En 1897, à Bâle en Suisse, le monde juif va assister à l’un des évènements majeurs de son Histoire. Venus du monde entier, différents acteurs majeurs du peuple juif se réunissent afin d’insuffler à cette nation la force de créer son propre Etat. Herzl, Nordau, Birnbaum, Bahar, sont parmi les quelques participants dont les discours sont ainsi retranscrits dans cet ouvrage.
Intitulé avec malice “Les vrais protocoles des Sages de Sion”*, en référence au célèbre faux fomenté par un agent des services du tsar de Russie, l’ouvrage, au travers des paroles des tribuns du monde juif, permet de rendre toute la force et la puissance des mots qui permirent de poser les fondements de l’état juif.
Ainsi, entre les 29 et 31 août 1897, soit une année après la publication du livre “L’État Juif” de Theodore Herzl, le congrès sioniste de Bâle permet de prendre la mesure des espoirs, des volontés, des ambitions et même, évidemment pour tout bon Juif qui se respecte, des dissensions et des désaccords.
Sans chercher à glorifier ou rabaisser ces personnages historiques de l’Histoire juive, le livre de Jonathan-Simon Sellem offre une perspective unique et originale sur ces évènements qui permirent, 50 années plus tard, aux Nations unies de voter pour la création d’un Etat juif, et un an après, d’entendre Ben Gourion déclarer l’indépendance d’Israël.
La lecture du livre est d’autant plus aisée qu’il s’agit de discours réellement prononcé en public, et qu’ils nous offrent le privilège d’assister à ce congrès comme si nous y étions. On prend ainsi la mesure du talent oratoire et littéraire de ces géants de l’Histoire juive.
Nous vous recommandons plus particulièrement les textes de Max Nordau, dont le génie impressionne encore 123 ans après.
Après son premier livre “De Gaulle antisémite”*, Jonathan-Simon Sellem nous ouvre une nouvelle fenêtre sur le parcours du peuple juif, et il n’est pas étonnant de voir son ouvrage figurer dans le top 10 des livres sur Amazon.
Enfin, et non des moindres, on notera la préface aiguisée de Maître Gilles-William Goldnadel. Ce dernier use de son talent et de son savoir afin de sublimer un ouvrage qui devrait ravir tous les amoureux d’histoire, d’Israël et du monde juif.
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Il est vrai que nous sommes pollués par toutes sortes de fausses informations, faux documents, et même faux protocoles. Longtemps j’ai cru que les Protocoles des Sages de Sion étaient ceux présentant les « décisions et directives secrètes pour la domination du monde ».
Et aujourd’hui vous présentez ce livre, Les Vrais Protocoles des Sages de Sion, avec documents et textes à l’appui, si seulement ce livre était paru avant ! Combien de personnes ont cru à cette désinformation infamante et diffamante, et oui même moi, il y a longtemps….Alors un grand merci car la connaissance n’a pas de prix !
Non je n’apprécie pas le côté humoristique du titre de ce livre. Les Protocoles est l’un des pires libel (calomnie) de l’histoire de l’antisémitisme qui a mené à l’extermination de Juifs. Les vrais Protocoles associé au premier congé sionisme de l’histoire à Bâle laisse un goût douteux. C’est comme lier par un lien de cause à effet le sionisme et l’antisémitisme exterminateur et entériner l’idée du complot mondial par des puissances juives occultes.
Les Sages de Sion est une expression qui se réfère aux sages du Talmud et non pas à un ensemble de notables juifs dont on peut apprécier l’implication dans un moment remarquable de l’histoire moderne du sionisme sans leur reconnaître ce titre. Même les plus hautes sommités religieuses (les guides du peuple) de l’antiquité juive ne sont appelés que disciples des sages. Ils représentent un idéal du judaïsme rabbinique qui requière outre l’érudition une personnalité aimable et de nombreux traits éthiques.
Notre monde laïc a pris l’habitude de galvauder certaines expressions. Ainsi les Justes des Nations, un titre qui, si il est la reconnaissance d’actions remarquables, n’est que le détournement d’une notion qui ne devrait pas être dissociée de son origine religieuse
» Le terme vient du Talmud (traité Baba Batra, 15 b2. Signifiant « les pieux des nations », il sert à désigner des non-juifs craignant Dieu. L’usage du terme devient d’un emploi plus fréquent dans la littérature médiévale où sont désignés ainsi tous ceux qui font preuve de bienveillance à l’égard des Juifs. Le Zohar qualifie ainsi tout non-Juif qui se comporte avec justice. » Wikipédia
J’ajouterai simplement que le chrétien Genevois Henri Dunant – connu uniquement comme fondateur de la Croix Rouge, dont l’emblème est le drapeau suisse inversé – était un militant sioniste engagé, présent à Bâle aux côtés de son ami Herzl.
tres drole: Amazon.fr n’envoie pas le livre en Israel!!!
Il faudrait savoir pourquoi, Suzy, si c’est à cause de BDS ou pour des raisons d’organisation.
Ou puis je acheter ce Livre ? Il me le faut absolument .
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