Publié par Magali Marc le 19 avril 2020

Jeudi soir prochain, le 23 avril ce sera le début du Ramadan qui dure un mois. Les prières traditionnelles dans les mosquées et L’Iftar, la rupture du jeûne, seront empêchées par le confinement. Les repas collectifs dans les mosquées et les grands repas en famille ou entre voisins seront impossibles. Que feront les pieux musulmans? Défieront-ils les règles du confinement?

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Anjuli Pandavar, paru sur le site de Jihad Watch, 16 avril.

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Guide pour les perplexes face au Ramadan en pleine pandémie: Les pieux musulmans et les infidèles politiquement corrects

Dans moins d’une semaine (le 23 avril), le Ramadan sera de nouveau à nos portes.

Certaines choses ne changeront pas : Les pieux musulmans jeûneront pendant la journée et s’enivreront la nuit ; les assassinats djihadistes monteront en flèche ; les médias de masse publieront des articles élogieux vantant ces personnes très en avance dans leur spiritualité qui se rapprochent de Dieu ; et ainsi de suite.

Mais certaines choses seront différentes. Il se trouve que le 1441ème Ramadan tombe en plein milieu de la pandémie du virus de Wuhan de 2020, et comme nous le savons tous, certains musulmans n’ont pas vraiment fait de gros efforts pour se conformer aux mesures de confinement, aux masques et aux restrictions sur les rassemblements. Le problème notoire de la prière du vendredi (Jumu’ah) est sur le point de s’aggraver considérablement.

Chaque soir pendant le Ramadan, les musulmans assistent au Taraweeh, une prière spéciale, extra-longue et tardive, qui commence juste après la prière nocturne d’Isha’a, lors de laquelle les mosquées sont généralement bondées, surtout pendant les trois premières semaines.

En outre, pour un musulman qui prie habituellement à la maison (sauf pour la prière principale du vendredi, bien sûr), c’est le mois où l’on augmente le nombre de prières à la mosquée et où l’on y reste afin de rattraper les prières manquées.

En outre, de nombreux musulmans se rendent à la mosquée tôt pour la prière du coucher du soleil, (Maghrib), afin de pouvoir rompre leur jeûne en commun dans la mosquée avant la prière.

De toute façon, il y aura beaucoup de personnes âgées qui traîneront dans les mosquées toute la journée, prière ou pas, afin d’accumuler des crédits de piété auprès d’Allah, et, comme chacun sait, la récompense pour quiconque décède dans une mosquée pendant le Ramadan, c’est – vous l’avez deviné – que le défunt va directement au Paradis.
Alors:

  • Où y aura-t-il une grande concentration de personnes dont le système immunitaire sera affaibli par le jeûne ?
  • Dans les mosquées.
  • Où les gens seront-ils entassés, épaule contre épaule, pendant de nombreuses heures de jour et surtout de nuit ?
  • Dans les mosquées.
  • Où un grand nombre de personnes respireront-elles l’air directement du sol, où le coronavirus se dépose après une demi-heure de transmission dans l’air ?
  • Dans les mosquées.
  • Où y aura-t-il une concentration particulièrement élevée de personnes âgées, particulièrement conscientes à ce moment-là de leurs risques accrus de mourir ?
  • Dans les mosquées.
  • Où le coronavirus est-il le plus susceptible de se propager ?
    Dans les mosquées.
  • Où toutes les prières pour les défunts seront-elles dites ?
  • Dans les mosquées.
  • Où les autorités seront-elles le moins disposées à intervenir pendant le Ramadan ?
  • Dans les mosquées.

Tous les ingrédients d’un scénario du pire seront réunis.

Tout cela pose un dilemme particulier pour les infidèles infectés par le virus de la vertu ostentatoire.

Lorsque le voisin, collègue ou ami musulman du vertueux ostentatoire l’invitera à se joindre à la famille pour rompre son jeûne, une expérience multiculturelle si merveilleusement émouvante et révélatrice, que va-t-il faire?

Ces invitations sont sûres de se produire.

Alors, notre infidèle politiquement correct défiera-t-il les mesures sanitaires «islamophobes» afin de montrer sa solidarité avec une «communauté assiégée»?

Refusera-t-il et frisera-t-il l’«islamophobie»?

Ou se servira t-il d’une règle de la vraie charia et mentira-t-il en utilisant une excuse boiteuse afin d’expliquer pourquoi il ne peut pas accepter bien qu’il apprécie réellement l’invitation et aurait aimé se joindre à eux ?

Qu’en sera-t-il du plat de délices généreusement envoyé par les voisins musulmans pendant le Ramadan ?

Il le prendra, le jettera à la poubelle et se lavera les mains ? Je ne sais pas.
Je ne devrais pas m’en soucier, mais l’infidèle vertueux ostentatoire peut potentiellement se placer dans le premier cercle du point zéro.

En supposant que l’infidèle ne soit pas porté sur la vertu ostentatoire, que doit-il faire alors que la pandémie de coronavirus reçoit son deuxième coup de pouce du Ramadan ?

Je sais ce que moi je vais faire : Je vais éviter les musulmans pratiquants et pieux, comme la peste.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source :

https://www.jihadwatch.org/2020/04/guide-for-the-perplexed-infidels-the-coronavirus-and-ramadan

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