
La propagande de l’Ultra-gauche révolutionnaire veut détruire le Chili. Comment en est-on arrivé là ? La situation chilienne interroge, non pas sur la situation économique, mais sur le programme de l’Ultra-gauche contre l’État et les Forces Armées. Mais pour comprendre, il faut se reporter au Chili marxiste de 1970.
En 1970, Allende a été élu Président de la République avec 36,6% des voix contre 35,3% au candidat de droite Jorge Alessandri et 28,1% au candidat du parti Démocrate-Chrétien Radomiro Tomic. Il s’ensuit les multiples déstabilisations du régime résultant de la politique de rapine des socialo-marxistes révolutionnaires.
Le chaos économique créé par les rapines des socialo-marxistes révolutionnaires amènera le Coup d’État salutaire de Pinochet le 11 septembre 1973. C’est alors que l’armée intervient en violant la Constitution pour rétablir l’ordre démocratique. La lutte de l’Ultra-gauche contre les autorités chiliennes durera jusqu’à la fin de la dictature en 1990. Durant cette période, les privations du peuple par les détournements continuels des biens de consommation les plus nécessaires par les socialo-marxistes révolutionnaires se sont poursuivis entraînant la population vers une paupérisation chaque jour croissante, soumise à toutes les persécutions et aux violations des droits de l’homme, selon une tradition soviétique de répression importée par les activistes socialo-marxistes révolutionnaires. Les gouvernements qui se sont succédés n’ont pas modifié en profondeur la constitution de 1980 de Pinochet et n’ont pas pris les mesures radicales de l’Ultra-gauche révolutionnaire qui ont toujours ruiné la situation économique de la population rackettée par les idéologues socialo-marxistes.
C’est pourquoi l’Ultra-gauche révolutionnaire corrompue rêve de renationaliser les ressources, l’eau, le cuivre, le lithium, ces richesses étant confiées à la saine gestion d’entreprises privées contre la prédation des socialo-marxistes révolutionnaires. En clair, l’Ultra-gauche a déclaré la guerre au peuple conformément à la dictature communiste en URSS. Ce qui interpelle, c’est la violence et la cruauté avec lesquelles les forces révolutionnaires mettent en péril la stabilité du Chili à l’occasion des manifestations de l’Ultra-gauche avec les disparitions, les viols, les meurtres, les vols, les intimidations, les incendies volontaires comme dans le métro et les manipulations de l’opinion par la propagande et l’agitation de rue de l’Ultra-gauche révolutionnaire.
Les incendies de l’Ultra-gauche se sont multipliés envers les pharmacies, les restaurants populaires et les petits commerces pris d’assaut par les manifestants violents de l’Ultra-gauche révolutionnaire, ce qui dérange gravement la population, mais personne n’est dupe. Conséquence de la violence des forces de l’Ultra-gauche révolutionnaire, la population peine en permanence à s’alimenter. Le résultat des émeutes est que les prix explosent et que les produits alimentaires de première nécessité comme le pain et le lait ou les fruits et légumes deviennent inabordables. Ce que les partisans de « l’Agitprop révolutionnaire », c’est-à-dire « l’agitation et la propagande » de l’Ultra-gauche au Chili, veulent ignorer, c’est que la bonne santé économique du Chili sous Pinochet était très supérieure à celle des pays voisins après les terribles catastrophes marxistes provoquées par la corruption et les pillages d’Allende. Il est faux de croire que tout ce que l’Ultra-gauche exige, c’est que l’on fasse la critique marxiste du totalitarisme d’un point de vue soi-disant démocratique.
Car ce que l’Ultra-gauche exige, c’est qu’on ne critique pas du tout le totalitarisme de l’Ultra-gauche révolutionnaire. La dictature et l’interventionnisme économique de l’État réduit toujours les libertés politiques.
C’est pourquoi la droite chilienne s’est opposée à la centralisation du crédit entre les mains de l’État, l’arme absolue chère aux socialo-communistes révolutionnaires si proches du stalinisme prévaricateur. C’est un péril pour la démocratie et un frein pour l’économie que la concentration totale du système bancaire par un État rongé par la corruption habituelle des régimes socialo-communistes. C’est la rémanence idéologique des socialo-communistes qui fait qu’on ne croit plus au socialisme au Chili et dans le monde. Malgré cela, l’Ultra-gauche révolutionnaire continue à salir les partisans du capitalisme comme si elle avait quelque chose de cohérent à leur opposer ! Il ne vient jamais à l’esprit idéologiquement faussé des activistes socialo-marxistes révolutionnaires que la société totalitaire parfaite qu’elle entend construire ne peut pas exister sans la moindre probité, ni le respect de la vérité, ni même le respect de la vie des gens. Elle ne conçoit pas que la liberté d’expression est propre à la démocratie quand pour l’Ultra-gauche elle est la liberté de mentir et de tromper.
La propagande de l’Ultra-gauche pour des solutions autoritaires reste fidèle au fanatisme gauchiste qui veut que la cause révolutionnaire soit juste et qu’elle autorise des procédés injustes pour la cause ! C’est pourquoi les opposants de droite à l’Ultra-gauche sont accusés d’avoir une position réactionnaire fascisante.
De quoi s’agit-il dans cette triste affaire ? Croyant se débarrasser du poids de la dette extérieure par un coup politique, Allende a voulu nationaliser les banques du pays. Les nationalisations en Amérique latine dues à des dictatures marxistes n’ont jamais redressé l’économie ni profité aux pauvres, bien au contraire.
Au Pérou, une dictature marxiste a procédé en 11 ans à des nationalisations massives qui ont laissé à la population un cuisant souvenir, car, durant cette période, le niveau de vie a baissé de moitié, ce qui, là encore, a frappé les plus pauvres. La nationalisation des banques fut un véritable désastre pour l’économie et pour le niveau de vie des gens. Si l’on veut préserver une démocratie fragile, il faut se méfier de l’hypertrophie du secteur étatique, surtout en Amérique latine, où règne une tradition de corruption et où la classe politique a l’art de manipuler à son profit l’économie et de fausser les procédures démocratiques dites révolutionnaires.
Le Pérou, même ruiné par l’étatisation boulimique des marxistes, n’empêche pas la correspondante du Monde d’écrire : « Si l’État a élargi son champ d’action, ces vingt dernières années, c’est justement pour essayer de remédier à l’injuste distribution du revenu. » Mais essayer n’est pas réussir, et l’élargissement du champ d’action de l’État corrompu n’a fait qu’appauvrir davantage les plus pauvres. Au lieu d’étudier les faits et d’informer, l’auteur de l’article du Monde se borne à réciter son petit catéchisme progressiste le plus éculé.
La virulence de l’Ultra-gauche qui s’oppose à l’examen de l’affaire chilienne tient à ce que Pinochet a permis de cacher les causes intrinsèques de la faillite économique et politique dues à la corruption socialo-communiste marxiste d’Allende. Au moment du coup d’État militaire, Allende, qui s’était rendu coupable de nombreuses illégalités et qui avait contre lui la majorité des Chiliens, ne pouvait conserver le pouvoir qu’en suspendant la Constitution pour imposer un régime de type castriste, ce qu’il avait commencé de préparer.
S’il y parvenait, le Chili entrait dans la sphère soviétique et l’Occident ne pouvait que constater ce rétrécissement de sa sphère d’influence. S’il échouait, l’Occident devenait coupable de sa chute. L’épreuve de force ayant tourné en faveur de l’armée chilienne, qui a pris de vitesse les groupes armés castristes appelés afin de passer à l’action révolutionnaire, l’Occident a été accusé d’avoir assassiné la démocratie et Allende dans son combat contre le totalitarisme. Un référendum, prévu par la Constitution chilienne, aurait permis de trancher entre la majorité du peuple et les partisans illégalistes de la radicalisation qui poussaient Allende vers le castrisme. En 1972 et 1973, Allende refusa ce recours à un référendum qu’il savait devoir perdre. Lorsqu’il s’y résigna, le 10 septembre 1973, c’était trop tard, le coup d’État était engagé, il eut lieu le 11.
Ce n’est pas la corruption socialo-communiste d’Allende qui est accusée d’avoir déstabilisé le Chili pour y implanter une dictature à la dévotion de l’Ultra-gauche révolutionnaire, c’est un complot de droite !
Ce mensonge tente de dissimuler les échecs du communisme par les complots des États-Unis. Une dictature comme celle de Pinochet au Chili était plus utile à l’URSS qu’une démocratie libérale. C’était leur allié le plus précieux. Car l’ennemi principal, aux yeux des communistes, la bête noire, le mal est absolu, c’est une démocratie libérale qui fonctionne. D’où le jeu des Soviétiques s’employant à subvertir les démocraties : s’ils y parvenaient, ils gagnaient un satellite supplémentaire et s’ils manquaient leur coup, ils avaient créé les conditions d’une dictature de droite que la propagande de l’Ultra-gauche révolutionnaire jetterait sans relâche à la tête des États-Unis, avec d’autant plus de succès qu’elle serait réellement condamnable, et en affirmant que cette dictature résulterait d’une volonté délibérée et d’un plan cohérent de l’ensemble du monde libéral !
(adapté de Jean François Revel, La connaissance inutile et Comment les démocraties finissent)
Pablo Parry : Dans un entretien avec la Revista de Frente, l’historien Sergio Grez parle de la rébellion faussement populaire chilienne formatée sous la dictature des intellectuels de l’Ultra-gauche révolutionnaire en octobre 2019 et à son adaptation aux conditions inhabituelles de la pandémie. Comment caractérisez-vous ce qui s’est passé au Chili depuis le 18 octobre 2019 : rébellion populaire, explosion sociale, révolution ?
Sergio Grez : Le mot explosion sociale ne rend pas compte de l’ampleur et du contenu de ce qu’il se passe au Chili depuis le 18 octobre 2019. Son origine aurait été absolument (et mensongèrement) spontanée (personne ne l’aurait planifiée, organisée ni convoquée) TAKAYCROIRE ! Des millions de gens manifestaient dans tout le pays contre le libéralisme de la droite au pouvoir et les abus des grandes entreprises et des hommes politiques professionnels, exigeant des droits sociaux universels garantis par l’État (communiste).
Le mouvement de l’Ultra-gauche révolutionnaire a exigé le changement de la Constitution. Le COVID-19, loin de servir à pacifier le pays, risque d’accroître la polarisation au Chili entre le fonctionnement néolibéral de l’État et le désir populaire d’une vie plus digne qui sera comme toujours confisquée par la corruption et les rapines des socialo-marxistes révolutionnaires. Moralité : Les socialo-marxistes révolutionnaires exigent une nouvelle constitution pour supprimer et accaparer les privilèges de l’élite dominante au Chili et mettre fin au modèle néolibéral pour rétablir la corruption des communistes au pouvoir de type castriste contre le peuple.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.
C’est assez fascinant.
Au prix de « dommages collatéraux » difficiles a admettre , Pinochet et sa junte avaient réussi à purger le Chili de la gauche marxiste.
Malgré l’aspect parfois inhumain de la répression , on est obligé de constater que la voie a été ouverte pour des années de développement et de démocratie.
Et maintenant les marxistes reviennent !
Mais qui les endoctrine , qui les finance ? Et pourquoi le Chili ?
Les gauchistes, ça ne s’arrête jamais, c’est à ça qu’on les reconnaît.
Les démentis du réel et les échecs systématiques répétés n’ont aucune prise sur eux.
Le péril est véritablement la gauche extrémiste , relent nauséabond de la gauche communiste des pays appelés « rouges », comme la couleur du sang qu’ils ont versé et versent encore.
Vous n’avez rien compris: le plus grand péril, aujourd’hui, c’est l’estrême-drouate racisse et réactionnaire. C’est vrai parce que c’est la goooche qui le dit.
La gauche traditionnelle était déjà remarquablement stupide et passablement dangereuse (cf 35 heures, ISF*…), mais comme elle a fait naufrage, elle a laissé place à une gauche sectaire, haineuse et vindicative qui n’a plus d’autre projet que la haine de la société et sa destruction, sans rien pour la remplacer que le chaos… ou l’islam. Elle n’a plus que le nihilisme comme moteur.
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ceux-de-la-gauche-qui-ne-veulent-77346
« ILS SONT le « gauchisme d’extrême-droite », ce nouveau monstre politique aveugle et stupide qui marche sur la tête en se répétant inlassablement ses âneries et en les assénant aux autres comme des vérités d’évidence. »
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*Michel Charasse, ministre pourtant socialiste du budget: « c’était naïf de faire l’IGF en 1981, c’était stupide de le rétablir (version ISF) en 1988 »
Auguste75, très bien compris votre commentaire que j’approuve tout à fait !
C’est plate à dire, mais l’ultra-gauche ne réalise même pas que si Allende avait gardé le pouvoir, il y aurait eu beaucoup plus de communistes tués. Pourquoi donc? Parce qu’Allende était en voie de faire alliance avec les éléments les plus radicaux pour garder le pouvoir. Le Chili allait tout droit vers le totalitarisme communiste. Or, une fois le pouvoir de ceux-ci consolidé, il aurait fallu construire la « nouvelle société », à coût de nationalisation et de contrôle social. Ce pouvoir ne se légitimise que par la propagande et le clientélisme, ce qui alimente les rivalités dans les rangs communistes et l’ultra-gauche. Le mensonge ne peut pas être cuisiné avec les mêmes recettes par tout ce beau monde, alors, « la Révolution dévore ses propres enfants », comme le dit l’adage. C’est le résultat de toutes les révolutions de gauche, sans exception.
Dans la démocratie libérale, la sélection des élites est beaucoup plus axée sur la compétence, sanctionnée entre autres par des élections et par une opinion publique libre.
Tant qu’à Pinochet, sachons lui rendre ce qui lui revient : il a remis de l’ordre dans le pays, rétabli des ponts avec les pays économiquement importants pour le Chili, et tout cela sans enrichissement massif de sa part, à la différence de bien des raclures militaires qui ont pris le pouvoir ailleurs en Amérique latine. Et il a permis la transition vers une démocratie libérale. Je comprends que l’ultra-gauche enrage…
Pas la peine de chercher si loin. Si Allende avait conservé le pouvoir, il aurait sombré dans la dictature communiste avec une répression policière brutale, une police secrète façon Securitate, Stasi, NKVD, des camps de concentration type goulag… ; cf Cuba, Venezuela, Nicaragua, Cambodge… Bref, un régime à la Pinochet, mais avec cent fois plus de victimes