Publié par Thierry Ferjeux Michaud-Nérard le 18 avril 2020

La propagande de l’Ultra-gauche révolutionnaire veut détruire le Chili. Comment en est-on arrivé là ?  La situation chilienne interroge, non pas sur la situation économique, mais sur le programme de l’Ultra-gauche contre l’État et les Forces Armées. Mais pour comprendre, il faut se reporter au Chili marxiste de 1970.

En 1970, Allende a été élu Président de la République avec 36,6% des voix contre 35,3% au candidat de droite Jorge Alessandri et 28,1% au candidat du parti Démocrate-Chrétien Radomiro Tomic. Il s’ensuit les multiples déstabilisations du régime résultant de la politique de rapine des socialo-marxistes révolutionnaires.

Le chaos économique créé par les rapines des socialo-marxistes révolutionnaires amènera le Coup d’État salutaire de Pinochet le 11 septembre 1973. C’est alors que l’armée intervient en violant la Constitution pour rétablir l’ordre démocratique. La lutte de l’Ultra-gauche contre les autorités chiliennes durera jusqu’à la fin de la dictature en 1990. Durant cette période, les privations du peuple par les détournements continuels des biens de consommation les plus nécessaires par les socialo-marxistes révolutionnaires se sont poursuivis entraînant la population vers une paupérisation chaque jour croissante, soumise à toutes les persécutions et aux violations des droits de l’homme, selon une tradition soviétique de répression importée par les activistes socialo-marxistes révolutionnaires. Les gouvernements qui se sont succédés n’ont pas modifié en profondeur la constitution de 1980 de Pinochet et n’ont pas pris les mesures radicales de l’Ultra-gauche révolutionnaire qui ont toujours ruiné la situation économique de la population rackettée par les idéologues socialo-marxistes. 

C’est pourquoi l’Ultra-gauche révolutionnaire corrompue rêve de renationaliser les ressources, l’eau, le cuivre, le lithium, ces richesses étant confiées à la saine gestion d’entreprises privées contre la prédation des socialo-marxistes révolutionnaires. En clair, l’Ultra-gauche a déclaré la guerre au peuple conformément à la dictature communiste en URSS. Ce qui interpelle, c’est la violence et la cruauté avec lesquelles les forces révolutionnaires mettent en péril la stabilité du Chili à l’occasion des manifestations de l’Ultra-gauche avec les disparitions, les viols, les meurtres, les vols, les intimidations, les incendies volontaires comme dans le métro et les manipulations de l’opinion par la propagande et l’agitation de rue de l’Ultra-gauche révolutionnaire.

Les incendies de l’Ultra-gauche se sont multipliés envers les pharmacies, les restaurants populaires et les petits commerces pris d’assaut par les manifestants violents de l’Ultra-gauche révolutionnaire, ce qui dérange gravement la population, mais personne n’est dupe. Conséquence de la violence des forces de l’Ultra-gauche révolutionnaire, la population peine en permanence à s’alimenter. Le résultat des émeutes est que les prix explosent et que les produits alimentaires de première nécessité comme le pain et le lait ou les fruits et légumes deviennent inabordables. Ce que les partisans de « l’Agitprop révolutionnaire », c’est-à-dire « l’agitation et la propagande » de l’Ultra-gauche au Chili, veulent ignorer, c’est que la bonne santé économique du Chili sous Pinochet était très supérieure à celle des pays voisins après les terribles catastrophes marxistes provoquées par la corruption et les pillages d’Allende. Il est faux de croire que tout ce que l’Ultra-gauche exige, c’est que l’on fasse la critique marxiste du totalitarisme d’un point de vue soi-disant démocratique.

Car ce que l’Ultra-gauche exige, c’est qu’on ne critique pas du tout le totalitarisme de l’Ultra-gauche révolutionnaire. La dictature et l’interventionnisme économique de l’État réduit toujours les libertés politiques.

C’est pourquoi la droite chilienne s’est opposée à la centralisation du crédit entre les mains de l’État, l’arme absolue chère aux socialo-communistes révolutionnaires si proches du stalinisme prévaricateur. C’est un péril pour la démocratie et un frein pour l’économie que la concentration totale du système bancaire par un État rongé par la corruption habituelle des régimes socialo-communistes. C’est la rémanence idéologique des socialo-communistes qui fait qu’on ne croit plus au socialisme au Chili et dans le monde. Malgré cela, l’Ultra-gauche révolutionnaire continue à salir les partisans du capitalisme comme si elle avait quelque chose de cohérent à leur opposer ! Il ne vient jamais à l’esprit idéologiquement faussé des activistes socialo-marxistes révolutionnaires que la société totalitaire parfaite qu’elle entend construire ne peut pas exister sans la moindre probité, ni le respect de la vérité, ni même le respect de la vie des gens. Elle ne conçoit pas que la liberté d’expression est propre à la démocratie quand pour l’Ultra-gauche elle est la liberté de mentir et de tromper.

La propagande de l’Ultra-gauche pour des solutions autoritaires reste fidèle au fanatisme gauchiste qui veut que la cause révolutionnaire soit juste et qu’elle autorise des procédés injustes pour la cause ! C’est pourquoi les opposants de droite à l’Ultra-gauche sont accusés d’avoir une position réactionnaire fascisante.

De quoi s’agit-il dans cette triste affaire ? Croyant se débarrasser du poids de la dette extérieure par un coup politique, Allende a voulu nationaliser les banques du pays. Les nationalisations en Amérique latine dues à des dictatures marxistes n’ont jamais redressé l’économie ni profité aux pauvres, bien au contraire.

Au Pérou, une dictature marxiste a procédé en 11 ans à des nationalisations massives qui ont laissé à la population un cuisant souvenir, car, durant cette période, le niveau de vie a baissé de moitié, ce qui, là encore, a frappé les plus pauvres. La nationalisation des banques fut un véritable désastre pour l’économie et pour le niveau de vie des gens. Si l’on veut préserver une démocratie fragile, il faut se méfier de l’hypertrophie du secteur étatique, surtout en Amérique latine, où règne une tradition de corruption et où la classe politique a l’art de manipuler à son profit l’économie et de fausser les procédures démocratiques dites révolutionnaires.

Le Pérou, même ruiné par l’étatisation boulimique des marxistes, n’empêche pas la correspondante du Monde d’écrire : « Si l’État a élargi son champ d’action, ces vingt dernières années, c’est justement pour essayer de remédier à l’injuste distribution du revenu. » Mais essayer n’est pas réussir, et l’élargissement du champ d’action de l’État corrompu n’a fait qu’appauvrir davantage les plus pauvres. Au lieu d’étudier les faits et d’informer, l’auteur de l’article du Monde se borne à réciter son petit catéchisme progressiste le plus éculé.

La virulence de l’Ultra-gauche qui s’oppose à l’examen de l’affaire chilienne tient à ce que Pinochet a permis de cacher les causes intrinsèques de la faillite économique et politique dues à la corruption socialo-communiste marxiste d’Allende. Au moment du coup d’État militaire, Allende, qui s’était rendu coupable de nombreuses illégalités et qui avait contre lui la majorité des Chiliens, ne pouvait conserver le pouvoir qu’en suspendant la Constitution pour imposer un régime de type castriste, ce qu’il avait commencé de préparer.

S’il y parvenait, le Chili entrait dans la sphère soviétique et l’Occident ne pouvait que constater ce rétrécissement de sa sphère d’influence. S’il échouait, l’Occident devenait coupable de sa chute. L’épreuve de force ayant tourné en faveur de l’armée chilienne, qui a pris de vitesse les groupes armés castristes appelés afin de passer à l’action révolutionnaire, l’Occident a été accusé d’avoir assassiné la démocratie et Allende dans son combat contre le totalitarisme. Un référendum, prévu par la Constitution chilienne, aurait permis de trancher entre la majorité du peuple et les partisans illégalistes de la radicalisation qui poussaient Allende vers le castrisme. En 1972 et 1973, Allende refusa ce recours à un référendum qu’il savait devoir perdre. Lorsqu’il s’y résigna, le 10 septembre 1973, c’était trop tard, le coup d’État était engagé, il eut lieu le 11.

Ce n’est pas la corruption socialo-communiste d’Allende qui est accusée d’avoir déstabilisé le Chili pour y implanter une dictature à la dévotion de l’Ultra-gauche révolutionnaire, c’est un complot de droite !

Ce mensonge tente de dissimuler les échecs du communisme par les complots des États-Unis. Une dictature comme celle de Pinochet au Chili était plus utile à l’URSS qu’une démocratie libérale. C’était leur allié le plus précieux. Car l’ennemi principal, aux yeux des communistes, la bête noire, le mal est absolu, c’est une démocratie libérale qui fonctionne. D’où le jeu des Soviétiques s’employant à subvertir les démocraties : s’ils y parvenaient, ils gagnaient un satellite supplémentaire et s’ils manquaient leur coup, ils avaient créé les conditions d’une dictature de droite que la propagande de l’Ultra-gauche révolutionnaire jetterait sans relâche à la tête des États-Unis, avec d’autant plus de succès qu’elle serait réellement condamnable, et en affirmant que cette dictature résulterait d’une volonté délibérée et d’un plan cohérent de l’ensemble du monde libéral !

(adapté de Jean François Revel, La connaissance inutile et Comment les démocraties finissent)

Pablo Parry : Dans un entretien avec la Revista de Frente, l’historien Sergio Grez parle de la rébellion faussement populaire chilienne formatée sous la dictature des intellectuels de l’Ultra-gauche révolutionnaire en octobre 2019 et à son adaptation aux conditions inhabituelles de la pandémie. Comment caractérisez-vous ce qui s’est passé au Chili depuis le 18 octobre 2019 : rébellion populaire, explosion sociale, révolution ?

Sergio Grez : Le mot explosion sociale ne rend pas compte de l’ampleur et du contenu de ce qu’il se passe au Chili depuis le 18 octobre 2019. Son origine aurait été absolument (et mensongèrement) spontanée (personne ne l’aurait planifiée, organisée ni convoquée) TAKAYCROIRE ! Des millions de gens manifestaient dans tout le pays contre le libéralisme de la droite au pouvoir et les abus des grandes entreprises et des hommes politiques professionnels, exigeant des droits sociaux universels garantis par l’État (communiste).

Le mouvement de l’Ultra-gauche révolutionnaire a exigé le changement de la Constitution. Le COVID-19, loin de servir à pacifier le pays, risque d’accroître la polarisation au Chili entre le fonctionnement néolibéral de l’État et le désir populaire d’une vie plus digne qui sera comme toujours confisquée par la corruption et les rapines des socialo-marxistes révolutionnaires. Moralité : Les socialo-marxistes révolutionnaires exigent une nouvelle constitution pour supprimer et accaparer les privilèges de l’élite dominante au Chili et mettre fin au modèle néolibéral pour rétablir la corruption des communistes au pouvoir de type castriste contre le peuple.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.

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