
Source : Francesoir
Comment nous avons perdu deux mois sur le fait de savoir si le traitement contre le Covid-19 proposé par le professeur Didier Raoult et son équipe fonctionne ou non ? Pourquoi, il pourrait bien y avoir une commission d’enquête parlementaire sur cette affaire comme l’affirme Didier Raoult ?
Cet article est le fruit de nombreuses recherches documentaires mais également d’entretiens. Nous avons aujourd’hui acquis l’intime conviction, qu’il y a dans l’essai clinique Discovery et les autres, une véritable polémique pour ne pas dire un scandale des institutions sanitaires ! Seul un suivi précis de ce drame en 10 actes permet de le comprendre.
Acte 1 – Première volonté présidentielle.
Le 5 mars, Didier Raoult – qui n’a encore rien publié – rencontre le Président de la République à l’Elysée et lui parle de ses travaux. Le contact semble bien passer (note 1). Il semble que ce soit avant le 17 mars, que le Président de la République qui s’intéresse à la chose, demande à son ministre de la Santé Olivier Véran, de lancer les autorisations pour des essais cliniques, afin d’étudier la chloroquine sur laquelle travaille Didier Raoult (note 2).
Le professeur Didier Raoult prépublie une étude le 17 mars, qui sera complétée par une deuxième le 27 mars (note 3). Les résultats prépubliés le 17 mars encouragent l’utilisation de l’hydroxychloroquine combinée à l’azithromycine contre le Covid-19. On constate une disparition du virus après 6 jours de traitement dans plus de 50 % des cas avec l’hydroxychloroquine seule et une disparition dans la très grande majorité – mais sur un échantillon très restreint – si celle-ci est associée à l’azithromycine (note 4). Toutefois, de nombreuses critiques sont faites sur l’approche méthodologique de l’étude de Didier Raoult, et de nombreuses voix s’élèvent pour dire que cette étude ne veut rien dire. Des querelles d’ordre méthodologiques apparaissent. C’est dans ce contexte, qu’il devient évident que le protocole du professeur Raoult doit être étudié avec une méthodologie à l’abris de toute critique et doit donc être inclus dans l’essai clinique Discovery.
Acte 2 – Inclusion de l’hydroxychloroquine dans Discovery.
Les chercheurs travaillant sur de l’essai clinique Discovery acceptent – semble-t-il à contrecœur – d’inclure un quatrième bras dans leur essai, sur l’hydroxychloroquine. Ainsi l’hydroxychloroquine seule est ajoutée le 22 mars 2020 comme potentiel antiviral à l’essai clinique Discovery ; cet essai est présenté dans une conférence de presse des professeurs Bruno Lina et Florence Ader le 23 mars. Lors de cette conférence de presse, le professeur Bruno Lina explique que : « Le 4e bras est le bras hydroxychloroquine, c’est un bras qui a été rajouté un petit peu à la fois à la demande de l’OMS et de l’Etat français, pour qu’on puisse avoir des résultats fiables sur cette molécule aussi, de façon à ce que l’on sache si cela a un intérêt ou si ça n’en a pas. » La professeure Florence Ader complète en répondant à la question « N’y-t-il pas un emballement autour de cette molécule ? Doit-on être prudent ou au contraire espérer que cette molécule soit la solution miracle ? » par « Elle sera évaluée comme les autres et comparée comme les autres. C’est-à-dire que pour nous, on est sur essai pragmatique qui a pour vocation à répondre à des questions avec des arguments scientifiques solides. Par conséquent, comme toutes les autres molécules qui sont à l’essai dans cette étude, les résultats et les analyses seront extrêmement intéressants. On verra ce qu’il en est. » Elle ne fait aucune mention dans cette conférence de presse à l’azithromycine (note 5).
La chronologie des évènements semble avoir toute son importance. En effet, c’est probablement avant le 17 mars que le Président Emmanuel Macron demande que l’on étudie la Chloroquine. Et c’est seulement le 17 mars que l’on comprend que la chloroquine seule a un effet limité, et que seule son association avec l’azithromycine donne des résultats significatifs. Discovery se sent donc légitimée de n’étudier que la chloroquine seule, puisque c’est la demande du Président faite avant le 17 mars. Mais Discovery ne tient pas compte de la publication le lendemain de Didier Raoult qui précise qu’il faut absolument y adjoindre l’azithromycine, car les résultats sont bien meilleurs.
Acte 3 – Discovery laisse entendre qu’il répondra rapidement à la polémique Raoult.
Les chercheurs travaillant sur Discovery laissent croire que les résultats permettront de savoir si le protocole de Raoult fonctionne ou non. Sans le dire directement, l’essai clinique Discovery insinue notamment cela, lors de la conférence de presse du lancement de l’essai que l’on peut voir en vidéo (note 5).
Par la suite, cette insinuation devient une affirmation y compris de ceux qui participent à cet essai. En conséquence, cette affirmation est reprise par un très grand nombre de médias : journaux et télévisions. C’est pourquoi, nous avons pu entendre en boucle que l’essai clinique Discovery allait nous apporter un résultat certain et cela rapidement, sur la validité ou non du protocole du professeur Raoult. Alors que des voix de nombreuses personnalités et médecins s’élèvent pour demander que l’hydroxychloroquine soit utilisée pour lutter contre le coronavirus, le ministre de la Santé Olivier Véran rappelle que les espoirs suscités par des traitements avaient parfois été déçus (note 6). Il déclare le 22 mars 2020 sur LCI : « Ce traitement s’il devait être efficace, nous le proposerions aux Français sans aucun délai », et ajoute « que plusieurs patients traités dans des hôpitaux français étaient en train de l’expérimenter (note 6). » Enfin, il ajoute « D’ici à 15 jours, nous devrions avoir des données consolidées » (note 6), qui si l’on fait le calcul nous amène au 5 avril.
Acte 4 – Incapacité de Discovery de répondre à la question.
Mais en fait, l’essai clinique Discovery ne reprend pas du tout le protocole de Raoult. Il ne peut donc pas répondre à la question de l’efficacité ou non de son traitement qui recommande deux choses (note 7, 8) : la combinaison de l’hydroxychloroquine et l’azithromycine (note 7, 8), et cela dès l’apparition des premiers symptômes (note 7, 8).
Didier Raoult et son équipe affirment que (note 3) :
L’hydroxychloroquine seule a une efficacité relative. Seule la combinaison des deux médicaments est vraiment efficace (note 3), a valeur de ce traitement tient au fait qu’il soit prescrit le plus tôt possible, avant que n’apparaisse une pneumopathie ; son efficacité lors d’un état grave étant limitée (note 3).
Didier Raoult précise dans l’un des « bulletins d’informations » vidéo qu’il diffuse régulièrement, depuis le début de la crise sanitaire, que : « son protocole thérapeutique s’adresse essentiellement aux patients qui présentent des formes modérées, moyennes, ou qui commencent à s’aggraver… Sur le plan thérapeutique, ce que l’on est en train de voir, c’est que les malades, au moment où ils ont une insuffisance respiratoire et qu’ils rentrent en réanimation, n’ont presque plus de virus. C’est alors trop tard pour traiter les gens avec des antiviraux » (note 9).
Or l’essai clinique Discovery ne suit pas ce protocole sur ces deux choses. L’essai clinique (note 7, 8) : utilise uniquement l’hydroxychloroquine et non la combinaison des deux médicaments avec l’azithromycine (note 10), et ce sur des cas dans des situations de pathologies uniquement lorsqu’une pneumopathie est apparue et non dès l’apparition des premiers symptômes (note 10).
C’est donc une erreur d’affirmer que l’essai clinique Discovery permettra de dire si le traitement du Docteur Raoult fonctionne ou non (note 7). Pire, la façon dont cet essai clinique est conçu ne peut que fatalement aboutir à la démonstration que l’hydroxychloroquine ne fonctionne pas. Ce que dénonce d’ailleurs à la télévision très rapidement l’ancien ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy. Le 26 mars, le professeur Didier Raoult affirme dans une interview accordée au journal en ligne Marcelle, à propos de l’essai clinique Discovery concernant son protocole « Si on avait envie de prouver que ça ne marche pas, on ne s’y prendrait pas autrement. Il y aura une enquête parlementaire après tout ça, et elle sera sanglante, autant que l’affaire du sang contaminé. Et ce sera pire si le gouvernement décide de refuser l’accès au médicament. » (note 11)
Il est légitime alors de se demander si les choix faits par Discovery sont intentionnels et s’ils avaient la volonté délibérée de démontrer que le traitement du professeur Raoult ne fonctionnait pas. Ou bien, si c’est l’inertie et la rapidité de l’enchainement des évènements qui n’a pas permis de reproduire le protocole du professeur Raoult. En effet, il n’y a que 6 jours entre la prépublication de la première étude de l’équipe de Didier Raoult qui a lieu le 17 mars et l’inclusion de l’hydroxychloroquine dans Discovery qui se fait le 22 mars.
Le 26 mars, dans une interview du journal Le Monde le docteur Gilles Pialoux, infectiologue et chef du service de maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Tenon, répond à la question qui lui est posée « Dans l’essai Discovery, pourquoi l’hydroxychloroquine n’est-elle pas associée à l’azithromycine, alors que c’est cette combinaison qui a l’air de produire les meilleurs résultats, selon le Dr Raoult ? » en affirmant que « L’hydroxychloroquine sera comparée comme les autres molécules. Ni plus ni moins » (note 12). Une telle réponse ne permet-elle déjà pas de se faire sa petite idée sur l’intentionnalité ou non de faire un essai qui aboutirait à l’invalidation de l’étude du professeur Raoult ?
Acte 5 – Lancement de l’essai clinique Hycovid toujours sans azithromycine.
Le 31 mars, est lancé l’essai en double aveugle « Hycovid » du CHU d’Angers afin de mesurer l’efficacité de l’hydroxychloroquine seule sur 1 300 malades atteints de formes moins sévères que ceux enrôlés dans Discovery. L’absence d’azithromycine est justifiée par le fait que l’association de ces deux molécules présentent un risque élevé de toxicité cardiaque. Par ailleurs, Hycovid précise « Ils auront 75 ans et plus, population où le risque de dégradation est suffisamment élevé pour mesurer l’efficacité de l’étude. » (note 13, 14). Y-a-il une nouvelle volonté délibérée de vouloir prouver que le protocole de Didier Raoult ne fonctionne pas ? Nous ne le savons pas. A ce moment-là, le Président de la République ne semble pas être au courant, ou ne pas avoir compris le fait que les essais Discovery et Hycovid ne pourront pas répondre à la question de la validité du protocole Raoult. Il y a un doute sur le fait de savoir si le Ministre de la Santé, Olivier Véran et Jérôme Salomon le directeur général de la Santé, étaient au courant ou non de la situation ?
Acte 6 – Prise de conscience du Président.
Le Président de la République est alerté de la problématique, que ce soit par son entourage, les députés ou la presse. Il faut dire que la sortie de Didier Raoult du 26 mars n’est pas passée totalement inaperçue. Par ailleurs, début avril le Président de la République, le Premier Ministre et l’ensemble des 577 députés de l’Assemblée nationale et près d’une cinquantaine de journalistes et médias reçoivent chacun une lettre par courriel détaillant et dénonçant cette problématique sur l’essai clinique Discovery, telle que décrite précédemment (note 15).
Quoi qu’il en soit, dans la foulée, probablement début avril, Emmanuel Macron exige que l’on teste immédiatement le protocole du professeur Raoult. Le 8 avril, Le Canard enchaîné écrit que « si la polémique n’a cessé d’enfler, c’est avant tout par la faute des autorités de santé, qui ont d’abord refusé d’expérimenter sur des patients en début de maladie… l’association d’un antiviral, la chloroquine, avec un antibiotique, l’azithromycine. Ainsi l’étude européenne baptisée Discovery… prend en compte la fameuse chloroquine mais ne la teste que sur des malades sévèrement atteints et sans y adjoindre l’antibio susnommé ». Le journal, précise que la problématique est la même pour les autres études, notamment celles menées par « les CHU d’Amiens, Tourcoing et Valenciennes qui étudient les effets de la chloroquine seule et uniquement sur les patients à risque élevé d’évolution défavorable… » « Pour tenter de circonscrire l’incendie », Emmanuel Macron est intervenu personnellement sur le sujet. Il a ainsi ordonné de « tester de toute urgence le protocole Raoult, tel que celui-ci l’applique à Marseille » (note 16).
En conséquence, et à la demande du ministre de la Santé Olivier Véran, les CHU de Montpellier et d’Angers qui ne font pas partie de l’étude Discovery doivent expérimenter le protocole recommandé par Didier Raoult. (note 16)
Acte 7 – Le protocole Raoult enfin testé ? Pas vraiment.
Mais ce n’est pas si simple de changer l’essai Discovery en cours de route, ni celui d’Hycovid lancé le 31 mars. Toutefois, le CHU d’Angers dans le cadre de l’étude Hycovid décide qu’il pourra aussi comme dans l’étude de Raoult tester quelques patients sous azithromycine et chloroquine, ainsi que quelques patients sous azithromycine seule, cas qui n’était pas étudié dans la première étude de Raoult. On peut donc affirmer que le test du protocole Raoult reste donc tout à fait à la marge de l’étude Hycovid (note 13).
Suite à la demande présidentielle, il est par ailleurs décidé de lancer en toute urgence un nouvel essai clinique dans d’autres CHU. Ainsi, le 10 avril 2020, le CHU de Montpellier annonce le lancement d’un essai randomisé, Covidoc, indépendamment des essais Discovery et Hycovid, pour tester l’efficacité de la bithérapie « hydroxychloroquine + azithromycine », comparativement à l’hydroxychloroquine seule, sur 150 patients qui présentent une pneumonie justifiant une hospitalisation (note 17, 18). Nous pouvons toutefois remarquer qu’il ne s’agit donc pas à nouveau tout à fait du même protocole que celui de Didier Raoult, puisqu’il ne prend en charge que les personnes justifiant une hospitalisation, alors que Raoult traite aussi les cas asymptomatiques ou ne nécessitant pas d’hospitalisation.
Acte 8 – La presse s’empare progressivement du sujet.
Le 2 avril puis le 4 avril, le professeur Christian Perronne dénonce la problématique dans Marianne (note 7) puis dans France-Soir (note 8) en disant que l’essai clinique Discovery manque d’éthique pour ne pas suivre le protocole en laissant croire qu’il sera capable de donner des résultats sur la validité ou non de ce protocole. Il affirme notamment : « Quant au test « Discovery », il ne prend pas en compte le protocole du professeur Raoult (hydroxychloroquine et azithromycine dès l’apparition des premiers symptômes), mais uniquement l’hydroxychloroquine, et ce sur des cas dans des situations de pathologies aggravées. Pour cela, ce test fait preuve d’absence d’éthique. On leur dit qu’ils vont être tirés au sort, et éventuellement ne pas être traités, tout en connaissant très bien les chiffres de mortalité élevés de cette maladie. »
Le 9 avril, Jérôme Salomon directeur général de la Santé se voit poser une question lors de son point de situation télévisé sur le Covid-19 : « Parmi l’ensemble des études menées en France et en Europe, y-a-t-il une étude qui reprenne exactement le protocole mis en place par le docteur Raoult de IHU de Marseille ? » Il répond : « Cette proposition est reprise dans de nombreux bras de protocoles internationaux et de protocoles français. Nous aurons à l’issue de ces essais thérapeutiques bien menés des résultats positifs ou négatifs. » (note 19) Or il n’en est encore rien le 9 avril, puisque Covidoc est lancé le lendemain. A moins qu’il ne considère que les études Discovery et Hycovid soient capables de répondre à la question. Ce qui n’est pas le cas, nous l’avons vu.
Le 10 avril, le journal Libération rédige un article spécifiquement sur ce sujet, intitulé : « Est-il vrai que l’essai clinique Discovery ne permet pas de tester le protocole du professeur Raoult ? » Le journal confirme que l’essai Discovery ne porte pas sur ces cas, asymptomatiques à modérés, chez des personnes sans facteurs de risque et qu’il teste l’hydroxychloroquine seule, et non pas en combinaison avec l’azithromycine (note 20).
Les auteurs de l’essai clinique Discovery sont questionnés de toute part et tentent tant bien que mal eux aussi d’éteindre l’incendie. Ils se défendent comme ils peuvent (note 20), mais leurs explications sont difficilement acceptables par l’opinion publique qui prend conscience du problème. Selon le professeur Perronne, « interrogés sur l’absence d’association de l’hydroxychloroquine avec l’azithromycine, les investigateurs de l’étude, en bons élèves des canons de la méthodologie, répondent qu’il ne faut évaluer qu’un seul médicament à la fois et que si, à la fin de l’étude, l’hydroxychloroquine marche, on fera une nouvelle étude pour démontrer le bienfait de l’association. Ça signifie des résultats dans deux à trois mois. » (note 8)
Acte 9 – Eteindre l’incendie !
Le Président doit agir vite, s’il veut « éteindre l’incendie », pour reprendre les termes du Canard enchaîné. Et ce d’autant plus qu’un sondage souligne la popularité de Didier Raoult (note 21) et que de nombreuses personnalités prennent parti pour un assouplissement des règles de prescriptions de l’hydroxychloroquine liée à l’azithromycine, notamment Philippe Douste-Blazy dans sa pétition en ligne sur Change.org (note 22). Par ailleurs, le scandale du manque de masques fait rage, suite à la sortie le 2 avril de l’article de Mediapart « Masques : les preuves d’un mensonge d’Etat » (note 23). Il ne faudrait pas ajouter un nouveau scandale.
Le Président de la République doit agir vite, nous l’avons vu ; et décide à la surprise de tous de rendre visite – le 9 avril dans la même journée – aux représentants de l’essai clinique Discovery le matin et à Didier Raoult l’après-midi, c’est-à-dire aux deux protagonistes principaux de la polémique naissante sur les essais cliniques. C’est l’occasion pour Didier Raoult de lui présenter en exclusivité sa nouvelle étude portant sur plus de 1000 patients (note 24). Tous les médias se font l’échos de cette visite à Marseille auprès de Didier Raoult. Toutefois, probablement afin de ménager tout un chacun, ou encore de ne pas se dédire, l’Elysée a insisté sur le fait que cette rencontre ne représentait pas « une reconnaissance » de la méthode du professeur Raoult (note 25). Les médias mettent en avant qu’il consulte tous les spécialistes du Covid-19 comme le président l’a confirmé dans son allocution du 13 avril 2020.
« J’ai tenu moi-même à comprendre chacune des options possibles, à m’assurer que tout était essayé dans les meilleurs délais et avec rigueur » Emmanuel Macron 13 avril 2020.
C’est bien joué de la part du Président de la République car la popularité de Didier Raoult reste au beau fixe.
Acte 10 – Deux mois de perdus… pour des querelles d’égo ?
Alors le traitement proposé par le professeur Raoult est-il efficace ? Il faudra attendre probablement encore plusieurs mois avant d’en avoir la réponse, comme le souligne le professeur Christian Perronne dans France-Soir (note 8). Nous devions avoir les résultats début avril, si l’essai Discovery avait immédiatement repris le protocole du professeur Raoult. Or aujourd’hui, les résultats définitifs de l’essai qui se rapproche le plus du protocole du professeur Raoult, à savoir l’essai clinique Covidoc, ne sont attendus que fin mai (note 18).
Toute cette triste histoire nous a fait donc perdre deux mois. Or en cas de crise pandémique, comme nous la vivons aujourd’hui, deux mois, c’est considérable. Car à supposer qu’effectivement la solution proposée par Didier Raoult et son équipe fonctionne, alors en deux mois, nous aurions pu faire tant de choses. Nous aurions pu préparer très rapidement toute la production et la logistique pour une distribution massive du traitement. Nous aurions pu sauver de nombreuses vies. Nous aurions pu permettre d’entrevoir et d’avoir une fin de confinement rapide. Nous aurions pu soulager psychologiquement toute la population en lui disant qu’il existait un traitement efficace. Nous aurions pu apporter cette solution à d’autres pays, notamment ceux les moins armés comme en Afrique et en Amérique Latine. Nous aurions pu tant de choses, mais encore aurait-il fallu que nous sachions avec une totale certitude, si ce traitement fonctionne ou non. Et si la réponse était que ce traitement ne fonctionnait pas, alors nous aurions pu clore rapidement cette polémique une fois pour toute.
Alors « polémique » ou « scandale » ?
Sans doute, l’avenir nous le dira. Mais une chose est certaine : si jamais le traitement proposé par Didier Raoult se révélait être efficace, alors les institutions sanitaires auront le devoir d’expliquer pourquoi tant de temps a été perdu. Et si jamais, il est démontré que les raisons de ces retards sont le fruit « des querelles d’égo » pour reprendre les termes du professeur Perronne (note 7), alors oui, nous pourrons parler d’un « scandale des autorités sanitaires ». Ce serait pire s’il était démontré que de possibles connivences avec des laboratoires pharmaceutiques aient pu influer certains choix protocolaires, comme l’affirment déjà certains (note 26). L’ouverture d’une enquête parlementaire deviendrait alors inévitable. Comme le laissait entendre Didier Raoult lui-même, à propos de l’essai clinique Discovery : « Il y aura une enquête parlementaire après tout ça, et elle sera sanglante. » (note 11) Voici alors les questions auxquelles cette commission d’enquête devrait répondre :
1. Pourquoi les essais clinique Discovery et Hycovid n’ont-t-il pas pris en compte immédiatement le protocole du Docteur Raoult ?
2. Quelles personnes ont pris ces décisions et comment les justifient-t-elles ?
Nous pourrions ajouter deux questions au gouvernement français, compte-tenu de ces deux mois de retard : Ne devrions-nous pas commander tout de suite des millions de médicaments, afin d’être « logistiquement » déjà prêts à les distribuer le jour où nous aurons une réponse certaine ? Quitte à ne pas les utiliser compte tenu de leurs coûts négligeables, si la réponse s’avérait négative. Ne devrions-nous pas tout de suite laisser tous les médecins hospitaliers libres de prescrire cette combinaison dès qu’une personne est positive, compte tenu du calcul risque / bénéfice et comme cela a été proposé par de nombreux médecins y compris l’ancien ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy (note 22) ? Voire pourquoi pas à tous les médecins généralistes ?
Pour reprendre Plenel, face à « l’impéritie » des autorités sanitaires,
« nous ne faisons pas silence et nous défendons le droit de savoir. » (note 27)
Mon épouse ayant travaillé 20 ans dans l’industrie pharmaceutique , j’ai eu le temps de constater que les querelles d’égo sont très fréquentes dans le monde médical.
Il y a des gens formidables , mais aussi beaucoup de fieffés c…
https://youtu.be/5gMj6r9t-F4
La vidéo de D. Raoult
Ses résultats
La malhonnêteté de l’etude Discovery
Le cours de l’action Gilead qui s’envole avec son Redemsivir (pas sûr orthographe) Inclus dans Discovery
Et selon lui, inefficace et hors de prix
La suggestion de connivence, disons, de corruption du gouvernement et du comité scientifique avec …
Gilead.
Ce type est génial ! Macron a dû trépigner de rage, pauvre chose . Son incursion à la Timone n’a servi à rien, voilà le résultat
Enquête parlementaire ? Vous voulez rire ? Les Ripoux enquêtent sur les Ripoux et sur eux- mêmes ?
Pour moi il n’y aura pas d’enquête. Si un de mes enfants ou mon épouse devaient mourir de cette maladie et que l’on nous ait refusé le traitement du Professeur RAOULT. Pas d’enquête, pas de procès, mais il y aura de la viande….
il y a des querelles d’égo dans toute la société
ceci n’excuse pas les mensonges et les refus d’employer la potion magique du druide de marseille à défaut d’un autre médicament !
ils sont criminels , point barre !
le Busyness avant tout, finalement !
Ce que je ne comprends pas, c’est cet acharnement à suivre des procédures faites pour des maladies au long cours, non immédiatement mortelles.
Alors qu’en temps de pandémie, il faut une solution le plus vite possible, la moins pire, car le but premier de la médecine est censé de sauver des vies. A moins de dire carrément qu’on sacrifie un tas de gens.
Diafoirius n’est pas mort…Que le malade meure en respectant la procédure plutôt qu’il vive contre l’Académie de médecine…
On dirait que ces gens frileux veulent se couvrir en faisant des tas de tests à l’abri de leurs laboratoires alors qu’il n’y a pas de temps. Ce faisant, c’est pire.
D’autre part, donner un placebo ou une molécule seule quand un spécialiste conseille une association, c’est condamner des malades à la mort. Non assistance à personne en danger.
Soviétisme, Kafka, Ubu Roi, Molière…il ne manque pas d’exemples dans la littérature ou l’histoire pour montrer l’absurdité de ces procédures, mais on s’obstine toujours…
Tout à fait d’accord. Les Placebo (c’est à dire des pseudo-traitements sans effets) sont inclus dans la « démarche scientifique des tests ». Véritable scandale humain qui transforment les malades en cobayes…..
Ca me fait penser à une histoire vraie. Saül dans la Bible avait un mauvais esprit. Ce mauvais esprit pourrait-être comparé à toute une partie de parisiens très arrogants. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Il prend à son service David. Celui-ci ne se découragea pas pour affronter ce Goliath. Traité d’orgueilleux, seul mais rempli de courage, de force, d’esprit et revêtu de l’armure de Dieu, il mit la main à son sac prit une pierre et la lança avec sa fronde et cette pierre s’enfonça dans le front de Goliath qui tomba raide mort. 1 S 17. Ca veut tout dire..
le Pr Raoult dit : il faut utiliser mon protocole en début d’infection pour qu’il soit efficace et on l’essaie sur des malades en réanimation.
Le Pr Raoult dit : il faut une bithérapie « hydroxychloroquine + azithromycine » et on teste la chloroquine seule.
Ou les responsables de nos autorités sanitaires sont stupides et il faut les virer, on verra bien si l’industrie pharmaceutique va les embaucher, ou ils ont saboté le protocole pour qu’il soit discrédité, dans ce cas il faut les traduire en justice.
Oui. Mais aussi, les tests à Angers sont fait sur des gens de plus de 75 ans…
Allez, la cerise sur le gâteau (si on peut dire) avec 400mg/j au lieu de 600mg/j.
Allez regarder aussi le pédigrée du médecin référent en termes de conflit d’intérêts.
Mais on a jusque là été tellement stupides qu’ils n’ont plus de limites.
Lorsque je vois mon médecin, souvent je lui donne une petite liste de mes drogues habituelles pour l’allergie du printemps et mes petits bobos, il me dit; je ne suis pas épicier.
Je lui doit oui mais je m’informe sur les différents traitements et parfois même découvre l’efficacité d’une plante ou d’une huile essentielle, par exemple la Gaulthérie qui est de l’aspirine pur frotté sur la lèvre , soigne l’herpès, le bicarbonate évite les brûlures de l’œsophage, le bicarbonate mélangé avec l’huile d’Oliban ou Boswellia sacra placé sur un ulcère externe peut guérir celui-ci.
je lui ai dit mais il s’en fou, et me parle de sa confiance en la chimie.
Pourquoi une telle réaction?
Si je lie le livre de Maurice Mésségué premier à employer le terme de phytothérapie au lieu de guérisseur, il a essuyé de nombreux procès à son encontre pour le détruire, heureusement que de nombreux malades sont venus témoigner de l’efficacité de ces soins non protocolaires.
Le profit corromps les bonnes méthodes et suscite la haine contre ceux qui imposent de mourrir par leur méthodes de profit méprisantes.
Les drogues que vous lui réclamez ne sont-elles pas chimiques ? Si vous les réclamez, c’est que vous aussi vous avec confiance en la chimie.
Pourquoi parler de prise de conscience de Macron vis à vis du traitement du Pr Raoult, puisque cela n’a rien changé dans les faits: les médecins généralistes n’ont toujours pas le droit de prescrire de la chloroquine,alors qu’ils sont les plus à même de le faire en début de maladie. Tout celà n’est encore que de la com’ minable élaborée par des minables
« Ne devrions-nous pas tout de suite laisser tous les médecins hospitaliers libres de prescrire cette combinaison dès qu’une personne est positive, compte tenu du calcul risque / bénéfice et comme cela a été proposé par de nombreux médecins y compris l’ancien ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy (note 22) ? Voire pourquoi pas à tous les médecins généralistes ? »
C’est le B-A BA : laisser les médecins faire leur travail, ils le connaissent mieux que personne. En plus, ces molécules sont archi-connues. En plus, Raoult donne à tous les médecins qui le souhaitent les infos qu’ils souhaitent sur son protocole.
En plus, les responsables ultimes de leur santé, ce sont les gens eux-mêmes. D’où le concept très important de consentement éclairé : un patient, informé par son médecin de la balance bénéfices-risques d’un traitement, est libre de l’accepter ou non.
Le gouvernement a tout faux sur toute la ligne dans cette affaire. Et comme je suis persuadé que l’avenir montrera que le protocole Raoult est efficace (pas à 100% évidemment, mais 10% c’est déjà beaucoup, quand on sait le nombre de morts), le gouvernement ne pourra pas échapper à des procès au pénal.
C’est justement le problème : le rapport bénéfices sur risques est totalement inconnu dans le Covid-19. Rassurez-vous, le bénéfice est au moins de 80% (nombre de cas qui guérissent spontanément sans complication) mais on ne sait pas s’il va au-delà. Les risques, s’ils sont connus pour chaque médicament individuellement et dans la limite des maladies où ils ont été testés, sont inconnus pour l’association des 2 médicaments et du virus lui-même, les 3 pouvant mutualiser leur potentiel cardiotoxique.
Raoult commence à avoir une solide base de données à partir des plus de 2.000 personnes qu’il a traitées à l’IHU – sans parler des retours des autres docs ayant appliqué son protocole.
Il a indiqué il y a qq jours (site IHU) que la comparaison entre les malades ayant reçu son protocole et ceux ayant reçu un autre protocole dans les hôpitaux du 13 montre une efficacité significative de son protocole. Raoult n’est pas un imbécile, et je suis persuadé qu’il dit cela après reconstitution d’une cohorte témoin lui permettant d’employer l’adjectif « significative ».
Raoult est de plus loin d’être les seul (Zelenko aux USA et des foules de médecins +/- anonymes) à avoir observé à la fois une baisse significative des symptômes chez les malades, et une absence de mortalité liée aux effets éventuellement dangereux de l’asso chloroquine+azythromycine.
À partir de là, et de la confiance que je fais au Pr. Raoult, j’estime que j’ai le droit, si j’attrape ce virus, de demander à que me soit appliqué ce protocole. Me l’interdire comme le fait ce gouvernement d’incompétents, de bras cassés et d’immoraux, est scandaleux.
PS : je sais très bien que 80% des malades de la grippe chinoise guérissent spontanément, merci.
Dans cet article , manque un élément initial essentiel et toujours sans réponse concernant la chloroquine, c’est la qualification de la chloroquine en tant que substance vénéneuse selon le ministère de la santé ,signé par J Salomon paru au journal officiel en date du 13 janvier 2020 ! Donc exclusion de cette chloroquine par les autorités de l ‘état POURQUOI ,
C’est effectivement l’une des nombreuses questions auxquelles les tribunaux du peuple devront trouver une réponse bientôt…
L’histoire des tests randomisée, c’est à dire, par exemple, 10 patients reçoivent la molécule et 10 autre un placebo, donc rien, n’est absolument pas approprié en cas de pandémie. Les liens entre Lacombe et consort avec Gilead, entre autres (dans le cas de Lacombe c’est flagrant et comme par magie elle se retrouve au « comité scientifique » de macron,véritable ramassis de vendus au lobbys ).
Tout est dit et exposé dans cette article, commission d’enquête sanglante il disait, espérons !!!!
Ça a été demandé plus de 6 mois auparavant par le laboratoire lui-même, donc bien avant le démarrage de l’épidémie. Il est injuste d’accuser le ministère de la santé (au moins sur ce point !)
Ne devrait-on pas surtout avoir droit, tout d’abord, à un véritable test de dépistage sur lequel les médecins pourraient s’appuyer pour prescrire le traitement du Pr RAOULT ?
La crainte est grandissante, face à la décision de ré-ouvrir les établissements scolaires et prendre « préventivement » un traitement, n’aurait aucun sens contrairement à un vrai test
Un élément oublié dans cet article , la chloroquine a été classée parmi les substances vénéneuses par un arrêté du ministère de la santé , en date du 13 janvier 2020 (parution au Journal officiel) signé par Jérôme Salomon avant le début de la diffusion de l’épidémie en France . Pourquoi ? Merci de m indiquer une réponse ..
Oui cela parait incompréhensible qu’aucune étude française ne teste le protocole Raoult tel quel. Mais je trouve aussi étrange que la responsabilité du Pr Raoult dans ce chaos ne soit jamais invoquée. Professeur de microbiologie, lauréat de l’Inserm, auteur de nombreuses publications scientifiques, il avait une parfaire connaissance des règles méthodologiques et ne pouvait en aucun cas ignorer que sa petite étude compassionnelle initiale serait critiquée violemment par ses pairs et ne servirait à personne si non à son ego et, peut-être, à une vingtaine de patients. A la limite, sous le feu des critiques et encouragé par ses premières observations, il aurait pu rectifier le tir et lancer une vraie étude contre placebo qui aurait permis au monde entier de profiter de son traitement s’il s’était confirmé efficace. Au lieu de cela, il a persisté dans son errance, poursuivant son étude ouverte. Avec ce type d’étude, peu importe qu’il y ait 10, 100, 1000 ou 10 000 patients traités, cela ne vaut toujours rien scientifiquement parlant. Avec ses tests et stocks médicamenteux apparemment en nombre illimité, avec une maladie dont on sait en moins de 15 jours si elle va évoluer ou non vers une forme grave (puisque le traitement est censé éviter cela), c’était tellement facile ! Au lieu de cela, alors qu’il devenait de plus en plus populaire étant le seul à donner un espoir aux gens, il s’est réfugié dans une posture de médecin de famille en refusant de faire une étude contre placebo pour ne pas faire perdre de chance à « ses » patients. A vouloir ne pas nuire à quelques uns – pour l’instant rien ne démontre qu’il a sauvé une seule personne -, c’est l’humanité toute entière qu’il fait souffrir de son entêtement. Au moins par la polémique en cours que la majorité ne comprend pas, au pire par la non diffusion de son traitement s’il s’avérait efficace
La suite nous dira s’il avait raison. Et je suis persuadé, à la fois parce qu’il n’est pas fou au point de risquer la vie de milliers de gens (risque de mettre sa carrière et son renom par terre s’il s’avérait que son protocole a tué des gens, tout cela pour son ego ?), qu’il est loin d’être seul comme voudraient nous le faire croire des gens comme vous, mais entouré par une grande équipe et soutenu par des multitudes de médecins dans le monde, et que nous commençons à voir se dessiner la preuve que son protocole est efficace – cf le dernier compte-rendu mis en ligne sur le site de l’IHU – non pas par comparaison avec un groupe placebo mais avec une cohorte reconstituée, ce qui revient au même, qu’il avait raison depuis le départ.
Vous n’avez pas compris le propos : ce qui risque de tuer des milliers de gens, au cas où le traitement se confirmerait efficace, ce n’est pas le protocole lui même, c’est l’entêtement du Pr Raoult à ne pas faire ce qu’il faut pour le valider et permettre ainsi une large diffusion. Pour autant, ce protocole n’est pas inoffensif et a déja tué plusieurs dizaine de personnes de par le monde. C’est en partie pour cela que la majorité des pays du monde a bloqué la prescription aux formes légères de la maladie. En cas d’inutilité avérée du protocole Raoult, vous seriez le premier à leur reprocher d’avoir autorisé un traitement sur la base d’une étude ouverte contre cohorte reconstituée, sans valeur scientifique aucune.
A se demander si en France, il faut se soigner ?
Pas de masque, pas de visite aux vieux, pas de contact entre les individus…
A se demander si le bisou est encore possible ?
Douce France tellement perdue dans ton enfance !
Tu te prostitues encore et encore…
Hum ! A part ça ?
Macron, il chante , vous crevez bande de vieux cons
Et la Jeunesse, elle se cherche sans doute,
comme nous tous,
Bon, et en même temps, j’observe, je regarde
Et je vois les vieux crever dans les homes
Merci Macron pour cette belle gestion.
Aux States la Machine va redémarrer
En avez-vous conscience, zeuropéens ?
Très bonne enquête …mais il vous manque pas mal des détailles, c’est pire que vous pansez, et en toiut les étapes…
Il y a en France 72 étude clinique lancé our COVOD, et aucune ne vérifie exactement le protocole de prof Raoult.
COVIDOC a changé la posologie, 800 mg Plaquenil jour 1 et 600 mg les jours suivantes.
Protocole IHU, c’est 600 mg tout le jours.
les « egos » , pas si sûr, plutôt des vraiment gros sous, mais pour le prouver faut pouvoir voir qui détienne des action et stock option de Gilead.
Liste des études covid en France
https://clinicaltrials.gov/ct2/results?cond=covid&term=&cntry=FR&state=&city=&dist=
On pourrait nommer cet acharnement anti Raoult ,un crime d’état puisqu’il a sacrifié la santé du peuple à la volonté de domination de nos responsables politiques peu «éclairés »dans tous les sens du terme et de mauvaise foi de surcroît.!