
Annonce tonitruante et propagande du charabia scientiste sur le site les Crises d’Olivier Berruyer.
Désinformation : Une équipe internationale de « scientifiques » ! révèle que le coronavirus « a pu sauter » (où sont les preuves ?) d’un animal aux hommes bien avant que le premier cas ne soit détecté en Chine.
Coronavirus : la science en délire : l’agent pathogène « aurait pu » (où sont les preuves ?) se propager parmi les humains pendant des années, révèle (???) une étude (qui aurait pu en donner les preuves !)
Stephen Chen nous apprend, non pas qu’on a prouvé que le virus « a sauté » d’un animal aux hommes mais, pure conjecture et hypothèse, que le virus « a pu sauter » d’un animal aux hommes avant que le premier cas ne soit détecté à Wuhan, selon les recherches d’une équipe internationale de « scientifiques » (???)
Les résultats (conjectures et hypothèses) réduisent considérablement la possibilité que le virus ait été créé en laboratoire (où sont les preuves ?), indique le directeur de l’Institut national de la santé américain. Le coronavirus à l’origine de la Covid -19 s’est « peut-être propagé » (on n’en sait rien !) silencieusement parmi les humains pendant des décennies, avant l’apparition de la maladie qui a causé une crise sanitaire mondiale, selon les recherches effectuées par des chasseurs de virus les plus renommés à l’échelle mondiale. (???)
Des chercheurs américains, britanniques et australiens ont examiné « des tas de données » mises à disposition par des scientifiques du monde entier à la « recherche de preuves » (???) sur le passé évolutif du virus et ont découvert qu’il « a pu être transmis » (où sont les preuves ?) aux humains par les animaux bien avant que le premier cas ne soit détecté dans la ville de Wuhan, en Chine centrale. Bien qu’il « puisse y avoir d’autres possibilités« , les scientifiques « estiment » (supputent, conjecturent) que le coronavirus contient une « mutation unique qui n’a pas été trouvée » (???) dans les hôtes animaux suspectés mais qui est « probablement apparue » (où sont les preuves ?) au cours d’infections répétées dans des petits groupes chez les humains.
L’étude (???) a été publiée dans la revue scientifique Nature Medicine le 17 mars. Dr Francis Collins, directeur de l’Institut national de la santé américain, qui n’était pas impliqué dans la recherche (???), a précisé que l’étude « suggérait un scénario possible » (où sont les preuves ?) au cours duquel le coronavirus est (???) (et non plus serait) passé des animaux aux humains avant qu’il soit capable de rendre les gens malade.
La mystification quitte le mode conditionnel pour l’indicatif plus affirmatif : « Après des « changements évolutifs graduels » (où sont les preuves ?) sur des années ou peut-être des décennies, le virus « a finalement acquis la capacité » (où sont les preuves ?) de se propager d’humain à humain provoquant une maladie grave, qui met souvent la vie en danger », a-t-il indiqué sur le site internet de l’institut. « Il est possible » que la mutation du virus « ait eu lieu » (où sont les preuves ?) naturellement chez des hôtes animaux. Le SRAS et le Mers « semblaient être » (où sont les preuves ?) des descendants directs de virus trouvés chez les civettes et les chameaux et qui avaient 99% de similarité génétique. Pourtant, « il n’y a pas de preuves directes » en ce qui concerne le nouveau coronavirus, selon l’équipe internationale. Ils ont précisé que la différence entre le virus de l’humain et celui de l’animal est trop grande, ils proposent donc une autre solution. Ben voyons !
« Il est possible » (où sont les preuves ?) qu’un virus ancêtre du SARS-CoV-2 se soit « transmis aux humains » et ait acquis la caractéristique génétique décrite (où sont les preuves ?) en s’adaptant lors d’une transmission non détectée d’humain à humain » ! Une fois acquises, ces adaptations « auraient permis » (où sont les preuves ?) à la pandémie de produire un nombre suffisant de cas pour être détecté ».
Ils ont précisé que le plus puissant modèle informatique basé sur la connaissance actuelle que nous avons du coronavirus « ne pourrait pas générer » une si étrange, mais très efficace, structure de protéine capable de se fixer sur les cellules hôtes. Malgré cela : « L’étude a fortement « réduit, pour ne pas dire exclu« , la possibilité (où sont les preuves ?) que le virus ait été créé en laboratoire », affirme Collins.
En fait, un biologiste essayant de créer un coronavirus qui menacerait la santé humaine n‘aurait « sans doute » (où sont les preuves ?) jamais choisi cette structure particulière pour une protéine » a-t-il précisé. Les découvertes des scientifiques occidentaux (lesquelles ?) font écho à l’opinion générale (l’opinion n’est pas une preuve) partagée par les chercheurs chinois. Encore plus fort ! Zhang Nanshan, le pneumologue qui a conseillé Pékin sur les politiques d’endiguement de l’épidémie, a dit à plusieurs occasions qu’il y avait des preuves scientifiques grandissantes (???) suggérant que l’origine du virus « pourrait » ne pas être en Chine ! Des preuves scientifiques affirment et ne suggèrent pas, et non que l’origine « pourrait » mais est prouvée.
Selon la propagande chinoise : « L’apparition du Covid-19 à Wuhan ne signifie pas qu’il est originaire de Wuhan ». Il y aura un jour où toute la lumière sera faite sur cette pandémie ! Réexaminer les dossiers de ces patients « pourrait » fournir plus d’indices sur l’histoire de cette pandémie de plus en plus grave, a expliqué le médecin qui a voulu rester anonyme en raison de la sensibilité politique autour de ce problème.
Cet article est paru dans le journal South China Morning Post sous le nom : Le virus a pu se propager parmi les humains pendant des décennies, selon une étude. (???) Stephen Chen enquête sur les grands projets de recherche en Chine, une nouvelle puissance en matière d’innovation scientifique et technologique. Il travaille pour le South China Morning Post Seawise Foundation. Ben voyons ! TAKAYCROIRE !
Bref retour sur l’hydroxychloroquine : La chloroquine est un antipaludique préventif et curatif.
Annonce tonitruante sur le site les Crises d’Olivier Berruyer : Chloroquine et Covid-19 : que faut-il en penser ? Source : Futura Science, Julien Hernandez. La chloroquine suscite des débats sur les réseaux sociaux et parmi les scientifiques. L’article ne juge pas la pratique médicale en temps de crise sanitaire. (???)
De même, lorsqu’on navigue dans l’inconnu au sein d’une situation inédite, les mesures prises sont forcément inédites. MAIS (annule ce qui précède). Parce qu’il y a un « mais ». Et de citer Gandhi : « L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle se propage et se multiplie : la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit. » Cette formule est applicable à l’article du South China Morning Post précédent ! Le but sera d’identifier et d’évaluer le faisceau de preuves (???) dont nous disposons afin de savoir si la chloroquine est (ou n’est pas) un traitement adéquat (c’est-à-dire possédant un effet supérieur à un placebo (???) et une balance bénéfices-risques positive) contre la nouvelle maladie Covid-19 induite par l’infection au SARS-CoV-2.
La plupart du temps, c’est son dérivé chimique qui est prescrit : l’hydroxychloroquine. Le médicament, porte le nom commercial de Plaquenil pour l’hydroxychloroquine et de Nivaquine pour la chloroquine. Suite à l’emballement médiatique concernant l’hydroxychloroquine, un commentaire a été publié dans la littérature scientifique par deux chercheurs (Franck Touret et Xavier de Lamballerie) de l’Unité des Virus Émergents de l’université d’Aix-Marseille. Des expériences in vitro (sur des cellules) suggèrent que la chloroquine inhibe la réplication du SARSCoV-2. Le consensus chinois qui atteste de son efficacité ne mentionne pas de données brutes. Or, le processus de relecture par les pairs (de la caste), des évaluations (partisanes) sur la méthode et les résultats, ainsi que des réplications d’études sont indispensables pour juger des bénéfices potentiels (mais aussi des risques) pour les patients. Malheureusement, tous les chercheurs ne font pas preuve d’autant de prudence ! Avec de telles affaires, les médias s’en donnent à cœur joie. (La caste) ne peut que regretter la méconnaissance (l’ignorance) générale de ce qu’est la méthode scientifique. Mais, ils ne sont pas les seuls.
En effet, Didier Raoult, infectiologue et professeur de microbiologie à l’Institut-hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée de l’hôpital de la Timone à Marseille fait beaucoup parler de lui en ce moment. (???) Ce grand professeur (???) dont nous ne faisons pas le procès dans cet article (mais si, mais si, car c’est le ton général de l’article à charge !), nous ne jugeons ni l’Homme ni sa grande carrière (???), mais bien des données (???), semble à l’origine de cet emballement, avec une vidéo publiée le 25 février 2020. Depuis, il intervient beaucoup dans les médias, avec peu de précaution (???), pour parler de la chloroquine, ce qui est curieux pour un scientifique, surtout lorsque c’est pour faire la présentation de travaux non relus par ses pairs.
S’il n’est pas question de juger (???) un médecin (mais si, car c’est le ton général de l’article à charge !), surtout en temps de crise, on peut se demander où est passée la prudence dans la communication des résultats, qualité essentielle du scientifique ? Avant qu’un traitement soit accepté et homologué (par la caste) ça prend normalement beaucoup de temps (alors que les gens meurent !). Cette rigueur est essentielle si nous voulons apprendre quelque chose. Sans quoi, nous n’apprenons rien. (???) Ben voyons !
Mais avant que le temps passe et que des essais cliniques de qualité soient effectués, impossible de savoir (???). Ni nous, ni d’éminents professeurs, ne possédons la capacité de prédire l’avenir. Ben voyons !
L’autorité (de la caste) n’est pas un argument. L’autorité, le diplôme ou la célébrité d’une personne ne sont pas des arguments. Le médecin n’en reste pas moins un être humain biaisé « qui peut faire des erreurs », surtout s’il s’emballe (???), comme cela a été le cas du Pr Raoult ! De plus, ce professeur s’illustre par ses nombreuses publications, ce qui lui donne plus d’aplomb dans son domaine (???), qui sont publiées dans des journaux où les éditeurs font parfois partie de son équipe de recherche. Certaines sont acceptées avec une rapidité folle (???) qui ne laisse aucun temps pour le processus de relecture par les pairs (de la caste).
C’est un court-circuit de la démarche scientifique (de la caste). Cette pratique est courante et peut s’expliquer en partie par le climat dans lequel évolue la science et la recherche actuellement. L’objectif est de faire parler de soi (???), de publier beaucoup de recherches innovantes, de se faire un nom ! Ben voyons !
Tout cela pour obtenir des financements (???) qui manquent cruellement. Parfois, cela passe par une amputation des règles de l’art (???) scientifique (de la caste au pouvoir). Pour qu’une hypothèse soit validée scientifiquement, il faut beaucoup d’études rigoureuses (alors que les gens meurent), reproduites de façon similaire un peu partout dans le monde et de façon indépendante. Des études sont en cours pour évaluer la chloroquine : est-elle efficace dans le traitement du Covid-19 ? Que peut-on tirer comme conclusion de cette étude du Professeur Raoult pour valider ou infirmer l’hypothèse de départ ? Eh bien pas grand-chose ! (???)
Le site les Crises d’Olivier Berruyer conseille l’excellente analyse (???) de Nicolas Martin sur France Culture (de gauche pro-Macron) sur la chloroquine et l’article (tendancieux) de Florian Gouthière : « Covid-19 & chloroquine : à propos d’une étude très fragile et d’un dangereux emballement médiatique et politique ». (???)
Ce qu’il faut retenir des conjectures et hypothèses du site polémiste les Crises d’Olivier Berruyer :
La chloroquine a montré des effets in vitro par le passé mais elle (aurait) toujours échoué à apporter des bénéfices thérapeutiques chez l’Homme pour les infections virales respiratoires (???). La récente étude du Pr Raoult est truffée de biais (???). Elle ne nous apprend pas grand-chose. (Voilà un argument !) Des études en cours avec une meilleure méthodologie qui permettront (???) de statuer sur l’efficacité (ou non) de la chloroquine dans le traitement du Covid-19. Il est important de combattre (non pas le Coronavirus, mais) l’emballement médiatique (et le Pr Raoult) et ses conséquences. Faire comprendre la méthode scientifique à la population est un enjeu essentiel (pour la caste au pouvoir alors que les gens meurent !) TAKAYCROIRE ! (Source du site les Crises d’Olivier Berruyer : Futura Science, Julien Hernandez)
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.
La suite des mensonges « d’état »……
C’est bizarre, bizarre, bizarre. Si le Covid 19 vient d’un animal, pourquoi n’y retourne-t-il pas ? (Mon toutou se porte bien, merci !). Les animaux ne sont même pas des « porteurs sains ». Pourtant, ils peuvent être facilement des véhicules (rage, peste…)
On va finir par nous faire croire que Trump a exprès envoyé une chauve-souris infectée à Wuhan, et que sur place c’est la mère Michelle qui a mandaté ses chats pour qu’ils le répande partout.
Il suffisait d’y penser !
j’adore votre humour mais le virus se transmet aussi aux animaux, un tigre d’un zoo a été testé positif et un chien aussi.
15% des chats testés à Wuhan étaient porteurs du Covid 19…
Lesdits chats ont été contaminés par ?
d’autres chats ?
des humains ?
des chauves souris ?
des pangolins ?
des ratons laveurs ?
Par la chauve souris !!! Les chats adorent les souris chauves !
Michelle d’Astier de la Vigerie, super commentaire…..rires.
Il semblerait que l’on puissse former des chiens à « détecter par leur flair », les personnes qui seraient atteintes du Covid-19,même sans présenter de symptômes…..à voir
Les labos spécialisés dans la guerre bactériologique sont clairement dans l’oeil du cyclone…
Ce virus aurait donc les mêmes origines que le VIH produit de la folie destructrice humaine qui cherche et trouve des moyens pas chers de décimer son prochain!
Problème, comme tous les apprentis sorciers, çà leur pète au nez et ils ne savent pas le confiner dans leurs éprouvettes!
Mais on préfère accuser le ragot ou le complot…
Ces arguties me rappellent ceux de la juge d’instruction chargée du dossier Sarah Halimi. Rappelez vous: « la bouffée délirante qui aurait pu, « hypothèse plausible » et autre divagations destinées à donner de la matière aux supposés cons que nous serions.
Ce qui ne va pas avec le virus de la Covid-19
La nature peut créer des choses aussi étranges que l’ornithorynque, le taenia ou Joe Biden et Nancy Pelosi. Mais créer un « mécanisme chimique» parasitaire absolu (qui ne peut vivre en dehors d’un organisme à ADN) dont la longévité et la contagiosité se prolonge jusqu’à 17 jours sans ADN, constatés sur le Diamond Princess, cela, elle ne le peut pas pour la simple raison que pour développer cette particularité pour le moins « singulière », il faut que ce « mécanisme chimique » soit exposé à un environnement sans ADN indispensable à sa survie, à sa reproduction et à sa propagation ; puis que de cet environnement sans ADN, il réintègre un autre organisme vivant après avoir développé sa durabilité avec rien. Il ne peut ni survivre ni surtout se modifier sans phagocyter des codes ADN. En bref, la fonction crée l’organe quand il ne tue pas l’organisme.
Or, les chances qu’un virus en pleine nature, dans le corps d’animaux sauvages par exemple, puisse trouver un endroit sans ADN sont nulles : il y a des fientes, des poils et liquides organiques, des bactéries… Et advenant qu’il tombe dans un tel milieu exceptionnel, les chances qu’il aurait de réintégrer ensuite un organisme vivant dans un tel milieu, sont encore plus improbables.
En clair, les conditions pour qu’un virus développe cette durabilité ne se trouvent ni dans la nature, ni dans les organismes vivants où il s’affaire plutôt à se reproduire et où sa durabilité hors organisme vivant n’est pas inquiétée au point de la développer comme s’il prévoyait quitter son hôte sans en rencontrer d’abord un autre.
La ligne de code d’acide nucléique qui lui confère cette durabilité parait être de l’ordre des manipulations génétiques de laboratoires. Quelque chose de prélevée sur une bactérie par exemple. C’est un virus OGM. Beurk!
Reste à savoir si sa propagation est accidentelle ou délibérée, car le virus qu’on a le plus à craindre, c’est le communisme chinois.
+1
CQFD. Bravo !
« L’apparition du Covid-19 à Wuhan ne signifie pas qu’il est originaire de Wuhan ».
Alors ce VIRUS il est tombé sur Wuhan directement du ciel en faisant fi des frontières et, les donneurs d’alertes un nombre de médecins se sont volatilisés sans laisser de traces excepté le jeune médecin qui en est a la source de cette alerte.
C’est trop, tellement de choses étranges se sont passées qu’on a essayé de noyer le poisson. La PROPAGANDE du PARTI COMMUNISTE CHINOIS EST A LA BESOGNE.
Juste une petite remarque, je trouve sur la photo de l’article, une ressemblance assez marquée entre Olivier Berruyer et Thierry le Luron, physiquement mais qui sait, peut être comiquement…..rires
[email protected]/— Le contrôle social par la technologie.—
« La vie privée, la confidentialité jusqu’aux émotions les plus élémentaires des individus sont mises sous contrôle. En mars, l’école Hangzhou Number 11 High School, située dans l’est de la Chine, a installé un système de reconnaissance faciale dans une salle de classe pour surveiller ses élèves. Toutes les 30 secondes, trois caméras situées à l’avant de la salle balaient les visages pour déterminer les sentiments de chaque individu (surpris, triste, antipathique, heureux, neutre…). Les caméras enregistrent aussi les actions des élèves, s’ils sont en train de lire, d’écouter, d’écrire, de s’appuyer sur le bureau, etc. L’œil intelligent avertit alors l’enseignant en temps réel s’il remarque qu’un élève semble distrait. D’autres salles de classe de cet établissement devraient être équipées de cette technologie.
Pékin soutiendrait également des projets de lecture du cerveau pour détecter les changements dans les états émotionnels chez des employés de la chaîne de production, de l’armée et des trains à grande vitesse. Ces travailleurs chinois seraient connectés à une technologie de surveillance émotionnelle par le biais de capteurs sans fil placés dans les casques et casquettes. Capable d’enregistrer et d’étudier les ondes cérébrales, le secteur privé peut s’en servir pour surveiller les niveaux de stress des travailleurs pour ajuster leurs flux de production/pause et ainsi optimiser leur efficacité. Frederick W. Taylor aurait crié au génie.
En cours de test, un système de crédits sociaux évaluant la fiabilité des individus doit être promu par l’État en 2020. L’algorithme de notation citoyenne s’appuiera sur l’analyse du Big data des comportements numériques de la population chinoise. Depuis 2014, le PCC met au point ce système de notation des citoyens : de la note du citoyen découlera l’accès aux services publics. Pleinement opérationnel et obligatoire d’ici 2020, le « Système de crédit social » (SCS) doit collecter les données de tous les internautes chinois sur tous les sujets, du respect du Code de la route aux commentaires en ligne. Chaque citoyen se verra attribué une note allant jusqu’à 1 000 maximum, qualifiant la confiance et le bon comportement qu’il suscite : « Mal s’occuper de ses enfants, 50 points en moins. Critique ou diffamation du parti sur les réseaux sociaux, 100 points de perdus. En revanche le bénévolat rapporte 10 points. Et si le parti vous reconnaît comme citoyen modèle, on en gagne 100 ». Mal garer un vélo, fumer dans un espace public ou être grossier peuvent également être des critères de notation. Autocensure et délation garanties.
Les personnes les mieux notées auront un accès facilité aux services publics et privés, tandis que les plus mauvais élèves pourront se voir interdire de voyager en première classe, de partir à l’étranger, d’envoyer leurs enfants dans les meilleures écoles, d’accéder à une promotion quelconque… Il en est de même pour les entreprises, qui peuvent se voir interdire l’émission d’obligations par exemple si elles dévient des règles du PCC. Le gouvernement justifie ce plan par la lutte contre la fraude et la corruption qui gangrènent le pays. Un tel système fonctionnera en exploitant les mécanismes du jeu, tels que les scores et les comparaisons entre collègues et amis, pour devenir un insidieux, mais très puissant instrument de contrôle social.
L’utilisation du SCS pourrait en fait avoir commencé il y a déjà plusieurs années. Effectivement, la Cour populaire suprême de Chine avait annoncé début 2017 que 6,15 millions de citoyens chinois avaient été interdits de prendre l’avion pour « des méfaits sociaux ». De plus, depuis 5 ans, entre 10 et 12 millions de Chinois ont été interdit d’acheter des billets d’avion ou de train à grande vitesse. Le but étant de contrôler les individus à travers leurs actions, et à plus long terme de façonner entièrement leur comportement (Diplomatie Les grands dossiers n° 45, juin-juillet 2018, p.20). Les citoyens n’ont évidemment aucun recours pour contester des allégations inexactes vu qu’un système judiciaire indépendant du Parti communiste est inexistant, contrairement à chez nous, où la justice peut juste être sous influence des lobbies et autres intérêts politique. (…)
Une réelle opinion publique aurait émergé en Chine avec l’explosion des réseaux sociaux. On en sait encore peu, mais au vu du système dans lequel le pays est en train de s’enliser, on souhaite bien du courage aux récalcitrants.»