Publié par Guy Millière le 27 avril 2020

Depuis que j’ai rédigé mon précédent article sur la présidence Macron, un ingrédient s’est ajouté au désastre français : les émeutes venues des zones de non droit.

Macron et le gouvernement ont tout fait pour que des émeutes n’aient pas lieu.

Ils ont limité les interventions policières à proximité de quartiers où la police n’entre quasiment plus parce qu’ils ne sont plus tout à fait territoires français et sont soumis tout à la fois à la loi d’un islam strict et à celle des gangs.

Ils ont demandé aux policiers d’éviter tout incident, et tandis que le reste de la population française se trouvait soumis à un enfermement généralisé et à des contrôles sans précédents depuis la Deuxième Guerre Mondiale, une autre population échappait, elle, à tout contrôle.

Il a suffi qu’un jeune criminel roule à moto, à grande vitesse, tous phares éteints et heurte la portière d’une voiture de police pour qu’un embrasement prenne forme. Plusieurs jours de suite, des incendies ont été allumés, des voitures ont brulé, une école, un commissariat et une mairie annexe ont été ravagés par les flammes.

Des représentants de syndicats de police ont dit craindre un retour à un soulèvement qui pourrait ressembler à celui de 2005.

Tout sera fait pour que ce soulèvement n’ait pas lieu.

Les zones de non droit (appelons-les par leur nom) sont à chaque instant prêtes à exploser, et il suffit désormais de très peu pour qu’elles explosent. La période du ramadan est particulièrement délicate, et elle vient de commencer.

Voici quelques jours, le Ministre de l’intérieur français annonçait fièrement que plus de huit millions de contrôles d’identité avaient eu lieu, et que plus de quatre cent mille contraventions avaient été dressées. Il a, bien sûr, nié ce qui est pourtant flagrant : il y a désormais en France deux populations.

L’une des deux populations est écrasée, enfermée, soumise, imprégnée par la peur que les déclarations de l’organisateur de pompes funèbres Salomon est censé renforcer chaque soir, et elle paie des impôts, des taxes et des amendes. L’autre population n’est ni écrasée, ni enfermée, si soumise, et elle n’a pas peur. Elle vit largement de trafics, ne paie guère d’impôts, de taxes et d’amendes.

Cette situation est inique.

Inutile de répéter, en supplément, qu’il y a toujours un manque de masques, de tests de dépistage, de matériel médical, et que ce manque devient une sinistre spécialité française.

Inutile de souligner une fois de plus qu’une large part des morts auraient pu être évitées si la France n’était pas gouvernée par des gens sans scrupules et, de fait, criminels :  l’incompétence n’excuse pas tout.

Plus les jours passent, et plus on découvre des horreurs et des choses très suspectes.

Macron a été prévenu par Agnès Buzyn, c’est établi et il ne le nie pas, dès le 11 janvier, de ce qu’une épidémie venue de Chine allait déferler, et c’est deux jours plus tard (par un pur hasard) que l’hydroxychloroquine a été placée sur la liste des substances vénéneuses.

Le 9 mars, Olivier Véran a dit que le confinement généralisé facilite la circulation du virus, donc la contagion, et huit jours tard, le 17 mars, toute la population, sauf dans les zones de non droit, a été placée en confinement généralisé : pour éviter la contagion.  

Quasiment tous les membres des deux comités “scientifiques” de l’Elysée ont des liens financiers avec des laboratoires qui ont tout intérêt à proposer, plus tard, des médicaments très chers, et à vendre ensuite, dans six mois ou un an, des vaccins, quitte à laisser les morts s’accumuler en attendant.

Certains d’entre eux ont des liens avec l’OMS (que j’appelle Organisation Mondiale contre la Sante, parce qu’elle a contribué à créer la pandémie, en partenariat avec la Chine) et ont utilisé aussi longtemps que possible les chiffres démesurément gonflés et faux de l’OMS pour justifier des mesures liberticides et arbitraires.

Le nombre de morts en maisons de retraite sera très élevé : dans plusieurs établissements, il atteint d’ores et déjà cinquante pour cent. On sait, par des témoignages d’infirmières et de médecins que, passé un certain âge (soixante-dix ans), les hôpitaux ont dû refuser les patients qui n’avaient que du doliprane pour espérer survivre et qui, si leur état s’aggravait, se voyaient proposer la solution Rivotril. On sait que dans un nombre certain de maisons de retraite, la directive était de ne pas isoler les personnes atteintes, ce qui, dans un contexte d’absence de masques, ne pouvait que conduire à des résultats.  

Ce qui se profile en France est une société plus pauvre, comprenant un nombre accru d’assistés qui n’auront pas le choix de pouvoir travailler, une société de surveillance généralisée où la liberté de parler, d’entreprendre, d’aller et venir, de choisir, sera plus profondément érodée qu’elle ne l’est déjà, une société de délinquance et de partition acceptée par les autorités où le remplacement de population s’accentuera.   

Ce qui surplombe cette société est, dès aujourd’hui, une nomenklatura qui régit le pays en acceptant le déclin qui vient, et en gérant au jour le jour. Cyniquement.

Des gens, ceux qu’on appelle Français de souche peuvent payer ? On les fait payer. On peut les asservir par la peur et en faire des assistés ? On les asservit par la peur et on en fait des assistés. D’autres, dans les banlieues de l’islam, peuvent détruire ? On veille tout juste à limiter les destructions.

Ceux qu’on appelle Français de souche voudraient se soigner ? On les fait attendre que des médicaments onéreux et des vaccins soient disponibles on ne leur donne pas accès à des médicaments bon marché (et on leur dit qu’ils sont inefficaces), et on les laisse se contaminer les uns les autres. Les plus vieux et les plus malades meurent, et on l’accepte (on “accompagne” même la mort ou on la facilite) ? Les vieux et les malades coûtent cher. 

La société se décompose, se fracture et se délite ? Ce n’est pas grave. Une société décomposée, fracturée et délitée peut présenter des avantages pour des gouvernants cyniques.

Il y a et il y aura des dégâts économiques ? La dépendance accrue à l’Etat et la restriction des libertés compensent les dégâts économiques et renforcent le pouvoir de la nomenklatura. 

La nomenklatura comprend des subdivisions : une nomenklatura économique, constituée de grands entrepreneurs mondiaux  très liés à un fonctionnement d’économie mixte et à ce qu’on appelle en anglais le crony capitalism (capitalisme de connivence), une nomenklatura politique, groupée dans le mouvement hégémonique En marche (ni droite, ni gauche, ni centre), une nomenklatura médiatique (qui tient presque tous les médias), et, on l’a vu ces derniers temps une nomenklatura scientifique et médicale.

La nomenklatura médiatique joue dans cet ensemble un rôle essentiel : elle fabrique l’acceptation et lessive les cerveaux. Et on voit chaque jour qu’elle y parvient très bien.

Pour la nomenklatura, ce qui est en dessous d’elle est tout juste la plèbe méprisable. Et ce qui arrive à la plèbe est, aux yeux de la nomenklatura, sans importance. Ce qui arrive au pays n’a pas davantage d’importance.

Macron a été porté là où il est par la nomenklatura. Je pense, hélas, qu’il sera réélu en 2022.

Je n’ose imaginer ce que sera le pays à ce moment-là.

Ce que je dis de la France se retrouve sous des formes diverses dans d’autres pays d’Europe occidentale.

Ceux que soutient la plèbe, ceux qui expliquent et tentent de donner à comprendre, sont ceux que la nomenklatura s’efforce de diaboliser, et d’éliminer. 

J’y reviendrai en détails.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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