation militaire, des Etats-Unis, des Anglais et des Français ? Non, bien sûr !

Seuls les « Turcs » continuent à s’investir aussi bien en Syrie qu’en Libye. On leur a laissé le champ libre.

A quoi servaient toutes ces menaces, ce jeu de poker ? Bachar El Assad a gagné « sa guerre », avec l’aide des russes. Et, en supposant que, même que l’on parvienne à l’éliminer politiquement, comme ce ne fut pas le cas ni pour Kadhafi, ni pour Sadam Hussein, est-ce que la situation sera meilleure pour les syriens…et pour nous ?

Certainement pas, si l’on en croit l’exemple de la Libye.

Que chacun balaie devant sa porte et le monde sera plus propre !

Si c’était pour aboutir à un point identique de bestialité il était vraiment inutile de verser tout ce sang, de massacrer tant de victimes.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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