Publié par Manuel Gomez le 18 avril 2020

Envisageons le pire scénario qui pourrait se réaliser en cette fin 2020 et se poursuivre tout au long de l’année 2021 (Je préfère m’arrêter à cette date !)

L’Europe vient de sortir de cette pandémie, au prix d’un confinement obligatoire par manque de lits, de masques, de tests, d’appareils respiratoires, etc., et le prix à payer est très élevé : des milliards virtuels et une récession bien réelle, en plus de quelques dizaines de milliers de morts.

Supposons que ce soit dès lors l’Afrique qui soit, hélas ! ravagée par cette pandémie, et que la seule issue, pour tenter d’y échapper, soit, pour des millions de sub-sahariens, de reprendre la fuite vers le paradis européen. Et cela avec, en plus de l’envahissement migratoire, le danger d’une nouvelle vague de ce «Covid-19».

Si les frontières ne sont hermétiquement closes de l’Egypte au Maroc, mais également celles des pays européens, ce sera des drames horribles en mer méditerranée et terribles à l’intérieur de l’Union européenne (si elle existe toujours !).

Est-ce au nom de la «colonisation » de ces pays africains que l’Occident doit subir une telle calamité, bien plus grave qu’une pandémie ?

La colonisation, dans l’histoire de notre monde, et plus particulièrement celle de l’Afrique, n’aura été qu’une très brève parenthèse puisqu’elle a débuté au 19° siècle et s’est terminée vers le milieu du XX°.

Quels ont été les apports de cette colonisation ?

Avant l’arrivée des « Blancs », l’Afrique, du nord au sud, était livrée aux razzias et aux pillages et toutes sortes de maladies ravageaient sa très faible population.

Dès qu’ils furent colonisés, tous ces territoires, qui n’étaient pas des nations mais des ethnies, ont connu la sécurité, la paix et l’encadrement médical approprié.

En ce qui concerne plus particulièrement la France, il est difficile de prétendre « qu’elle aurait pillé l’Afrique ». Il serait trop long de détailler tout ce que la colonisation française a construit en Afrique, et plus particulièrement en Afrique-du-Nord. Juste quelques chiffres : des villes modernes, à la place des casbahs et des bidonvilles, des centrales hydroélectriques ou thermiques, des infrastructures gazières et pétrolières, près de 20.000 kilomètres de voies ferrées, plus de 50.000 kilomètres de routes bitumées, des ponts, des viaducs, des tunnels, près de 200 aérodromes et 70 ports, 220 hôpitaux, 600 maternités, près de 20.000 écoles primaires et plus de 350 collèges et lycées, etc., et une agriculture exportatrice.

La colonisation a, en partie, ruiné la France car, à l’exemple de tous les pays qui ont décolonisé et connu immédiatement une croissance progressive.

Pour entretenir son « empire », la France a dépensé des sommes incalculables, des milliers de milliards, payant bien au-dessus des cours mondiaux les productions de ces DOM/TOM.

Exemple significatif : 25% de toutes les importations des colonies françaises étaient constituées par les vins d’Algérie, que la France payait 35 francs le litre alors que le vin espagnol ne coûtait que 19 francs.

Dans ce milieu du XX° siècle alors que l’Asie sombrait sous les guerres (Chine, Indochine, Corée, Pakistan, etc.) l’Afrique connaissait la paix, mangeait à sa faim et était soignée gratuitement.

Quel est le constat, après un demi-siècle de décolonisation ? Le terrorisme, le chaos, l’insécurité, la famine, le manque d’eau et le retour des pandémies (Ebola, peste, choléra, etc.).

Les trois-quarts de ces pays ne peuvent survivre que grâce aux aides internationales et à l’effacement des dettes, que d’ailleurs ils n’auraient jamais remboursé.

Cette colonisation, bénéfique pour les Africains, a eu des effets pervers pour nous car elle leur a permis de connaître une démographie galopante, multipliée par 10 et a donné la pouvoir à des « incapables » qui se sont approprié toutes les richesses de ces pays peuplés de pauvres.

Et ces à cause de cette démographie que nous subissons depuis quelques années, et il faut le craindre, pour les années à venir, cette immigration non contrôlée, et incontrôlable.

Je ne sais plus qui a déclaré que « nous risquons de devenir les colonisés de nos anciens colonisés », mais, si cela devait être, j’en fais le serment ici-même, « Je serai le Toussaint Louverture qui vous délivrera de cet esclavage. ».

A bon entendeur salut !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous