Publié par Magali Marc le 12 avril 2020

Les Docteurs Fauci et Birx, membres du groupe de travail de la Maison-Blanche sur le coronavirus, présentent régulièrement les données de la pandémie du coronavirus aux États-Unis.

Ils n’hésitent pas à remettre en question les modèles de départ qui étaient très alarmistes. Selon le Dr Fauci, les modèles sont basés sur des hypothèses et valent en précision ce que valent les hypothèses. Il faut donc les réviser régulièrement. Paul Driessen et le Pr David R. Legates pensent que les scientifiques réchauffistes devraient les imiter afin de faire des prédictions plus réalistes et plus crédibles concernant les changements climatiques.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de *Paul Driessen et du Professeur David R. Legates, paru sur le site de Townhall, le 11 avril.

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Modèle climatique ou modèle Fauci-Birx ?

Le Président Trump et son groupe de travail sur le coronavirus ont présenté des chiffres effrayants lors de leur briefing du 31 mars à la Maison Blanche. Sur la base de données et de modèles datant maintenant de deux semaines, ils ont estimé que jusqu’à 100 000 Américains dans la partie inférieure des modèles, et 2,2 millions dans leur partie supérieure, pourraient mourir de ce virus qui se propage rapidement.


Cependant, le Président, le Vice-Président, et les Docteurs Anthony Fauci et Deborah Birx se sont empressés d’ajouter que ces chiffres élevés sont basés sur des modèles informatiques et sont «peu probables» si les Américains continuent de faire ce qu’ils font maintenant pour contenir, atténuer et traiter le virus.


Bien que le scénario du pire «soit possible», il est « improbable si tout le monde fait le genre de choses que nous prescrivons en ce moment ».

Le 31 mars, le Dr Fauci a déclaré que les modèles informatiques disaient que, même avec une atténuation complète, il est «probable» que l’Amérique pourrait encore subir au moins 100 000 décès. Mais il a ensuite ajouté un point très important :

  • « La question est de savoir si les modèles nous disent vraiment ce qui se passe ? Lorsqu’on crée un modèle, on se base sur diverses hypothèses. Et les modèles valent en précision ce que valent les hypothèses qu’on utilise. Au fur et à mesure que nous obtenons plus de données, au fil des semaines, cela peut changer. Nous réinjectons les données dans les modèles et nous les réexaminons ».

Les données peuvent modifier les hypothèses – et donc les prévisions des modèles.


« Si nous obtenons plus de données qui ressemblent à la zone métropolitaine de NY-NJ, les chiffres pourraient augmenter », a ajouté le Dr Birx.

Mais si les chiffres qui arrivent ressemblent davantage à ceux de Washington ou de la Californie, qui ont réagi tôt et ont maintenu leurs taux d’infection et de mortalité à un bas niveau, alors les modèles montreront probablement des chiffres plus bas.


« Nous essayons d’empêcher cette augmentation logarithmique à la Nouvelle-Orléans, à Detroit et à Chicago, en nous assurant que ces villes fonctionnent davantage comme la Californie que comme la région métropolitaine de New York ».


C’est ce qui semble se produire, pour l’essentiel.

Si les taux de mortalité dus au coronavirus sont erronés ou gonflés, si d’autres hypothèses du modèle changent, si l’azithromycine, l’hydroxychloroquine et d’autres traitements, et si l’immunité des gens réduisent les infections – alors les fermetures d’entreprises et les recommandations de confinement à domicile pourraient (et devraient) se terminer plus tôt, et nous pourrons retourner au travail et à la vie, reconstruire l’Amérique et les économies mondiales … et éviter d’autres catastrophes comme celles-ci :

Des millions d’entreprises qui ne rouvrent jamais. Des dizaines de millions de travailleurs sans salaire. Des dizaines de billions de dollars qui ont disparu de notre économie. Des millions de familles qui ont perdu leur maison et leurs économies. Des millions de cas de dépression, d’accidents vasculaires cérébraux, de crises cardiaques, de violences domestiques, de suicides, de meurtres-suicides et de décès prématurés dus à la dépression, à l’obésité et à l’alcoolisme, à cause du chômage, de la saisie et des rêves détruits.


Autrement dit, de nombreux décès dus aux mesures prises pour prévenir les infections et les décès dus au COVID-19 seront évités.

Il est essentiel que soient vérifiés à nouveau les modèles et les hypothèses et qu’ils fassent la distinction entre les décès dus au COVID-19 et ceux qui sont réellement dus au virus … et pas seulement associés ou aggravés par celui-ci, mais principalement dus à l’âge, à l’obésité, à la pneumonie ou à d’autres problèmes.


Nous ne pouvons pas nous permettre un remède pire que la maladie – ou un arrêt prolongé et mortel de l’économie nationale qui aurait pu être raccourci par des modèles réalistes et corrigés au fur à mesure.

Les modèles du «réchauffement climatique» ne correspondent pas à la réalité

Imaginez maintenant ce qui se passerait si nous avions la même approche honnête et scientifique pour les modèles climatiques ?

Si la Maison Blanche, l’EPA, le Congrès, l’ONU, l’UE et le GIEC reconnaissaient que les modèles climatiques valent ce que valent les hypothèses qui les sous-tendent?


Si, au fil des mois et des années, nous obtenions davantage de données réelles sur les températures, le niveau de la mer et les phénomènes météorologiques extrêmes, et utilisions ces informations pour affiner honnêtement les modèles ? Les hypothèses et donc les prévisions changeraient-elles radicalement ?

Si nous utilisions la science réelle pour nous aider à comprendre les changements climatiques et météorologiques de la Terre ? Et si nous basions nos politiques énergétiques et autres sur une véritable science qui examine honnêtement les influences naturelles et anthropiques sur le climat ?

De nombreux modélisateurs du climat affirment que nous sommes confrontés à des cataclysmes climatiques existentiels causés par l’homme et dus à notre utilisation de combustibles fossiles.


Ils utilisent des modèles pour justifier les appels au bannissement des combustibles fossiles qui fournissent 80 % de l’énergie américaine et mondiale, à la fermeture d’innombrables industries, entreprises et emplois, à la remise en cause totale de notre économie, à l’octroi de milliards de dollars de subventions aux entreprises de remplacement des combustibles fossiles et à la réduction drastique de nos déplacements et de nos modes de vie.

Ne devrions-nous pas exiger que ces modèles soient comparés à ce qui se passe en réalité ? Les forces naturelles ont provoqué des changements climatiques et des phénomènes météorologiques extrêmes tout au long de l’histoire. Quelles sont les preuves que ce que nous voyons aujourd’hui est dû aux émissions de combustibles fossiles, et non à ces mêmes forces naturelles ?


Nous ne voulons certainement pas de «solutions» énergétiques qui ne fonctionnent pas et qui sont bien pires que le prétendu «virus» climatique et météorologique créé par l’homme.


Nous avons les données climatiques. Nous avons des années de données. Les données montrent que les modèles ne correspondent pas à la réalité.

Les températures prédites par le modèle sont supérieures de plus de 0,5 degré F aux températures mondiales moyennes mesurées par les satellites – et les records « les plus élevés jamais enregistrés » ne sont que des centièmes de degré au-dessus des records précédents d’il y a 50 à 80 ans.

Les mesures réelles des ouragans, des tornades, des niveaux de la mer, des inondations, des sécheresses et autres records historiques ne montrent aucune tendance ou changement sans précédent, aucune crise imminente, aucune preuve que les humains ont remplacé les puissantes forces naturelles qui ont toujours déterminé le climat et le temps dans le monde réel en dehors des laboratoires des modélisateurs.

Les vrais scientifiques vs les militants réchauffistes

La vraie science – et les vrais scientifiques – cherchent à comprendre les phénomènes et les processus naturels. Ils posent des hypothèses qui, selon eux, expliquent au mieux ce dont ils ont été témoins, puis les confrontent à des preuves, des observations et des données réelles.


Si les hypothèses (et les prédictions qui en découlent) sont confirmées par leurs observations ou découvertes ultérieures, les hypothèses deviennent des théories, des règles ou des lois de la nature – du moins jusqu’à ce que quelqu’un trouve de nouvelles preuves qui viennent troubler leurs évaluations ou qui permettent de trouver de meilleures explications.

Les vrais scientifiques utilisent souvent des ordinateurs pour analyser les données plus rapidement et plus précisément, pour décrire ou modéliser des systèmes naturels complexes, ou pour prévoir des événements ou des conditions futures. Mais ils testent leurs modèles par rapport à des preuves issues du monde réel.


Si les modèles, les observations et les prévisions ne concordent pas, les vrais scientifiques modifient ou abandonnent les modèles et les hypothèses qui les sous-tendent. Ils s’engagent dans des discussions et des débats vigoureux.

Les vrais scientifiques ne laissent pas les modèles ou les hypothèses se substituer aux données, aux preuves et aux observations du monde réel. Ils ne modifient pas ou n’«homogénéisent» pas les données brutes ou historiques pour faire croire que les modèles fonctionnent réellement. Ils ne modifient pas leurs modèles après avoir comparé les prédictions aux observations réelles ultérieures, pour faire croire que les modèles «fonctionnent ».


Ils ne «perdent» pas ou ne cachent pas les données et les codes informatiques, ne restreignent pas l’examen par les pairs à des cercles fermés de collègues partageant les mêmes idées qui protègent leurs réputations et leurs financements respectifs, ne prétendent pas que « le débat est terminé » ou n’essaient pas de faire taire quiconque pose des questions gênantes ou critique leurs revendications ou leurs modèles.
Les modélisateurs climatiques ont fait tout cela – et bien plus encore.

Pour parler franchement, voici ce que disent les modélisateurs du climat : Nous n’avons pas besoin de données, nous avons des modèles. Si les observations sur le terrain ne sont pas conformes aux prévisions de nos modèles informatiques, c’est le terrain qui a tort.

Les modèles climatiques ont toujours surestimé le réchauffement. Mais même si les modélisateurs ont admis que leurs modèles sont révisés après coup pour faire croire qu’ils ont prédit les températures avec précision – ils n’ont pas tenté de modifier la sensibilité du climat pour qu’elle corresponde à la réalité. Pourquoi pas?

C’est parce qu’ils savent que les scénarios de catastrophe sont vendeurs.
Les prévisions de catastrophes les maintiennent à leurs postes, leur permettent de profiter des subventions de recherche – et protègent leur pouvoir de dire aux législateurs et aux régulateurs que l’humanité doit prendre des mesures immédiates et draconiennes pour éliminer toute utilisation de combustibles fossiles – tant pis pour les conséquences économiques, humaines et environnementales.

Ils n’admettront probablement jamais leurs erreurs ou leur duplicité, et encore moins leur responsabilité.

« Lavez-vous les mains ! » a bien plus d’impact que « Vous pourriez sauver votre propre vie, celle de vos enfants, des dizaines de vies ». En ce qui concerne le changement climatique, c’est la planète que vous sauvez.

Avec le changement climatique «d’origine humaine», on nous montre toujours le pire des scénarios : le RCP 8.5, le « si ça continue comme ça » … dix fois plus de charbon utilisé en 2100 qu’aujourd’hui … la « catastrophe totale».


Les climatologues alarmistes savent que leur scénario a une probabilité de 0,1 % et qu’il ne suppose la découverte d’aucune nouvelle technologie énergétique au cours des 80 prochaines années.

Mais les technologies énergétiques ont incroyablement évolué au cours des 80 dernières années – depuis 1940, le début de la Seconde Guerre mondiale !
Qui peut croire que les technologies ne changeront pas au moins autant à l’avenir ?
Les scénarios catastrophes sont encouragés parce que la plupart des gens n’ont pas les connaissances voulues pour les remettre en question. Les électeurs et les citoyens n’accepteront des mesures et des sacrifices importants que si on leur présente des scénarios catastrophes extrêmes.

Conclusion

L’équipe Fauci-Birx a introduit des données actualisées dans ses modèles, et personnes ne croient aux prévisions du tandem Chine communiste/OMS concernant les infections et les décès dus au coronavirus.
L’équipe Fauci-Birx fait de la science basée sur des données réelles.

Exigeons une approche tout aussi honnête, factuelle et basée sur des preuves pour les modèles climatiques et le « dangereux changement climatique provoqué par l’homme ». Notre énergie, notre économie, nos moyens de subsistance, nos vies et nos libertés en dépendent.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source:
https://townhall.com/columnists/pauldriessen/2020/04/11/faucibirx-climate-models-n2566726

* Paul Driessen est analyste politique senior pour le Comité pour un avenir constructif et auteur de livres et d’articles sur les questions d’énergie, d’environnement, de climat et de droits de l’homme. David R. Legates est professeur de climatologie à l’université du Delaware.

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