Publié par Guy Millière le 30 avril 2020

Une vieille phrase de Lénine, le fondateur du régime totalitaire soviétique et le maître à penser de tant de gens qui rêvent de devenir dictateurs et criminels contre l’humanité, dit que les capitalistes seront prêts à vendre aux communistes la corde qui servira à les pendre.

Cette phrase s’est vérifiée à plusieurs reprises dans l’histoire.

Cela a été le cas sous Joseph Staline, lorsque le Président Franklin Roosevelt a accepté de se faire l’allié de l’URSS après la rupture du pacte germano-soviétique. Les Etats-Unis ont contribué à l’effort de guerre de Staline à partir de juillet 1941. Et Franklin Roosevelt a poussé le zèle jusqu’à s’opposer à un débarquement par les Balkans, qui aurait eu lieu plus tôt que le débarquement en Normandie. Il a aussi refusé les projets des généraux américains qui suggéraient que la libération de l’Europe devait se poursuivre bien plus loin vers l’Est.

Les conséquences ont été la division de l’Europe et l’émergence de dictatures communistes en Europe centrale, l’accès de l’Union Soviétique au statut de “superpuissance”, la “guerre froide”, et l’idée, encore trop répandue, que l’Union Soviétique a été le véritable vainqueur de la Deuxième Guerre Mondiale.

La phrase aurait pu se vérifier à nouveau dans les années 1980, lorsque l’Union Soviétique, exsangue économiquement, a parlé de “maison commune”. Le Président Ronald Reagan n’a pas eu la naïveté aveugle d’un Franklin Roosevelt, et a considéré que si l’Union Soviétique devait être poussée vers l’effondrement. Et bien que nombre de dirigeants européens se soient montrés prêts à se prosterner devant Mikhail Gorbatchev, Reagan a fait ce qui devait l’être, le système soviétique s’est effectivement effondré.

Les dirigeants chinois ont tiré les leçons de l’échec soviétique et ont procédé autrement. Ils ont dit qu’ils voulaient s’ouvrir au marché et ont proposé aux capitalistes occidentaux de fabriquer à bas prix, grâce à une main d’œuvre qui ne ferait jamais grève. Et les capitalistes occidentaux ont accepté.

Un président américain aussi aveugle que Franklin Roosevelt, Bill Clinton, a voulu l’entrée de la Chine dans l’Organisation Mondiale du commerce, et les dirigeants d’Europe occidentale ont suivi.

George W. Bush et Obama ont entériné les choix que celui-ci a fait, et n’ont pas voulu voir que la Chine, toujours communiste, avait gardé des buts communistes, et la Chine s’est livré à du vol de propriété intellectuelle et à des pratiques prédatrices destinées à asservir peu à peu le monde occidental.

Donald Trump, discernant le jeu criminel de la Chine, a décidé de réagir et a été rapidement traité de “protectionniste” et de “belliciste” voulant enclencher une “guerre commerciale”, qui était en réalité la guerre menée par la Chine depuis deux décennies.

C’est dans ce contexte qu’a émergé la pandémie de coronavirus. Il est devenu flagrant que la Chine mentait et ne voulait pas de bien au monde occidental, puisqu’elle a dit pendant des jours que la maladie découlant du coronavirus n’était pas contagieuse, et a incité les pays occidentaux à continuer à recevoir sur leur sol des gens contaminés venus de Wuhan, la ville où est née la maladie.

Il est devenu évident que les pays occidentaux s’étaient placés en dépendance vis-à-vis de la Chine puisque tout ce dont les pays occidentaux avaient besoin devait être acheté à celle-ci, qui pouvait fixer ses conditions. Il est devenu tout aussi évident que la Chine entendait asservir, puisque la Chine a menacé de ne pas fournir ce dont des pays occidentaux avaient besoin si la moindre critique vis-à-vis d’elle était énoncée.

Aux Etats-Unis, le Président Trump entend continuer à réagir et à endiguer la Chine. Les dirigeants européens eux, semblent prêts à se courber docilement, et un récent communiqué de l’Union Européenne est très éloquent en ce domaine.

Les Démocrates américains ont des positions semblables à celles des dirigeants européens et sont prêts à se courber eux aussi.

Dès lors que la Chine n’a pas du tout renoncé à ses fins, tout ce qui la sépare d’une victoire est le fait que Donald Trump est à la Maison Blanche.

Qui croyez-vous que les dirigeants d’Europe occidentale et la plupart des journalistes prennent pour cible ? Donald Trump, bien sûr !

Qui croyez-vous qu’ils veuillent voir arriver vite à la Maison Blanche ? Un Démocrate, cela va de soi !

Tirez-en vos propres conclusions.  

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

Adapté d’un texte publié dans les4verites.com

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