Publié par Magali Marc le 20 avril 2020

Le président américain Donald Trump a annoncé, le 14 avril, qu’il mettait fin au financement de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il réagissait au fait que l’OMS a refusé de dénoncer la dissimulation par la Chine des informations sur le COVID-19, même après qu’il soit devenu évident que les autorités chinoises avaient muselé les médecins. Le Premier Ministre canadien Justin Trudeau a réagi à cette décision de Trump, en déclarant que l’OMS est un élément important de la collaboration internationale pour lutter contre le coronavirus!

En fait, le gouvernement canadien a réagi à la pandémie au rythme des avertissements tardifs de l’OMS. Le gouvernement fédéral n’a pas fermé la frontière aux voyageurs internationaux avant le 16 mars, cinq jours après que l’OMS ait déclaré qu’il y avait une pandémie de coronavirus.
Le Premier Ministre Justin Trudeau avait cité les recommandations de l’OMS lorsqu’il défendait la décision de maintenir la frontière canadienne ouverte (sa conjointe, guérie depuis, a été déclarée infectée par le coronavirus le 12 mars).

Guy Saint-Jacques, un ancien ambassadeur du Canada en Chine, a demandé la tenue d’une enquête internationale sur la manière dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a géré cette pandémie afin de déterminer pourquoi l’OMS a été beaucoup moins dure avec la Chine que lors de l’épidémie de SRAS de 2003. L’OMS, alors dirigée par le Coréen Lee Jong-wook, avait vivement critiqué les dirigeants chinois pour avoir dissimulé la propagation initiale du virus qui a causé le SRAS.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Lorne Gunter, paru dans le National Post, le 14 avril.

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Est-ce pour obtenir un siège au Conseil de sécurité de l’ONU que le Canada a réagi mollement à la dissimulation et aux mensonges de l’OMS et de la Chine?

Les Libéraux se disent sans doute que s’ils se montrent disposés à jouer le jeu des mensonges inventés par le gouvernement chinois avec la complicité de l’OMS à propos du COVID-19, ils marqueront des points et aideront la candidature du Canada au Conseil de sécurité de l’ONU.

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi le gouvernement Trudeau a été si politiquement correct dans sa gestion du virus de Wuhan qui a causé près de 120 000 morts dans le monde et a démoli l’économie des pays industrialisés.

Le gouvernement Trudeau aspire à obtenir un siège au Conseil de sécurité des Nations unies.

Il se dit sans doute que s’il accepte sans rechigner les faussetés véhiculées par le gouvernement communiste chinois et l’Organisation Mondiale de la Santé concernant la propagation du coronavirus, il marquera des points et sera mieux placé que la Norvège et l’Irlande pour l’obtention d’un siège au Conseil de sécurité.

Il ne fait presque aucun doute que le Parti communiste chinois (PCC) a dissimulé la catastrophe médicale qu’il avait sur les bras pendant plus d’un mois. Puis, après qu’il ait admis qu’il avait un problème le 31 décembre de l’an dernier, l’OMS l’a laissé s’en occuper seul pendant trois semaines supplémentaires avant de faire, enfin, pression pour que des équipes internationales se rendent dans toute la province de Hubei et aident à contenir la propagation.

Un exemple de la raison pour laquelle ces retards ont été désastreux pour tout le monde : En décembre, le voisin de la Chine, Taiwan, a déclaré à l’OMS que le coronavirus se transmettait d’homme à homme, alors même que la Chine insistait sur le fait que ce n’était pas le cas.

C’était une information vitale, susceptible de déclencher des interdictions de voyage et des tests suffisamment tôt pour empêcher une épidémie généralisée. Des stratégies de distanciation sociale et des confinements adoptés rapidement auraient permis de contenir la propagation du virus.

Comme nous l’avons vu dans le monde entier, plus tôt ces mesures sont mises en place, mieux c’est : plus les taux d’infection et de mortalité sont bas, et moins les dommages causés aux économies, à l’éducation et aux événements sont importants.

Mais comme la Chine refuse de reconnaître l’indépendance de Taïwan, l’OMS a tout bonnement ignoré les avertissements de Taïwan.

Plutôt que de faire passer la santé publique en premier lieu – comme l’OMS est censée le faire – elle fait passer en premier les intérêts d’un gouvernement communiste dissimulateur.

Grâce à l’OMS, la Chine a pu promouvoir sa propagande selon laquelle les humains ne pouvaient pas transmettre le COVID-19 pendant près d’un mois. Cela a permis au virus de se propager en Chine et aux voyageurs chinois de «semer» la pandémie dans d’autres pays.

Selon des rapports récents aux États-Unis, le Centre national de renseignements médicaux américain (qui fait partie du Pentagone) a commencé à émettre des avertissements dès novembre dernier sur le développement d’une épidémie en Chine.

Le Pentagone a nié l’existence de tels rapports.

Mais ce qui est clair, c’est que les agences de renseignement occidentales ont commencé à remarquer une réaction médicale paniquée en Chine dès la fin décembre. Des hôpitaux improvisés étaient mis en place. Des unités militaires étaient envoyées pour surveiller les laboratoires et les marchés.

Et les morgues recevaient de grandes quantités d’urnes de crémation.

À peu près à la même époque, l’unité de renseignement médical militaire du Canada a également commencé à envoyer des avertissements à la chaîne de commandement au sujet d’une possible infection qui secouerait le monde.

Sans doute l’OMS était-elle également au courant de tout cela, mais elle a néanmoins refusé de faire pression sur la Chine pour qu’elle autorise ses experts à intervenir, ce que les pays membres sont tenus de faire chaque fois qu’ils sont confrontés à une crise sanitaire.

Le chef du contrôle des maladies infectieuses aux États-Unis, le Dr Anthony Fauci, a déclaré l’autre jour que si l’Administration américaine avait agi plus tôt, des vies auraient pu être sauvées. C’est sans aucun doute vrai.

Mais il est tout aussi vrai que si l’OMS avait réagi plus rapidement, des dizaines de milliers de vies auraient pu être sauvées, l’arrêt économique évité et peut-être la pandémie elle-même évitée.

Cependant, à ce jour, le gouvernement Trudeau prétend toujours suivre les directives de l’OMS en matière de coronavirus.

La ministre de la santé, Patty Hajdu, a rejeté toutes les critiques à l’encontre de l’OMS ou de la Chine comme relevant de théories de la conspiration.

Plusieurs ministres, en plus du Premier Ministre, ont qualifié ces critiques de racistes ou de haineuses.

Ce fameux siège au Conseil de sécurité en valait-il la peine ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Sources :

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