
Lundi 27 avril, à Colombes (Hauts-de-Seine) «Youssef T» a précipité sa BMW sur deux policiers qui procédaient à des contrôles d’identité.
Il a expliqué aux forces de l’ordre qui ont procédé à son interpellation qu’il venait de «visionner des vidéos sur la situation dans la bande de Gaza». Europe 1 a indiqué que «Youssef T., 29 ans, a répété à plusieurs reprises qu’il avait voulu « tuer des flics », à cause de ce qui se passe en Palestine». Le réflexe immédiat des autorités judiciaires a été de mener à bien une expertise psychiatrique. Mais la présence d’une lettre d’allégeance de Youssef T à l’Etat islamique semble faire maintenant pencher la balance judiciaire du côté de l’acte terroriste.
Cela fait vingt ans, depuis l’éclatement de la seconde Intifada en 1999-2000 que des Français musulmans se livrent à des actes de violence en France au nom de la Palestine. Jusqu’en 2015, ces musulmans fanatiques et antisémites ne s’en sont pris qu’aux juifs. La liste est longue des attaques menées contre des personnes, des institutions et des biens appartenant à des membres de la communauté juive. Les meurtres commis par Mohamed Merah en 2012, les horribles assassinats de Sarah Halimi et de Mireille Knoll n’ont été que les évènements les plus visibles de cette saga meurtrière.
L’attitude des médias et des pouvoirs publics concernant la violence des musulmans envers les juifs a connu différentes phases. Longtemps, la violence islamique contre les juifs en France a été répertoriée sur une toile de fond socio-économique : la violence anti-juive était la conséquence de la pauvreté et du chômage des immigrés sur le territoire national. Après l’incendie d’une école juive à Marseille en 2001, le préfet de police des Bouches-du-Rhône a déploré l’œuvre de «jeunes désœuvrés». La même année, le rapport de la Commission consultative des droits de l’homme note que les actes antisémites sont le fait de «milieux issus de l’immigration » mais dans la même phrase, les auteurs du rapport ajoutent que ces milieux de l’immigration «ont trouvé là un exutoire à leur mal-être et à leur sentiment d’exclusion».
Même Jean-Pierre Obin, auteur d’un rapport sans concession sur l’émergence islamiste dans les établissements scolaires en 2004, s’est senti obligé de présenter les musulmans comme des personnes victimes de conditions sociales détériorées : «exclusion sociale», «victime de fait du racisme et de la ségrégation devant l’habitat, les loisirs et l’emploi…». Le rapport Obin fut précurseur de l’analyse au scalpel du séparatisme islamiste et de l’antisémitisme en milieu scolaire, mais il s’est dédouané d’une éventuelle accusation de racisme en invoquant de mauvaises conditions économiques.
Le temps passant, l’excuse économique a fait long feu. A la fin des années 1990, le climat idéologique a changé et la violence antijuive persistante d’une certaine catégorie de musulmans à été imputée à une autre cause : le trouble mental. L’affaire Sarah Halimi et le refus du juge d’instruction de traduire Kobili Traore en justice au nom d’une abolition de son discernement» (il avait fumé du haschich pour se donner le courage de massacrer et défenestrer une femme juive qui ne lui avait rien fait) a été l’apogée de ce qu’il faut bien appeler un déni de justice.
Le déni – et le déni de justice en particulier – se définit par l’incapacité et/ou le refus de voir la réalité. Et la réalité est que la violence d’une frange active d’islamistes et de délinquants musulmans contre les juifs n’est attribuable ni à une difficulté économique, ni à un trouble mental. La violence antijuive des musulmans relève seulement de vieilles traditions antisémites propres aux sociétés musulmanes. Traditions aujourd’hui exacerbées par le regain identitaire islamique qui se manifeste par un djihad au niveau mondial.
Qu’est-ce qui a empêché la société française, la justice française, les milieux politiques français, les médias français de nommer antisémitisme la haine «antisioniste» de certains musulmans ? Deux explications concomitantes : Auschwitz et la victimisation.
Auschwitz désigne ici l’incapacité qu’a eue l’Europe de digérer l’extermination des juifs par les nazis. Ce crime hors norme commis par les nazis et l’ensemble des pays qui ont collaboré avec les nazis s’est d’abord traduit, dans une Europe majoritairement chrétienne, par une pesante culpabilité. Au fil du temps, cette culpabilité est devenue de plus en plus lourde à porter. En France et partout ailleurs en Europe, le malaise face à ce poids inassumable et mal assumé est allé croissant.
Si bien qu’à la fin des années soixante, quand le mouvement national palestinien a commencé d’émerger, l’Europe lui a porté une attention considérable. Israël a progressivement pris les couleurs d’un Etat-bourreau et l’antisionisme est devenu tendance. Enfin, il devenait possible de reprocher «objectivement» quelque chose aux juifs. «L’antisionisme est une incroyable aubaine, car il nous donne la permission – et même le droit, et même le devoir – d’être antisémites au nom de la démocratie ! L’antisionisme est l’antisémitisme justifié, mis enfin à la portée de tous. Il est la permission d’être démocratiquement antisémite. Et si les juifs étaient eux-mêmes des nazis ? Ce serait merveilleux», écrivait Vladimir Jankélévitch en1967 (in L’imprescriptible).
Trente ans plus tard, quand éclate la seconde Intifada, la jubilation a été totale. En 2002, dans un remarquable article (« Cette Shoah qui ne passe pas ») consacré au traitement médiatique de l’Intifada, la journaliste Françoise Giroud s’avouait stupéfaite du traitement médiatique de la révolte des pierres. « Avec une rapidité remarquable, dès la première pierre de la seconde Intifada, un retournement s’est produit, saisissant, qui serait inexplicable sans le tableau de fond sur lequel il s’inscrit. Enfin ! On a le droit de dire du mal des juifs ! « Antisémite, moi ? Vous m’insultez, mais cet enfant palestinien qui meurt sous nos yeux à la télévision, qui l’a tué ? Qui ? »
Le traitement à charge (contre Israël) du problème palestinien – jusqu’à aujourd’hui encore – n’explique pas à lui seul la violence de Youssef T contre les policiers de Colombes. Un autre facteur entre en jeu et se combine au premier, la victimisation.
La victimisation des musulmans en France n’est pas une caractéristique française. Elle a pris son essor en Europe à partir du milieu des années 1980. Cette victimisation a été fabriquée dans tous les pays d’Europe par la gauche socialiste. Les classes populaires blanches de souche n’étant plus jugées porteuses en raison du goulag et du déclin de l’idéal communiste, la gauche socialiste s’est mise à la recherche d’un nouvel électorat. Elle l’a trouvé en la personne de l’immigré musulman. Le héros prolétarien blanc pouvait alors être déboulonné de son socle au profit de la « victime » musulmane. Pour la gauche, il ne s’agissait plus de partir à l’assaut du Palais d’Hiver mais d’apitoyer l’opinion sur les tristes conditions de vie faites aux Arabes et de traquer le racisme partout où il se manifestait, et même là où il n’existait pas. SOS Racisme (sans « s » à racisme pour bien montrer qu’il n’existait qu’un seul racisme, le racisme anti-arabe) fut le fer de lance de la victimisation des beurs, devenus par la suite les « jeunes » de banlieue.
C’est au nom des droits de la victime musulmane sur fond de rejet de culpabilité de la Shoah et de soutien obligé aux Palestiniens que le droit des Français juifs à la justice et à être défendus contre les violences islamiques a été passé par pertes et profits. C’est au nom de la victimisation que les Français musulmans ont été laissés libres de développer une identification aussi forte qu’incongrue à la « Palestine ».
C’est cette même victimisation qui a rendu les sociétés européennes aveugles à la violence islamique quand cette violence islamique s’en est prise (bien logiquement et bien naturellement) à d’autres que les juifs.
La victimisation des musulmans structure aujourd’hui si profondément la société européenne qu’en 2015, après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hypercacher de Vincennes, après les attentats de Cologne et de Londres, après le Bataclan le refus de mettre en cause l’islam et les musulmans a tourné au délire. En 2015, Christiane Taubira, Garde des Sceaux, a édicté une circulaire incitant les procureurs à punir sévèrement toutes les personnes qui « attaquaient les religions » (c’est-à-dire l’islam). Manuel Valls a expliqué que les vraies victimes n’étaient pas les journalistes et dessinateurs assassinés mais les musulmans qui vivent en France comme dans un pays d’«apartheid». François Hollande a appelé au « padamalgame », Emmanuel Todd a parlé d’«hystérie contre l’islam», et Edwy Plenel, Vincent Peillon, ex-ministre de l’éducation et une flopée d’experts et d’universitaires ont affirmé que l’islamophobie a pris la place de l’antisémitisme des années 1930.
Une étude menée par des chercheurs du CNRS et rendue publique en 2017 révèle que les collégiens musulmans nés en France sont aujourd’hui persuadés qu’ils sont « victimes » de discriminations liées à leur religion, alors que la plupart d’entre eux n’ont jamais souffert de la moindre marque de racisme.
Mauvaise assomption de la Shoah et victimisation des musulmans laissent aujourd’hui la société française sans défense. Cette société ne comprend pas pourquoi les violences ne se cantonnent plus aux seuls juifs, et les pouvoirs publics multiplient les gestes d’apaisement pour parer aux incompréhensibles violences islamiques. Le deux poids-deux mesures pratiqué aujourd’hui dans le confinement (liberté de se regrouper dans les banlieues, pénalisation à outrance du pékin non musulman qui déborde du confinement) est le signe le plus manifeste de l’obsolescence du logiciel qui s’est mis en place progressivement à l’orée des années 1980.
Si la France ne se réveille pas et n’analyse pas correctement le comportement de tous les Youssef T qui traînent sur son territoire, elle finira comme toutes les sociétés qui se heurtent à l’islam, en société dhimmi. Les Français au carré (ceux qui sont nés en France de deux parents nés eux-mêmes en France) deviendront des citoyens de seconde zone dans leur propre pays.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Yves Mamou pour Dreuz.info.
Petit eclaircissement pour les arbre utis gauchistes qui s’aventureraient sur le site:
1930: de nombreuses familles polonaises arrivent en France pour travailler dans les mines. Ils rejoignent ainsi les familles italiennes deja installees. Les francais ne travaillent pas dans les mines exceptes dans les bureaux.
Les mineurs italiens pour la majorite communistes font de la polique critiquent « les capitalistes » participent a des greves.
Les « sales polacks » n’ont rien le droit de dire ni de faire.
(Source: La Reglementation de l’Immigration des Travailleurs Polonais en France par Stefan Niklewski Docteur en droit imprime a Nancy par imprimerie Grandville en 1930)
Les polonais connaissent bien la dictature communo-bolshevik de Staline, certains l’ont vu de leurs propres yeux, les autres ont en entendu parler. Ils savent tres bien que les nazis copains des communistes les considerent comme une sous-race.
Les immigres italiens ont recu de l’aide de l’Italie pendant la guerre sous la forme de colis de la croix rouge italienne par ordre de Benito Mussolini. Bien entendu il fallait beugler « Il Duce » pour recevoir les paquets que l’on allaient chercher au moins une fois par mos dans les « Casa de Italia » rependu un peu partout il y avait des ouvriers italiens particulierement en Lorraine et peut-etre dans le Nord.
Nos bons fascistes sont redenus des communistes le 23 decembre 1943.
Les polonais sont restes de « sales polacks » meme apres la guerre.
Pourquoi cette longue disgression me direz vous?
Si certaines personnes avaient de veritables raisons de commettre des actes de vengeance, ne croyez vous pas que ce soient ceux a qui ont a vraiment retire de le droit meme d’Etre. Ceux a qui ont interdit de parler?
(P.S.: Le livre de Niklewski decrit en de tres nombreuses pages ce qui pourrait etre ecrit en quelques mots: La boucle ou le baluchon. En effet si un polonais etait pris a critiquer le front populaire il etait renvoye en pologne avec ses vetements sans plus pas meme les meubles qu’il aurait pu acheter).
Pourtant, je cherche dans les news tous les jours et pas d’actes terroristes. Quand un polonais se fait prendre en passant de la drogue, les news disent le nom du « criminel dangereux ».
Pas de docteur psy pour savoir pourquoi il avait commis le crime. Non case prison direct, pas de carte de passage pas de 200 euros a la clef (expression americaine sorti tout droit de monopoly)
Mais bon ces gens la retroussent les manches quand les temps sont durs, ils ne jouent pas les victimes. Les premiers mouvement de resistance ont meme ete organise par des polonais. On en a plus entendu parler, pas meme par de gaulle
Juste pour info: les Palestiniens ont assassiné plus de Palestiniens en un an que les Israéliens ont tué (dans le cadre d’opérations ciblant explicitement des terroristes) de Palestiniens en 78 ans.
LE MONDE EST STONE
J’ai la tête qui éclate
Je voudrais seulement dormir
M’étendre sur l’asphalte
Et me laisser mourir
Stone
Le monde est stone
Je cherche le soleil
Au milieu de la nuit
J’sais pas si c’est la Terre
Qui tourne à l’envers
Ou bien si c’est moi
Qui m’fais du cinéma
Qui m’fais mon cinéma
Je cherche le soleil
Au milieu de ma nuit
Stone (ah)
Le monde est stone (ah ah)
(Ah, ah-ah-ah, ah ah ah)
(Ah, ah-ah-ah, ah, ah-ah-ah, ah, ah-ah-ah, ah ah ah)
……
J’ai plus envie d’me battre
J’ai plus envie d’courir
Comme tous ces automates
Qui bâtissent des empires
Que le vent peut détruire
Comme des châteaux de cartes
Stone
Le monde est stone
Laissez-moi me débattre
Venez pas m’secourir
Venez plutôt m’abattre
Pour m’empêcher d’souffrir
J’ai la tête qui éclate
Je voudrais seulement dormir
M’étendre sur l’asphalte
Et me laisser mourir
Laissez-moi me débattre
Venez pas m’secourir
Venez plutôt m’abattre
Pour m’empêcher de souffrir
J’ai la tête qui éclate
Je voudrais seulement dormir
M’étendre sur l’asphalte
Et me laisser mourir
Et me laisser mourir
Source : Musixmatch
Paroliers : Luc Plamondon / Michel Jean Hamburger
Je suis heureux de retrouver Yves Mamou sur Dreuz. Ses chroniques sur Goldnadel.tv, notamment lors du confinement actuel, sont lumineuses. Cette analyse remarquable donne une idée de son travail. Au fil des jours et des arrivées d’auteurs nouveaux, Dreuz devient une centrale d’informations, d’analyses et de discussions de premier ordre et je m’en réjouis comme lecteur et comme abonné. Abonnez-vous, n’hésitez pas ! Dans le mensonge généralisé des médias, avoir un site comme celui-ci est primordial. Et quand les situations se tendent comme aujourd’hui, l’information c’est la vie ! Bien sûr, est-il besoin de le dire ? Je ne suis payé ni aux ordres de personne pour écrire ces lignes.
Très bon article. À Auschwitz et la victimisation du musulman, j’ajouterais un troisième facteur : la haine de soi.
Pour que l’autre soir perçu victime, il faut aussi que le mâle blanc se déprécie et cesse de se contempler comme l’héritier d’une magnifique civilisation qui a porté découvertes, humanisme et progrès mais comme l’incarnation d’un patriarcat raciste et colonialiste.
Tu parles de victimes… un vrai cinéma. Ils se foutent éperdument de leurs frères qui se massacrent dans la guerre Iran-Irak, et de la Syrie avec 500.000 tués et 2 millions d’exilés.
Les français qui deviendront des citoyens de seconde zone dans leur propre pays ?
C’est déjà fait !
Ça nous saute vraiment à la figure en ce moment…. ( pour ceux qui ne s’en sont pas aperçus avant)
Personne n’a mieux exprime sa joie de pouvoir hair sinon les Juifs (?), du moins les Israeliens, que la journaliste Catherine Nay, commentant devant une photo du montage al-Durah: « le petit Mohammed efface l’enfant de Varsovie » (reference a une celebre photo de 1942 ou 1943 dans laquelle un enfant juif est mis en joue par un SS).
Le peuple qui avait été emporté
Par les turbulences du Moyen Age
Gisait dans les abîmes du déni.
Dépossédé des ses terres
Il survécu dans les poussières de l’exil,
Dans les pénombres bienveillantes,
D’un monde obscurci.
Mais le spectre d’une ombreuse haine
Agita une langue vénéneuse ;
Les pensées immondes d’une race blonde
Soufflèrent sur les braises du temple juif.
Le feu se ralluma et servit de martyre
Dans une nuit cauchemardesque.
L’aube écarlate des âmes innocentes
Déchira pourtant la nuit ténébreuse ;
Elle éclaira la vacuité du spectre
Qui s’évanouit devant son insignifiance,
Et sur les remords des nations
S’édifia la judaïté
Constituée de terre et de pierre.
Sur un bord de la méditerranée,
Scintilla le fanal d’un pieu idéal.
D’une terre en partage,
Devait s’élever le gage de la paix.
Mais la lugubre obsession
Des froides possessions
Encouragea l’idée fauve
D’une bannière qui exploserait
Lorsque Allah rugirait des ventres.
Le terrorisme de jeunes sémites
A ranimé le spectre.
Les médias qui se noircissent,
Le « palestinien » collé sur la plume,
En taisant les incitations à la haine
Élèvent un rêve abominable
Dans un semblant de bien-pensance :
L’annihilation d’Israël,
Le juif des nations.
bien dit , cependant les arabes et autres musulmans ne sont pas sémites, il n’existe pas de « RACE » sémite mais uniquement des langues sémites..
oui nous sommes dans le même schéma qu’avec l’antisémitisme chrétien et en plus aujourd’hui il y a même une réécriture des textes fondamentaux ( La Bible).
si le christianisme s’est dit « vérus Israél », aujourd’hui on efface le nom Israél de la Bible sous prétexte qu’il existe un état d’Israél, à ne pas confondre…
avez vous entendu parler de la suppression du mot Egypte sous prétexte qu’il existe un pays qui porte ce nom?
les temps sont graves…
Paranoïa ! Israël est toujours écrit dans la bible, dont les majeures référence sont et reste l’histoire du peuple israélite, d’ou est issus Jésus l’Essénien (secte Orthodoxe Juive) … faut pas tout mélanger , ni avaler tout rond les racontars et encore moins laisser éclater votre rancœur… !
Nos dirigeants n’ont toujours pas pris la mesure de ce qui arrive en France, notamment notre ministre de l’intérieur dans une interview sur BFM WC .
Interrogé sur BFMWC et RMC jeudi dernier, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a commencé par minimiser en estimant qu’il s’agissait là de simples « tensions » qui n’étaient pas « d’un niveau de gravité exceptionnel ».
Les policiers et les pompiers qui risquent leurs vies tous les jours dans ces territoires perdus de la République apprécieront sûrement.
Puis, comme si cela ne suffisait pas, Christophe Castaner a tenu des propos ahurissants visant à excuser les actes de délinquance extrêmement graves qui se produisent tous les jours dans nos « banlieues ».
« Les causes sont nombreuses », a-t-il expliqué « mais il y a notamment l’effet du confinement, la dureté du confinement pour ces jeunes gens ». Et il a ajouté : « ce sont des petits groupes qui pensent que ce serait ludique d’attaquer les forces de l’ordre et de brûler des poubelles. Ce n’est pas ludique, c’est dangereux à commencer pour eux-mêmes. »
On croirait un instituteur en train d’expliquer gentiment à des petits enfants qu’il ne faut pas jouer avec les allumettes…
Il y avait déjà de quoi être estomaqué, mais ce n’était pas encore terminé.
Le ministre de l’Intérieur a continué de développer sa pensée : « Mais je pense aussi à cette galère dans laquelle ils sont, à cette pauvreté qu’ils vivent auprès de leurs proches et qui peut provoquer une colère. La bonne réponse à la colère, ce n’est pas de casser, ce n’est pas de brûler la voiture de son voisin, qui lui aussi vit dans cette colère-là. Nous devons accompagner ces jeunes. »
Tout juste s’il n’a pas annoncé qu’une cellule psychologique allait être mise en place pour aider ces pauvres « jeunes » qui allument des incendies et essayent de tuer des policiers.
Source: institut pour la justice.
@ Maujo
Devant les « jeunes des banlieues », Castaner fait dans son froc comme tous ses prédécesseurs.
Sauf qu’il a un bilan TRÈS différent de tous ses prédécesseurs :
11 morts parmi les Gilets Jaunes
4 439 blessés (au 4 octobre 2019 )
12 107 interpellations
10 718 gardes à vue
3 100 condamnation
400 peines de prison ferme
« Le 14 février 2019, un groupe d’experts appartenant à la commission des Droits de l’Homme des Nations Unies évoque des restrictions disproportionnées au droit de manifester en France. Le 26 février suivant, la Haut Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe estime que le nombre et la gravité des blessures infligées aux manifestants « mettent en question la compatibilité des méthodes employées dans les opérations de maintien de l’ordre avec le respect de ces droits ». Le 6 mars, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, s’inquiète d’un usage excessif de la force contre les Gilets jaunes et demande à la France urgemment une enquête approfondie sur tous les cas rapportés d’usage excessif de la force; réagissant sur ce discours, le porte-parole du gouvernement s’étonne que la France se retrouve sur une liste entre le Vénézuela et Haïti et ajoute : « On a toujours été extrêmement clairs : à chaque fois que cela est nécessaire, des enquêtes ont été lancées » Wikipedia
Je ne vois pas pourquoi vous reprochez ainsi ses propos à Castaner, puisqu’ils sont parfaitement exacts.
La gravité des événements en banlieue n’a, en effet, vraiment rien d’exceptionnel. C’est même devenu parfaitement habituel et quotidien, une morbide routine.
Ce qui n’enlève rien à leur gravité…. seul une tête de merde gauchiste peut croire au sophisme selon lequel l’habitude ou la banalité du mal en atténuent les méfaits.
Cela fait partie des raisons qui m’ont poussé à prendre une autre nationalité, j’avais honte d’être Français. Maintenant je fais partie des « cons » de la presse française, mais je suis un con libre et débarrassé de cette plaie anti-Juif. (Je ne suis pas Juif moi-même).
Il faut que l’on nous explique pourquoi aucun politicien ne subit les attaques de ces « chances pour la France » Hein ???
Les Français sont résilients et sauront réagir à ces sursauts d’autres cultures cherchant à exister hors de leurs espaces géographiques, d’abord en continuant à vivre comme ils ont l’habitude de vivre. Ils sont juste trahis par leurs gouvernants, chargés par des supranationalistes d’établir un ordre mondial dont la nature intrinsèque est la haine du Dieu créateur et maître de toutes choses. L’inversion des valeurs menace la civilisation occidentale chrétienne bien plus que la présence de musulmans en Europe ; c’est elle la cause de notre faiblesse.
Shoah: le Pape Pie XII savait!
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un musulman combatif est « humilié » dès qu’il ne peut pas humilier ceux qu’il désire dominer.
bien dit , cependant les arabes et autres musulmans ne sont pas sémites, il n’existe pas de « RACE » sémite mais uniquement des langues sémites..
oui nous sommes dans le même schéma qu’avec l’antisémitisme chrétien et en plus aujourd’hui il y a même une réécriture des textes fondamentaux ( La Bible).
si le christianisme s’est dit « vérus Israél », aujourd’hui on efface le nom Israél de la Bible sous prétexte qu’il existe un état d’Israél, à ne pas confondre…
avez vous entendu parler de la suppression du mot Egypte sous prétexte qu’il existe un pays qui porte ce nom?
les temps sont graves…