Publié par Jean-Patrick Grumberg le 18 avril 2020

Steven Mosher est l’un des chercheurs les plus informés et les plus avancés sur le sujet des coronavirus. Il affirme que le coronavirus chinois a probablement été développé à l’Institut de virologie de Wuhan.

Mosher est un auteur et sociologue américain, spécialisé dans l’anthropologie, la démographie et le contrôle de la population chinoise. Il est le président de l’Institut de recherche sur la population (PRI), et défenseur des droits de l’homme en Chine. Il est également l’auteur de « La brute de l’Asie, pourquoi le rêve de la Chine est la nouvelle menace pour l’ordre mondial* ».

Mosher :

Je pense que le virus s’est échappé du laboratoire.

Wuhan a le seul laboratoire de niveau 4 de toute la Chine. C’est donc là que l’on travaille sur les pathogènes dangereux, qu’ils soient génétiquement modifiés pour en faire une arme ou non. C’est là que l’on fait des expériences sur le virus. Il est donc logique que l’épicentre de l’épidémie se trouve dans ce laboratoire, et qu’il soit la source de ce virus.

Nous savons tous maintenant qu’une chauve-souris n’a pas volé sur 900 kilomètres depuis sa caverne dans une autre province jusqu’à la ville de Wuhan pour atterrir sur quelqu’un.

Tout le monde s’accorde désormais, à l’exception de quelques journalistes marginalisés qui s’obstinent à défendre la Chine communiste par tous les moyens [NDLR En fait Mosher se trompe de terminologie, ces journalistes ayant renoncé à faire du journalisme], pour dire que le virus s’est échappé d’un laboratoire dit de haute sécurité. Je ris quand je parle de haute sécurité parce qu’il est évident qu’il n’a pas réussi à faire ce qu’il était censé faire : assurer la sécurité. Il a abandonné le niveau quatre et a fonctionné au niveau deux.

Coronavirus naturel ou modifié ?

Mosher poursuit :

La question se pose maintenant de savoir s’il s’agit d’un coronavirus naturel de chauve-souris en fer à cheval, qui a été isolé à l’Institut de virologie de Wuhan, puis s’est accidentellement échappé du laboratoire en infectant un employé du labo, ou s’il s’agit d’un virus sur lequel les chercheurs travaillaient, en utilisant la technologie de « gain de fonctionnalité ». Le « gain de fonctionnalité » signifie que vous prenez un coronavirus existant et que vous le rendez plus infectieux et plus mortel.

Maintenant, pourquoi vous engageriez-vous dans la recherche sur les gains de fonctionnalité ? Pourquoi chercheriez-vous à améliorer un agent pathogène naturel de cette manière pour le rendre plus mortel et plus infectieux ?

Eh bien, l’idée des scientifiques, lorsqu’ils ont découvert qu’ils pouvaient facilement faire ces choses en utilisant la technologie recombinante, était la suivante : ‘Nous allons créer des superbactéries en laboratoire et nous allons trouver comment les vaincre. Nous allons développer des vaccins et des traitements thérapeutiques. Et donc, quand une vraie superbactérie entrera en scène, nous serons prêts’.

Tout cela est bien beau.

Jusqu’à ce que vous créez une superbactérie en laboratoire, et qu’elle s’échappe avant que vous ayez eu le temps de développer un vaccin ou un traitement thérapeutique pour elle.

Arme biologique ou étude antivirale ?

Mosher :

Je ne dis pas que c’est ce qui s’est passé, et je ne dis pas que c’est une arme biologique.

Mais nous savons que la directrice du laboratoire de l’Institut de virologie de Wuhan, qui était la chef d’équipe pour la recherche en biologie, était une femme nommée docteur Chen.

Le docteur Chen Wei Lee utilise depuis des années la méthode de recherche de gain de fonctionnalité pour créer de nouveaux coronavirus plus mortels et plus infectieux.

Si la Chine n’était pas communiste

  • Si la Chine n’était pas une dictature communiste, le docteur Chen devrait nous dire ce qu’elle faisait, et comment elle le faisait.
  • Le parti communiste chinois devrait rendre publics les dossiers secrets de l’Institut de virologie de Wuhan.
  • Alors nous saurions tous avec certitude s’il s’agissait d’un coronavirus du laboratoire qui s’est échappé, ou s’ils le bricolaient de quelque manière que ce soit.

Mosher :

Je ne suis pas du tout un naïf, je sais que la Chine aura probablement déjà détruit les dossiers de recherche, et nous savons qu’elle a déjà détruit des dossiers et des études.

Ils ont probablement déjà averti le Dr Chen Wei Lee qu’elle ne devait parler à personne de ses recherches. Ils ont déjà menacé et fait taire d’autres personnes.

Je pense donc que nous n’aurons jamais les réponses que les gens exigent, des preuves tangibles, parce que le parti communiste chinois a déjà détruit ces documents et ces preuves tangibles.

Et bien sûr, c’est une des raisons pour lesquelles ils ont acheté et payé l’Organisation mondiale de la santé, cela devient clair.

Docteur Chen Wei Lee, major général

Alors que le coronavirus mortel responsable de la maladie connue sous le nom de covid-19 s’est répandu dans le monde entier, le Dr Chen était sous les feux de la rampe.

Chen Wei est général de l’Armée de libération du peuple et la virologiste qui dirige l’Institut de bio-ingénierie de l’Académie des sciences médicales militaires.

En mars, les médias de la propagande de l’État ont diffusé des photos de Chen, en treillis et avec un masque chirurgical, se tenant devant un drapeau du parti communiste, et recevant une injection dans le bras gauche. Selon le narratif officiel, la Chine espère que la substance qui lui a supposément été injectée devienne le premier vaccin contre le coronavirus. Sept autres officiers militaires auraient reçu la piqûre.

« Le virus est impitoyable, mais nous croyons aux miracles », a déclaré madame Chen aux médias locaux.

« L’épidémie est une situation militaire, et la zone épidémique est le champ de bataille. »

Le général Chen Wei, expert en chef de la Défense contre les armes biochimiques, est en poste à Wuhan. Elle a pris en charge le laboratoire P4 lié au programme secret d’armes biologiques de la Chine.

Zhengli Shi, un chercheur renommé travaillant au laboratoire P4, a co-écrit un article controversé en 2015 (2) où il expliquait avoir créé un nouveau virus, en combinant un coronavirus trouvé chez les chauves-souris en fer à cheval chinoises avec un autre, et qui cause un syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) semblable à celui de l’homme chez les souris.

Une affaire d’image : la Chine cherche à dominer les Etats-Unis dans sa course technologique

Pour la Chine, la recherche d’un vaccin ne concerne pas seulement la santé publique, mais aussi la lutte que la Chine livre aux États-Unis pour la suprématie mondiale sur le commerce, la technologie, l’armée et les médias – et maintenant, le virus.

Les dirigeants chinois ont donc incité leurs scientifiques à être les premiers à développer une solution contre le coronavirus.

Le président à vie Xi Jinping a d’ailleurs déclaré qu’un effort scientifique et technologique « national » était nécessaire pour contrer l’épidémie.

Nous devons construire un nouveau type de « système national » pour faire des percées dans les technologies essentielles et fondamentales », a déclaré Xi dans un article publié en mars dans le magazine du parti communiste Qiushi Journal.

Les grandes réalisations scientifiques, a-t-il dit, sont « une composante essentielle du système stratégique national ».

La Chine veut réécrire son rôle dans la pandémie du coronavirus, pour passer de cause du malheur, à celui de sauveur, et pour montrer – comme Chen l’a dit elle-même – qu’elle est à la hauteur de ses « responsabilités en tant que grande puissance et de sa contribution à l’humanité ».

Surtout au moment où la Chine subit une concurrence intense dans presque tous les domaines, et une pression économique jamais connue, initiée par le président Trump afin de rétablir des échanges commerciaux honnêtes.

C’est dans ce contexte que l’économie chinoise a subi ce trimestre sa plus forte contraction depuis 50 ans à 6,8%.

« Nous devons être conscients que le développement d’un vaccin est une bataille que la Chine ne peut pas se permettre de perdre », a écrit le commentateur Mu Lu dans le journal nationaliste Global Times (1), l’appelant « la vie et la mort ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  1. http://www.globaltimes.cn/content/1183027.shtml
  2. https://www.nature.com/articles/nm.3985

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