Publié par Guy Millière le 13 avril 2020

Les grands médias français ne ratent pas une occasion de s’en prendre au Président Trump, et de l’accuser de tous les maux.

Les articles parlant de lui ne contiennent plus une seule information et se limitent désormais à énumérer des insultes : clown, crétin, abruti, criminel. Des rumeurs répandues par les organes de désinformation démocrates, New York Times et Washington Post, sont reprises tel quel, et des gros titres affirment “Trump aurait dit que”, ou “Trump aurait été informé que” : le conditionnel sert à sauver les apparences, mais n’empêche pas d’insinuer dans la tête du lecteur ce qu’il s’agit d’insinuer. Cela me fait penser une fois de plus aux deux minutes de haine contre Emmanuel Goldstein décrites dans le 1984 de George Orwell. Sauf qu’une fois de plus, ce n’est pas deux minutes de haine, mais de la haine à jet continu.

Cette haine est fondamentalement une haine pour les Etats-Unis, car Donald Trump n’est pas seulement Président des Etats-Unis, mais l’incarnation du retour en force du patriotisme américain et de la puissance américaine.

Et cette haine des Etats-Unis est très visible dans les reportages sur les effets de la pandémie aux Etats-Unis. Le seul lieu qui ait semblé intéresser la quasi-totalité des journalistes français est la ville de New York, sans aucun doute parce qu’elle renferme la moitié des cas déclarés de coronavirus et près de la moitié des morts, et les reportages ont été nombreux quand les hôpitaux à New York semblaient débordés et quand il fallait entreposer les cadavres dans des camions frigorifiques. Aujourd’hui que la situation est sous contrôle, les reportages ont disparu. Les journalistes haineux n’aiment que les trains qui déraillent et se repaissent de cadavres et de détresse. Bien que les Etats-Unis ne soient pas le pays le plus touché par la pandémie, mais arrive environ en dixième position, loin derrière les pays d’Europe occidentale, l’affirmation disant que les Etats-Unis sont “le pays le plus touché” est omniprésente et répétée avec délectation. Qu’elle soit fausse est accessoire.

Si les journalistes qui traitent du sujet vomissent sur Donald Trump, ils adorent visiblement Andrew Cuomo, le gouverneur de l’Etat de New York, et Bill de Blasio, le maire de la ville, et font comme s’ils ne savaient strictement rien de l’immense responsabilité de l’un et de l’autre dans le désastre qui touche la ville. Ils ont dépeint d’une plume attendrie le léniniste Bernie Sanders qui s’est retiré de la campagne électorale et ont sans doute regretté que Sanders n’ait pas l’opportunité de faire des Etats-Unis l’équivalent du Venezuela sous Maduro. Ils sont extatiques à l’idée que Joe Biden soit le candidat et le voient déjà à la Maison Blanche. Ils ne disent pas un mot de son état de démence sénile, et pas un mot non plus de ses liens étroits avec le régime communiste totalitaire chinois qui feraient de lui, si par malheur il était élu, un agent de la Chine au service de la destruction des Etats-Unis, d’autant plus facile à manipuler qu’il aura bientôt autant de neurones en état de marche qu’un légume.

Et je dois constater que, tout en vomissant sur Donald Trump et en espérant qu’il soit remplacé par un légume au service de la Chine, nombre de journalistes français parlent avec égard du dictateur chinois, Xi Jinping, à qui ils semblent trouver beaucoup de qualités et à qui ils paraissent pardonner les dizaines de milliers de morts semés sur la planète par le coronavirus communiste chinois et le désastre économique planétaire qui prend forme.

Il faut le répéter, semble-t-il. La Chine n’est pas un pays qui a su accoupler capitalisme et dictature comme je le lis ici ou là en France. Non.

C’est un pays toujours totalitaire où des Chinois membres du parti communiste se voient autoriser à bâtir des entreprises qui paraissent capitalistes, mais sont tenues par une soumission stricte au parti communiste et agissent à son service.

C’est un pays où la liberté d’entreprendre, la liberté de parler, de penser et de choisir n’existent pas. C’est un pays dont les dirigeants ont pour ambition une hégémonie mondiale reposant sur la destruction et l’asservissement du monde occidental.

C’est un pays dont les dirigeants se conduisent en léninistes et pensent, comme Lénine en son temps, que les Occidentaux leur vendront à eux, dirigeants léninistes, la corde qui servira à les pendre, eux, Occidentaux. Et depuis deux décennies, cela a fonctionné, hélas. La Chine a offert aux Occidentaux une main d’œuvre bon marché qui ne fait jamais grève, et des prix de production très attractifs.

Des Occidentaux ont fait fabriquer en Chine et, pour cela, ont dû se plier aux conditions chinoises : céder leurs brevets, leur savoir-faire, leur propriété intellectuelle, voire leurs droits de propriété. Des dirigeants occidentaux ont ouvert leurs marchés aux produits fabriqués en Chine, et les pays dont les marchés ont été inondés ont vu leurs entreprises fermer et se sont places en dépendance de la Chine.

La Chine restant un pays barbare, une épidémie s’y est produit. La Chine étant un pays communiste, elle a menti, et l’épidémie est devenue pandémie. Le monde occidental subit les milliers de morts de la pandémie.

La Chine essaie maintenant de voir comment elle pourrait tirer avantage du désastre.

Il est impératif de regarder la réalité en face : le désastre est un désastre communiste chinois. La Chine devrait en subir toutes les conséquences.

L’Occident devrait en tirer toutes les conclusions requises.  

Je crains fort que nombre de dirigeants européens n’en tirent aucune conclusion, et que la plupart de ceux qui travaillent dans les médias français aient, eux, déjà compris dans quelle direction ils doivent s’incliner docilement.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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