Ne lis pas “harouth” – gravé, mais “herouth” – liberté.
Pirke Avot
Le confinement met à l’épreuve notre besoin de liberté. Quand chaque geste de la vie quotidienne – sortir de chez soi, se rendre dans un magasin, aller chez le coiffeur ou prendre l’autobus – est soumis à des conditions draconiennes, ou purement et simplement interdit, ce sont nos libertés fondamentales qui sont entamées. Cette réalité nouvelle amène certains observateurs à rejeter par principe toute atteinte aux libertés publiques, comme si la protection de la santé publique n’était pas elle aussi une obligation de l’Etat envers ses citoyens (1). Mais ce faisant, c’est aussi l’idée même que nous nous faisons de la liberté qui est questionnée. Être libres : noble aspiration de l’homme, aussi ancienne que l’humanité ! Mais qu’entendons-nous exactement par là? Quatrième volet de notre série d’articles pour “refonder le monde après le Coronavirus”.
La Modernité – qui incarne l’époque de l’histoire humaine où chaque génération se considère comme plus savante et partant, mieux inspirée que les précédentes – regarde aujourd’hui avec une condescendance amusée la manière dont les Anciens considéraient l’idéal de liberté. Comment accorder confiance aux proclamations de liberté d’un Sophocle ou d’un Moïse, quand on sait que les Hébreux, comme les Grecs, admettaient l’esclavage? Aux yeux de l’homme contemporain, aucune liberté ne vaut, si elle n’est pas valable pour tous. Bien entendu, ce préjugé actuel envers les grands penseurs de l’Antiquité tient plus à l’ignorance, qu’à un jugement éclairé sur leur message toujours actuel. Le simple fait qu’Antigone soit encore lue et mise en scène, ou que l’Exode biblique soit encore considéré comme un modèle universel de combat pour la liberté, sont plus probants à cet égard que toutes les analyses savantes (2).
Pourtant, la situation où est parvenu aujourd’hui le monde occidental (3) illustre un triste paradoxe, qui veut que la liberté de l’homme n’ait jamais été aussi menacée que depuis que les droits de l’homme se sont universalisés. Ce que nous entendons par là, c’est qu’aucune autre époque de l’histoire humaine n’a fait autant de cas de la liberté de l’individu, et que nous vivons pourtant le déclin – et certains diront, la fin – d’une longue période de progrès des libertés, entamée avec l’essor des démocraties modernes en Europe et en Amérique. Les exemples de ce paradoxe sont innombrables. Pour comprendre comment cela est possible, lisons les citations récentes d’un représentant très visible de la pensée politique contemporaine, le professeur de l’université de Jérusalem Yuval Noah Harari.
Bien avant le Coronavirus, celui-ci dénonçait déjà les “atteintes à la liberté” commises par le gouvernement israélien (4), accusations qu’il a récemment réitérées, à l’occasion des mesures très efficaces prises par Israël pour protéger ses citoyens contre la pandémie. A l’instar de nombreux tenants de l’idéologie post-moderne, Harari considère en effet comme plus dangereuses les atteintes aux libertés de l’individu, que le mal contre lequel elles le protègent, qu’il s’agisse du terrorisme ou du Coronavirus. Alertant l’opinion sur le risque de voir chaque citoyen surveillé et épié, au nom de la lutte contre la pandémie, Harari affirme ainsi dans une interview au Financial Times : « Une grande bataille a fait rage ces dernières années autour de notre droit à une vie privée. La crise du coronavirus pourrait être le point de non-retour de cette bataille ». Le professeur de Jérusalem est ainsi devenu le héraut international des libertés, menacées par la lutte contre le Coronavirus (5).
Pourtant, selon ses dires, la liberté n’existe pas ! Comme il l’affirme avec assurance, «la liberté est une invention des hommes qui n’existe que dans leur imagination». Elle “n’existe nulle part ailleurs que dans l’imagination fertile des Sapiens et dans les mythes qu’ils inventent et se racontent”. (6) Ainsi, selon Harari, il faudrait défendre nos libertés, tout en sachant que la liberté n’existe pas. Plus qu’un simple sophisme, cette affirmation exprime très précisément la doctrine post-moderne concernant la condition de l’homme. Nous sommes ici au cœur du paradoxe contemporain de la liberté, que nous avons énoncé plus haut. L’Europe actuelle et l’Occident post-moderne tout entier prétendent en effet défendre les libertés humaines (et les droits de l’homme), alors même qu’ils ne croient plus en la liberté humaine. L’homme n’est pas libre, nous dit-non, car il est asservi aux structures politiques et économiques qui le dominent (selon la doctrine marxiste), à ses pulsions (selon la doxa freudienne), ou encore à ses neurones (selon la vulgate cognitiviste contemporaine). Ainsi, on peut revendiquer la liberté pour l’individu, tout en niant la liberté de l’homme.
Dès lors que l’homme est considéré comme n’étant pas plus qu’un système de traitement de l’information, défendre les libertés de l’individu ne revient plus qu’à défendre le “droit à la vie privée” ou la “confidentialité des données”, comme l’affirme explicitement le nouveau chantre des libertés, Yuval Harari. Principes certes honorables et importants, mais qui ne méritent sans doute pas qu’on sacrifie sa vie (ou sa santé) pour eux, à la différence des idéaux généreux des Pères fondateurs de la démocratie moderne. La liberté, en tant qu’élément constitutif de la condition humaine, s’est élargie sur le plan pratique, à mesure du développement économique et technique, mais elle s’est en même temps rétrécie dans son acception théorique. Au lieu de la proclamation de l’idéal de liberté humaine, élément central de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 (“Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits”) comme de la Constitution des Etats-Unis de 1791 (“Nous, le Peuple des États-Unis, en vue d’établir la justice… d’assurer les bienfaits de la liberté à nous-mêmes et à notre postérité, nous décrétons cette Constitution pour les États-Unis d’Amérique”, il nous reste plus guère que le “Règlement général sur la Protection des données” de l’Union européenne…
Derrière chaque texte de loi, on trouve une philosophie et une certaine idée de l’humain. La conception élevée et généreuse de l’Homme, sur laquelle reposaient les libertés garanties par les premiers textes constitutionnels et par le Bill of Rights, a ainsi fait place aujourd’hui à une conception beaucoup plus terne, technicienne et rabougrie de l’humain. Les nouvelles “Tables de la Loi” de la Révolution française, données au peuple français libéré de ses chaînes, sous le regard de l’Être suprême – transfiguration laïque et révolutionnaire de la Loi mosaïque révélée et donnée par Moïse au peuple d’Israël sur le mont Sinaï – ont culminé aujourd’hui dans un banal règlement bureaucratique d’une Union européenne, dans les couloirs de laquelle ne souffle plus aucun esprit – religieux ou laïque – sinon celui des fonctionnaires de Bruxelles… Triste fin !
Le triomphe des sciences neuronales et la fin de l’individu
Qui pourrait encore affirmer aujourd’hui que les hommes “naissent et demeurent libres”? Certainement pas les tenants actuels d’un déterminisme à fondement biologique ou neurologique. Gaspard Koenig, essayiste et romancier, a enquêté dans son livre La fin de l’individu sur l’industrie de l’intelligence artificielle et sur les conceptions qui la sous-tendent (7). Ce livre passionnant, sous-titré Voyage d’un philosophe au pays de l’intelligence artificielle, est le carnet de voyage d’un Candide moderne, visitant la Silicon Valley et les autres endroits où se fabriquent les robots dits “intelligents”. Le récit de ses rencontres avec Yuval Harari ne laisse aucun doute possible : ce dernier n’est pas le défenseur de la liberté humaine, mais bien son fossoyeur.
Dans son Homo Deus, nouvelle Bible d’une humanité malade et chancelante, qui ne croit plus en l’homme et en sa liberté, ce dernier écrit ainsi ces lignes : “Au cours du siècle dernier, les chercheurs ont ouvert la boîte noire de Sapiens : ils ont découvert qu’il n’y avait en lui ni âme, ni libre arbitre, ni « soi » ; uniquement des gènes, des hormones et des neurones obéissant aux mêmes lois physiques et chimiques qui gouvernent le reste de la réalité”. Au-delà de l’incroyable hybris du penseur “le plus important du monde”, qui rejoint dans son triste pronostic les innombrables autres tenants de l’Homme neuronal (8), il y a dans ce propos la clé du paradoxe de la revendication/négation de la liberté, dans lequel s’est enlisé l’Occident, depuis qu’il a renoncé au bien le plus précieux hérité non seulement des Lumières, mais aussi de toute la tradition judéo-chrétienne bimillénaire : le libre-arbitre.
Comme l’écrit Koenig, au terme de son périple aux quatre coins du globe, sur les traces de l’introuvable “Intelligence artificielle”: “Oui, le libre arbitre est contesté par la science et balayé par la technologie… Oui, tout va changer, du système judiciaire qui devra renoncer à l’idée de faute à la démocratie qui ne pourra plus reposer sur le choix majoritaire… Affranchie de ses désirs les plus encombrants, la nouvelle humanité sera pacifiste, écologiste et communautaire. Telle est la signification ultime d’Homo Deus : non pas la conquête de l’autonomie, mais un chemin personnel vers la béatitude”. Tout comme Peter Singer, l’idéologue des droits de l’animal, qui prétendait remplacer la “sainteté de la vie” par une pâle et insignifiante “qualité de la vie” (9), Harari et consorts ont aboli le “mythe” de la liberté humaine, pour ériger le Veau d’Or d’un banal “droit au bonheur” promis à un homme-machine, “libéré de ses désirs insensés”. (à suivre…)
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Pierre Lurçat pour Dreuz.info.
- (1) Le comble a sans doute été atteint par André Comte-Sponville, qui déclarait récemment : “Laissez-nous mourir comme nous voulons”.
- (2) En réalité, le mépris souvent affiché à notre époque pour la sagesse des Anciens montre surtout que le relativisme culturel, bien ancré en Occident depuis Levi-Strauss et avant encore, s’accomode pourtant de la conviction que nous savons tout mieux que nos ancêtres.
- (3) De manière éloquente, on n’emploie plus guère aujourd’hui l’expression de “monde libre”.
- (4) Le Point, 20 septembre 2018.
- (5) Sur Yuval Noah Harari, ses idées et leur réception, je renvoie à la série d’articles que je lui ai consacrées ici il y a quelques mois.
- (6) Cité par Astrid de Larminat, Homo Sapiens et Homo Deus: la nouvelle bible de l’Humanité ?, Le Figaro, 8.9.2017.
- (7) Editions del’Observatoire/Le Point 2019.
- (8) Sur ce concept et son inventeur, le biologiste Jean-Pierre Changeux, je renvoie aux livres de François Lurçat, et notamment L’autorité de la science, Cerf 1995, chapitre 2.
- (9) Voir notre dernier article, “La crise morale du monde et la vocation d’Israël”.
toute la tradition chrétienne n’ accepte pas le libre-arbitre de l’ homme; c’ est le cas de la Réforme protestante; en effet, Luther et Calvin croyaient à la prédestination; l’ homme est trop faible pour choisir Dieu, c’ est Dieu qui le choisit.
Et cette modestie face à Dieu fonde la vrai liberté; puis l’ alliance de la Réforme protestante et du judaisme a donné lieu au libéralisme moderne ; les grands libéraux du XVIIIE comme Locke, Leibniz étaient prédestinationalistes car protestants et croyaient à l’ agencement du monde par Dieu; je ne connais pas assez la vue du judaisme sur ce point sauf que l’ homme est libre car serviteur et non esclave d’ un Dieu personnel et libre.
la prédestination n’est plus du tout l’apanage des réformés.
les pasteurs genevois enseignent que nous sommes prédestinés à l’amour, mais pas que tout est déjà joué avant même que nous ne fassions un pas…
je plains ceux qui croient à un souverain céleste qui ne nous laisserait aucun libre arbitre, tel que l’affirme le Deutéronome: choisis donc la vie pour que tu vives!
Napoléon a fait marcher ses millions de soldats à la mort avec un seul slogan : “Pour la liberté”.
La seule vraie liberté que nous ayons est celle de choisir entre le bien et le mal.
La liberté politique est un leurre. Efficace pour faire marcher les foules, genre “faire payer les riches”, “plus de justice”, “moi élu, je vais”.
Le comble de la manipulation s’appuyant sur l’idée de liberté : “Arbeit macht frei”.
Le viol des foules par la propagande politique.
Cela fait longtemps que l’Etre Humain n’est plus qu’une simple “ressource” .
Seuls quelques uns sont aptes à devenir des “hommes-dieux”, le reste peut continuer à patauger ……selon cette idéologie
DECONFINAGE MORTEL ET FAUSSE LIBERTE
HIDALGO veut ( moins de morts )
non! elle veut moins de voitures polluantes dans Paris
B LEMAIRE veut ( moins de morts )
non ! il veut que les Français consomment pour
relancer l économie
MARTINEZ CGT ( moins de morts )
non! il préserve le confort financier de ses
adhérants les autres peuvent crever
MACRON veut ( moins de morts )
non ! ho que non !car la majorité de ceux qui claquent
ne l aime pas . il préféré retirer la dette de ses amis votant africains ou futur votant
EDOUARD F ( moins de morts )
non ! il lache un prout de vapeur en déconfinant
pour éviter que la cocotte minute explose
CASTANER ( moins de morts )
non ! pas de vagues en banlieue islamiques ,
et renflouer les caisses de l état par PV
BELOUBET ( moins de morts )
non ! sinon elle garderait les assassins fanatiques
en prison
NOËL LE GRAËT ( moins de morts )
non ! le président du foot buizness s inquiète de
la santé financière de ses poules aux oeufs d or
BLANQUER ( moins de morts )
non , on lui a mis la préssion pour libérer les
parents de leurs gosses, afin qu ils puissent bosser
et l école sera la baby sitter
POMPES FUNEBRES ( moins de morts )
non ! on embauche !
Et s’ils payaient leur débilité profonde de leurs propres deniers?
Aucun risque c’est encore les serfs qui vont cracher.
Mon ami le professeur Georges Abraham, médecin psychiatre genevois, fondateur de la sexologie européenne, est foncièrement opposé aux thèses de “l’Homme neuronal” et réfute les prétentions des “neurosciences” qu’il juge périlleuses pour la dignité humaine.
Bien sûr que l’homme possède un système neuronal. Les vaches aussi, d’ailleurs. Autant que les chiens et les chats.
Dans le judaïsme, c’est la Be’hira – le libre-arbitre – qui prédomine. Ensuite, l’homme est fait pour se parfaire, travailler sur lui-même, dominer ses pulsions, ses penchants, et ses rapports à son prochain.
C’est un sujet éminemment complexe. Voir les écrits de Rabbi Dessler.
L’Homo Deus… il conviendrait de parler de l’Homo Individualis. “Je suis moi et j’ai le droit d’être ce que je suis et ce que je veux”. Ce qui a conduit beaucoup de petits ‘Narcisse’ à se réaliser, considérant que le Moi est finalement la seule source de sens et d’intérêt…
Mais “Chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui” dit Pierre l’apôtre.
L’envie de boire est plus forte pour l’alcoolique ; l’envie de fumer est plus forte pour le tabagique, etc. Autrement dit la liberté de chacun se mesure à la longueur de sa chaine et ne va pas au-delà. Alors dire que la nouvelle humanité sera pacifiste, écologiste et communautaire ; c’est se payer de mots grandiloquents.
Déjà au début du 20° siècle l’Homme promouvait l’amélioration progressive de la société ; la Première Guerre Mondiale a été dévastatrice et a porté un coup fatal à l’idée de se libérer de toute tutelle et à ne compter que sur son intelligence.
Nous sommes au début du 21 °siècle, la Pandémie pourrait liquider les utopies individualistes et amener les civilisations à comprendre qu’elles sont mortelles.
Est-ce la fin de toutes choses? Je ne le crois pas. Il y a de bonnes raisons d’espérer au cours de cette ère de changement(s), car les personnes ont besoin de liberté, d’égalité, de fraternité.
Mais par dessus tout l’Homme a besoin de connaitre la Vérité, même si en ce temps elle est obscurcie et le mensonge si bien établi. Il nous faut annoncer que Jésus-Christ est le ‘Véritable’ et avoir le courage d’être considérés comme faisant partie d’une “contre-culture”. Nolens volens
L’Homo Deus de Harari n’est qu’une suite de lieux communs et d’inepties prospectivistes parmi lesquelles l’homme est réduit au rang d’un algorithme biochimique et qui doit être éradiqué de la surface du globe par le dataisme (les metadonnées sur lesquelles repose l’intelligence artificielle). Mais l’homme est bien plus que cela. Dans un monde qui ne sait toujours pas définir la conscience, comment peut-on imaginer qu’un jour la machine l’emportera sur l’humain. De même, la liberté ne se réduit pas à la confidentialité des données; c’est la notion de vie privée qui a changé de sens aujourd’hui. Jeremy Rifkin nous l’explique fort bien. Nous autres générations de l’après guerre étions obsédés par la protection de notre vie privée. Mais, pour la jeunesse d’aujourd’hui, confidentialité est synonyme d’enfermement sur soi et d’exclusion des autres. C’est la raison pour laquelle elle préfère exposer son quotidien sur une place publique virtuelle mondiale, qui a fait le succès de Facebook. La préoccupation cardinale des peuples est plus de protéger nos libertés publiques, édictées par les pères fondateurs de la démocratie, contre les tentatives d’intrusion d’un Etat leviathan qui veut régir nos vies en se servant d’une technologie toujours plus élaborée. Le sujet n’est donc pas scientifique mais politique.
La véritable liberté intrinsèque de l’homme, s’est rabougrie chaque fois un peu plus au fur et à mesure, que le progrès a défilé.
Il va de soi qu’il n’était pas question de l’empêcher ce progrès, il y a eu des découvertes essentielles et même existentielles.
Imaginons de quoi nous pourrions nous passer aujourd’hui ?
Les chercheurs et inventeurs seraient donc responsables d’une progression finalement nocive ?
Non ! Ce n’est pas ce que je pense. En revanche, plutôt que de pointer des responsables, il aurait fallu depuis toujours, et ces dernières décennies plus que jamais, que les inventions ne soient pas lancées comme ça à l’encan, sans qu’une grande réflexion sur chaque objet n’ait eut lieu. Une réflexion où le citoyen aurait eu son mot à dire.
Ce qui aurait permis d’exposer le gain mais aussi et malheureusement le danger potentiel de telle avancée. Si l’homme dans sa majorité utilise à bon escient de nouveaux produits…Malheureusement, il y a toujours des personnes ignobles et avides qui vont chercher comment détourner ces nouveautés pour qu’ils en tirent un profit avide et le plus souvent malfaisant.
Donc la réflexion, surtout de personnes expertes devrait toujours avoir lieu. Et toutes les possibilités devraient être mises sur la table (les citoyens devraient être sondés).
Je ne dis pas qu’alors, il faudrait refuser le produit, mais en tout cas, en amont, avant qu’il ne soit à la portée d’une quantité de spécialiste, voire du commun des mortels…Si le maximum des dangers potentiels sont entrevus…Il devrait alors être obligatoire de munir cette invention du maximum de mesures et d’anticorps (si je puis l’exprimer ainsi), avant de le mettre sur le marché.
Mais soyons honnêtes et francs ! Combien de personnes même connaissant les dangers, ne sautent pas sur des nouveautés, comme une mouche sur du miel ?
Pour ne parler que de l’ordinateur et Internet…Combien de libertés tous les utilisateurs ont abandonnées volontairement et même allègrement ?
Comment supporter la prépondérance et la manière intrusive que prétendent détenir pour fonctionner, ceux qui fournissent le système d’exploitation ? Et pourquoi accepter pour cela le monopole à certain ?
Microsoft, Facebook, Google, Twitter, sont nos géoliers. Des contrôleurs qui chaque jour pour la moindre action nous demandent ? (nous obligent) davantage le droit de pénétrer dans notre intimité.
Je n’ai vu personne s’en défendre…Au contraire, les réseaux sociaux sont devenus une sorte de Cour des Miracles, où l’on peut voir le pire comme le meilleur.
AVEC NOTRE ASSENTIMENT !
Alors je ne comprends pas, aujourd’hui, pardon Mr Lurcat, de vous voir énervé et offensé, quand pour une pandémie on cherche à utiliser un instrument qui déjà j’en suis certaine n’a pas besoin d’autorisation spéciale pour faire ce traçage. Cela doit déjà être fait, bien avant que la prévention dernière par le Premier Ministre israélien en ait été faite…Par d’autres et pour de moins nobles raisons.
Avez-vous oublié les possibilités que cela a donné aux « lanceurs d’alertes »…à Obama qui a mis le Monde sous sa surveillance ? ….Qu’en est-il des autres ? Et le matériel qui donne ces possibilités peut être vendu à n’importe quel pékin ! Ne devrait-il pas y avoir une règlementation ?
Cependant, vous avez raison, nous ne devrions pas en être arrivés là…à ce point d’abandon de notre liberté et de l’exposition de nos vies privée.
N’avez-vous pas remarqué que nos nouveaux héros, artistes, et tous ceux qui font le spectacle, sont issus de cette Cour des Miracle ?
Je ne vois que des gens ravis, voire même épatés. Mais voient-ils plus loin que le bout de leur nez ? Comprennent-ils ce que cela implique ?
Les Romains pour mâter le peuple en douceur disaient : « Panem et circenses »…
Nous y sommes plus que jamais !
La liberté humaine est l’idée qu’on s’en fait, limitée par l’idée que les autres s’en font. Le Paradis narcissique face l’Enfer commun. Liberté aléatoire et fluctuante au gré des environnements auxquels s’adapter dans une évolution universelle permanente.
“L’enfer, c’est les autres“.
Le Sacrifice de la Croix démontre qu’au-delà des données biochimiques, nous avons une âme à libérer de ces contraintes animales : boire, manger, dormir… l’orgueil, l’envie, la jalousie, la convoitise, la colère, la libido…
“Si l’homme connaissait sa condition, il n’y survivrait pas“.
Et, effectivement, même sans la connaitre, il n’y survit pas!
P.S. … et bravo pour les beaux commentaires ci-dessus…