Interrogée sur le mouvement #MeToo, l’actrice française Adèle Haenel a récemment déclaré dans le New York Times: “On doit croire toutes les femmes qui parlent”.
Posez-lui la question pour savoir si cela s’applique aussi à Alexandra Tara Reade, qui vient d’accuser le candidat Démocrate à la présidentielle contre Donald Trump de l’avoir sexuellement agressée en 1993 lorsqu’elle travaillait pour lui, et elle vous répondra certainement qu’on doit croire toutes les femmes sauf celle qui accuse Joe Biden.
Donc la presse protège Joe Biden en ce moment, parce que ce n’est pas seulement moi qui suis au courant de cette affaire, les rédactions de tous les médias occidentaux le savent aussi et décident de couvrir le candidat Démocrate.
Soudainement, le mouvement Metoo ne s’applique pas à celui en qui la gauche concentre tous ses espoirs de voir disparaître le président Trump. Soudainement, nous nous apercevons qu’une fois de plus la gauche avançait masqué, drapé dans une posture morale de pacotille. Les femmes sexuellement harcelées, ils s’en contre-fichent si cela ne sert pas à dégommer des politiciens de droite.
Ce que savent les médias
- Il y a eu une allégation d’une femme nommée Alexandra Reade, qui était l’assistante de Joe Biden lorsqu’il était sénateur, une allégation d’agression sexuelle.
Le contexte est particulièrement intéressant dans son cas – surtout dans le contexte du mouvement Metoo, où à l’unisson, les grandes consciences morales du show-business et des médias clamaient haut et fort qu’il fallait croire les femmes, toutes les femmes. Comme l’a encore rappelé l’actrice française Adèle Haenel.
- Mlle Reade, qui est Démocrate, a donc contacté, de son propre aveu, la sénatrice et ex-candidate à la présidence Elizabeth Warren. Elle s’est également ouverte à Kamala Harris.
Il s’agit de deux femmes de gauche, deux femmes Démocrates, deux femmes qui ont exigé la tête du candidat à la Cour suprême Brett Kavanaugh, suite à la déclaration d’une femme, Christine Blasey Ford, qui l’a accusé de l’avoir harcelée sexuellement 35 ans plus tôt – sans jamais être capable de produire un seul témoin ni la moindre preuve, et dont le récit était truffé de contradictions. Ces deux femmes Démocrates ont demandé la déchéance de Kavanaugh simplement parce que Ford l’accusait.
Et ces deux femmes ont laissé tomber Alexandra Reade. Elles n’ont pas voulu l’écouter, la croire, l’entendre même, parce qu’elle accuse celui qui porte l’espoir du parti pour vaincre Trump. Parler d’une extrême hypocrisie morale est encore trop gentil. - Alexandra Reade s’est alors adressée à la tête du mouvement MeToo ainsi que Time’s Up, ils l’ont également laissée tomber.
- Puis elle est allée sur un podcast et accusé Joe Biden. Vous en avez entendu parler dans les médias ?
Maintenant, comparez avec le président Trump. Chaque allégation contre Donald Trump ou toute personne qui n’est pas de gauche d’ailleurs, fait la une des médias, mais pas Joe Biden, même si Biden lui-même a déclaré que toutes les femmes doivent être crues.
Toutes les femmes doivent être crues, sauf celle-ci
La porte-parole de Joe Biden a fait littéralement cette déclaration incroyable : toutes les femmes doivent être crues, sauf Tara Reade (3).
Voici la déclaration de sa porte-parole, Kate Bedingfield, en réponse aux accusations de Reade. Je cite, car évidemment, même cette déclaration n’a pas été mentionnée dans les grands médias :
“Les femmes ont le droit de raconter leur histoire et les journalistes ont l’obligation de vérifier rigoureusement ces affirmations. Nous les encourageons à le faire parce que ces accusations sont fausses”.
https://www.foxnews.com/politics/biden-campaign-denies-false-allegations-of-sexual-assault
Mais ce n’est pas ce que Biden a dit, Kate Bedingfield. Biden lui-même a dit que toutes les femmes devraient être crues. Maintenant il dit “toutes, mais pas celle-ci”. Je vous raconte cela en pleine pandémie parce qu’il se passe autre chose que le coronavirus, et que les médias nationaux l’ont totalement occulté. Et si c’était Trump, pandémie ou pas, coronavirus ou pas, ce serait déjà sur France 2.
Plainte pénale
Se voyant abandonnée par le mouvement Metoo et toutes celles qui prétendent à une supériorité morale sur nous autres détritus humains, qui prétendons que certaines femmes peuvent mentir, inventer des abus sexuels qui n’ont jamais existé, réclamons l’application de la présomption d’innocence, et l’obligation de faire – autant que possible – la preuve des accusations qu’on porte contre des hommes dont la vie risque d’être détruite, Reade a donc officiellement déposé une plainte pénale (1) contre Joe Biden. Toujours dans le silence médiatique.
“Jeudi en fin d’après-midi, Reade a déposé plainte auprès de l’unité d’agression sexuelle du département de police métropolitaine de Washington DC.”
Le service de police a également noté que “la prescription de l’agression présumée est passée”.
https://www.businessinsider.com/former-biden-staffer-tara-reade-files-sexual-assault-complaint-2020-4?utm_campaign=sf-bi-main&utm_source=facebook.com&utm_medium=social
Reade a elle-même tweeté l’article de Business Insider, le seul à en avoir parlé, tout en faisant l’éloge des “courageux journalistes” qui ont rapporté son histoire, et elle a exprimé sa gratitude envers les défenseurs qui l’ont “soutenue”.
Elle a également reconnu que le délai de prescription était écoulé et a expliqué qu’elle avait déposé plainte “pour des raisons de sécurité uniquement”.
Attouchements sexuels
Tara Reade a expliqué avoir détaillé à la police ce que Biden lui. a fait.
Biden l’avait agressée et touchée sans son consentement alors qu’ils étaient seuls après qu’elle lui ait apporté son sac de sport. Il l’a coincée dans un couloir du Sénat, lui a mis la main sous la jupe et l’a pénétrée avec ses doigts. Reade avait déjà formulé ces accusations à la fin du mois dernier, dans une interview podcast (2). A l’époque des faits, elle faisait partie du personnel de son bureau au Sénat.
Biden m’a embrassée et m’a pénétrée avec ses doigts sans mon consentement. J’ai repoussé la main de Biden hors de moi, et il s’est mis en colère et a dit “Allez quoi ! J’ai entendu dire que tu m’aimais bien”.
“C’était comme si tout avait volé en éclats à ce moment-là”, a déclaré M. Reade à M. Halper dans l’interview.
“Il avait l’âge de mon père. Il était le champion des droits de la femme à mes yeux. Je ne pouvais pas croire que cela se produisait”.
Et après que je me suis éloignée de Biden, il m’a montrée du doigt et m’a dit : “Tu n’es rien pour moi.”
https://soundcloud.com/katie-halper/joe-bidens-accuser-finally-tells-her-full-story
L’an dernier, Reade avait tenté de contacter les médias, au moment où le mouvement Metoo battait son plein. A part un petit quotidien local (4), aucun média n’avait voulu l’entendre : celui qu’elle accusait n’était pas de droite, il n’était pas Républicain, donc elle ne leur servait à rien.
8 autres accusations d’attouchements sexuels
Le 29 mars dernier, le Huffington Post – oui vous lisez bien – évoquait ces huit femmes qui ont accusé Joe Biden d’avoir eu des gestes sexuels déplacés (5), citant un article publié sur The Cut le 5 avril 2019 (6) : elles s’appellent Lucy Flores, Amy Lappos, D.J. Hill, Caitlyn Caruso, Ally Coll, Sofie Karasek, Vail Kohnert-Yount et enfin, Alexandra Tara Reade.
Je vous l’ai dit – aucun autre journaliste français ne l’a fait – les principaux dirigeants du Parti Démocrate sont très inquiets de l’état mental du candidat Biden. Tout le monde a remarqué que Barack Obama n’a pas soutenu son ex-vide président durant la campagne, et l’on pouvait le comprendre : il n’allait pas soutenir un candidat qui n’était pas certain de remporter la primaire Démocrate. Maintenant que Bernie Sanders a abandonné la course, Joe Biden est de fait le nominé du parti. Et Obama ne le soutient toujours pas. Pourquoi ? Parce qu’un autre candidat pourrait le remplacer lors de la distribution des délégués : Andrew Cuomo – ça non plus vous ne le lirez nulle part ailleurs.
Si c’est le cas, vous en verrez probablement le signe lorsque le New York Times et le Washington Post décideront que Biden ne sert plus à rien, et décideront de le jeter aux orties. Là ils parleront de Tara Reade…
Metoo? Ca dépend…
Je suis une fois de plus estomaqué par la nonchalante malhonnêteté de mes confrères. Je suis scotché par leur absence totale de repères moraux. Je me souviens de leur excessive couverture d’un vieil enregistrement audio de Trump, durant la campagne, où il se vantait qu’en temps que célébrité, il pouvoir faire des attouchements à des groupies consentantes, et leur silence absolu concernant non pas des vantardises, mais des actes bien réels.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
- https://www.businessinsider.com/former-biden-staffer-tara-reade-files-sexual-assault-complaint-2020-4?utm_campaign=sf-bi-main&utm_source=facebook.com&utm_medium=social
- https://www.theblaze.com/news/joe-biden-sexual-assault-believe-women
- https://www.foxnews.com/politics/biden-campaign-denies-false-allegations-of-sexual-assault
- https://www.theunion.com/news/local-news/nevada-county-woman-says-joe-biden-inappropriately-touched-her-while-working-in-his-u-s-senate-office/
- https://www.huffpost.com/entry/joe-biden-sexual-assault-tara-reade_n_5e7e69c8c5b6256a7a2a88f2?guce_referrer=aHR0cHM6Ly93d3cuZ29vZ2xlLmNvbS8&guce_referrer_sig=AQAAAH03xWYmwynNLhnQ2-sts1OOruztbws1t3Btw_AzVC5NECFw7uFxb6tCUzGfC-b7iTPPXv90VIRHirIELCmIRKNVxlchzqh79qJYO_87KV7jsAfmAlfcvu1XmJNJyAq4BakHhIb0XrtcBL30BYKX4MJ0XuuhKEsslDUOg7YFlXUu&_guc_consent_skip=1585650556
- https://www.thecut.com/2019/04/joe-biden-accuser-accusations-allegations.html
Autres sources :
- https://twitter.com/readealexandra?lang=en
- https://newsone.com/3917043/tara-reade-joe-biden-sexual-assault-accuser-breaks-silence/
- https://reason.com/2020/03/26/joe-biden-tara-reade-sexual-assault-me-too-believe-women/
- https://www.vox.com/2020/3/27/21195935/joe-biden-sexual-assault-allegation
- https://www.inquisitr.com/5963987/biden-tara-reade-katie-halper-sexual-assault/
- https://heavy.com/news/2020/03/tara-reade/
- https://medium.com/@eddiekrassenstein/evidence-casts-doubt-on-tara-reades-sexual-assault-allegations-of-joe-biden-e4cb3ee38460
- https://www.dailywire.com/news/woman-accuses-joe-biden-of-sexual-assault
- https://www.theunion.com/news/nevada-county-woman-says-joe-biden-inappropriately-touched-her-while-working-in-his-u-s-senate-office/
Super mise en perspective culturelle et politique.
La volonté de pousser Cuomo, commence à être perceptible avec des articles à sa gloire, par exemple dans le Point, il y a quelques jours, mais pour les abonnés, ça reste du test, pas encore le rouleau compresseur de celui à imposer face à Trump.
Je ne connais pas la politique américaine mais si j’étais Démocrate je me demanderais s’il vaut mieux électoralement que Cuomo soit le candidat vice-président de Biden ou si Cuomo doit être le candidat à la Présidence.
Entre ceux qui voudraient manipuler encore plus facilement le Président, ceux qui trouvent quand même indécent de pousser un candidat malade et quasi sénile, les premiers qui veulent les rassurer en disant mais non, pas d’inquiétude, il y aura un vice-président (Cuomo) pour reprendre la barre, il doit y avoir du sport et quelques nuits agitées !
À aucun endroit sur la planète il n’y a un mouvement équivalent à Me too, mais spécialement pour les enfants et la pédophilie. Il y a des combattants tels Madame Reade pour les femmes, qui eux aussi sont sous la cloche du silence, épais, sombre, parfois rouge sang.
C’est une douleur profonde là aussi il faudra que ça sorte, cela va avec la période exceptionnelle que l’on vit.
Terrible témoignage ! Encore une fois les actes ont parlé, car cet homme “champion des droits de la Femme” a piétiné les droits et la dignité de cette Jeune Femme !
Ecoeurant, ce silence de la part des soi disant féministes !
Bonjour,
on l’a vu aussi en Europe quand le même genre d’ endoctrinées ont passé sous silence les viols et agressions commis par des clandestins. Ça perturbe trop profondément leur idéologie. Un autre exemple avec De Haas incapable de reconnaitre que le voile est un signe de soumission de la femme.
Bonjour Monsieur Grumberg,
je vois assez mal comment Sleepy Joe va de sa propre initiative renoncer. Il rêve depuis trop longtemps de ce poste et c’est son ultime chance. De plus les personnes atteintes de sénilité refusent d’admettre , le plus souvent, qu’elles sont irréversiblement atteintes. En supposant que l’ “establishment” veuille choisir un autre candidat. Comment pourraient-ils procéder sans l’humilier? Comment pourraient-ils le contraindre à se retirer? Pourquoi encore attendre? Admettons que le véritable but soit que Sleepy Joe serve de figurant et que ce soit d’autres dirigeraient le pays. C’est pour le moins très risqué. Parce que le ralentissement de la dégradation irréversible des facultés mentales nécessite non seulement une aide médicale mais aussi un environnement paisible dépourvu de situations stressantes. Ce sera l’exact contraire de ce que devra vivre un Président et la dégradation de son état qui en résultera deviendra de plus en plus difficile à cacher.
Je passe sur cette histoire sordide de multiples agressions. C’est suffisamment pénible déjà ainsi.
Cordialement
@ Cestmoi : la réponse à vos questions porte un prénom : Jill. Jill Biden, la femme est celle qui décide. Elle est très inquiète. Mais elle n’a pas pour l’instant décidé de débrancher la prise. Si elle dit à Joe d’abandonner, il abandonnera. C’est entre ses mains. Quant à procéder sans humilier Biden, qu’est ce qui vous fait penser que les Démocrates s’embarrassent de bons sentiments, de sentiments humains ? Des preuves qui l’attestent, j’en demande.
@JPG, e pensez vous pas que, plus la date de l”élection se rapprochera plus les sondages désastreux pour Biden l’obligeront à s’inventer un prétexte pur passer le flambeau à un candidat plus BCBG.
Double avantage, les médias n’auront pas le temps de fouiller le passé de l’impétrant, ce qui ne dérangera pas la foultitude des médias anti Trump, trop occupés à brosser un portrait reluisant de Cuomo, si du moins c’est lui aura été choisi.
Homme providentiel, neuf, propre sur lui, etc…la brosse à reluire ne lui fera certainement pas défaut.
Reste à savoir si Trump s’est préparé à ce scénario.
quand tu es dans la bonne gang alors tout les coups sont permis … même les viols la preuve bill clinton aussi a droit a ce privilège
Qu’une petite employée n’ose pas protester face à son patron harceler, je veux bien. Quoique…
Mais là, il s’agit d’une personne éduquée, ayant du répondant. Elle aurait pu faire cesser le harcèlement. Elle ne l’a pas fait, alors qu’elle se taise à tout jamais.
vous êtes complétement à côté de la réalité. merci pour les victimes. Je suppose que les victimes, humiliées (figurez-vous que le harcèlement, l’agression, le viol sont humiliants, et que c’est difficile à dire), qui n’osent pas protester face à un supérieur (surtout quelqu’un qui a pouvoir sur vous), sont toutes d’un faible niveau éducatif. Et bien sûr, dans certains milieux, lorsque”on proteste, on ne risque rien (cf les multiples morts dans le sillon de Clinton).
Et merci pour les victimes de Bill Clinton, sûrement aussi mal éduquées.
Vous oubliez également que dans ce genre d’affaire, c’est la plupart du temps parole contre parole. Il est difficile déjà de prouver le viol (absence de consentement), alors une agression ou du harcèlement…
ON en arrive à l’aberration, que pour protéger la décadence morale, les mineurs de plus en plus jeunes sont présumés consentants.
Souvenez-vous de DSK : les premiers jours, sa défense était de dire qu’il n’était pas à l’hôtel à l’heure de l’agression présumée. Ensuite, que la femme de chambre était consentante.
Même quand on se débat, qu’on proteste, qu’on se plaint, il y a toute une pesanteur pour ne pas reconnaître le problème.
Pourquoi tant commentateurs ici assènent leur condamnation (yaka, qu’elle se taise etc) sans rien connaître en victimologie ni sur les faits en question. Je finis par me demander si vous vivez sur la planète Disney.
Et s’il existe quelques femmes qui veulent faire chanter en proférant de fausses accusations, ce n’est pas la majorité, et elles devraient être punies ; si certains défenseurs de femmes sélectionnent les victimes en fonction de leur propre idéologie (plus exactement certaines victimes sont défendues, d’autres abandonnées) cela ne veut pas dire que ces méfaits n’existent pas, cela ne veut pas dire qu’il soit facile de porter plainte. Et le comportement de certains commentateurs ici, sur un site chrétien, n’y encourage pas. On dirait que vous êtes systématiquement l’avocat de la partie adverse.
On se demande si ce ne sont pas les démocrates eux-mêmes qui ont poussé cette femme à porter plainte pour pouvoir évincer JOE BIDEN !! Ils le voient perdant en face de TRUMP et s’inquiètent !!!
La même question est à poser pour Trump.
Ne seraient-ce pas les Démocrates eux-mêmes qui auraient poussé certaines femmes à porter plainte pour pouvoir évincer TRUMP ?
Quelle importance ?
Personnellement je jubile de cette situation et je vais me permettre de poser une réplique de VGE à Mitterrand, en la détournant un chouia :
Je dirais donc aux Démocrates :
« Nous n’avons pas le monopole d’être portés sur la chose »
Bonjour Madame,
on pourrait mettre en doute la sincérité de cette femme. Cependant il faut compter huit autres cas. Cela fait beaucoup, beaucoup trop. Comme sa plainte sera portée devant la justice (encore faudra-t-il qu’elle résiste aux multiples pressions), la meilleur défense, à mon avis, serait que son avocat demande le témoignage des autres femmes. Si elles acceptrons alors Biden serait perdu ou pour le moins sa réputation irrémédiablement entachée. Avec ses signes avant-coureurs de sénilité (c’est probablement lié) on se demande comment il ferra pour s’en sortir.
Cordialement