L’Affaire du viol de Tara Read trouve enfin un écho dans les médias traditionnels. Avec une forte dose de désinformation.

Des voix Démocrates commencent à se faire entendre, disant que le démenti de Joe Biden, lors de l’émission Morning Joe sur MSNBC, est loin d’être suffisante, et convaincante : à part les neuneus, qui pouvait imaginer qu’il ferait autre chose que nier !.

1 En France, un article est sorti (1) dans Le Monde sous la plume de Gilles Paris (un fichu antisioniste qui attaque constamment Israël par ailleurs), qui manque totalement d’honnêteté à son habitude. A part le fait qu’il s’est réveillé 8 jours après Dreuz, Paris omet des informations essentielles, comme le fait que Reave n’a pas un témoin comme il dit mais cinq. De plus, il encourage les lecteurs à douter du témoignage de Tara Reave en disant qu’elle s’est contredite, mais il ne dit pas en quoi ni où. On doit le croire sur parole ? C’est pas ça un journaliste !

2 Associated Press a publié le témoignage de deux nouveaux témoins, faisant maintenant un total de 7 personnes qui ont affirmé que Tara Reade leur a parlé de l’agression à l’époque des faits ou quelque temps après.

Deux nouvelles personnes, qui ont toutes deux souhaité rester anonymes, ont déclaré que Reade avait parlé du comportement de Biden avant qu’il ne devienne public.

AP a parlé à deux personnes, qui ont souhaité garder l’anonymat pour protéger la vie privée de leur famille, qui ont dit que Reade leur avait parlé de certains aspects de ses allégations contre Biden il y a des années.

Un ami, qui connaissait Reade en 1993, a déclaré que Reade leur avait parlé de l’agression présumée lorsqu’elle s’était produite.

Le deuxième ami a rencontré Reade plus de dix ans après l’incident [NDLR : pour Kavanaugh, les médias parlent d’agression sexuelle, pour Biden, ils parlent d’incident] et a confirmé que Reade avait eu une conversation avec l’ami en 2007 ou 2008 au sujet du harcèlement sexuel subi de la part de Biden alors qu’il travaillait dans son bureau du Sénat.

https://apnews.com/aec7beb03e9e0e0e6e3c58111293e0ea

• Associated Press a ensuite fait une tentative d’intox, et a immédiatement corrigé sa copie lorsque Tara Reade a dénoncé les fausses déclarations de l’agence de presse.

3 Le New York Times est un peu plus honnête. Il réclame (1) maintenant au parti Démocrate qu’il engage une vraie enquête.

“La campagne [de Joe Biden], et son parti [Démocrate], ont le devoir d’assurer au public que les accusations sont prises au sérieux”, a écrit le conseil éditorial vendredi soir.

“Le Comité national Démocrate devrait procéder à une enquête rapide et approfondie sur cette affaire, avec la pleine coopération de la campagne Biden”, a poursuivi le journal.

https://www.nytimes.com/2020/05/01/opinion/biden-tara-reade.html?referringSource=articleShare

4 Joe Biden a demandé à la secrétaire du Sénat de fouiller les archives afin de trouver toute plainte déposée par Reade pendant son mandat au Sénat après que Reade ait déclaré avoir déposé une plainte pour harcèlement. Cependant, lorsqu’une journaliste a demandé à Biden pourquoi il ne demande pas que l’on fouille aussi dans les archives de l’université du Delaware, où Biden a déposé 1 875 boîtes de « photographies, documents, bandes vidéo et fichiers » et 415 gigaoctets de documents électroniques à l’université du Delaware en 2012 (2), il a bredouillé une réponse incompréhensible.

5 Les Démocrates et les médias ont fait l’objet cette semaine de critiques qui soulignent une politique de deux poids, deux mesures, dans l’intensité du traitement des allégations contre l’actuel juge de la Cour suprême Brett Kavanaugh et leur long silence pour Biden.

Le comité de rédaction du New York Times a même déclaré que Biden devrait faire l’objet du même examen “vigoureux” que Kavanaugh.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

1. https://www.lemonde.fr/international/article/2020/05/01/etats-unis-accuse-de-viol-par-une-ancienne-assistante-joe-biden-dement_6038390_3210.html
2. https://www.dreuz.info/2020/05/01/finalement-les-medias-brisent-le-silence-sur-le-viol-impliquant-joe-biden-mais-pour-le-defendre/